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anti-national - Page 1163

  • Comment les banques continuent à se goinfrer…

    C’est la crise ! Paraît-il… La crise et son cortège de plans sociaux. La crise et ses usines qui ferment. La crise et son chômage de masse. La crise et les impôts des classes moyennes qui augmentent, pour désendetter les Etats. La crise et les dépenses publiques qui baissent, pour éponger les erreurs du passé. La crise, oui, mais visiblement pas pour tout le monde !

    Il est une catégorie d’acteurs économiques qui gagnent quand tout le monde gagne, et qui gagnent encore quand tout le monde perd : les banques. Les plus grands établissements financiers américains – ceux dont il ne fait plus aucun doute qu’ils sont à l’origine de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales depuis 2007 – viennent de publier leurs comptes pour l’année 2012. Ils laissent pantois.

    Accrochez-vous : Goldman Sachs, la banque symbole de toutes les dérives du capitalisme financier, celle qui a maquillé les comptes de la Grèce et inventé les produits financiers les plus dingues, a plus que doublé ses résultats : 7,3 milliards de dollars de profits nets ! JP Morgan a fait encore mieux : 21,3 milliards de dollars de bénéfices ! Le Pdg de cette dernière, Jamie Dimon, s’est même octroyé un bonus personnel de 10 millions de dollars. A ce tarif-là, ce n’est plus un cadeau Bonux, c’est le jackpot du loto. Et un gros lot qui, en l’occurrence, tombe chaque année, crise ou pas crise.

    Le plus incroyable, c’est que ces banques sont désormais censées évoluer dans un cadre réglementaire beaucoup plus strict (les fameuses lois Volcker et Dodd-Franck). Des contraintes dont elles n’ont d’ailleurs cessé de se plaindre. Il faut croire, à l’évidence, qu’elles ont l’effet du mercurochrome sur une jambe de bois.

    Dans ce contexte, on attend avec impatience les résultats de nos grands établissements français. Mais au moment où Bercy planche sur les nouvelles règles du jeu bancaire et semble hésiter à encadrer pour de bon leurs agissements, ces résultats himalayens des banques américaines devraient donner à réfléchir. Sans doute fallait-il sauver les banques en 2008. Mais à l’heure où les Etats sont surendettés et où l’on demande aux peuples toujours plus de sacrifices pour nous sortir de ce mauvais pas, le moment n’est-il pas venu d’imposer au monde de la finance des règles drastiques ? Pour éviter que quelques-uns continuent à se goinfrer en toute impunité. Pour éviter surtout que les mêmes causes produisent à l’avenir les mêmes effets dévastateurs.

    Marianne via http://fortune.fdesouche.com

  • « Trop Français pour être logé »

    Affiches de la campagne en faveur des SDF Français de souche, lancée par Génération Solidaire.

  • Notes sur la « Manif pour tous »

     

