Un geste en faveur des policiers, une série de concessions au profit des personnels navigants du transport aérien, des avantages maintenus pour les danseurs de l’Opéra de Paris… Depuis la mi-décembre, le gouvernement a lâché du lest à plusieurs reprises sur sa réforme des retraites pour tenter de faire retomber la contestation qui s’exprime – ou qui couve – parmi plusieurs catégories d’actifs.
anti-national - Page 260
-
Policiers, pilotes, SNCF… Les concessions de l’exécutif sur la réforme des retraites
-
Jean-Lin Lacapelle, à propos des vœux d’Emmanuel Macron : « C’est terrible parce que, en fait, rien ne change… »
Réaction de Jean-Lin Lacapelle après les vœux du président de la République.
-
Lettre ouverte aux féministes qui luttent contre l’islamophobie
Par Julius Muzart, ancien haut fonctionnaire (ER), enseignant en droit public, essayiste ♦ La lecture des listes de signataires des appels à manifester est un exercice fastidieux mais édifiant. Notamment sur le « qui soutient quoi ». La plupart du temps, il est vrai, les listes sont des « copiés-collés », les associations et groupes d’ultra gauche ayant l’habitude de déposent leur signature en permanence auprès de leurs homologues pour être sûres de soutenir sans faute tout et n’importe quoi. C’est pour ça, par exemple qu’on retrouve partout le PCF, la CGT, SUD, la Ligue des droits de l’Homme, le MRAP, le syndicat de la magistrature et bien d’autres. Et pourtant, cette lecture offre parfois des surprises.
Défenseurs des droits des femmes et de l’islam
Quand une personne ou une organisation participe le lundi à une manifestation pour défendre une chose, et le mardi, à une manif qui défend le contraire, vous vous dites sans doute qu’ils doivent être très cyniques, ou très incultes, ou très bêtes. Bien souvent, c’est les trois à la fois. -
Vœux de Macron : 18 minutes de bla-bla ou une tentative ratée de séduction
Ceux qui espéraient qu’Emmanuel Macron expliquerait ce qu’il compte faire en 2020, notamment sur la réforme des retraites, seront déçus. Ceux qui présumaient qu’il n’annoncerait rien de nouveau ont été confortés dans leur opinion. On a eu le droit, pendant un peu plus d’un quart d’heure, à un discours convenu, un tissu de lieux communs, un éloge d’une politique qui commence à porter ses fruits. Avec une particularité, toutefois : notre Président se fait tout petit, associant les Français à sa réussite. « Tout cela, nous l’avons fait ensemble », leur dit-il. Incroyable ! Jupiter, de son Olympe, est descendu sur le plancher des vaches et se présente comme l’humble serviteur de la France !
-
Bienheureux Nippons et Russes : ils sont gouvernés !
Bernard PlouvierLe gouvernement japonais avait une épine (très médiatisée) dans le pied. Il a éliminé la chose en organisant « l’évasion » du Libanais Carlos Ghosn, qui va ainsi émouvoir les Aïcha et Margot du Proche-Orient et de notre crédule et très sot Occident, avec le récit des souffrances endurées dans les geôles nippones, où l’on ne lui servait pas de foie gras ni de grand cru classé tous les jours.Les gouvernants nippons sont gens intelligents et pragmatiques. Ils viennent de le démontrer. Les menus inconvénients infligés au tyranneau industriel et au grand manieur d’argent vont-ils faire réfléchir ses honorables confrères : spéculateurs et entrepreneurs au comportement bizarre ? Rien n’est moins sûr. -
Racisme anti-Blancs, la face sombre du communautarisme
« Si c’est pas systémique, c’est pas raciste » : Derrière le jargon sociologique, on trouve un négationnisme à grande échelle du racisme anti-blanc. On s’explique mal un tel acharnement à nier ce qui crève les yeux, et pourtant le projet de ces communautaristes est éminemment pervers et dangereux.
La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Publiée par France info (vos impôts), elle montre Eric Fassin, professeur de sociologie à Paris VIII, expliquer doctement que pour sa discipline, « le racisme anti-blanc, ça n'existe pas, ça n'a pas de sens ».
-
Une fois de plus, l’Europe plie le genou devant la Turquie d’Erdoğan !
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le socialiste espagnol Josep Borrell, vient d’appeler « Damas et ses alliés » à arrêter l’escalade de la violence… L’expression est accusatrice et pointe du doigt le gouvernement syrien. On pourrait pourtant décrire la situation de tout autre manière : l’armée syrienne, avec le soutien des alliés présents à ses côtés à la demande du gouvernement légal de Syrie, libère le territoire de la présence de rebelles en grande partie venus de l’étranger. Plus d’escalade mais, au contraire, le rétablissement du contrôle du gouvernement sur le territoire dont il a la charge. En opposant les deux points de vue, on mesure la partialité de l’Union européenne et de son « haut représentant ». Le voilà donc qui s’immisce dans la politique intérieure d’un pays souverain pour lui interdire de retrouver sa souveraineté sur la totalité de son sol, pour protéger une zone rebelle.
