…ça donne ça :
anti-national - Page 1159
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Quand la gauche s’attaque à notre héritage…
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Conseil de sécurité de l’Onu : le véto russe et chinois est-il surprenant ?
archive du 5 octobre 2011
Le projet de résolution des pays gravitant dans l’orbite de l’Otan et de Washington, menaçant le régime syrien de « mesures ciblées » si le président al-Assad poursuivait sur la voie de la répression, s’est heurté mardi soir au Conseil de sécurité de l’ONU au véto de la Chine et de la Russie. Le texte concocté par la France l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Portugal, a recueilli neuf voix; l’Afrique du Sud, l’Inde, le Brésil et le Liban se sont abstenus. Le dernier « pointage » du bilan des émeutes, manifestations et de leur répression en Syrie fait état de 2700 morts depuis la mi-mars. Un régime syrien qui bénéficierait des conseils des services de sécurité iraniens, et qui écarte de plus en plus l’armée de la répression, pour la confier à des milices, les Chabbiha, soutenues par des militants du Hezbollah libanais…
Vitali Tchourkine, ambassadeur de Russie aux Nations Unies, a affirmé que « la menace de sanctions était inacceptable » contre son allié syrien. Il a dit logiquement sa préférence pour le projet russe, basé sur le volontarisme de la communauté internationale, incitant fermement à la reprise du dialogue entre le régime syrien et son opposition. Une déception, une de plus, pour Alain Juppé, puisque selon le ministre français des Affaires étrangères, la Russie s’était montrée favorable lundi à la résolution proposée avant de se rétracter…
Le représentant chinois à l’ONU, Li Baodong, a rappelé que Pékin souhaitait que soit « respecté totalement la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie .» « Une résolution du Conseil devrait s’attacher à contribuer à réduire les différences par un dialogue politique. »
L’ambassadeur français à l’ONU, Gérard Araud, a estimé que le veto russe et chinois « est une expression de mépris pour les aspirations légitimes qui s’expriment courageusement en Syrie depuis cinq mois. C’est un rejet de ce formidable mouvement en faveur de la liberté et de la démocratie qu’est le Printemps arabe ». « Ce veto ne nous arrêtera pas », a-t-il ajouté.
Avec une hypocrisie assez confondante, le Canada a renforcé hier ses sanctions économiques contre Damas… sans restreindre en quoi que ce soit les activités du puissant consortium canadien Suncor Energy en Syrie. Dans le même registre, la réaction de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’Onu, Susan Rice, mérite d’être rapportée : « Les Etats-Unis sont furieux du fait que ce Conseil ait complètement échoué (dans sa tentative de traiter) un défi moral urgent et une menace croissante à la paix régionale ».
Mme Rice a également de manière très transparente accusé Russes et Chinois de « préférer vendre des armes au régime » de Damas. « Les Etats-Unis pensent qu’il est grand temps que ce Conseil assume ses responsabilités et impose des mesures ciblées dures et un embargo sur les armes contre le régime », a-t-elle déclaré. Il est entendu que les Etats-Unis ne font jamais de bizness avec des autocrates et ne vendent jamais d’armes à des régimes corrompus et/ou ne respectant pas les droits de l’homme…
Après s’être très sensiblement rapproché du régime de Damas à mesure qu’elle prenait ses distances avec Israël, notamment depuis l’opération Plomb durci menée au Liban par Tsahal, la Turquie a fait machine arrière ces derniers mois. Aussi, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé hier que son pays prendrait rapidement des sanctions contre le régime syrien, pariant sur sa chute et accueillant de ce fait de nombreux opposants à Bachar al-Assad.
Au nombre de ceux-ci, le colonel syrien Hussein Harmousch, ingénieur du génie qui a déserté au début des manifestations contre le gouvernement en place à Damas pour se réfugier en Turquie, a cependant été kidnappé le 29 août à la suite d’une opération des services secrets syriens, pour réapparaitre quinze jours plus tard à Damas pour une confession publique à la télévision.
Il fut le fondateur en juin dernier du Mouvement des officiers libres (MOL), avec les lieutenants Bassim Al Khalid et Abd Al Odeh et les capitaines Amar Al-Wawi, Yahya Youssef et Qais Alqtaana. Ce groupe fut à l’origine de l’attaque menée le 4 juin dernier contre le poste de police et la caserne de la ville de Jisr Al-Shughour, qui avait entraîné la mort de 120 policiers et soldats syriens.