    Notes sur la « Manif pour tous »
    « La culture de marché est totale. Elle produit ces hommes et ces femmes. Ils sont nécessaires au système qu’ils méprisent. Ils lui procurent énergie et définition. Ils sont motivés par le marché. Ils s’échangent sur les marchés mondiaux. C’est pour ça qu’ils existent, pour vivifier et perpétuer le système. »
    (Don DeLillo, Cosmopolis, 2003)
    Dans son ouvrage La Quatrième théorie politique (Ars Magna, 2012), le théoricien néo-eurasiste russe Alexandre Douguine explique que la Première théorie politique (libéralisme) a vaincu les Deuxième et Troisième théories politiques qui s’opposaient à elle (communisme et fascisme). Parce qu’il considère l’humain comme un être anthropologiquement non social pour qui la quête naturelle de la maximisation de son intérêt contribuerait mécaniquement à la prospérité publique, le libéralisme évacue l’essence du politique au profit de l’économique.
    Le libéralisme, voilà l’ennemi triomphant !
    Conformément à ce qu’exigeait son code génétique, le libéralisme a aujourd’hui poussé ses prérogatives à l’extrême. Désormais vécu sous l’horizon de la fatalité (fin de l’histoire), il constitue la matrice même de la postmodernité. Il n’est plus concentré ni diffus, mais intégré. En d’autres termes, notre ennemi principal est une composante majeure de notre structure mentale de postmoderne : l’homo liberalismus est en nous-même. La condition pour le traquer radicalement partout où il se manifeste est de le traquer préalablement dans les moindres recoins de notre psyché. Et Dieu sait s’il est tenace, le bougre !
    Abordons maintenant la délicate question de la « Manif pour tous ».
    Jean-Claude Michéa s’est évertué à démontrer que libéralisme politico-culturel et libéralisme économique sont indissolublement liés, qu’ils constituent les deux versants d’une même idéologie. Dialectiquement, une critique anticapitaliste cohérente s’appuie donc nécessairement sur un conservatisme critique.
    Ceci explique que les patriotes les plus chétifs aient été choqués d’apprendre, en début d’année, que Florian Philippot, porte-parole du Rassemblement Bleu Marine, ne serait pas présent à la « Manif pour tous » du 13 janvier…
    Nouveau coup dur deux jours plus tard ! Marine Le Pen a rappelé dans un communiqué que, quoiqu’elle soutînt les élus, militants et sympathisants du Front National (FN) qui envisageaient de se joindre à cette grande manifestation, il fallait toutefois être conscient de l’instrumentalisation politique de la question du « mariage pour tous ». Le PS et l’UMP, qui se font des courbettes en matière économique mais n’hésitent pas à se tirer dans les pattes devant les caméras, mènent une vaste opération d’enfumage sociétal visant d’une part à faire oublier leur proximité idéologique, d’autre part à détourner l’attention des Français des questions essentielles.
    La rumeur, propagée par le journal Minute, de l’influence d’un lobby gay au sein du FN, ne sert qu’à jeter le discrédit. On peut bien entendu constater la présence d’homosexuels au sein de ce parti et plus largement au sein de la mouvance nationaliste, quels que soient d’ailleurs les motifs de cette présence. Aucun élément ne permet cependant d’indiquer que ces homosexuels se constituent instinctivement en lobby et font pression sur des décisions politiques qui s’opposent de fait au communautarisme. Renaud Camus et Paul-Marie Coûteaux en sont des exemples frappants. C’est la même absurdité – pointée du doigt par Xavier Bongibault, jeune UMP et président de l’association « Plus gay sans mariage » – qui consiste à penser que les homosexuels, parce qu’ils sont homosexuels, sont nécessairement favorables au mariage gay.
    Si Marine Le Pen et Florian Philippot restent opposés au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels ainsi qu’à la Procréation Médicalement Assistée, ils ont néanmoins décidé de ne pas participer à la mascarade spectaculaire de la fausse contestation. En quoi leur absence à la festive, trop festive « Manif pour tous » signifie-t-elle leur passivité ou leur adhésion face au projet de loi de François Hollande ?
    Consciemment ou non – et sans que cette stratégie intelligente soit pour nous une raison de faire l’économie d’une critique sévère et pertinente envers certains positionnements du FN –, Marine Le Pen et Florian Philippot ont finalement mieux cerné les théories situationnistes que les soi-disant héritiers du situationnisme. Car comme le rappelait Guy Debord, le spectacle édifie son unité sur le déchirement : la division montrée est unitaire tandis que l’union montrée est divisée. C’est exactement le cas de la fameuse « Manif pour tous ».
    Pour commencer, nous ne doutons guère que certaines personnes étaient présentes à la manifestation par conviction authentique, par opposition sincère au projet de loi de François Hollande. Pour ces personnes le mariage est une institution traditionnelle et immuable qui s’appuie prioritairement sur un principe de filiation, et non uniquement sur des critères sentimentaux ou sexuels.
    Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le système marchand se nourrit de tout ce qui assure sa pérennité, y compris du simulacre de contestation engendré contre lui-même et par lui-même.
    C’est qu’en période de répression économique – répression qui justifiera la libéralisation économique –, il faut les apaiser les ardeurs populaires ! Manquerait plus que le bon peuple renoue avec un esprit communard et insurrectionnel… D’où l’intérêt, pour ne pas décevoir les braves libertaires, de jouer la comédie du progressisme sociétal ; et pour ne pas décevoir les braves conservateurs, de proposer un exutoire à leur exaspération.
    La « Manif pour tous » ne résulte pas d’une révolte populaire ou spontanée : elle maintient, par la fausse division, l’unité de la démocratie marchande.