-
Le désordre mondial : 3/3
Source : Entretien publié par le magazine Rébellion
En réalité, le principe de séparation des pouvoirs tel que mis en œuvre par les institutions issues du XVIIIème siècle est la pure et simple négation du concept de « pouvoir politique ». Le pouvoir que les principaux financiers ont pris sur les États est, par ailleurs, de type autoritaire car il est réellement dépourvu de tout contrepouvoir effectif. Ce phénomène est dû à l’anonymat dont ont su s’entourer les banquiers-commerçants à la manœuvre.
Les cryptomonnaies comme le Bitcoin sont-elles des alternatives au système financier ?
Pour répondre à cette question il faut revenir aux fondamentaux de la monnaie et plus particulièrement à la raison de son apparition sur Terre il y a fort longtemps. Avant même d’être matérialisée, la monnaie a toujours été un concept comptable, une unité de compte servant à mesurer la valeur des biens échangés de façon à faciliter les échanges, c’est-à-dire les flux de biens et services sur un territoire déterminé. Initialement, la monnaie n’est pas une réserve de valeur au sens où elle n’a pas, en soi, de valeur propre ; elle est un simple instrument de mesure de la valeur des biens et services. Pour être utile, le concept de monnaie doit donc être accepté par tous ses utilisateurs, il devient dès lors une institution publique de nature politique.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, entretiens et videos, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
Le désordre mondial : 1/3
Source : Entretien publié par le magazine Rébellion
Quelle est l’origine historique de ce « désordre mondial » que votre dernier livre analyse en détail ?
La question du désordre mondial doit effectivement être posée dans ces termes. L’histoire nous renseigne mieux que quoi que ce soit et que quiconque sur l’origine des événements géopolitiques actuels. Le tournant politique qui annonce les événements que nous connaissons se trouve au XVIIème siècle et plus particulièrement dans le mouvement de bascule politique initié par les Révolutions que nous qualifierions aujourd’hui de « colorées ». En France, les mécontentements populaires avaient eux-mêmes été créés, dans une très large mesure, par la libéralisation des prix du grain initiée par les banquiers-commerçants présents au sein du gouvernement royal. La fabrication, largement volontaire, de la paupérisation populaire ajoutée à des mécontentements structurels et conjoncturels inhérents à tout type de société ont été le terreau sur lequel se sont développées les émeutes bientôt transformées en Révolution.
Ces mouvements de masse ont par ailleurs été largement manipulés, encadrés et armés par des personnes répondant à une feuille de route, précise, qui avait pour objectif de renverser l’ordre politique en vigueur fondé sur l’organisation de la Société en trois Ordres. De ces trois Ordres, chacun sait que seuls les deux premiers, à savoir la Noblesse et le Clergé, occupaient alors le pouvoir. Même s’il existait une porosité entre les Ordres de la Noblesse et du Clergé – dont les fonctions étaient souvent occupées par les enfants d’une même famille – il n’en restait pas moins que ces deux Ordres obéissaient à une hiérarchie distincte. Les deux Ordres fonctionnaient en conséquence, l’un vis-à-vis de l’autre, comme des contre-pouvoirs effectifs. C’est précisément en raison de l’existence de ce contrepouvoir que la bourgeoisie commerçante a pu se développer puis prospérer jusqu’à acquérir dans la Société une place quantitative – sinon prééminente (qu’elle détient actuellement) – de plus en plus importante.
C’est sur cette bourgeoisie commerçante en plein essor que les banquiers-commerçants, c’est-à-dire les changeurs et orfèvres du Moyen-Âge, se sont appuyés pour initier leurs grandes manœuvres politiques.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, entretiens et videos, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
La Suède, "modèle" du suicide européen?
Il y a une coutume venue des années 1960 qui fait de la Suède une forme de “paradis démocratique sur terre”, un “modèle” par excellence. On parlait du “modèle suédois”, social-démocratie appliquée avec la rigueur nordique dans toutes ses dimensions, de l’importance des impôts pour les plus riches et de la sécurité dans les rues à la libération sexuelle exécutée dans l’ordre et le plus grand sérieux. Dans cette recherche de l’équilibre à l’aune de la modernité, il s’agissait même d’une “neutralité suédoise” entre l’Est et l’Ouest...
(Mais sur ce dernier point, la messe est déjà dite. Des révélations diverses depuis la fin de la Guerre froide tout comme l’assassinat non élucidé d’Olof Palme en 1986 et mis “au crédit” d’une sorte de “réseau Gladioà la suédoise”, ont très largement nuancé cette perspective historique. De ce point de vue de la sécurité nationale, la Suède de la Guerre froide était déjà le satellite américaniste tel qu’elle s’affiche désormais dans cette époque commencée le 9/11 sans la moindre pudeur. Simplement, l’État profond” du coin ne disait pas encore son nom ni sa profondeur.)