Il est à noter que les opposants au régime de Damas sont comme il se doit protégés en Turquie par les services secrets turcs, le Mili Istihbarat Teskilati (MIT) qui n’a donc pu empêcher l’enlèvement du colonel Harmoush. Pas plus que l’assassinat à Istanbul, le 16 septembre, de trois terroristes tchétchènes venus s’y replier et s’y faire soigner, Berkhadzi Musaev, Rustem Altamirov et Zaurbek Amriev. Ce qui porte à six en trois ans, le nombre de militants islamistes tchétchènes éliminés sur le sol turc, vraisemblablement par des agents Russes.
On se souvient de la formule de Vladimir Poutine disant qu’il fallait « buter les terroristes tchétchènes jusque dans les chiottes ». Une Russie qui ne voit pas forcément d’un bon œil ce pays membre de l’Otan servir de sanctuaire à des terroristes…
Pareillement, les Chinois ont pointé la responsabilité des services secrets turcs dans l’agitation séparatiste de la province du Xinjiang, zone tampon entre l’Asie centrale et le monde chinois, très riche en matières premières, et peuplée historiquement par les Ouïgours musulmans… et turcophones.
Au-delà du cas syrien, on constate que Russes et Chinois font face à des menaces similaires et ont des préoccupations communes. Toute la question est de savoir a souvent relevé Bruno Gollnisch, une nouvelle fois, si les menées des Washington et de l’Alliance atlantique, dans le monde arabe comme ailleurs, sont (toujours) conformes aux réels intérêts de la France et de l’Europe.
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Mise au point sur le vote de l’article 1 du projet Taubira
communiqué de Marion Maréchal Le Pen
“Le communiqué de mon assistant parlementaire en circonscription nécessite manifestement une mise au point. Les Français doivent savoir que non seulement la majorité de gauche méprise le peuple mais également les élus d’opposition. Le gouvernement socialiste demande à l’assemblée nationale d’examiner un projet de loi de nature à ébranler gravement les fondements de notre société sans permettre à ses représentants de débattre sérieusement de son contenu. En effet, le président de l’assemblée nationale nous impose des séances marathons (jusqu’à 22 heures d’affilée) . Malgré une présence régulière, il nous est impossible, à deux députés, de veiller jour et nuit. M’étant engagée à être présente à la manifestation contre le mariage homosexuel à 15H en Avignon et ne pouvant anticiper que le vote de l’article 1 passerait à ce même moment je n’ai pu, dans ces conditions, y participer. Et je reste convaincue maintenant que la majorité socialo-bobo-communiste a agi à dessein, sachant que de nombreux parlementaires avaient annoncé leurs participations aux différentes manifestations qui demeurent indispensables pour sensibiliser les indécis et les indifférents. En l’état du rapport de force à l’assemblée, la loi passera, sauf si la rue sait se montrer suffisamment persuasive pour faire basculer certains votes du coté de la vérité et du bon sens. Mes prises de positions médiatiques, ma participation aux deux manifestations ainsi que mes prises de parole, mes votes et mes amendements à venir sur le sujet ne laissent aucun doute sur mon opposition vigoureuse à ce projet de loi. Je ne permettrai pas aux médias d’utiliser ce malentendu pour tenter de nous décrédibiliser et faire croire que le sujet m’indiffère.
Soyez assurés que je voterai « contre » lors du vote final de la loi comme j’ai voté « pour » à l’amendement de suppression de l’article 1. je suis désolée que certains aient fait une mauvaise interprétation de mon absence lors du vote de l’article 1er”.
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Salon de l’érotisme : la section nantaise du Rf réagit !
Le Renouveau français Nantes tractait dimanche dernier devant le salon de l’érotisme qui promeut l’homosexualité et la pornographie ! La décadence des mœurs étant le signe d’une civilisation en fin de vie, il faut lui opposer une ferme réaction : « On asservit plus facilement les peuples avec la pornographie qu’avec des miradors » analysait en effet Alexandre Soljenitsyne :
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Les inquiétudes d'un humain...