    C’est en ce sens que la division montée est unitaire : libéraux-progressistes et libéraux-conservateurs divergent uniquement sur la manière de gérer le Capital – et encore, le conservatisme des seconds est parfois frivole. C’est en ce sens également que l’union montrée est divisée : en centralisant la question du mariage gay et de l’adoption, le système crée un clivage factice et relègue au second plan les vrais sujets d’opposition.
    Ceux qui s’offusquent que la « Manif pour tous » soit instrumentalisée par l’UMP pour de basses raisons électorales n’ont toujours pas pigé l’illusion de l’alternance gauche/droite. La « Manif pour tous » n’est pas une contestation qu’on cherche à instrumentaliser pour le spectacle, mais bel et bien un instrument au service du spectacle de la fausse contestation !
    En d’autres termes, tant que la lutte contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ne s’inscrira pas dans la lutte globale et radicale contre le libéralisme (l’ennemi principal), ce même libéralisme aura le champ libre pour se reproduire indéfiniment. La promotion, par la gauche mitterrandienne, de SOS Racisme n’était-elle pas avantageuse pour masquer le « tournant de la rigueur » après l’échec et l’abandon du « Programme commun » ? La promotion, par la droite sarkozyste, du débat sur l’identité nationale, n’était-elle pas avantageuse pour masquer la trahison de l’héritage gaulliste ?
    Le 15 janvier, un article du Figaro a révélé le bilan financier de la « Manif pour tous » : entre 650 000 et 700 000 euros. Quatre millions et demi de tracts, quarante-trois camions pour la sonorisation, un podium, trois écrans géants, cinquante mille drapeaux, trente mille ballons, des dizaines de milliers de pancartes et panneaux, quelque deux cents kilos de confettis, sans parler de l’équipement des bénévoles et de la sécurité privée… Même en tenant compte du sacrifice boursier de certains organisateurs et de l’apport en piécettes et billets gris des participants, tout ça pue trop le marketing, tout ça est trop bien encadré pour qu’on puisse sérieusement parler de révolte populaire.
    Qui a financé tous ces équipements ? Qui sont donc les généreux donateurs anonymes ?
    Un article de Métro, également daté du 15 janvier, nous apprend par exemple que l’Alliance Vita a donné un chèque de 5 000 euros. Cette association a été fondée en 1993 par Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien-Démocrate, parti associé à l’UMP. L’article de Métro nous apprend également que l’association « Tous pour le mariage », dont les parrains sont principalement membres de l’UMP, a donné 25 000 euros. On ne sort guère du système UMPS…
    D’où l’intérêt de ne jamais perdre du vue l’ennemi principal : le libéralisme, quels que soient ses avatars !
    Concernant Frigide Barjot, tête d’affiche de la manifestation, on ne s’éloigne guère non plus du conservatisme libéral. Encore moins frigide que barjot, elle est l’auteure d’un livre intitulé : Confessions d’une catho branchée. Son époux, Basile de Koch, est l’un des signataires d’un rapport émis par Jean-Yves Le Gallou et Le Club de l’Horloge sur « La Préférence nationale : Réponse à l’immigration ». Or, le Club de l’Horloge, inspiré par Friedrich von Hayek, entend réconcilier libéralisme et nationalisme et prône l’union des droites libérales. Basile de Koch est également chroniqueur au magazine libéral-conservateur Valeurs actuelles. La question de savoir qui sont les manipulateurs et qui sont les manipulés n’entrera pas ici dans nos considérations.
    D’aucuns pourraient nous rétorquer : les divergences idéologies ne justifient absolument pas qu’on renonce à se battre contre le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ! C’est du sectarisme ! Certes… Et il va de soi que lorsqu’une maison brûle, l’attitude la plus sage n’est pas de demander aux pompiers leur papier d’identité. Mais c’est oublier que certains pompiers sont pyromanes.
    Répétons-le : la priorité est de connaître son ennemi principal, celui qui constitue le centre. A la périphérie se situent ceux qui ont en ennemi commun ce centre. Lutter aux côtés d’alliés ayant des idées divergentes des nôtres n’est pas insurmontable, bien au contraire. On se fiche de savoir d’où l’on vient et d’où l’on parle, quand on lutte ensemble contre l’ennemi commun.
    Dans le cas présent, libertarisme et conservatisme ne s’opposent pas mais se renvoient dos à dos : la neutralité axiologique, propre au libéralisme, les contient tous les deux et, par conséquent, les annule !
    Si l’ennemi principal est le libéralisme, libéraux-conservateurs et libéraux-progressistes sont pareillement nos ennemis. Car les premiers ne s’opposent pas radicalement aux seconds. Avec la « Manif pour tous », les libéraux-conservateurs s’efforcent (ou pour certains : font mine) d’éteindre un feu qu’ils nourrissent par ailleurs en commun avec les libéraux-progressistes. Ils sont tous deux des figurants du spectacle marchand. Certains parmi eux se fichent même comme d’une guigne de la dimension sacrée du mariage.
    La critique se situe donc à deux niveaux : 1) le libéralisme économique s’appuie sur le libéralisme politico-culturel ; 2) le libéralisme économique se maintient en recyclant le conservatisme-libéral.
    Cet article n’a ni pour objectif de proposer une alternative à la « Manif pour tous » ni de justifier le positionnement politique du FN. Modeste, il pointe avant tout du doigt la double perversité du spectacle marchand qui, d’une part, abuse de la bonne foi des opposants sincères au projet de loi de François Hollande ; et d’autre part, met en avant la critique du libéralisme politico-culturel afin de préserver le libéralisme économique.
    Pour être cohérente, la lutte contre le libéralisme doit être globale, ou ne pas être !
    Alexandre Tricasse. http://www.voxnr.com
  • Mali : Tant que l'argent afflue, l'Ouest ne semble pas troublé par l'idéologie des monarchies du Golfe

