Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 317

  • Guerre civile en France : analyse des forces en présence

    1194168104.jpg

    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

    Ce texte, signé Antonin Campana, est paru sur le site des Volontaires pour la France.
    L’auteur sectorise sociologiquement la population de la France en 3 classes :
    • une classe dominante, autochtone, aisée, plutôt bobo, qui habite les grandes villes ;
    • une classe paupérisée, également autochtone, qui habite plutôt les zones rurales et à faible densité ;
    • et au milieu, une classe allochtone qui réside plutôt dans les banlieues des grandes métropoles.
    Il faut connaitre les jeux de pouvoir entre ces 3 classes pour comprendre ce qui risque de se passer si la guerre civile éclate.
    Cet article pertinent mérite d’être lu attentivement
    En nous inspirant des analyses de Christophe Guilluy, nous observerons trois grandes « classes » sociales en France :
    • une classe dominante résidant dans les centres urbains
    • une classe allochtone résidant dans les banlieues
    • une classe populaire autochtone installée dans la France périphérique.
    L’erreur de ceux qui pronostiquent la guerre civile est de ne considérer généralement que les autochtones et les allochtones et de faire disparaître de l’équation la classe des bobos urbains peuplant le centre des métropoles, classe, il faut le dire, en grande partie autochtone par son origine, mais largement étrangère par la sous-culture délirante qui lui donne son homogénéité. Dès lors, analyse et conclusions s’en trouvent largement faussées.
    Cette classe dominante urbaine (enseignants, universitaires, journalistes, cadres, hauts fonctionnaires, artistes, juges… l’électorat incompressible d’un Macron, pour faire court) est en effet complètement déconnectée du peuple autochtone traditionnel, tel qu’incarné aujourd’hui par les Gilets jaunes. Le problème n’est pas uniquement social ou économique. Bien sûr, la classe dominante s’est enrichie grâce à la mondialisation et se prend à rêver d’un monde encore plus globalisé qu’il ne l’est, alors que la France périphérique s’est appauvrie et aspire à un retour à des frontières plus protectrices. Mais l’essentiel n’est pas là. En fait, le peuple autochtone originel s’est scindé en deux groupes qui ne se parlent pas, qui ne se connaissent pas, qui n’ont plus le même langage, qui n’ont plus les mêmes valeurs, qui se méprisent et qui sont entrés en opposition frontale dans de nombreux domaines.
    En fait, ces deux groupes n’ont plus du tout le même regard sur les valeurs sociétales fondamentales grâce auxquelles une société gagne son homogénéité. La distance séparant la classe autochtone urbaine de la classe autochtone périphérique est désormais plus anthropologique que sociale à proprement parler. Dans la classe autochtone périphérique, on considère par exemple qu’un couple est naturellement constitué d’un homme et d’une femme. Dans la classe urbaine, on pense qu’un couple est la réunion de deux individus, quel que soit leur sexe. Dans la France rurale, la famille reste traditionnelle. Dans la France des métropoles, on valorise la famille LGBTQ+, voire le « trouple » (ménage à trois), qui est aujourd’hui très « tendance ». On a entendu parler de PMA et de GPA dans la France périphérique, mais c’est dans la France des métropoles qu’on les pratique. Dans la France périphérique, l’homosexualité est une bizarrerie. Dans la France des métropoles, c’est une banalité. Dans la France périphérique, l’immigré est un étranger. Dans la France des métropoles, l’immigré est un domestique. Dans la France périphérique, on est de quelque part. Dans la France des métropoles, on est de n’importe où. La France périphérique est contre l’immigration. La France des métropoles est no-border. La France périphérique voit des hommes et des femmes. La France des métropoles voit des genres. La France périphérique consomme de la viande. La France urbaine est vegan. La France urbaine admire l’art contemporain. La France périphérique le vomit. La France périphérique distingue des rôles sociaux masculin et féminin. La France urbaine indifférencie la femâle virile et le femâle fragile, la fake femme et le fake homme. La France urbaine veut sauver la planète. La France rurale veut sauver son emploi. La France urbaine adule Greta Thunberg. La France périphérique en rigole. Dans la France urbaine, les races n’existent pas. Dans la France rurale, on sait qu’un Bruno du Jura n’est pas un Setter anglais. Dans la France urbaine, la nation est surannée. Dans la France périphérique, la nation est une bouée…
    Classe autochtone urbaine et classe autochtone périphérique vivent désormais en fonction de deux centres de gravité culturel complètement opposés. A ce point, cela n’était jamais arrivé dans notre histoire. Et pour cause : pour la première fois depuis le début des temps, une classe d’hommes composée de millions d’individus peut se payer le luxe inouï d’évoluer en fonction d’une réalité qui n’existe pas, sans en subir immédiatement la sanction. Deux univers parallèles se sont constitués dont l’un, composé d’une nébuleuse sectoïde émancipée des faits, repose entièrement sur la conviction plus ou moins implicite que le réel n’est qu’une construction de l’esprit. Il existe un espace où l’on peut croire qu’un homme peut vraiment devenir une femme, si tel est son choix. Que le quinquagénaire Mickaël Jackson était véritablement un enfant, puisqu’il le disait. Qu’un Malien peut vraiment devenir Français, par la vertu d’une simple décision administrative. Que l’immigration est vraiment une chance. Qu’il n’y a pas plus d’étrangers aujourd’hui qu’en 1930 ou que le « suprémacisme blanc » est le seul danger qui menace le « vivre ensemble ». Des gens croient véritablement tout cela ! Et le malheur veut que, pour l’essentiel, ces gens constituent la classe dominante.
    La classe dominante vit dans une réalité fictionnelle mais assure néanmoins une domination sur le réel. La classe dominante domine : les lois qu’elle va établir vont traduire cette réalité fictionnelle, les décisions politiques et économiques qu’elle va prendre vont traduire cette réalité fictionnelle, le discours médiatique va traduire cette réalité fictionnelle… La domination dont il est question est en fait la domination de la fiction sur le réel : désormais, de par la loi et le politiquement correct, les hommes et les femmes n’existent plus, les nations n’existent plus, les peuples n’existent plus, les identités n’existent plus, les religions n’existent plus, les frontières n’existent plus, la culture française n’existe plus… La classe urbaine autochtone assure le règne de l’entropie généralisée. Elle déstructure le monde, le renvoie au chaos, alors que la classe autochtone vivant à la périphérie des métropoles lui oppose sans armes, arcbouté sur un réel démodé, une contre-entropie qui semble sans avenir.

