En ce 2 janvier, premier jour ouvrable de la nouvelle année, et 29e jour de grève, se dissipent à peine les flonflons de la fête. Celle-ci s'est traduite par 400 interpellations, des centaines d'incendies volontaires et les embarras digestifs habituels. Les Français ordinaires vont reprendre leurs galères respectives. Et beaucoup de nos concitoyens et cocontribuables se posent sûrement la question : comment donc en est-on arrivé là ?
D'un côté, l'immense majorité de ce pauvre peuple se rendra au travail dans des conditions de transports épouvantables.
Les autres, moins de 1 % de la population active, demeurent dans le conflit, sans aucune issue prévisible.
Pendant ce temps une perte irrémédiable affecte quelque 30 % du commerce d'Île de France, les recettes touristiques et une bonne part de l'activité économique du pays.