Noam Anouar, policier spécialiste des questions de radicalisation, revient sur le profil de l’assaillant (un converti à l’islam) et le contexte géographique de l’attentat de vendredi. Il dénonce une « justice communicationnelle » qui refuse de reconnaître le caractère terroriste de l’attaque. Pour lui, cela contribue à creuser le fossé avec la société française.
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Noam Anouar : « Villejuif est tristement célèbre, avec Arcueil et Le Kremlin-Bicêtre, pour être un secteur gangrené par l’islam radical »
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Migrants : le nombre de tentatives de traversée de la Manche multiplié par quatre en 2019
Selon les chiffres de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord repris par Le Monde, environ 2500 migrants ont essayé de relier l’Angleterre en traversant la Manche, la plupart à bord de petits bateaux pneumatiques, au cours de l’année 2019. Ce chiffre a quadruplé en un an, d’après les éléments communiqués par la préfecture. Au total, les autorités ont décompté 261 traversées ou tentatives de traversée.
Et si le nombre de ces traversées a quadruplé en un an, il reste marginal par rapport au nombre de migrants découverts dans des camions dans le port de Calais, sur le site d’Eurotunnel (près de 26000 en 2018). Et la croissance observée du phénomène est exponentielle depuis deux ans…
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Gilets jaunes : la Justice, auxiliaire de police (févr 2019)
Les forces de l’ordre ne sont pas les seules à matraquer les Gilets jaune. La justice y va aussi de bon coeur, poussé par le pouvoir, qui se vante du nombre record d’arrestations et de condamnations. Mais si les droits de la défense sont mis à mal, ils ne sont pas les seuls visés. M Macron veut aussi mettre au pas la presse et internet.
Tabassé à la sortie d'une boîte de nuit, Nathan, devenu infirme, a fait face à ses deux agresseurs au tribunal Ali a écopé de trois ans de prison dont deux avec sursis, Nordin, trois ans avec sursis intégral. Les faits se sont déroulés en 2015, le verdict a été rendu mi-février 2018. Au même moment, l'ancien boxeur Christophe Dettinger était condamné à deux ans et demi, dont un an ferme en semi-liberté pour avoir frappé deux gendarmes, le 15 janvier dernier, lors d'une manif de Gilets jaunes (GJ). Les pandores en armure avaient bénéficié de 15 jours d'arrêt de travail pour l'un, de deux jours d'ITT pour l'autre.
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Un capitaine sans boussole sur un bateau ivre ! par Christian Vanneste
Lorsque les Français, manipulés comme jamais, ont élu par défaut un jeune beau parleur, immature et inexpérimenté, il y avait toutes les raisons d’être révolté par le procédé employé contre celui qui était alors le meilleur candidat, et inquiet de suites de ce choix. Les Français n’ont pas élu M. Macron, mais refusé que Mme Le Pen soit présidente. Pour celle-ci, l’approche plus lente du pouvoir et les échecs paraissent une bonne école qui permet d’envisager plus sérieusement son éventuelle élection. En 2017, elle n’était pas en phase avec la réalité ressentie par les Français. Désormais, c’est son vainqueur et la troupe disparate qu’il a conduite au pouvoir qui paraissent ignorer le réel.
Il paraîtrait donc que la France se porte mieux….
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Ankara versus Europe.
Le parlement d'Ankara vient d'autoriser l'armée turque à intervenir en Libye.Des Balkans au Maghreb, de l'ancienne Mésopotamie à la Méditerranée, l'oiseau turc, petit à petit, refait son nid, l'empire ottoman se reconstitue et la possibilité du califat se reforme.Erdogan sait où il va usant de ses forces armées, du chantage à l'immigration, de la pression exercée par le terrorisme islamique, de son appartenance à l'OTAN et de ses relations contradictoires mais soigneusement entretenues aussi bien avec les États-Unis qu'avec Israël ou la Russie.Et la vraie cible c'est l'Europe. -
En marche vers une dérive autoritaire (février 2019)
Les instruction sont claires elles résultats à l’avenant : face aux Gilets jaunes, le pouvoir durcit encore la répression. Les blessés graves se multiplient, mais loin de briser le mouvement, les violences policières le galvanisent. M Macron sait-il ce qu’il fait ?