    fgc2.jpg

    Mais il existe donc aussi une troisième « classe » : celle des étrangers qui peuplent les banlieues. Quelles sont les relations que cette classe entretient avec les deux autres ? On sait que la classe étrangère et la classe autochtone périphérique s’ignorent complètement. Leurs intérêts divergent trop, comme l’a montré l’épisode des Gilets jaunes. De plus, si ces classes se tolèrent pour le moment, elles ne s’aiment pas et ne se mélangent pas. Au contraire, la classe étrangère entretient avec la classe autochtone urbaine des rapports qui, objectivement, apparaissent comme beaucoup plus « symbiotiques ».
    D’une part, les habitants des banlieues constituent l’essentiel de la domesticité de la classe dominante urbaine. C’est dans ce vivier humain que la classe dominante va chercher à bas prix les nounous pour ses enfants, le personnel nécessaire à l’entretien de ses propriétés (concierges, femmes de ménage, gardiens…), mais aussi les chauffeurs de taxi ou de VTC, les vigiles, les conducteurs de bus ou de métro, les serveurs de restaurant, les assistantes aux personnes âgées, le personnel des hôtels, les manutentionnaires, les épiciers, etc.
    D’autre part, et en échange, la classe dominante assure à la classe étrangère, par le détournement de fonds prélevés sur la France périphérique, le versement régulier d’allocations et de subventions diverses. De plus, par les lois qu’elle vote, la classe dominante assure à la classe étrangère son installation définitive sur le territoire national et la criminalisation de tous ceux qui remettraient en cause cette installation. Ajoutons que les juges de la classe dominante font preuve d’une clémence toute particulière pour la racaille et que l’économie parallèle des banlieues, basée sur le trafic de drogue, n’est jamais sérieusement combattue, ce qui permet de maintenir le statu quo symbiotique.
    Cependant, l’importance du petit personnel immigré astreint au service de la classe dominante ne peut justifier à lui seul les cadeaux faramineux (en termes de milliards déversés, de lois pro-immigrés et antinationales, de traitement laxiste de la délinquance, d’acceptation d’une économie parallèle basée sur les trafics en tous genres…) consentis par cette classe à la classe étrangère. En fait, cette « générosité » fait partie du « deal » et ne peut être comprise que si on la rapproche d’autres mesures avantageuses concédées aux allochtones.
    Ainsi, la classe dominante a aussi pris un ensemble de mesures favorisant l’entrée massive des immigrés dans la fonction publique (mesures pudiquement baptisées « prise en compte de la diversité de la société française dans la fonction publique », avec à la clé un « label diversité » pour les administrations, des « allocations pour la diversité », une aide ciblée aux concours de la fonction publique, une diminution des exigences desdits concours et une « discrimination positive » qui s’assume, etc.). L’objectif déclaré, les sites gouvernementaux ne s’en cachent pas, est que les allochtones constituent à terme une part significative du personnel de toutes les administrations et institutions étatiques. S’il vous arrive de fréquenter un peu mairies, préfectures, conseils généraux, hôpitaux… vous vous êtes assurément rendu compte du changement ethnique dans la composition du personnel en place. Nous avions déjà indiqué (ici) que l’Etat avait fait sécession du peuple autochtone et qu’il s’était mué en une sorte de mécanique apatride au service des intérêts de la classe dominante. Nous avions souligné que le Grand Remplacement n’aurait pas pu se faire sans son concours actif. La présence en son sein d’allochtones de plus en plus nombreux indique qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Définitivement, l’Etat n’est plus nôtre.
    Plus particulièrement, on observe que la classe dominante change de plus en plus rapidement la composition des institutions exerçant la violence ou qui sont susceptibles de l’exercer. Ainsi de la police et de l’armée, activement engagées « contre la discrimination » dans le recrutement.
    En 2010, selon une enquête de l’INED, 20% des policiers étaient issus de l’immigration. Combien sont-ils aujourd’hui ? Il est difficile de le savoir. Selon les études, il apparaît que la « diversification ethnique » s’opère par le bas (brigades de police secours, BAC…). Au contraire, la féminisation de la police s’opère par le haut. En 2015, 24,7% des commissaires de police étaient des femmes ainsi que 24.2% des officiers de police. Cette féminisation correspond très exactement aux conceptions sociétales de la classe urbaine dominante, qui considère par ailleurs que les femmes ainsi « libérées » soutiendront naturellement le système qui les a promues socialement au détriment du mâle blanc.
    Le même phénomène s’observe dans l’Armée. Les allochtones forment une part grandissante au niveau des hommes du rang et des sous-officiers. Il est néanmoins très difficile d’en estimer le nombre exact. En 2005, selon une enquête menée par Christophe Bertossi de l’Institut français des relations internationales (IFRI), les musulmans composaient entre 10 et 20% de l’armée de la République. Sur les 88 soldats morts en Afghanistan et les 22 soldats morts au Sahel (mars 2018), 14 au moins sont allochtones, du grade de 1ere classe à celui de capitaine (JDD). Cela nous donne une idée très approximative de la proportion d’allochtones dans les unités combattantes (13%), même si cette proportion peut être faussée par le refus de certains musulmans de servir en Afghanistan contre d’autres musulmans. A noter, pour Marlène Schiappa, que la parité n’a pas été respectée puisqu’aucune « soldate » n’a été tuée en Afghanistan ou au Sahel. Les femmes représentent pourtant 15,5 % des effectifs (23% dans l’armée de l’Air), et 7,8 % des officiers et officiers généraux. Cela n’est assurément pas suffisant. Aussi le ministre de la Défense, Florence Parly, a annoncé un « plan mixité » destiné à corriger cette anomalie insupportable.
    La volonté affichée et revendiquée de « diversifier » ethniquement, de féminiser et même d’ouvrir aux transsexuels et aux homosexuels les portes de la police et de l’armée traduit certes les délires idéologiques de la classe dominante urbaine (féminisme, genrisme, transexualisme, antiracisme, refus du réel…) mais exprime surtout un désir d’évincer, autant que faire se peut, les autochtones issus de la France périphérique : ce qui est visé ici est évidement le mâle blanc hétérosexuel et chrétien !
    On pourra objecter que les mâles blancs en question, policiers et CRS surtout, ont jusqu’à présent parfaitement fait leur travail de larbins au service de la classe dominante. Encore une fois, l’épisode des Gilets jaunes est là pour le prouver. D’autre part, s’il fallait une preuve supplémentaire, ces policiers sécurisent parfaitement les quartiers où habitent leurs maîtres, au détriment des quartiers où ils habitent eux-mêmes. Le fait que la classe dominante les remplace en partie par des gens issus des minorités est donc hautement significatif. D’une part, cela montre que les maîtres n’ont plus une confiance excessive en leurs larbins autochtones issus de la France périphérique. Il se pourrait, se disent-ils, que, dans une situation ethnique et sociale trop détériorée, ces autochtones aliénés retrouvent leur dignité et par la même occasion le sentiment de fidélité à leur classe. Il ne faudrait pas que la violence de ces dépositaires de l’autorité se retourne alors contre la classe dominante responsable de cette situation. Métisser, féminiser et rendre LGBTQ compatible la Police, la Gendarmerie, l’Armée et l’Etat en général est une bonne manière de neutraliser définitivement ces institutions. D’autre part, s’appuyer sur les minorités et faire de leurs membres des sortes de harkis au service du Système, Système dont par ailleurs ils profitent en retour, pourrait s’avérer un bon calcul pour neutraliser et marginaliser un peu plus cette classe autochtone populaire qui à l’évidence est considérée par la classe dominante comme LA classe dangereuse.