    La France espère que les monarchies arabes du Golfe vont apporter leur aide à la campagne contre les rebelles djihadistes au Mali, a déclaré hier son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. En visite aux Emirats Arabes Unis, M. Fabius a présenté brièvement les différentes aides possibles : en fournissant du matériel ou du financement - une requête ironique étant donné que l'on pense que les donateurs privés de ces pays sont les principaux soutiens d'al-Qaïda en Irak et en Syrie. P.C.

     

    L'Ouest a dépeint les dirigeants du Golfe comme des alliés
 naturels pour encourager les révolutions démocratiques

    Les Etats-Unis et les pays occidentaux se sont tournés depuis longtemps vers les monarchies du Golfe pour financer leurs actions dans le monde musulman et au-delà. Quelques fois, le financement a été direct, comme l'aide financière et matérielle que le Qatar a apportée aux rebelles libyens en 2011. D'autres fois, cela a été des subventions indirectes à des groupes, comme les moudjahidin afghans qui combattaient les Soviétiques, et avec lesquels l'Ouest ne voulait pas trop être associé publiquement. M. Fabius a dit que les donateurs se réuniraient vers la fin janvier à Addis-Abeba, pour financer une campagne africaine contre al-Qaïda. Il a déclaré : « Tout le monde doit s'engager à combattre le terrorisme. Nous sommes assez confiants que les Emirats iront aussi dans cette direction ».

Les relations entre les Etats-Unis et leurs alliés européens, d'une part, et les monarchies absolues du Golfe, de l'autre, ont été très contradictoires depuis que le Printemps Arabe a commencé, il y a deux ans. L'Ouest a décrit les rois et les émirs du Golfe, qui dirigent quelques-uns des Etats les moins démocratiques du monde, comme des alliés naturels pour promouvoir et financer les révolutions démocratiques en Libye et en Syrie.

Une contradiction supplémentaire est que l'Arabie Saoudite et ses dirigeants sunnites ont encouragé les salafistes dans tout le monde musulman - des militants fondamentalistes défendant une interprétation littérale du Coran - en payant pour leurs écoles et leurs mosquées. Tandis que la plupart des salafistes sont non-violents, leur idéologie est similaire à celle d'al-Qaïda.

La Libye de Mouammar Kadhafi était un donateur et un investisseur important en Afrique sub-saharienne et il est peu probable que les Arabes du Golfe soient prêts à dépenser autant d'argent. Même les rebelles syriens disent que les fonds qu'ils reçoivent arrivent épisodiquement et qu'ils sont inadéquats, conduisant au pillage généralisé par les chefs rebelles. Tandis que la France justifie son intervention au Mali en affirmant que celle-ci fait partie de la « guerre contre la terreur », son action pourrait provoquer plus de troubles dans cette région. Chose intéressante, un groupe rebelle au Nord, le MNLA séparatiste qui veut une patrie pour les Touaregs au Nord du Mali, aurait soutenu l'intervention française.
 

     

    Patrick Cockburn

    The Independent,
    16 janvier 2013
    Titre original : As long as the cash rolls in, the West appears untroubled by Gulf monarchies' ideology

     

    Traduction : JFG-QuestionsCritiques
    Correspondance Polémia – 21/01/2013

  • Expulsion de clandestins : l’enfumage du gouvernement !

    D’après l’entourage de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, qui confirme une information du quotidien Libération, la France aurait expulsé, en 2012, 36.822 étrangers en situation irrégulière. Un record, selon cette source qui déclare que « 36.822 sans-papiers ont été expulsés en 2012 contre 32.912 en 2011, soit une hausse de 11,9% », avant d’expliquer que les deux premiers mois de l’année « furent sans précédent ».

    S’agit-il d’une manœuvre pour rassurer les français ? Qu’importe d’ailleurs le détail des chiffres, que l’on manipule somme toute sans trop de difficultés en jouant sur différents paramètres. Car l’immigration de masse et de substitution est bien le fait de ces gens là qui nous assurent aujourd’hui lutter contre la clandestinité.

    Comment peuvent-ils prétendre réguler l’immigration, quand les accords de Schengen accordent à tous les étrangers présents sur le sol européen le droit de circuler dans n’importe quel pays de l’Union européenne ? Les socialistes ont-ils oublié qu’ils ont fait voter le dernier traité européen qui affirme la suprématie du droit européen sur le droit national, ôtant à la France la maîtrise de son propre territoire ? Comment seraient-ils crédibles dans leur lutte contre l’immigration clandestine lorsqu’ils ont contribué à l’effacement des frontières, voyant dans l’émancipation à toute sorte d’attache un facteur du Progrès ? Lorsqu’ils promeuvent sous couvert de cette même idéologie le dépassement de toutes les structures d’appartenance et d’enracinement ? Lorsqu’ils chantent sur tous les tons les louanges de la « diversité« , criant que l’immigration est une chance pour la France ?

