
Ainsi donc depuis quelques, mois l’humoriste militant – c’est un étrange oxymore, les esprits formatés étant généralement tout sauf drôles, sauf quand ils ne le font pas exprès, mais comment le qualifier autrement ? – Yassine Belattar « s’amuse » à comparer Jean Messiha à un chameau. L’idée sous-tendue par cette comparaison animalière exotique peu flatteuse est simple : un Arabe reste un Arabe, c’est écrit sur sa tête, et il doit donc rester dans la petite case qui lui est dévolue. Victimisation en est l’alpha, discrimination l’oméga, et l’antiracisme le mantra. Sa parole publique n’a pas d’autre utilité que celle-là. Elle ne doit avoir, sous peine d’être sanctionnée, aucune autre visée. On lui donne son petit baluchon idéologique en kit quand il arrive en France, et gare à lui s’il tente de s’émanciper, de se comporter en « vrai » Français, susceptible, avec sa raison propre, de se forger telle ou telle opinion sur des sujets diversifiés, tonton Yassine est là qui, d’un ricanement méprisant, le renvoie à ses origines.
C’est inquiétant !
Mais ce n’est pas le plus inquiétant…