    fgc3.jpg

    Quoi qu’il en soit, ce mouvement de reflux des autochtones de la France périphérique au profit des minorités ethniques et sexuelles, mouvement organisé et conduit par les autochtones de la classe dominante urbaine, traduit une guerre menée par la France des métropoles contre la France périphérique. Une guerre que cette dernière est en train de perdre. La classe dominante a choisi les étrangers contre le peuple autochtone qui a construit ce pays. De là ces discours alambiqués sur l’islamisme qui ne serait pas l’islam, de là le laxisme judiciaire, de là la criminalisation de l’islamophobie : il s’agit de courtiser l’étranger pour s’en faire un allié. De là aussi la rigueur judiciaire envers les autochtones, de là la christianophobie à peine voilée, de là la culpabilisation de l’autochtone à travers la falsification de son histoire, de là la réduction de la culture européenne au racisme : il s’agit bien d’avilir, et l’histoire nous apprend que l’avilissement précède toujours la destruction.
    Si l’on accepte cette description objective d’une classe dominante qui domine, d’une classe étrangère dont l’expansion est organisée par la classe dominante et d’une classe autochtone dont le reflux est lui-aussi organisé par cette classe, alors il faut conclure que la classe dominante est en guerre contre la classe autochtone. Et il faut admettre que dans cette guerre à mort, la classe dominante se sert de la classe allochtone contre les autochtones qu’elle trahit et sacrifie.
    Le choix absurde de la classe dominante de se servir de la classe étrangère pour affaiblir le peuple autochtone découle de la réalité fictionnelle et de l’univers parallèle, hors du champ du réel, dont nous parlions plus haut : les bobos urbains croient vraiment, pour reprendre une expression de Bernard Lugan, que l’Africain est un Européen pauvre à la peu noire ; ils croient vraiment qu’une femme est un homme sans pénis ni testicules ; ils croient vraiment que l’islam est une religion de paix et d’amour ; ils croient vraiment que les sexes sont fluides ; ils croient vraiment au droit de choisir son genre ; ils croient vraiment que le mâle blanc est un « oppresseur raciste, sexiste et homophobe » qui empêche le « vivre ensemble » ; ils croient vraiment que l’islam et les mentalités africaines sont compatibles avec les valeurs LGBTQ+ ; ils croient vraiment que tout ce passera bien et que les allochtones incorporés dans leur police ou leur armée seront des harkis aussi fidèles que le sont leurs femmes de ménage africaines ! Bien sûr, ils commettent une lourde erreur. Leur univers parallèle est aussi entropique qu’il est contrenature et par avance condamné. La négation du réel ne peut durer qu’un temps. La classe dominante s’en apercevra bientôt et, sauf pour ceux qui sont au sommet de la pyramide, il sera alors trop tard pour sauver sa peau.
    Quelle forme prendra le retour au réel ? Tôt ou tard les rapports de force s’inverseront. La classe populaire autochtone paraît incapable de se rassembler et de s’organiser. Pour le moment, elle ne compte pas. Si elle ne réagit pas rapidement, elle est sans doute condamnée. Par contre, la montée en puissance de la classe allochtone paraît inexorable. Quand le réel resurgira, les évènements commenceront. Il est probable que les allochtones investiront d’abord les métropoles où se concentrent les richesses et les principaux organes du pouvoir. Les anciens maîtres de la classe dominante auront alors tout loisir de réciter à leurs anciens esclaves les maximes de Greta Thunberg ou de leur expliquer que la sexuation des êtres humains est une pure construction sociale. La violence, les viols et les égorgements feront instantanément voler en éclats toutes ces sottises. Ce retour au réel sentira le sang, la pisse et les larmes. Pour ma part, pour ces gens, je ne lèverai pas le petit doigt. Ce monde sera leur monde, leur chose.
    Qu’ils profitent à leur tour, mais dans la vraie vie cette fois, du vivre ensemble qu’ils nous ont imposé.
    Comme le disent les publicités stupides dont ils nous abreuvent : « Enjoy ! ».
    Antonin Campana
    Source
  • Islam et totalitarisme : une comparaison exagérée ?

