anti-national - Page 181
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LES MILITANTES DE NEMESIS S'EXPRIMENT SUR LA LOI AVIA
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Confiner, surveiller, punir, mater
Sur une période très courte, les Français ont accepté une restriction importante de leurs libertés.
Le 11 mai 2020 restera dans l’histoire comme une date nébuleuse ; celle d’un déconfinement qui déconfinera sans déconfiner, tout en déconfinant : comprenne qui pourra !Seulement certains Français en bénéficieront, mais ni en tous lieux, ni en tout temps : point trop n’en faut. À cette occasion, le conseil scientifique viendra de nouveau en renfort du gouvernement. Avec force tableaux statistiques et cartes de France colorées de rouge et vert. Il légitimera ainsi une décision que les Français ont bien du mal à comprendre et a fortiori à accepter. Ce faisant, le savant continuera une fois de plus d’offrir au politique sa caution dans un exercice qui apparaît cependant de plus en plus périlleux car il engage également la responsabilité des experts(1).
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Contre la loi Avia (2/2) : Non à la loi Avia, par Stanislas François.
Source : https://www.causeur.fr/
On le dit et on le répète: "Causeur" a une dent contre la loi Avia.
C’est une loi qui représente un enjeu fondamental pour la liberté d’expression qui s’apprête à être votée ce mercredi 13 mai, presque en catimini, à l’Assemblée nationale.
À qui les députés s’apprêtent-ils donc à laisser apprécier ce qui relèvera sur internet de simples propos « offensants » ou bien de « haine »? À des opérateurs privés, notamment les plateformes américaines !
La loi contre les contenus haineux sur Internet est un projet que le gouvernement n’a pas eu le courage de porter lui-même.
Il a préféré en laisser l’initiative à la députée Lætitia Avia qui, après avoir par le passé tenté de légiférer contre la glottophobie, bataille depuis plus d’un an pour faire adopter cette proposition liberticide. De plus, c’est donc une loi que le gouvernement n’a pas eu le courage de faire voter dans des conditions sereines, car c’est en plein état d’urgence sanitaire qu’il a choisi de l’inscrire à l’ordre du jour, comme si la situation était propice à adopter des séries de textes heurtant de plein fouet les libertés fondamentales.
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Crise sanitaire: Europol prévoit une augmentation du trafic de migrants après le déconfinement
L’agence européenne de police Europol a averti vendredi 15 mai que le trafic de migrants, ralenti par la pandémie de coronavirus, risque de connaître une recrudescence à mesure que le déconfinement se poursuit à travers l’Europe.
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Contre la loi Avia (1/2) : «Sous couvert de lutte contre les «contenus haineux», c’est la liberté d’expression qu’on assassine».
La députée Laetitia Avia (LREM). STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Source : https://www.lefigaro.fr/
La proposition de loi de la députée Laetitia Avia, visant à mieux lutter contre les «propos haineux» sur Internet, sera certainement adoptée ce mercredi 13 mai à l’Assemblée nationale. Jean-Thomas Lesueur et Cyrille Dalmont, de l’Institut Thomas More, dénoncent le caractère subjectif de la définition de ces «contenus haineux».
Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité ont décidément un problème avec la liberté, notamment la liberté d’expression. Ils n’en finissent plus de chercher, sans fard ni vergogne, à contrôler l’information sous toutes ses formes dans notre pays.
Le 15 janvier dernier, c’était le président de la République lui-même qui, lors de ses vœux à la presse, déclarait de manière stupéfiante: «Nous sommes confrontés à la lutte contre les fausses informations, les détournements sur les réseaux sociaux. L’éducation reste le fondement de cette lutte. Il nous faut donc pouvoir répondre à ce défi contemporain, définir collectivement le statut de tel ou tel document»… Puis il y a eu, en pleine crise du Covid-19, l’initiative gouvernementale visant à imposer une plateforme de «ré-information» ou de «validation» des informations jugées fiables publiées dans les médias ou sur les réseaux sociaux au sujet de la crise sanitaire. Baptisée «Désinfox coronavirus», la plateforme a été heureusement retirée le 5 mai suite au recours déposé en urgence par le Syndicat national des journalistes (SNJ) devant le Conseil d’État.
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On vit une époque renversante : en Italie, les clandestins font grève
Surréaliste ! A la télévision italienne, sur Rai3, un échange vif a eu lieu entre Matteo Salvini, responsable de la Ligue et Aboubakar Soumahoro, syndicaliste italo-ivoirien de la Coordination des travailleurs agricoles de l’USB, sur le droit des travailleurs agricoles non-régularisés !
Le syndicaliste, porte-parole des migrants en situation irrégulière, demande tout bonnement la régularisation des clandestins : « Le gouvernement doit régulariser sinon c’est une grève ! ».
Face à cette menace le leader de la Ligue lui répond : « Mais les immigrants illégaux font grève maintenant ? Mais dans quel pays nous vivons, désolé… Je me préoccupe d’abord des nombreux travailleurs italiens et étrangers en situation régulière en difficulté depuis des mois. »
Ce à quoi Aboubakar Soumahoro répond en usant du registre compassionnel en prétextant que « la régularisation doit être faite pour sauver des vies humaines » en pleine crise du coronavirus. Si quelqu’un voit le lien entre la régularisation des clandestins et le fait de « sauver des vies » du coronavirus, il pourra éclairer Matteo Salvini et beaucoup d’autres, dont nous-même. Le lien nous échappe…
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André Bercoff : « L’Obamagate, c’est le Watergate puissance 10 ! »
Depuis plusieurs jours, Donald Trump accuse son prédécesseur de trahison. Il parle même d’un « Obamagate » : un plan aurait été envisagé pour barrer la route à Trump, bien avant son élection.
Explications d’André Bercoff au micro de Boulevard Voltaire.
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La France a déjà libéré 12 793 détenus depuis le début de la crise sanitaire
C’est historique : le taux de population carcérale est descendu en dessous de 100%. En janvier dernier, la France était condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour sa surpopulation carcérale. Mais entre le 16 mars, début du confinement, et le 6 mai, 12 793 détenus ont été libérés, si bien qu’il n’en reste plus que 59 782 sur les 61 109 places disponibles, rapporte notamment Le Parisien. Une chute historique due aux libérations anticipées décidées par le ministère de la Justice, mais aussi à la baisse du nombre des entrées, conséquence de la mise en sommeil de la machine judiciaire.
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Loi Avia, loi liberticide, par Maxime Tandonnet
Concrètement, les grandes plateformes en ligne auront l’obligation de faire disparaître les contenus « manifestement » illicites sous 24 heures, sous peine d’être condamnés à des amendes de 250.000 euros par oubli, et pouvant grimper jusqu’à 1,25 million d’euros. Les éventuels signalements abusifs par les utilisateurs de plateforme seront eux passibles d’un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende. Ce signalement sera facilité par l’intégration obligatoire d’un bouton dédié sur les réseaux sociaux. Le délai est réduit à une heure pour les « contenus pédopornographiques et terroristes ».
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Passage en force de la « loi Avia » : la liberté d’expression étranglée
Le passage en force de la « loi Avia » suscite une opposition large et nourrie. Que le premier texte voté après la douloureuse expérience du confinement soit attentatoire à la liberté d’expression relève de la provocation : après avoir suspendu les libertés d’aller et de venir, de travailler, de se réunir, de manifester, d’exercer son culte, voici que le pouvoir étrangle encore davantage la liberté d’expression dans notre pays.