Lorsque le débat sur le mariage homosexuel a débuté il y a quelques mois, j’avoue que je m’en suis d’abord désintéressé, considérant que celui-ci n’avait rien de très urgent et qu’il était surtout un « enfumage » gouvernemental pour éviter d’évoquer les vrais débats politiques et sociaux du moment, de la lutte contre le chômage et la désindustrialisation accélérée de ces derniers mois aux questions environnementales, totalement négligées par ce gouvernement Ayrault qui ne jure que par la « croissance » à défaut de penser le long terme et de préparer le « lendemain énergétique français »… J’étais d’autant plus réservé que ce débat divisait profondément la société et, à ma modeste échelle, mes amis qui, parfois, s’étripaient sur la toile quand les temps actuels nécessiteraient une certaine unité face aux enjeux sociaux et environnementaux, voire géopolitiques. Bien sûr, cette idée d’une confusion des genres à travers le remaniement de l’institution civile ou religieuse du mariage ne me plaisait guère, ne serait-ce que parce que j’y voyais une sorte de volonté prométhéenne de plier la nature au caprice d’une minorité pour laquelle tout devait être égal à tout et pour laquelle aussi, nul obstacle, fût-il naturel, ne devait résister à la liberté individuelle de, en somme et selon la formule libérale-libertaire de 68, « jouir sans entraves ». Cette volonté de refuser toute limite, y compris celles que la suite des générations, au sein des civilisations humaines « traditionnelles », avait codifié pour permettre l’équilibre des sociétés, me gênait mais ne suscitait, au-delà de ce sentiment un peu vague de malaise, aucune révolte car, là encore, je n’y voyais alors qu’une mesure symbolique, strictement civile et légale, qui ne me concernerait pas vraiment, et pour cause !
Mais la manière dont le débat a tourné me déplait fortement, et j’y vois quelques linéaments d’une forme d’intolérance à la libre discussion et à la libre expression qui anime une partie, que j’espère minime (mais je ne suis sûr de rien en ce domaine…), de la Gauche gouvernementale, qui joue la carte sociétale pour faire oublier son impuissance face aux ravages d’une « crise » qui n’est, en somme, que la manifestation en France de la mondialisation… Je n’aime guère les oukases de certains politiciens ou idéologues, souvent issus de ce que l’on pourrait nommer, sans trop se tromper, les oligarques et qui se permettent d’ostraciser toute personne qui ose émettre un avis différent au leur : le lynchage dont Frigide Barjot, égérie catholique du mouvement contre le mariage homosexuel, a été la victime de la part des militants pro-« mariage pour tous », m’a profondément choqué tout comme les attaques verbales d’une violence rare contre l’Eglise catholique coupable de vouloir faire entendre sa voix discordante dans ce débat de société. Devant une telle agressivité anticatholique, devant cette nouvelle « pensée obligatoire » se parant du grand principe de l’égalité (principe polymorphe grand pourvoyeur tout à la fois d’illusions et de progrès, de règles équitables mais aussi d’injustices notoires, de beaux élans et de massacres cruels…), je me cabre et je secoue la tête : non, je n’accepte pas que la parole publique exclue les paroles particulières et qu’elle se fasse gendarme là où elle devrait plutôt se faire arbitrale sans pour autant s’interdire d’être « décisionnelle »…
Il y a autre chose, et c’est sans doute là aussi ce qui me pousse à écrire sur un thème que je n’ai guère abordé dans mes discussions ni dans mes écrits précédents : c’est la question de la gestation pour autrui, prônée par les plus chauds partisans du « mariage pour tous » mais repoussée (pour l’heure) par le gouvernement, qualifiée aussi de « maternité de substitution » et d’autres termes encore plus ou moins techniques pour signifier, en définitive, une dépossession du corps de la femme et une stricte séparation entre la maternité et la filiation familiale. Cette question des « mères porteuses » est révélatrice des dérives d’une société qui ne se fixe d’autres limites que la liberté individuelle de ses membres, du moins de ceux qui ont les moyens financiers de l’exercer… Ce qui se passe en Inde devrait pourtant nous alerter et nous alarmer : ce sont des femmes pauvres qui louent leur ventre pour satisfaire au désir d’enfant de couples qui, pour diverses raisons, ne peuvent en avoir. En somme, c’est une marchandisation du corps humain et de la maternité, une marchandisation de la vie qui, si elle s’inscrit dans une logique économique libérale, n’a pas sa place dans une société qui place la dignité des êtres humains au cœur de sa pratique : mais il faut croire que, justement, notre société ne se reconnaît plus dans ce vieux principe d’humanité qui fixe limites et interdits pour mieux garantir équilibre, justice et libertés…
Je dois avouer que c’est bien cette question qui me fait sortir de mes gonds et prendre partie contre une loi qui, en définitive et malgré toutes les dénégations (que je pense et espère de bonne foi…), ouvre bien des boîtes de Pandore, au risque de ne plus pouvoir empêcher les pires pratiques déshumanisantes et si peu naturelles.