    Dans les studios et sur les plateaux, chacun y va de son cri d’orfraie.Il est de bon ton de s’offusquer, de s’indigner face aux propos tenus par Zemmour lors de la Convention de la droite.
    Dans son discours, un point a tout particulièrement cristallisé les attentions : sa comparaison entre l’islam et le totalitarisme.
    Alors, qu’en est-il du fond dans tout ce brouhaha ?
    Il y a pourtant un moyen très simple et objectif de répondre à cette analogie.
    Il suffit de vérifier dans le texte qui organise foncièrement les représentations du monde musulman. Précisons que, pour les musulmans, le Coran est la parole de Dieu, il est sacré.
    À propos du vivre ensemble, voici ce que nous pourrions y trouver : « Ceux qui refuseront de croire à nos signes, nous les approcherons du feu ardent. Aussitôt que leur peau sera brûlée, nous les revêtirons d’une autre, pour leur faire éprouver un supplice cruel. Dieu est puissant et sage » (verset 59, sourate IV).
    Au sujet de la cohabitation entre les autres religions : « Ô croyants ! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Dieu ne sera point le guide des pervers. […] Dans ce code nous avons prescrit aux juifs : Âme pour âme, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures seront punies par la loi du Talion. […] Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Dieu et son apôtre, et qui emploient toutes leurs forces à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays. L’ignominie les couvrira dans ce monde, et un châtiment cruel dans l’autre » (sourate V).
    Sur le thème de l’égalité hommes-femmes : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l’absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l’inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand » (verset 38, sourate IV).
    On me répondra que ces passages sont parfois contredits dans d’autres versets (pas sur les femmes) et que bon nombre de musulmans modérés vivent en paix sur les territoires de la République.
    Stratégie temporaire de la taqîya, pourrait-on répondre.
    Concluons, enfin, en invitant chacun à regarder ce qui se fait, concrètement, dans les sociétés où l’islam a pris le pouvoir : la place des femmes, des minorités, des autres croyants (dont les chrétiens d’Orient).
    Axel Vontargier

  • 5e Colonne mahométane : combien de morts faudra-t-il pour enfin ouvrir les yeux ?

    602x338_cmsv2_4563bebb-228a-5dd9-a68c-652ab5c0d69f-4207772.jpg

    Bernard Plouvier

    Un fou furieux antillais et mahométan, employé au ministère de l’Intérieur, poignarde quatre employés de la Préfecture de police de Paris. Et il ne s’agirait ni d’un crime raciste anti-Blancs ni d’un attentat de djihadiste !  

    Pourtant, des injures racistes, des viols racistes, des attaques racistes anti-Blancs et anti-Blanches (non pas verbales – celles-là se comptent par centaines tous les jours depuis les années 1980, mais des attaques physiques), les Français du « menu peuple » des grandes villes (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille-Roubaix-Tourcoing, mais aussi Douai ou Cambrai, Saint-Étienne, Rouen etc… lisez les livres qui ont paru sur le sujet depuis le début du règne de Mitterrand-la catastrophe), ces « petits-Blancs », ni riches ni protégés,  les connaissent bien. Cela fait partie de leur quotidien.

    Seulement, dans la France de Giscard-Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande-Macron, soit un seul Politicard cosmopolite en 6 apparences - la sainte trinité chrétienne est largement dépassée ! -, chacun sait que seuls les Blancs sont racistes et seuls les colorés sont des gentils, purs de tout crime et de toute intention malfaisante… du moins dans les fantasmes des politicards et de leurs complices des media.

    Pourtant depuis 2014, les émeutes raciales de Joué-lès-Tours, les assassinats multiples de djihadistes (à la « Kala », à la voiture-bélier ou plus simplement au couteau en céramique) auraient dû ouvrir les yeux et les oreilles de nos princes et de leurs valets.

    Seulement, il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre, pire aveugle que celui qui ferme volontairement les yeux… surtout quand l’islamo-pétrodollar et l’islamo-haschischo-dollar viennent renflouer les caisses électorales des « partis de gouvernement ».

    Quel régal d’entendre, ce 4 octobre, madame Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement de la République Française, nous faire la leçon sur les « Fake news » concernant l’assassin de la Préfecture de Police, le sieur Michael Harpon, Antillais et mahométan, qui a usé d’un couteau en céramique (l’arme préférée des djihadistes de cette décennie) pour exécuter quatre fonctionnaires qui avaient le malheur de travailler dans les mêmes locaux que ce fou furieux.

    Fake news, madame Ndiaye : allez expliquer cela aux familles des assassinés ! Puis, si vous avez une once de conscience, démissionnez, car vous avez trahi les devoirs de votre charge.

    Quant aux Français de souche européenne, s’il en existe encore un seul pour voter en faveur du Grand Président Fake News, c’est à désespérer de l’avenir de la Nation. 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/05/5e-colonne-mahometane-combien-de-morts-faudra-t-il-pour-enfi-6180579.html

  • Carnage de la préfecture : l'islamisme au cœur de l'Etat

    prefcapt_0.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé
    Le Parquet anti terroriste vient donc de se saisir de l'enquête sur le carnage de la Préfecture de police.
    En dépit des déclarations lénifiantes des autorités, complaisamment relayées par les médias, les conditions de la tuerie, le profil de son auteur et le mode opératoire ne laissaient que peu de doutes quant au caractère islamique de ce qui est aujourd'hui qualifié par le Parquet d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste.
    Les responsables de la Préfecture de police, et plus généralement des services de sécurité devront maintenant répondre à cette question : comment un converti en voie de "radicalisation" dont le comportement prosélythe et son refus de serrer les mains des femmes avaient été remarqués au sein du service, a-t-il pu conserver un poste aussi sensible que celui qu'il occupait et continuer de disposer de l'habilitation "secret défense" ?
    Quatre policiers ont payé de leur vie cet aveuglement.

    2109 13 JNI JFT.jpg

    Le terrorisme islamique, cette fois, a frappé au cœur même du réacteur nucléaire de la sécurité publique et du renseignement.
    Nous sommes désormais non seulement devant une affaire de nature terroriste, mais clairement confronté à un scandale d'Etat.
  • Drame de la préfecture de police, la France de l’ensauvagement – Journal du vendredi 4 octobre 2019

    1) Drame de la préfecture de police, la France de l’ensauvagement

    Une attaque au couteau par un individu aux motivations possiblement islamistes a fait quatre morts jeudi à la préfecture de Paris. Une actualité qui rappelle la menace permanente qui pèse sur les Français.