    Ils peuvent bien tordre les chiffres dans tous les sens qu’ils veulent : leur double discours les discrédite complètement. Le fait est que dans la réalité, le français qui prend le métro ne s’y est pas senti pas davantage chez lui en 2012 qu’en 2011…

    JdR http://www.contre-info.com/

  • [Tribune libre] Retour sur une manifestation – Par Dominique Venner

     

    [Tribune libre] Retour sur une manifestation – Par Dominique Venner

    Je reviens sur l’imposante manifestation du 13 janvier à Paris (photo) contre le « mariage » des homosexuels, sans homophobie (1). Un succès ! Une énorme foule française « de souche » avec ses enfants. Une foule comme l’occasion n’est plus donnée d’en voir.

    Toutes les informations disponibles nous ont appris que l’épiscopat français avait été en partie à l’origine de ce mouvement de protestation. Depuis longtemps, pour reprendre pied dans une société qui lui devenait toujours plus indifférente, l’Église a fait de la famille et du mariage le thème majeur de ses efforts. Elle est ainsi en accord avec sa constante morale individuelle.

     

    Faisant du mariage un sacrement, elle a toujours condamné le divorce, même quand celui-ci est préférable à l’enfer des haines au sein des couples désunis, dont les enfants sont les premières victimes. De cette opposition au divorce elle a même fait jadis un instrument politique pour affirmer son pouvoir sur les empereurs, rois et princes du temps passé, mariés le plus souvent pour des raisons sans rapport avec l’amour mutuel. Il lui est d’ailleurs arrivé de payer le prix de cette politique. On songe bien entendu au schisme anglican provoqué en 1533 par la condamnation du divorce du roi d’Angleterre Henri VIII (2).

    Plus que la lignée qui a toujours suscité sa méfiance dans la mesure où la chaine des générations échappe à son intervention, le mariage et, par amplification, la famille « nucléaire » (le couple et ses enfants) ont toujours fait l’objet de l’attention de l’Église. C’est en effet dans le mariage (et uniquement dans celui-ci) qu’elle tolère l’amour sensuel entre un homme et une femme, sinon condamné. Religion de l’individu et non de la communauté, le christianisme était dans sa logique en se focalisant sur le mariage.

    Le projet de « mariage pour tous » a permis à l’Église de reprendre pied dans le débat public alors qu’un certain nombre d’affaires d’homosexualité et de pédophilie avaient éclaboussé une institution imposant le célibat des prêtres et des religieux.

    Sur cette opposition du « mariage pour tous », l’Église s’est trouvée en accord avec les deux autres grandes religions monothéistes issues de la tradition biblique, le judaïsme et l’islam (lequel favorise la polygamie). On a donc vu les représentants de ces trois religions exprimer ensemble au président Hollande leur opposition commune au projet de loi socialiste. Et lors de la manifestation du 13 janvier, quelques banderoles en langue arabe rappelaient l’opposition des « musulmans de France » au mariage homosexuel.

    Tout cela est fort bien, mais on se demande pourquoi l’Église n’a jamais engagé son influence toujours grande dans le rejet de l’immigration de peuplement extra-européenne, enjeu pour l’avenir autrement plus grave et lourd de conséquences que les lubies et revendications de la petite minorité homosexuelle ?

    On connaît la réponse. Sur la question de l’immigration, contrairement à celle du mariage, l’Église n’a rien à objecter. Bien au contraire, elle prêche le devoir d’accueil de l’Autre. Un « Autre », fut-il musulman, qui présente l’avantage de se référer à l’interprétation biblique de la transcendance (l’au-delà) face à l’immanence implicite d’une société européenne largement déchristianisée. Ce que soulignait encore récemment l’estimable pape Benoît XVI dans sa célébration du cinquantième anniversaire du concile Vatican II : « Nous apparaissons fatigués, faibles dans notre conviction de la Vérité qui sauve… (3) »

    Je suppose que pour Marine Le Pen, qui a fait du refus de l’immigration une priorité, cette réalité a pesé dans sa décision de s’abstenir de participer personnellement à la manifestions du 13 janvier. On ne peut oublier que la présidente du FN a choisi de s’adresser à tous les Français « de souche », quelles que soient leurs convictions religieuses. Sa décision lui évitait de se prêter à une opération médiatique qui pouvait l’éloigner de son électorat laïque.

    Dominique Venner

    Notes

    1. Le 6 novembre 2012, sous le titre « Le mariage et les enfants, des biens de consommation ? » j’ai exprimé mes raisons de m’opposer au « mariage pour tous ».
    2. Sur l’origine et les conséquences du schisme anglican, La Nouvelle Revue d’Histoire vient de publier un article d’Emma Demeester dans son n° 64 (janvier-février 2013), page 17.
    3. Le Monde, 13 octobre 2012, p. 4.