Je me souviens que, il y a plus de trente ans, quand notre professeur de français nous faisait lire « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, nous haussions les épaules et affichions un sourire goguenard sur la question des pratiques sexuelles et des modes de reproductions évoquées dans ce maître-ouvrage : mais nous y sommes, dans ce monde terrible, dans cette démocratie de consommation qui veut à tout prix le choix de l’enfant sur des critères de « perfection » ou de « compétitivité » ! Ainsi, la reproduction humaine n’est plus cette idée de procréation faite à deux, par la force des sentiments et l’entente des corps, par la différence sexuelle, cette « inégalité protectrice » de la nature qui évite l’uniformité et la disparition de l’altérité…
L’homme, la femme, l’amour, les enfants… n’ont pas de prix ! Le respect des uns et des autres commence par la reconnaissance de leurs particularités, de leurs différences et de leurs complémentarités, sans forcément méconnaître, loin de là, leurs désirs. Mais tout désir n’est pas non plus forcément légitime : le reconnaître, c’est faire preuve de cette humilité nécessaire sans laquelle aucune humanité véritable n’est possible.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Jacques Bompard : « Il est temps de se pencher sur les comptes d’associations comme SOS Racisme »
Jacques Bompard, le député du Vaucluse, maire d’Orange et président de la Ligue du Sud, demande la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les associations antiracistes vivant des subventions publiques.
Face au développement du racisme anti-Blanc et au déni de réalité de certaines associations antiracistes, le député Bompard estime qu’il devient nécessaire de se pencher sur le fonctionnement de la lutte contre le racisme en France. Interview.
Jacques Bompard, les associations antiracistes profitent-elles de subventions publiques ?
Oui, et dans une large mesure.
Une commission d’enquête parlementaire devrait faire la lumière à ce sujet.
Je vais vous citer quelques exemples : en 2012, les associations dépendant de la mission « Intégration et accès à la nationalité française » ont vu leurs subventions passer de 11,5 millions à 42 millions €, celles affectées aux associations dépendant de la mission « Développement solidaire et immigration » ont progressé de 50% en passant de 6,9 millions à 9,3 millions €.
Il est temps de se pencher sur le fonctionnement de la lutte contre le racisme en France et notamment sur le financement d’associations de type SOS Racisme qui ne font, par ailleurs, rien pour lutter contre le racisme antifrançais.
De plus, SOS Racisme et d’autres ne publient pas leurs comptes. C’est anormal. Les Français ont le droit de savoir qui vit de quoi et comment on utilise l’argent public.
Quelle est l’attitude des collectivités locales quant au financement d’associations comme SOS Racisme ?
Elles les subventionnent largement. Chaque année, il se crée de nouvelles associations de défense de ceci, de cela. Beaucoup d’entre elles vont chercher des subsides locaux et les obtiennent. Les élus préfèrent les financer pour éviter d’être mis en cause et y voient aussi le moyen de s’assurer un réservoir de voix.Pensez vous que les subsides publics devraient être réservés aux associations bénéficiant d’une « certification » ?
Je pense que la bureaucratie française est déjà très lourde et que l’obtention d’une certification serait aussi une occasion de tricher.
La meilleure formule consisterait plutôt à ce que les associations comme le DAL, SOS Racisme… n’emploient pas de salariés mais uniquement des bénévoles. Ainsi, elles n’entretiendraient pas de permanents qui sont souvent grassement payés.
On l’ignore, mais les salaires que les associations versent à leurs permanents, à fonction équivalente, sont généralement plus élevés que dans le privé !
Historiquement, qu’est-ce qui explique que ces associations aient pris un tel pouvoir ?
Beaucoup d’associations sont des structures politisées qui militent en faveur du politiquement correct. Peu à peu, leur rôle s’est institutionnalisé et certaines revendiquent aujourd’hui une sorte de magistère moral.
Certaines ont même obtenu le droit de défendre et d’aider les hors-la-loi sans qu’elles puissent être incriminées pour cela, notamment dans le cas de l’assistance aux clandestins. Ces associations se sont placées en état d’impunité avec l’appui de députés pourtant chargés de faire appliquer les lois de la République.
Le pire est que quand on parle avec ces députés en privé, ils ne sont pas dupes. Mais, la plupart votent ces textes comme un seul homme, qu’ils soient de droite ou de gauche. Si le discours diffère entre le PS et l’UMP, dans les faits, la politique qu’ils mènent, une fois au pouvoir, est la même.
Pourquoi les médias ne critiquent-ils pas ce système ?