    2) Consommation : enfin une lutte contre l’obsolescence programmée ?

    Le Sénat et la Commission européenne ont adopté une batterie de mesures contre l’obsolescence programmée. Une volonté politique, au moins de façade, qui met en lumière la complexité que constituerait un changement des modes de production et de nos modes de consommation.

    3) FIFA : escroc… mais pas trop !

    Alors que les montants des transferts atteignent des sommets, la Fifa tente de réguler le marché. L’instance internationale du football va limiter les commissions des agents et les prêts de joueurs. De quoi limiter l’appétit financier de certains acteurs du ballon rond.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/drame-de-la-prefecture-de-police-la-france-de-lensauvagement-journal-du-vendredi-4-octobre-2019

  • Procédure de destitution : Trump appelle à un vote du Congrès, les démocrates bottent en touche

    5d972af16f7ccc088613526b.jpg

    Donald Trump va envoyer à Nancy Pelosi une lettre la «mettant au défi» d'organiser un vote du Congrès sur la procédure destitution. Bien qu'assurés de le remporter, les démocrates refusent. Une preuve de la faiblesse de l'accusation ?

    La procédure de destitution visant Donald Trump va-t-elle tourner au fiasco politique pour le camp démocrate ? C'est en tout cas le pari de la Maison Blanche qui, selon Fox News, va envoyer ce 4 octobre une lettre à la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, lui demandant de tenir un vote au Congrès sur la procédure. Une démarche déjà opérée la veille par le chef de file des Républicains Kevin McCarthy, qui avait appelé Nancy Pelosi à mettre fin à l’enquête sur la destitution jusqu’à la mise en place de «règles et procédures équitables», impliquant donc la tenue d'un vote du Congrès.

    Or cette option est pour l'heure fermement rejetée par la présidente de la Chambre, qui a fait savoir qu'elle n'avait pas l'intention de laisser les élus du Congrès se prononcer sur la question. «La Constitution, le règlement intérieur et les précédents de la Chambre ne stipulent pas que la Chambre doit voter avant de procéder à une enquête sur la destitution», a ainsi déclaré le porte-parole de Nancy Pelosi, avant qu'elle-même ne réitère cette position.

    Lire la suite sur RT France

  • Climat : le mouvement initié par Greta Thunberg est financé par Aileen Getty, héritière d’un empire pétrolier

    Le Climate Emergency Fund, cofondé par des membres des familles Getty et Kennedy, soutient aussi le groupe radical Extinction Rebellion, qui pratique la désobéissance civile.

    La couleur du mouvement international de lutte contre le réchauffement climatique est aussi verte que les dollars qui le financent. Largement soutenues et promues par la jeune activiste écologiste suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, les manifestations qui déferlent dans les grandes métropoles du monde depuis plusieurs mois sont en partie subventionnées par de richissimes personnalités, dont certaines appartiennent à d’illustres familles américaines. Une manne militante qui soutient des actions illégales et des groupes radicaux parfois violents.

    Le Climate Emergency Fund (CEF), un fond qui finance la désobéissance civile pour le climat, a été lancé en juillet dernier par trois multimillionnaires pour arroser « des activistes disruptifs », dixit Trevor Neilson, un des co-fondateurs. « L’investissement le plus intelligent pour les philanthropes vise cette nouvelle génération de militants qui refusent d’accepter les excuses des adultes dont l’approche paresseuse face au climat nous mène dans le précipice, a-t-il ainsi confié au New York TimesL’ère du gradualisme dans l’activisme environnemental est terminée. »

    Business, Malibu et feux de forêts

    Trevor Neilson est le PDG de la société i(x) investments, co-fondée avec le petit-fils du financier milliardaire et 3e fortune mondiale, Warren E. Buffett. Il a aussi été directeur exécutif de la Global Business Coalition, une coalition de plus de 200 multinationales dédiée aux questions de santé et créée avec le fondateur de Microsoft Bill Gates, le financier George Soros et le fondateur de CNN Ted Turner. Ex-dirigeant de la Fondation Bill & Melinda Gates, Neilson a été nommé « Jeune leader global » par la Forum économique mondial et a servi à la Maison Blanche sous l’administration de Bill Clinton.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Valeurs Actuelles

    http://www.fdesouche.com/1272019-climat-le-mouvement-initie-par-greta-thunberg-est-finance-par-aileen-getty-heritiere-dun-empire-petrolier

  • Révélations : Les modérateurs des médias français sont des musulmans basés au Maroc et censurent toute critique de l’islam – Vidéo

    moderator-800x445.jpg

    On s’en doutait en lisant la complaisance des modérateurs des grands médias français vis à vis des propos antisémites et anti-israéliens et en constatant que toute critique de l’Islam était systématiquement supprimée, cette enquête le confirme.

    On ne s’étonnera donc pas que, au-delà de la bien-pensance, au-delà des règles de modération, des choix éthiques de chaque rédaction, toute phrase négative pour l’islam, toute présomption d’islamophobie soit éliminée systématiquement.

    La presse française ne voit aucun inconvénient à ce que des gens qui ne connaissent pas, ne reconnaissent pas, n’acceptent pas la loi des hommes gèrent la liberté d’expression dans les medias de notre pays et même sur le site de l’Elysée !

    On comprend mieux pourquoi même les paroles de la Marseillaise sont régulièrement censurées…

    On remarquera par ailleurs qu’il n’y a pas de petit profit. Alors que nous avons des millions de chômeurs, que notre pays est en crise, l’Elysée travaille avec une société qui ne fait pas travailler des Français.

    Témoignage d’un commentateur ayant fait l’objet de censure pour ses commentaires pro-israéliens:

    « Je peux témoigner sur la question car je suis intervenu, très régulièrement, par périodes de disponibilité, sur le Figaro, sous le nom de Happysurfer, et tout spécialement pour défendre mon pays, Israel, objet d’articles calomnieux et injustes.

    Je respectais la charte du figaro mais j’étais systématiquement censuré. Mon pseudonyme a été repéré par les soi disant « modérateurs » qui bloquent les commentaires qui ne leur plaisent pas. La presse française est gauchiste et censurée par des musulmans !»

