Lorsque la polémique et l'indignation concernant Gabriel Matzneff (GM) battaient leur plein, avec la révélation de ceux qui avaient soutenu un auteur, une oeuvre et des journaux intimes se flattant sans vergogne d'actes criminels à l'encontre de très jeunes enfants, l'hésitation n'était pas de mise et la cause était juste : il fallait dénoncer cette honte et la complaisance du milieu culturel et littéraire à cet égard.
Je n'en suis que plus à l'aise pour dire que trop c'est trop.
Surtout quand de près ou de loin, Christophe Girard, apprécié par la maire de Paris dans le secteur culturel dont elle lui avait confié la charge, n'avait pas eu la moindre chose à se reprocher dans la gestion de l'affaire Matzneff ou dans ses propos à son sujet.
À la demande de Pierre Bergé, il avait octroyé une aide à l'écrivain et il avait déjeuné trois fois avec lui, sans en être l'ami a-t-il précisé, contrairement à l'affirmation de GM, ce qui n'est pas encore interdit, que je sache, en France ! En faisant régler par la mairie trois notes de fais. Quel scandale !