Parce que les médias, les politiques et les associations font partie du même ensemble. Du même système. Il y des intérêts communs, des collusions idéologiques.
Un de vos confrères a récemment indiqué que 85 % des journalistes se disent de gauche et que les 15% restants, se cachent. Ces chiffres expliquent pas mal de choses, non ?
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Extirper la racine du mâle (mal), un impératif mondialiste
Que le débat autour du mariage homo soit aussi un chiffon rouge concentrant les attentions et camouflant d’autres turpitudes et impuissances à agir de cet exécutif est une évidence. Passé beaucoup plus inaperçu, et au nom de la lutte contre le chômage, la gauche met ses pas dans ceux de l’UMP en souhaitant flexibiliser le Contrat à Durée Indéterminé (CDI) pour faciliter les licenciements et… le chômage partiel. « Véritable exception française, relevait le huffington post, le CDI immunise (presque) du licenciement et s’apparente à un sésame ou un palier crucial dans une vie professionnelle. Il est quasiment obligatoire pour réaliser un emprunt immobilier, voire même seulement louer un logement. »
Oui mais voilà « Le pacte de compétitivité lancé en novembre dernier doit s’accompagner d’un assouplissement du marché du travail.» Et donc du CDI. C’est aussi et surtout une exigence de la commission européenne, qui le juge trop « protecteur», protection qui favoriserait la « précarité »…
Précarité que les amis de François Hollande savent éviter…même en « CDD » (de longue durée) à l’instar d’un grand complice du chef de l’Etat, Olivier Schrameck. Elu à la tête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) ,il touchera un salaire de 100.500 euros par an, salaire qui a été doublé puisque l’année dernière , l’indemnité du président du CSA était de 55.300 euros. La crise, quelle crise ?
Reste que Bruno Gollnisch ne minore pas non plus l’importance des débats à l’Assemblée nationale autour du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels. Dans un entretien publié dans le dernier numéro de Valeurs actuelles, même l’ancien Premier ministre Michel Rocard se dit certes, du bout des lèvres, favorable au mariage pour tous, mais pas à l’adoption par des couples homosexuels qu’il juge « dangereux. »
M. Rocard est aussi en phase avec ce que pense beaucoup de nos compatriotes quand il dit « (en vouloir) un peu aux communautés homosexuelles de ne pas s’être contentées du Pacs et d’avoir poussé leur revendication jusqu’à des symboles, recherchant un peu une revanche ou la victoire sur les hétéros ». « La communauté homosexuelle a tort de pousser jusqu’aux symboles qui appartiennent objectivement aux hétéros à raison de ce qu’ils sont ».
Faut-il rappeler à nouveau comme l’a fait encore Bruno Gollnisch sur le plateau de Mots croisés, que ce projet de loi contient en germe une marchandisation des ventres –comme l’a souhaité ouvertement le prosélyte milliardaire rose Pierre Bergé – avec la Procréation Médicalement Assistée (PMA) accordée aux couples de femmes et, au nom de l’égalité et refus des discriminations, la Gestation Pour Autrui (GPA) avec le recours aux mères porteuses pour les couples d’hommes.
Or, l’évolution du droit de l’enfant à un droit à l’enfant est éminemment condamnable et problématique, d’autant que le législateur socialiste est de nouveau dans l’ inversion intellectuelle la plus complète en refusant de voir que la démarche d’adoption n’est pas faite pour donner un enfant à un couple, mais pour donner une famille à un enfant.
Aujourd’hui , l’Assemblée nationale s’est séparée pratiquement au petit matin , sans avoir voté l’article 4 du projet de loi sur le mariage homosexuel, qui prévoit que dans le Code civil les termes de père et mère doivent être compris comme celui de parents en cas d’un couple homosexuel
En Angleterre, depuis décembre 2011 alors même que la loi sur le mariage pour tous n’avait pas encore été adoptée, les mots « père et « mère » ont été remplacés dans les documents officiels par « parent 1 » et « parent 2 »
Dans un très intéressant dossier consacré à « l’idéologie du genre », la revue Eléments, sous la plume d’Alain de Benoist, constatait que « La parenté tend aujourd’hui a être remplacé par la parentalité , ce qui veut dire que tout le monde peut devenir parent sans avoir mis au monde ni engendré. La parenté était un fait biologique, elle devient un jeu de rôles ouvert à tous. La différence entre parents biologiques et parents adoptifs s’efface du même coup. Pour devenir parent , il suffit de vouloir l’être (…). Les conjoints sont devenus des partenaires, les familles des couples avec enfants. La relation de couple de la cogestion, comme l’élevage des enfants relève désormais de la coparentalité égalitaire. »
Cette question du mariage ajouterons nous, pose aussi celle encore plus générale de la dévirilisation de nos sociétés occidentales, dans lesquelles l’ homme blanc est sommé de faire taire ses mauvais instincts de survie, de payer aujourd’hui pour les pulsions dominatrices et conquérantes de ses parents et ancêtres. Pour cela, masochisme, repentance , antiracisme militant et institutionnalisés ont été chargés de castrer le mâle (mal) européen. Tout aussi logiquement , il doit aussi renoncer à assumer la figure traditionnelle du pater familias, gravé dans le marbre de notre civilisation depuis la Rome antique.