    Source : L’Info National

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/03/revelations-les-moderateurs-des-medias-francais-sont-des-musulmans-bases-au-maroc-et-censurent-toute-critique-de-lislam-video/

  • Ivan Rioufol : « Je suis accablé que des journalistes réclament la censure contre l’un des leurs ! »

    unnamed.jpg

    Après la levée de boucliers par ses collègues journalistes, Éric Zemmour fait, à présent, l’objet d’une enquête judiciaire pour « injures publiques » et « provocation à la haine ». 

    Ivan Rioufol, qui était présent, samedi, à la Convention de la droite, prend sa défense. Sans partager pour autant son analyse, son pessimisme et son diagnostic.
    Eric Zemmour s’est fait reprocher ses propos tenus lors de la Convention de la droite à la fois par la justice et le syndicat des journalistes. Vous avez soutenu le polémiste. Que pensez-vous de cette polémique qui enfle ?
    Selon moi, les journalistes devraient par essence protéger la liberté d’expression. Je suis donc accablé que quelques-uns réclament la censure d’un journaliste simplement parce qu’il ne parle pas d’une manière agréée par le discours convenu. En même temps, je peux comprendre les reproches qui sont faits à Eric Zemmour. Je trouve moi-même ses propos parfois un peu outranciers. Il voit certes le monde d’une façon très pessimiste, mais ses propos peuvent être contredits. Ceux qui veulent le faire taire renoncent par là-même à la contradiction. Il renonce par là-même au dialogue. Nous sommes face à une incapacité de comprendre ce qu’est la liberté d’expression.
    Est-ce que vous-même, lorsque vous écoutiez le discours d’Eric Zemmour, vous êtes-vous dit qu’il était allé peut-être un peu trop loin ?
    Oui, j’ai trouvé qu’il était allé un peu trop loin. Je lui ai même dit le lendemain lorsque nous nous sommes croisés au Figaro. Je lui ai dit que je ne partageais pas sa vision pessimiste de la France. Je crois même que j’ai exprimé ce point de vue lors d’une courte prise de parole au cours de cette réunion. C’est néanmoins sa liberté que d’être à ce point collapsologue. On accepte bien les collapsologues lorsqu’ils décrivent la fin du monde en matière de climat, on peut bien les accepter lorsqu’ils décrivent la fin du monde pour des questions identitaires. Or, il y a en la matière deux poids deux mesures qui me paraissent indéfendables. Pour autant, cela ne m’empêche pas de penser que les propos d’Éric Zemmour auraient pu être un peu atténués, car ils me paraissaient excessifs, et même erronés sur une partie de son analyse.
    On présente souvent Bernard Henri Lévy comme l’épouventail de la droite. Eric Zemmour n’est-il pas en quelque sorte son alter ego pour la gauche ? N’est-il pas finalement son alter ego intellectuel ?
    Je ne sais pas. Je trouve que le parallèle est un peu désuet. Je trouve que Éric Zemmour force à réfléchir sur les questions qu’ils posent, même si elles ne sont pas toujours bien posées. Il oblige en tout cas à aller au-delà des conventions et à s’interroger pour savoir si la France est un pays fragile. Oui, la France est un pays fragile. Est-ce que pour autant c’est un pays détruit ? Il a dit dans son discours que tout a été détruit. Je ne suis pas d’accord sur ce diagnostic, la meilleure preuve en est le mouvement des gilets jaunes avec un peuple qui entend renaître, ou en tout cas qui n’entend pas succomber au suicide imposé. Quand il fait porter à l’islam la responsabilité de tous les maux, je ne suis pas d’accord non plus. Car les premiers qu’il faut tenir pour responsable de la désintégration de la France, ce n’est pas islam, mais ceux qui ont ouvert les portes à l’islam, ceux qui nous gouvernent, les traîtres d’aujourd’hui. Il se trompe entre les responsables et les boucs-émissaires. Sur ces deux analyses-là par exemple, je suis en désaccord avec lui. Ce sont cependant des désaccords intellectuels qui peuvent se régler par des discussions et non pas par des oukases et des interdits.
    Quoi qu’il en soit la justice s’est saisie de ce sujet pour incitation à la haine. Est-ce bien le rôle de la justice ?
    Je trouve que nous sommes dans une régression liberticide qui s’aggrave d’année en année. On oublie l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Il dit que la libre communication des pensées et des opinions est un droit fondamental. Tout citoyen peut donc parler, écrire et s’exprimer librement. Certes, cet article rajoute, sauf à abuser de cette liberté et dans les cas déterminés par la loi. Or, justement ces abus de liberté sont de plus en plus déterminés par la loi et se rétrécissent d’une année sur l’autre. Il faut prendre garde à un moment donné que la liberté d’expression ne soit pas un vain mot. Ce bien précieux devient de plus en plus malmené, y compris par les journalistes. Et c’est précisément ceci qui me révulse.
    Source :  bvoltaire.fr
  • Après les réactions des « progressistes » suite à la Convention de la droite, je sais désormais qui sont les fanatiques

    Après les réactions des « progressistes » suite à la Convention de la droite, je sais désormais qui sont les fanatiques

    Fabrice Haccoun, entrepreneur du numérique, revient sur sa participation à la Convention de la droite :

    J’ai vu le vrai visage de l’intolérance…

    … et il ne ressemble pas à ce que j’imaginais. Depuis ma participation à la Convention de la Droite le 28 septembre dernier, je suis souvent questionné, de temps en temps critiqué et parfois même invectivé. J’ai tenté de répondre individuellement à chacun jusqu’à ce qu’un ami que je connais depuis vingt-cinq ans refuse de me serrer la main lors de la célébration religieuse du nouvel an Juif, au cri de « retourne chez Le Pen ». J’ai instantanément compris l’ampleur du lavage de cerveau qu’avaient subi nos concitoyens ces trente dernières années mais aussi l’hypocrisie dans laquelle certains se complaisaient. J’ai finalement décidé de répondre plus globalement à l’ensemble de mes détracteurs au travers de cas néanmoins personnels.