    Source : le site internet de Dominique Venner.

    Crédit photo : DR.http://fr.novopress.info/

  • En France, nous assistons à une contre-colonisation !

    Selon les derniers chiffres de l’INSEE, en Seine-Saint-Denis (93), un enfant (de moins d’un an) sur deux est né d’une mère immigrée. L’écrivain Renaud Camus dénonce une substitution de civilisation nauséabonde.

    En Seine-Saint-Denis, un enfant sur deux nait d’une mère immigré. Quel enseignement peut-on en tirer ?

    Ces chiffres ne sont pas surprenants et constituent l’essence même de mon propos depuis plusieurs années. Nous avons récemment appris que les Anglais de souche n’étaient plus majoritaires à Londres, phénomène qui devrait s’étendre à tout le pays d’ici quelque temps. Notre société assiste au « grand remplacement » d’une culture par une autre. Il est nécessaire que nous refusions cette substitution de civilisation.

    En 1996, l’Américain Samuel Huntington évoquait justement ce choc des civilisations et ses dangers (The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order). Ses détracteurs lui reprochaient d’omettre le possible métissage des cultures. Peut-on s’enrichir du multiculturalisme actuel ? [...]

    Renaud Camus - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Lettre ouverte à Mohamed Moussaoui – par Michel Delenclos

    «Salamalikoum» (Bonjour)
    Le 12 janvier 2012, l'hôte de l'Élysée annonçait: «La France, à la demande du président du Mali et dans le respect de la Charte des Nations unies, s'est engagée pour appuyer l'armée malienne face à l'agression terroriste qui menace toute l'Afrique de l'Ouest.».
    Cela dit, vous vous êtes réjoui de cette déclaration car, selon vous, le chef de l'État évite : « à juste titre...de qualifier d'islamistes les éléments terroristes visés par l'intervention… Le CFCM salue cette précaution utile et nécessaire du président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme...». 
    Désolé, mais pour ce qui me concerne, le suffixe «isme» est pertinent et il me parle: islamisme, mouvement politico-religieux qui préconise l'islamisation radicale, l'application des lois islamiques aux institutions, au droit, etc. Ce terme est d'autant plus pertinent que ces «terroristes» se revendiquent, eux-mêmes, comme tels: Front islamique du salut «FIS», Groupe islamique armé «GIA», Al Qaïda au Maghreb islamique «AQMI».
    «Terroristes ou terrorisme», de par le monde et en tout temps, toute forme de terrorisme s'est exprimée pour le malheur d'innocents, de femmes et d'enfants devenus des objets. Dénoncer le terrorisme islamique c'est l'identifier, l'isoler et l'incriminer comme tel. Alors, je vous propose, Monsieur Moussaoui, lors d'un prêche ou publiquement, de faire cette fois-ci le choix des acteurs (et non pas des mots), des responsables incontestables et, de sommer ces terroristes de ne plus se revendiquer de l'islamisme «écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre l'islam et terrorisme», selon vos propres termes. Adressez-vous à ces «saints» pour leur rappeler que Allah est amour, tolérance et paix. Comme président du Conseil français du culte musulman «CFCM» et comme membre de la Commission nationale consultative des Droits de l'homme «CNCDH» qui, en son sein rappelle les principes élémentaires de la civilisation, je veux croire que vous serez entendu. Et puis, toute ambiguïté disparaîtra, votre posture s'affermira et vous serez mieux compris de tous, davantage écouté.
    J'étais enseignant en Algérie et j'ai aimé les enfants qui m'étaient confiés, tous les enfants qui me le rendaient bien, tout comme leurs parents qui me disaient: «Ah Kouhia, tu es bon comme la mie de pain.». Alors, lorsque je vois cette photo de classe, prise récemment en Algérie, je suis révulsé. Pas de religion dans l'enseignement scolaire. En dehors. Dehors.
    Photo publié sur le site «Soleil d'Algérie»
    Accompagnant cette photo (ci-contre), voici ce que l'éditorialiste algérien, Benchenouf Djamaledine, exprimait: «On est foutus les gars!».
    Bientôt, ils vont les prendre au berceau. Certains, en regardant cette scène, vous diront «ma cha allah! (comme Allah veut, traduction de l'auteur). Ils oublient juste, qu'à cet âge-là, l'esprit de l'enfant est une page blanche, où on peut inscrire ce qu'on veut, n'importe quelle religion, et n'importe quoi. 
    C'est juste prendre possession d'une innocence, et la formater de la même manière que nous avons nous même été cintrés au même âge et, ainsi de suite jusqu'à ce que mort de la conscience vive s'ensuive. Cela s'appelle du conditionnement. De l'endoctrinement. Et, le pire, est que ce qu'on fourgue à ces gosses, c'est juste de faire comme les aînés, d'adopter leurs mêmes attitudes, faussement dévotes, pour tromper l'ennemi, pour tromper Dieu lui-même. Parce que, dans ces attitudes hypocrites, il y a tout ce qu'on veut, sauf de la foi.»
    Nier le terrorisme islamique, c'est nier et renier ces enfants déjà sacrifiés. Et cela, c'est du terrorisme.
    Non, je ne peux comprendre que vous vous félicitiez qu'un président, qui s'est dit «normal»*, lequel en adoptant votre rhétorique, nie l'Histoire, nie les réalités et abandonne ces enfants condamnés dès le berceau. Séparez le bon grain de l'ivraie.
    «Assalami aalaykum» M. Mohamed  Moussaoui. (la paix soit avec vous, traduction de l'auteur)

