Selon une étude de l’université de Salzbourg rendue publique jeudi 26 septembre, un Autrichien sur deux souhaite également limiter les droits des musulmans.
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Selon une étude de l’université de Salzbourg rendue publique jeudi 26 septembre, un Autrichien sur deux souhaite également limiter les droits des musulmans.
Depuis 1976, date de la création du regroupement familial, la droite a toujours eu beaucoup d’idées au sujet de l’immigration. Des idées pour, des idées contre, et la plupart du temps des idées pour-contre. Beaucoup de paroles aussi, de discours et de promesses. Et depuis 45 ans, elle n’a jamais cessé de céder face à la pensée de gauche.
Julien Aubert ou Guillaume Larrivé rivalisent actuellement d’annonces afin de prendre la tête des LR. C’est à qui reprendra telle mesure du RPR jamais appliquée ou prendra l’accent de Pasqua. Mais qui, sinon quelques militants septuagénaires, cocus professionnels depuis le RPR millésime 76, peut encore les prendre au sérieux ? Et puis, surtout, le temps a couru, nous ne sommes plus au XXe siècle. Il ne s’agit plus d’empêcher ce qu’on annonçait alors comme irréparable mais de savoir comment on va pouvoir en sortir. Dans ce contexte, savoir s’il y aura encore des LR en 2025 n’a d’importance que pour les amateurs de catacombes.
L’immigration n’est pas un sujet, c’est le sujet
Le sujet de l’immigration n’est pas un sujet parmi d’autres. Il n’est pas seulement un sujet important. Il est le sujet. En effet, il touche à tous les aspects de la vie d’un peuple, culture, sécurité, souveraineté… et surtout, en fin de course, il pose la question de la vie ou de la mort d’un peuple. Une migration de faible ampleur est un phénomène commun à l’histoire des hommes. Une immigration massive, issue de populations exogènes d’un point de vue civilisationnel, est un phénomène plus rare, mais dont on connait la fin fatale : la disparition du peuple autochtone ou sa libération par la guerre.
Qui veut de cette alternative ? Qui ne préfère pas que le problème soit résolu autrement ? La solution s’appelle Remigration. La Remigration relève du soft power. Elle va à l’encontre de l’hystérisation de la question identitaire créée par la gauche.
Pour être efficace, la Remigration doit reposer sur une analyse correcte de la situation. La distribution automatique des cartes nationales d’identité a créé des millions de Français qui ne vivent pas comme des Français et qui souvent aussi ne partagent aucune des valeurs « républicaines », cet alpha et omega de la vulgate dominante. La Remigration devra donc être précédée d’une mise au clair de cette question. Le droit est au service du politique qui lui-même sert le peuple. Il est temps de le rappeler.
Ils savent mais ne font rien
Nous sommes convaincus que dans leur for intérieur militants et chefs de la droite, LR et assimilés, savent tout cela. Mais ils n’osent l’exprimer, sinon entre eux, car toute leur vie politique est guidée par la terreur que leur inspire la gauche. C’est là une des raisons qui explique leurs échecs électoraux de ces dernières années. Les droite italienne ou autrichienne savent, elles, tenir un discours fort sur l’immigration, puis le traduire en actes une fois au pouvoir.
S’écharper sur les plateaux des chaînes d’infos au sujet de l’AME, c’est mener des combats d’hier. Le problème n’est pas de soigner gratuitement des immigrés illégaux, mais de les laisser entrer et ne pas les expulser aussitôt.
La remigration, un sujet porteur politiquement
Les situations changent, se tendent ; les solutions aussi. La Remigration ouvrirait un boulevard politique à ceux qui oseraient s’en saisir. Dans le champ des idées, la Remigration n’est pas une défense, mais une offensive. La Remigration est également un retour à l’ordre normal des choses. Bref, la Remigration, c’est la paix, l’immigration, c’est la guerre… ou la soumission.
Mais est-elle possible ? Techniquement, oui. Des pays d’Asie ou d’Afrique l’ont mise en œuvre. L’Australie a pris des mesures en ce sens. Mais cette question du possible n’est pas essentielle. Elle n’est qu’un argument de rhétorique pour dire : je suis contre. La vraie question est : la Remigration est-elle nécessaire ? Une large majorité de Français le pense. Pour nous, c’est suffisant.