    Je commencerais par toi, mon ami, celui que j’appelle souvent mon frère. Tu n’as pas hésité à qualifier l’événement de phase préparatoire au 4ème Reich, rien de moins. Toi qui nous a abreuvés pendant des jours sur Facebook de ton pèlerinage à la Mecque, tu avais l’air de nager dans le bonheur en Arabie Saoudite. En même temps, on te comprend car, nos concitoyens de confession chrétienne comme les juifs comme moi, nous n’avons pas le droit de mettre un pied dans ce qui semble être un très joli lieu chargé d’histoire. Où est la cohérence dans tout cela ? Tu aurais souhaité que je boycotte un événement politique majeur au motif que s’y trouvaient quelques personnes que tu qualifies arbitrairement de racistes mais dans le même temps, tu foules le sol d’un pays qui me considère à moi, ton frère humain, comme un singe parce que juif. Tu as le droit d’être en colère mon ami, mais dans ce cas, viens te rendre compte par toi-même et t’exprimer à la tribune comme ont pu le faire Raphaël Enthoven ou Elisabeth Levy peu soupçonnables de cautionner une réunion de fascistes.

    Tu as préféré condamner avec beaucoup de véhémence et aussi un peu d’approximation une manifestation à laquelle tu n’as assisté qu’au travers de BFMTV ou de LCI, ces chaînes que tu accuses par ailleurs régulièrement de désinformation quand ellent traitent des sujets ayant trait à l’islam. Ta colère était telle que tu as d’ailleurs manqué à la plus élémentaire des prudences en appelant sur facebook, je cite, tes : « amis juifs et Franc-Maçons qui se reconnaîtront » à ne pas cautionner par leur présence un tel événement. N’importe quelle personne capable de résoudre une équation à une inconnue (niveau CM2) aura vite fait de comprendre de qui tu parlais.

    Je poursuivrai avec toi ma cousine. Toi qui ne parles jamais de politique, dimanche, tu étais sous le choc. De Tel Aviv, où tu viens de voter Benjamin Netanyahou, tu m’as sermonné pour ma présence dans la même salle que Marion Maréchal. A l’instar de l’ami cité précédemment, tu as condamné sans rien savoir de ce qu’était cette convention ni pourquoi j’y étais. Tu ne m’as pas questionné, tu m’as jugé sans chercher à comprendre tout comme l’idiot qui a refusé de me serrer la main. Oui, en fait, pour être précis, tu as suivi l’événement via les médias, ceux que tu vilipendes à longueur de temps pour la partialité dont ils font preuve lorsqu’ils traitent du conflit israélo-palestinien. Je ne me focalise pas sur toi ma cousine, mais je m’adresse à travers toi à certains de nos concitoyens dont le motif principal de leur Alya a été l’islamisation supposée de la France. C’est marrant mais j’ai déjà entendu ça quelque part, ah oui précisément dans la bouche de ceux qu’on me reproche d’avoir côtoyé l’espace d’un après-midi. Vous, mes amis français d’Israël, vous encensez Trump et Bolsonaro à longueur de posts, vous votez Netanyahou en hurlant aux orfraies quand la presse française le qualifie d’extrême droite mais perdez soudain toute forme de rigueur intellectuelle quand il s’agit de politique française. En France aussi, il existe comme chez vous maintenant, des gens qui souhaitent défendre leur territoire, leurs valeurs et leur identité pluriséculaire, cela ne vous rappelle rien ? Ils veulent défendre, certes parfois maladroitement, ce beau pays que vous avez choisi de quitter quand moi j’ai décidé de rester pour continuer à y construire. Je n’ai pas jugé votre choix, ne jugez pas le mien. Il est temps de remettre un peu de sérieux, de raison et de cohérence dans tout ça.

    Alors pourquoi j’y étais ? Afin d’être didactique, je répondrai, vous me le pardonnerez, de manière un peu mécanique :