C’est en cela que cette question du mariage pour tous n’est pas anodine. Elle est aussi, relève Bruno Gollnisch, une autre très glauque manifestation de l’entreprise de subversion mondialiste des esprits, de nos nations et de nos peuples.
Alain de Benoist, notait encore qu’ « une société dans laquelle le père n’assume plus cette fonction (de figure de la Loi, au sens symbolique de cet terme) soit qu’il ne le veuille plus, soit qu’il ne le puisse plus est une société qui fabrique par milliers des individus immatures, narcissiques (…) »
«Jean-Claude Michéa a bien montré que cette reconfiguration anthropologique est en parfaite adéquation avec une civilisation capitaliste qui a tout intérêt à délégitimer toutes les figures de l’autorité, afin que se généralise ce nouveau type d’individus artificiellement maintenu en enfance, dont le consommateur compulsif représente la figure emblématique et donc l’addiction à la jouissance immédiate est devenue le signe distinctif ( Le complexe d’orphée). »
« La civilisation libérale ajoute-t-il est la première dans l’histoire de l’humanité, qui tende par principe à priver le sujet individuel de tous les appuis symboliques collectifs nécessaires à son humanisation et qui rende ainsi de plus en plus probable ce décollage indispensable d’avec la mère sans lequel il n’y a pas d’autonomie personnelle concevable. »
Décidemment oui, il est vraiment temps d’en finir avec ce Système pourri jusqu’à la moelle !
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Le pourquoi de la chute brutale de François Hollande
Il ne serait pas bienséant de porter un jugement sur le quinquennat de François Hollande alors que seulement neuf mois se sont écoulés. Je ne rentrerai donc pas dans l’analyse des différentes mesures prises par le gouvernement Ayrault ou des prises de position en matière de diplomatie du président en exercice. Je ne souhaite aujourd’hui qu’à identifier les différents segments de la sociologie électorale sachant qu’ils sont désormais presque deux sur trois, les Français à être mécontents du président de la république et de son gouvernement.
Il faut savoir que l’impopularité actuelle du chef de l’exécutif constitue un record dans l’histoire de la Vème république. Même François Mitterrand qui fut particulièrement rejeté durant son premier mandat, avant la phase de cohabitation, n’était tombé si bas. Ce qui frappe au sujet de François Hollande, c’est la rapidité avec laquelle la chute s’est opérée. Certes, on connait la particularité de la campagne présidentielle de 2012, marquée par une remontée progressive de Nicolas Sarkozy, crédité à l’origine de 40% des voix par les instituts de sondage et finissant à 49%. Par voie de conséquence, on peut en déduire que le désamour des Français pour François Hollande n’est pas tant la conséquence de l’exercice du pouvoir, usure et actions, que la connaissance qu’ont eue progressivement les Français de lui, ce dès la campagne électorale. Bien sur, il serait inutile de nier les qualités de Nicolas Sarkozy en tant que compétiteur, même si c’est le même homme qui connut la disgrâce au point de ne bénéficier que de 40% en début de campagne. Sa remontée fut d’ailleurs telle qu’en extrapolant la courbe des intentions de vote, quelques jours supplémentaires de confrontation, eurent suffi à inverser la tendance. On peut présumer que si François Hollande disposait à l’origine d’un capital de voix aussi important, c’est parce qu’il s’était positionné comme l’opposant majeur à l’ancien président ; nul vote d’adhésion donc puisque plus les Français le connurent, et plus ils le rejetèrent : le processus se poursuit...
