L’incroyable attentat terroriste perpétré au sein même de la préfecture de police, par un fonctionnaire de police initié au secret défense, a donné lieu à un concert d’indignation dénonçant le laxisme des autorités, l’imprudence de la hiérarchie, les dysfonctionnements de notre appareil de sécurité etc. Il faut aller plus loin ! L’islam politique a avant tout, une dimension internationale.
Si tant de timidité a été marquée à l'égard de ce fonctionnaire assassin, que ses collègues savaient converti à l'islam et radicalisé, ce n'est pas seulement en raison du statut de la fonction publique (qui n'interdit pas les mutations), ni même de la crainte de poursuites pour islamophobie. C'est aussi parce que sa hiérarchie craignait d'être traînée devant cet autre tribunal, celui des médias, dont la récente affaire de l’accompagnatrice voilée d’enfants au conseil régional de Dijon a montré combien ils sont prompts à s’enflammer en faveur d'une musulmane militante.