    1. J’ai accepté l’invitation car j’appelle depuis des années de mes vœux à l’unité de la droite républicaine, du centre libéral à la droite nationale. Une droite décomplexée et assumée. Je dénonce depuis toujours l’hypocrisie et le cynisme que représente l’ostracisation du Front National par les autres partis politiques. Ce parti que j’ai toujours combattu par les idées a clairement été instrumentalisé, ce qui était facile au regard de la personnalité de son fondateur. Jamais je n’ai envisagé de le rejoindre, mais jamais non plus je n’ai adhéré à cet hypocrite cordon sanitaire.
      « Mettez-vous à la place du Français qui gagne avec son épouse quinze mille francs, qui habite à la goutte d’or où j’étais il y a quelques jours avec Alain Juppé et qui a en face de chez lui une famille africaine…., si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur »  Je vous épargne la totalité de la citation car vous l’aurez reconnu. Elle vient de celui qui a décidé de ce cordon sanitaire… Feu Jacques Chirac !
      Ces derniers jours, le Président Macron a lui-même repris la quasi-intégralité des thématiques développées depuis des années par la FN devenu RN, sentant que le sujet de l’immigration devenait plus que prégnant. Je citerais volontiers aussi François Hollande qui dans le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Un Président ne devrait pas dire ça », livre une vision de l’immigration, de l’islam et de l’identité que Le Pen père et grand-père ne renierait pas. Je cite : « …il y a des choses qui les (les Français) taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femme voilées… » Il y parle aussi de « l’insécurité culturelle » qu’il affirme être une réalité. Il ajoute : « Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là » etc… Un chapitre entier de propos pour lesquels un Le Pen ou un Hortefeux aurait été largement condamné.
      Alors oui je l’affirme, ce cordon sanitaire est une hypocrisie qui a morcelé la droite (c’était l’objectif et le piège) et radicalisé tous ceux qui, tout en étant sensibles aux thèses de la droite nationale, n’avaient aucune affinité avec le fascisme, le racisme et l’antisémitisme revendiqués et assumés de Jean-Marie Le Pen. Le vote FN a longtemps exprimé une souffrance qui, même si elle saute aux yeux de tous aujourd’hui, continue à être niée. Ce cordon sanitaire associé à un mode de scrutin brutal a été un pur déni de démocratie. A tel point que les communistes qui n’ont rien renié de l’idéologie aux cent millions de morts, celle de Mao, Staline et Pol Pot, ont eu pendant longtemps bien plus d’élus que le FN alors qu’ils ne représentaient plus rien électoralement. Ostracisés mais néanmoins jamais interdits, preuve si c’était nécessaire de l’immense hypocrisie qu’a représentée pendant des décennies cette politique à laquelle il est temps de mettre fin.
    2. Je m’y suis rendu car il n’est pas question que je laisse à des gens que je considère comme trop radicaux la main sur une telle initiative. Je ne crois pas du tout aux gesticulations verbales mais je pense que le meilleur moyen d’influencer un mouvement, c’est de l’intégrer. Oui cette convention était imparfaite car beaucoup trop orientée sur des thèmes identitaires et sur l’islam. Oui cette convention était imparfaite car Eric Zemmour aurait dû être déprogrammé après sa condamnation. C’eût été un beau signal envoyé aux Français. J’ai pour ma part boycotté l’intervention de celui que j’appelle désormais « le Dieudonné bis » tant son obsession de l’islam et des musulmans en devient maladive. D’autant plus dérangeante que s’il fait un constat par moment réaliste, il ne propose rien, aucune solution mis à part de nous promettre le chaos.
      Mais il y a eu tout le reste. Dans une totale liberté, à peine hué et beaucoup applaudi, Raphael Enthoven a étrillé ceux qui l’invitaient. Imaginez seulement si une personne de droite avait osé une telle impertinence à la fête de l’Huma. Il n’en serait pas ressorti entier, Jean-Paul Delevoye qui y a évoqué la réforme des retraites pourrait en témoigner.
      Je vous demande donc : de quel côté est l’intolérance ? Elisabeth Lévy, remarquable dans sa harangue contre les amalgames, Laurent Alexandre, Laurent Obertone et quelques autres encore, dont moi-même, sommes venus pour parler librement et avons pu le faire. Nous avons tous néanmoins un point commun. Nous avons perdu des amis de ce fait. Enthoven a même commencé son intervention en expliquant cela.  Alors je vous le demande une deuxième fois : dans quel camp est l’intolérance ?
    3. J’y suis allé ensuite car je crois profondément au dialogue et que je souhaitais me rendre compte par moi-même de ce qu’était cette Convention. La thématique sur laquelle je suis intervenu, « fiscalité française : un enfer pavé de bonnes intentions » était importante à porter. Je ne regrette rien. L’auditoire d’un excellent niveau a su apprécier la variété des intervenants. La presse a focalisé sur Zemmour occultant totalement tout le reste y compris les débats d’excellente facture.
    4. Et enfin car sur un plan plus philosophique, je pense que le refus des amalgames doit s’appliquer à tous. Un jour, pour condamner les odieux amalgames dont faisaient l’objet les musulmans, j’ai publié une tribune dans le nouvelobs.fr. Elle s’intitulait « pour sauver la République, cette focalisation sur l’islam doit cesser ». J’y ai écrit : « je refuse de condamner un homme pour les fautes d’un autre, fût-il son frère ». Eh bien de la même manière, je refuserai toujours de condamner une femme, pour les fautes d’un autre, fût-il son grand-père. Lors de cette convention, je suis arrivé volontairement tard pour ne pas assister à l’erreur de casting que représentait la présence d’Eric Zemmour, tout juste et légitimement condamné pour incitation à la haine religieuse. Mais concernant Marion Marechal, et même si je suis loin de partager toutes ses idées, au nom de quoi, la condamnerais-je ? Nos désaccords ? Quand on n’est pas d’accord, on ne condamne pas, on dialogue, certains semblent l’avoir largement oublié. J’ai pour ma part, très peu de respect et de considération pour ce que le regretté Pierre Desproges appelait « le petit tribunal du peuple ».
      « Quand l’homme montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». Depuis près de quarante ans, les dirigeants successifs de ce pays l’ont laissé sombrer. Malgré un taux de prélèvements obligatoires parmi les plus hauts au monde, un taux confiscatoire, spoliateur, dissuasif et punitif, aucune des missions de l’Etat n’est correctement menée. Education Nationale en berne, hôpital public au bord de l’explosion, Défense Nationale incapable de mener correctement ses missions, Police et Justice dans un état misérable (dixit Corinne Lepage). Tout cela dans un climat sécuritaire et social délétère. Chômage de masse structurels, déficits des comptes publics, déficit des comptes sociaux, explosion de la pauvreté, je pourrais continuer cette liste presque à l’infini. Alors pour se dédouaner et plutôt que d’avoir enfin le courage politique d’agir, les gouvernements qui se sont succédés ont préféré stigmatiser ceux des Français qui souffraient le plus et le parti qui tente de les fédérer. Voilà pourquoi le FN a été pendant des années le chiffon rouge de l’incurie politique française.
      Alors oui, il y a en France une montée du racisme et de toutes les formes de rejet mais à qui la faute sinon à ceux qui ont mis par carriérisme, électoralisme et parfois incompétence le pays dans cet état ? Ils ont distribué sans compter des milliards d’argent public en menant une politique sociale de redistribution improductive. N’importe quel étudiant en première année d’économie aurait pu leur dire que mener une politique de soutien à la consommation quand on ne produit quasiment plus rien, c’est suicidaire. Suicidaire mais démagogique. Et ensuite ils osent accuser les autres de populistes. Mais ce sont eux les populistes.
      Aujourd’hui, la convention de la droite a vocation à se poursuivre comme un espace libre de dialogue à droite et demain peut-être un instrument de reconquête du pouvoir, une alternative destinée à permettre de remplacer les dogmatiques – populistes au pouvoir depuis des décennies par des réalistes – pragmatiques.
      Quant à l’intolérance donc nous sommes accusés, de quel camp vient-elle en réalité, je vous le demande encore ?

    Je reprendrai en conclusion cette citation de Roberto Benigni : « Pour le fanatique, il y a toujours deux opinions possibles, la sienne et la mauvaise, ceci est le point de vue du fanatique ». Après les réactions des « progressistes » suite à la Convention de la droite, je sais désormais qui sont les fanatiques, et ce ne sont pas ceux qu’on imagine.

    Son intervention à la Convention de la droite (durée 7mn37) :

    https://www.lesalonbeige.fr/apres-les-reactions-des-progressistes-suite-a-la-convention-de-la-droite-je-sais-desormais-qui-sont-les-fanatiques/