    (*) Si, en 2004, pour «Paris-Match», V. Trierweiller avait établi un portrait de «l'homme normal», c'est le récit de Kader Arif qui rapporte que, le 08.12.2010 à Alger, sortant d'une visite de la basilique Notre-Dame-d'Afrique, Hollande a lâché spontanément aux quelques journalistes présents : « Le temps d'un président normal est venu… »

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Pepsi et le cannibalisme

     

    [un article inédit du journaliste Laurent Glauzy]

    Le 28 mai 2011, des centaines d’organisations de droit à la vie encourageaient au boycott des produits Pepsi, grand groupe américain qui a formé un partenariat avec Senomyx. Cette société, qui a bâti sa fortune dans la biotechnologie, utilise des cellules de bébés avortés pour la recherche et l’élaboration d’exhausteurs de goût, au profit de l’industrie alimentaire.

    Le site de défense pro-vie Life-Site News déclare que de grands consortiums de l’industrie alimentaire comme Pepsi et Nestlé collaborent au savoir-faire de Senomyx.

    Aux États-Unis, les groupes pro-vie accusent Senomyx et les grandes sociétés qui lui sont affiliées de pratiquer le cannibalisme. Ainsi, Senomyx fait de la mort de l’enfant à naître un secteur particulièrement porteur.

    D’après Life-Site News, la recherche et le développement financier de Senomyx sont soutenus par Pepsi, qui a acheté la licence d’utilisation du HEK 293, un exhausteur de goût utilisé pour sa production de boissons gazeuses.

    Debi Vinnedge, présidente de l’organisation américaine pro-vie CGL (Children of God for Life), dénonce depuis des années l’utilisation de la chair de bébés avortés pour la production de gammes de cosmétiques et de médicaments. Elle affirme que Semonyx et Pepsi cachent au consommateur que le HEK 293 contient ces mêmes cellules embryonnaires. Debi Vinnedge argumente que l’Occident plagie les pratiques barbares de la Chine communiste qui, à partir de ses origines dictatoriales, donne naissance à un nouveau type de capitalisme conquérant et dépourvu de toute morale.

    Le 5 août 2011, un documentaire de la chaîne sud-coréenne SBS accuse les entreprises pharmaceutiques chinoises de fabriquer des pilules aphrodisiaques à partir de chair de bébés morts. Les cliniques chinoises rentabilisent les bébés morts à la suite d’une fausse couche ou d’un avortement pour faire de l’argent avec de grands groupes pharmaceutiques.

    Ces cliniques reçoivent des cadavres de bébés conservés dans des frigidaires chez des familles consentantes afin de ne pas susciter de soupçons. Ensuite, les cadavres de bébé sont séchés dans un appareil à micro-ondes. L’ultime étape de la pulvérisation sert à la fabrication des pilules. Tel est le témoignage livré images à l’appui par l’équipe de SBS, qui effectua même des tests d’ADN.

    Il ressort que ces pilules sont composées à 99,7 % de chair humaine, avec également des restes de cheveux et d’ongles.

    Les journalistes de SBS ont aussi levé le voile sur un réseau étendu, en Corée du Sud, qui subvient à la demande croissante de la péninsule en capsules de bébés morts. Le commerce de placenta séché par micro-ondes et fabriqué de manière dissimulée par des hôpitaux chinois est, d’après la chaîne SBS, une des manifestations d’un cannibalisme en plein développement, n’épargnant pas les canettes des consommateurs occidentaux.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com

    Informations tirées de : Frank Hills, Chemtrails existieren doch,
    Pro Fide Catholica, 2012, pp. 66-68.

  • Le fatalisme, jusqu'où ?