Bien sur, le gouvernement influe sur la côte du président de la république. Et on ne peut pas affirmer que la cohérence est toujours été au rendez-vous. Dès lors où deux ministres se contredisent, cela ne peut que donner aux Français, l’impression d’amateurisme, d’incohérence, qui ne siéent pas à ce que l’on peut attendre de la part de dirigeants. Or, et à plusieurs reprises, le fait est advenu. De la même façon, si entre socialistes l’harmonie n’a pas toujours la règle, le parlement et tout particulièrement le Sénat, connaît une fronde interne à la gauche, menée aussi bien par le parti communiste que par le parti de gauche : là encore, l’idée que peuvent se faire les Français d’une majorité quelquefois minoritaire, ne peut être favorable à l’actuel chef de l’Etat.
Si tourmente il existe au sein des caciques de la gauche, il en est de même, et c’est probablement plus grave, en ce qui concerne l’électorat naturel de la gauche. C’est ainsi que parmi les personnes n’ayant pas effectué beaucoup d’études et je songe principalement aux ouvriers, le désaveu est flagrant; les ouvriers ne sont que 34% à avoir une image positive du parti socialiste. On en est donc presque au rapport deux tiers, un tiers. Similairement, même si le désamour est moins prononcé (39%), les plus de 65 ans qui furent les jeunes quadragénaires responsables en partie de la victoire en 1981, font grise mine ; on ne peut pourtant pas dire qu’ils sont à la fête en matière de rémunération, surtout pour ceux qui ont oeuvré dans le secteur privé (900 euros en moyenne de retraite mensuelle). On peut d’ailleurs remarquer qu’ils ne sont aussi que 39% les salariés du privé à avoir une bonne opinion du partie socialiste. Il semblerait donc que de manière générale, on est d’autant plus éloigné du parti socialiste que l’on est en difficulté ou en passe de l’être : contrepied de ce qui était traditionnellement l’électorat de gauche...
Ce contrepied, cette métamorphose, trouve son équivalent puisque c’est au sein du segment non populaire que le parti socialiste conserve une certaine notoriété. Ainsi, les membres des professions intermédiaires ont une bonne image du parti socialiste à 52% ; A proportion à peu près égale (53% ) se situent les diplômés des second et troisième cycles de l’enseignement supérieur. Enfin, et ce n’est pas une surprise, les salariés du secteur public, à hauteur de 53% aussi, sont positifs quant à leur jugement au sujet du parti socialiste.
On comprend donc le pourquoi du choix socialiste des électeurs des grandes villes comme Paris ou Lille sachant que l’opposition entre François Hollande et Nicolas Sarkozy fut aussi celui des villes et des campagnes : l’embourgeoisement progressif de toute une partie de la gauche que l’on peut qualifier de gouvernement. L’augmentation de la pression fiscale municipale ainsi que du montant des loyers a fait fuir des centre-villes un électorat qui constituait naguère l’ancienne gauche, rejeté depuis en banlieue.
On assiste donc à une mue, pas si récente mais désormais flagrante, en matière de sociologie politique puisque ce sont ceux qui, à des degrés divers, subissent moins les affres de la société contemporaine, qui sont maintenant proches d’un parti socialiste devenu au fil du temps, conservateur. Quoi de plus emblématique au demeurant que l’augmentation du Smic limitée à 0.6% après presque vingt cinq ans d’attente pour l’électorat de gauche de l’arrivée au pouvoir d’un président socialiste ?
La conclusion de cette analyse pourrait être l’avenir radieux dont peuvent bénéficier aussi bien le Front National que le Front de gauche. Dans les deux cas, ces deux mouvements peuvent devenir deux pôles majeurs, au point éventuellement que l’Ump et/ou le parti socialiste soient devancés dans le cadre d’échéances électorales à venir. Rappelons que Nicolas Sarkozy n’était crédité que de 40% au début de la campagne, ce qui témoigne pour un président de la république en exercice, d’un net désaveu. Qu’il soit remonté à 49% est probablement imputable à l’irrationalité que génèrent les campagnes ainsi qu’à la fadeur de la candidature Hollande.
Il y a désormais bien longtemps qu’Alain de Benoist avait annoncé que le référentiel centre/périphérie au repère droite/gauche: je crois que nous commençons à assister au vrai changement.Alain Rebours http://www.voxnr.com
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Jacques Attali déclare la guerre au catholicisme et à la civilisation française
Merci au Salon Beige d’appeler l’attention sur le dernier article de l’inénarrable Attali, dont la haine du christianisme suinte de chacune des phrases de ce pamphlet à la fois antichrétien et antifrançais. Quand on sait qu’il a l’oreille du pouvoir socialiste... Tout est à craindre !
