Dans ce jeu de l’émotion qui fait la particularité de notre société, on a intégré des certitudes ; ainsi, on accepte la mort car c’est la destinée de tout humain mais on sait prendre le temps d’analyser les causes de la mort.
Il y a quelques jours, les conditions tragiques du décès de Philippe Monguillot, conducteur de Tram’bus à Bayonne, ont ému la France entière et certainement au-delà de nos frontières.
Cette tragédie a encore plus ému avec la médiatisation de la douleur de sa famille, chacun d’entre nous se sentant proche de Véronique, la courageuse veuve du défunt, et de ses trois magnifiques filles, chacun d’entre nous pleurant une vie de famille brisée par la faute de criminels.