    Metapoinfos a reproduit sur son site un bon point de vue de Bertrand Renouvin, cueilli sur son blog et consacré à la présidence de François Hollande. Une analyse que le (modeste) sursaut dans l'affaire malienne ne remet pas fondamentalement en cause... A notre tour, séduits par la pertinence et l’originalité du propos, nous présentons ci-après cette analyse à nos lecteurs.
    Polémia

    L’optimisme et le pessimisme sont des humeurs individuelles qui ne devraient pas affecter le jugement et la volonté politiques. Variables selon les jours et les saisons, l’état de santé et les heures de sommeil, ces états d’âme sont d’ordinaire dominés chez les politiques – pas seulement chez eux – par l’ambition, les convictions, les projets, en somme par des espérances ou une espérance.

    Répondant à « l’appel, impératif, mais muet, de la France», Charles De Gaulle fit renaître l’espoir de la nation parce que lui-même ne cessa d’espérer dans les moments qui incitaient au pessimisme le plus noir. Cette espérance tenait au caractère de l’homme et à ses certitudes de politique et de stratège, mais plus encore : « Pas un illustre capitaine qui n’eût le goût et le sentiment du patrimoine et de l’esprit humain. Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote… » écrivait-il dans Le fil de l’épée.

    Tout homme d’Etat, aujourd’hui, devrait se souvenir avec Charles De Gaulle que « la véritable école du commandement est celle de la culture générale » et que le salut public exige la rectitude des convictions. Hélas, c’est le contraire que nous constatons. La culture générale s’est perdue dans les faux-semblants de la communication et il est recommandé, pour réussir, de répudier les idées non conformes.

    François Hollande aurait pu rompre avec le prétendu réalisme des aventuriers politiques. Certains discours, de belle allure, le donnaient à penser. L’espoir était ténu. Il s’est amenuisé lorsqu’Eric Dupin nous expliqua, en juin, que le président de la République n’avait aucune vision de l’avenir et qu’il agirait selon les rapports de force (1). Les observations de notre invité, point hostile à François Hollande qu’il connaît depuis fort longtemps, sont maintenant prolongées dans un article qui précise le portrait (2). A l’inverse de la célèbre formule de Gramsci, François Hollande aurait « l’optimisme de l’intelligence et le pessimisme de la volonté ».

    Cela signifie que nous sommes dirigés selon des humeurs. Eric Dupin décrit un homme d’une « sérénité à toute épreuve » et protégé par son humour, ce qui pourrait être positif. Cependant, « intimement persuadé que tout finira par s’améliorer en un juste retour des choses, il se garde de chercher à forcer le destin. Cet optimiste congénital laisse le volontarisme aux visionnaires naïfs et aux décideurs aventureux ». Pire : il s’est fabriqué une « philosophie benoîtement cyclique » qui procède de sa belle humeur et la conforte. D’où ses déclarations sur la fin de la crise de la zone euro et le retour de la croissance en 2013. D’où un « réalisme » tissé de concessions majeures aux banquiers, aux patrons, à la chancelière allemande - à tous ceux qui montrent ou montreront les dents. « Au final, l’optimisme bonhomme de Hollande fait le lit d’un fatalisme arrangeant » conclut Eric Dupin qui nous permet de comprendre ce qui nous arrive.

    Cela ne nous rendra pas compréhensifs ! Avec François Hollande, nous sommes à l’opposé des chefs d’Etat et de gouvernement qui ont constitué notre pays, des premiers rois de France à Charles de Gaulle. Tous avaient la volonté de ne pas consentir aux rapports de force existants – ce qui leur permettait d’en créer de nouveaux, qui confortaient le projet commun. Tous refusaient les fausses figures de la fatalité. En ce début de siècle nous sommes passés de l’activisme de Nicolas Sarkozy - qui masquait la soumission aux financiers, l’alignement sur l’Allemagne et le retour dans l’OTAN - au fatalisme de François Hollande qui se contente d’entériner les mêmes dépendances. Nous sommes seuls, face à un président et un gouvernement qui ne veulent pas utiliser les pouvoirs considérables qu’ils détiennent selon la Constitution. Si rien ne s’arrange dans la crise de l’ultralibéralisme, nous irons vers une violence que François Hollande prévoit mais que nulle bonne étoile ne peut arrêter… De quels malheurs la France devrait-elle être frappée pour que le président de la République prenne les décisions salutaires ?

    Bertrand Renouvin http://www.polemia.com/
    Le blog de Bertrand Renouvin,
    13 janvier 2013
    http://metapoinfos.hautetfort.com/index-1.html

    Notes :

    (1) Sa conférence aux « Mercredis de la NAR » a été publiée sous forme d’entretien dans « Royaliste », n° 1018, 17-30 septembre 2012. Cf. Eric Dupin, La victoire empoisonnée, Seuil, 2012.
    (2) Cf. Slate.fr : http://www.slate.fr/story/66543/hollande-optimisme-pessimisme-volontarisme-strategie