De plus, l’article a un titre mensonger : il ne veut pas laïciser l’Etat (c’est fait depuis 1905) mais finir de déchristianiser la société française. Là aussi, une réforme de civilisation !
Laïciser l’Etat, enfin !
Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes les Eglises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par l’usage du mot » mariage » pour qualifier cette union.
Et cette querelle de mots révèle une ambiguïté de l’Histoire de France, qu’il est urgent de clarifier : depuis plus d’un siècle au moins les Eglises ne doivent plus être maîtres des mots du droit ; elles sont en charge de la seule morale et pour leurs seuls fidèles. Le droit est laïc ; seule la morale est religieuse, pour ceux qui le désirent.
Si on cède à cette demande, on s’apercevra bientôt que les extrémistes chrétiens font, sans le savoir, le jeu d’extrémistes d’autres religions qui voudront aussi un jour, imposer a une société laïque leur sens des mots et des rythmes de vie : comment refuser aux uns ce qu’on aurait continué d’accorder aux autres ? .
De fait, le mot » mariage », introduit en français au 12ème siècle, utilisé d’abord par l’Eglise catholique, a été ensuite repris par les autorités laïques. Celles-ci auraient pu employer un autre vocable pour designer l’union contractuelle de deux personnes devant le maire de leur commune ; elles ne l’ont pas fait. Et désormais, le mot « mariage’ est un mot irréversiblement laïc. Et la représentation nationale a le droit, si elle en décide, d’accorder ce qualificatif à toute union dont elle souhaite renforcer la valeur contractuelle.
Si les Eglises n’en sont pas contentes, elles n’ont qu’à trouver un autre mot, (peut être celui de « union religieuse « ) pour designer la cérémonie qu’elles proposent à leurs fidèles, en complément du mariage, devenu cérémonie civile. On notera d’ailleurs qu’il y a d’innombrables mariages sans sacrement religieux alors que l’inverse est exclus.
Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama).
Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.
On rétorquera que la France est fille ainée de l’Eglise et que cela donne à celle-ci quelques privilèges. On aura pourtant du mal à convaincre les générations à venir que les privilèges de la noblesse aient été abolis et que ceux d’un clergé devraient rester toujours aussi vivaces.
La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21eme siècle, aurait tout à y gagner.
j@attali.com - L’Express
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Euro : l’Elysée comprend enfin que la monnaie unique ne correspond pas au niveau économique de la France
Mardi, à Strasbourg, soit peu avant le sommet de Bruxelles, le président français, François Hollande, s’en est pris à l’euro fort. À 1,35 dollar, Paris juge l’euro «trop fort» : «La parité de l’euro ne correspond pas à la valeur réelle de son économie» s’est en effet expliqué François Hollande. Une attaque surprise qui a suscité une réaction sèche du gouvernement allemand sur le niveau de l’euro : «La politique de change n’est pas un instrument adapté pour améliorer la compétitivité», a affirmé Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. «Le gouvernement allemand est convaincu qu’en comparaison historique, l’euro n’est pas surévalué à l’heure actuelle», a-t-il poursuivi.
Le président français soulève un vrai problème, en effet, mais il reste incapable d’en saisir les véritables implications, ni par conséquent de rechercher une vraie solution. Car l’euro est devenu un dogme idéologique, protégé par une vulgate intangible. Sauf que la monnaie n’est pas une fin, elle est un moyen : et un moyen doit s’adapter précisément à la fin qu’il poursuit.
Or, précisément, le dogme de l’euro interdit aux États d’adapter leur monnaie à leur niveau économique. En contraignant les nations a abdiquer leurs prérogatives régaliennes, dont frapper monnaie, l’Union Européenne a confisqué leur souveraineté, également monétaire, leur niant ainsi toute maîtrise de leur politique économique. C’est ainsi que l’euro, taillé à la mesure des allemands, est une monnaie trop forte pour l’économie française qui, asphyxiée, et sans recours possible à la dévaluation, voit ses exportations plombées. Ce qui provoque enfin une réaction de l’Élysée…
Le problème en cause, c’est évidemment le mondialisme qui, sous prétexte de la mondialisation, veut promouvoir un monde sans frontières, uniforme, dans lequel les nations seraient une structure historique dépassée. Mais la réalité se rappelle au souvenir des idéologues : car on peut bien nier les caractéristiques respectives des peuples, niveler leurs différences, et vouloir les couler dans le même moule, il est un moment où, l’homme vivant aussi de pain, les exigences propres des différentes économies se font plus revendicatrices et leur différences doivent êtres prises en compte…