La stabilité d'un pays doit s'obtenir « dans le respect des libertés », sermonne Macron, en visite au Caire le 28 janvier. Il enfonce le clou en affirmant que « l'expression d'une société dynamique était le meilleur rempart face à l'extrémisme ». Un peu comme le dynamisme de la société civile française en Gilet jaune ? « Je salue le courage des centaines de milliers de Vénézuéliens qui marchent pour leur liberté » Là aussi, ce tweet de Macron du 24 janvier dernier se retourne comme un gant.
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Jean-Yves Le Gallou : « Si le réchauffement climatique est dû à l’homme, alors il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration ! » [Rétrospective 2019]
( Cet article date du 23 janvier 2019 )
Le réchauffement climatique est-il une réalité ? Et si oui, l’Homme est-il en cause ? Dans cet entretien pour Polémia, Jean-Yves Le Gallou répond à ces questions… brûlantes !
Un phénomène observable incontestable
Polémia : Tout d’abord, est-ce que le réchauffement climatique est une réalité ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est assurément une réalité en Europe. C’est une réalité depuis la sortie du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux siècles. On voit par exemple que les glaciers reculent en Europe et dans d’autres parties du monde.
Il y a donc incontestablement un phénomène réel et qu’on peut d’ailleurs observer à vue humaine quand on se rend dans les Alpes. A Chamonix, par exemple, les phénomènes glaciaires amplifient l’impression que l’on peut avoir du réchauffement. On voit incontestablement que les glaciers fondent et que des éboulements ont lieu suite au dégel du permafrost.
Donc, oui, à vue humaine, il y a réchauffement climatique.Polémia : Est-ce que ce réchauffement climatique est global et touche l’ensemble de la planète ?
Jean-Yves Le Gallou : C’est aussi assez probable. Mais c’est plus difficile à établir de manière certaine.
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Macron : les mots qui l'ont tué
Jamais un président de la République n’avait osé tenir autant de propos qui clivent. Les piques seront retournées contre leur trop léger inventeur, qui a simplement oublié que la politique est aussi une histoire d’amour aide haine.
Les phrases-chocs de Macron, on les a entendues dès la campagne présidentielle du jeune technocrate aux dents longues. Parfois passées médiatiquement sous silence, elles ont quand même révélé les faiblesses d'un candidat adoubé par un système déliquescent. C'était en février 2017 alors que le « navire » Fillon coulait, Macron affirme « Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Deux semaines plus tard, il renouvellera ces propos à Londres, ajoutant qu'il n'a jamais vu l'« art français »… Pas besoin d'être sur les terres de la Perfide Albion pour se lancer dans l'autodénigrement du pays. En Algérie, le jeune candidat se permet d'aborder le passé colonial français. Sans précaution. Avec sa haine du passé français « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. » Comment affirmer que la colonisation fait partie de l'Histoire de France tout en insinuant qu'elle sent fortement le génocide ? Macron se lançait là dans un de ses procédés favorits : établir un clivage entre les Français, les bons qui sont les gentils et les méchants, qui sont des moins que rien.
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Demain la guerre… civile
Pierre Brochand, ex-ambassadeur de France et surtout ex-patron de la DGSE est bien placé pour faire le point sur le phénomène migratoire et ses graves conséquences pour notre pays. C’est devant la fondation Res Publica de Jean-Pierre Chevènement que notre ambassadeur s’est exprimé. Le mensuel Causeur nous en offre une synthèse qui a le mérite d’être claire. Axe central du discours, l’idée que le terrorisme ne sera rien face à l’explosion des banlieues. Ce que nous cessons, à Synthèse nationale, de dénoncer.
À consulter ICI.
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Déclaration d'intérêts : la ministre Elisabeth Borne a omis de mentionner son poste d'administratrice d'un lobby de constructeurs
La ministre Elisabeth Borne a été membre d'un lobby de constructeurs pendant plusieurs années. - AFP.Elisabeth Borne a été membre du conseil d'administration d'un lobby de constructeurs quand elle était patronne de la RATP... et ne l'a pas mentionné dans sa déclaration d'intérêts.Le cabinet de la ministre assure qu'elle n'était pas obligée de signaler ce mandat, une position que la HATVP a validée.
Cette analyse interroge...