Laurent Moreau
Source => ici
Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgique, l’espoir d’une réaction politique au Danemark, le désastre multiculturel britannique, le suicide de l’Allemagne, les tentatives de résistances de l’Autriche, l’espoir naissant en Italie, la spirale infernale en Espagne, l’islamisation galopante des Pays-Bas et le bon élève portugais… c’est au tour de la Suisse d’être étudiée par Paul Tormenen. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les inquiétudes sont bien moins importantes au Portugal que dans le reste de l’Europe de l’ouest…
La Suisse connait une immigration très importante depuis plusieurs décennies. Cette immigration suscite des craintes, voire un rejet dans une partie de la population helvète. Ces craintes sont schématiquement de deux ordres : concurrence sur le marché du travail en ce qui concerne les Européens et remise en cause du modèle culturel par les extra-européens. Cela d’autant plus que dans la période récente, l’intégration d’une partie de la population extra-européenne peine à se réaliser.
Face à cela, les réponses apportées par les autorités helvètes oscillent entre ouverture et fermeté. Une fermeté qui est parfois demandée par la population à l’occasion de référendums fréquemment organisés en Suisse. L’immigration choisie n’est pas un vain mot dans le pays, même si une partie de l’opposition politique voudrait que le gouvernement aille plus loin sur le sujet.
Des flux d’immigration très importants
Depuis la deuxième guerre mondiale, la Suisse a connu deux mouvements importants d’immigration. Le premier a coïncidé avec le développement industriel des années 50 et 60. Le second a commencé en 1975. Il est ininterrompu depuis cette période.
Après la 2e guerre mondiale, le gouvernement suisse a accordé de nombreux titres de séjour à des travailleurs essentiellement européens dans un contexte de relance de la production industrielle. L’immigration a ensuite subi un coup d’arrêt avec le retour au pays de près de 300 000 travailleurs étrangers au moment de la crise économique liée au choc pétrolier (1973). La Suisse a depuis lors accueilli chaque année un nombre croissant et important d’étrangers en proportion de sa population.
Alors que 92 000 immigrés permanents s’installaient dans le pays en 1981, ils étaient 146 000 sur la seule année 2018 (1).
L’immigration nette (immigrants moins émigrants) est invariablement excédentaire sur la période 1962-2017. C’est une moyenne de 163 000 personnes qui arrivent chaque année dans le pays (2).
Entre 1980 et 2018, le solde migratoire fait ressortir 1,7 million d’étrangers supplémentaires (3).
Une population immigrée en croissance
La population étrangère est en hausse constante en Suisse. Elle est passée de 14 % de la population totale en 1980 à 25 % aujourd’hui (4). La confédération helvétique fait partie des pays comptant la plus forte proportion au monde de résidents nés à l’étranger (5).
Alors que le pays comptait 285 000 résidents étrangers permanents en 1951, il en compte maintenant 2,1 millions. Ceci alors que la population du pays est de 8,5 millions d’habitants (6).
Les Européens (Italiens, Allemands, Portugais et Français) représentent les plus forts contingents de la population étrangère (80 %) résidant en Suisse (7).
La population issue de l’immigration (étrangers nés à l’étranger ou naturalisés après être nés en Suisse, naturalisés et étrangers nés en Suisse avec au moins un des deux parents nés à l’étranger) a été estimée en 2017 à 37 % de la population (8).
Parmi la population extra-européenne permanente, les Asiatiques (165 000), les Africains (109 000) et les Turcs (67 000) sont les plus présents (9). La population musulmane représentait en 2016, selon le Pew Research Center, près de 6 % de la population, soit près de 400 000 personnes. Selon les projections de l’institut américain, la population musulmane pourrait représenter en 2050 entre 8 et 12 % de la population suisse (10).
L’immigration européenne
La concurrence sur le marché du travail entre étrangers et nationaux et l’ampleur des flux migratoires font l’objet de critiques qui concernent non seulement les extra-européens mais également l’immigration européenne. Plusieurs accords sur la libre circulation des ressortissants européens ont été signés entre Berne et l’Union européenne à partir des années 2000 mais ils sont toujours contestés, en particulier par un parti politique, l’U.D.C. Ce parti a pris, depuis plusieurs années, des initiatives visant à les résilier. (11) Ce qui n’est pas sans provoquer des craintes auprès des frontaliers, dont beaucoup sont Français.
L’immigration extra-européenne
Si l’immigration extra-européenne ne représente en Suisse qu’une minorité de la population, plusieurs signaux mettent en lumière uneintégration difficile voire défaillante d’une partie d’entre elle.
Un islamisme en progression
Une partie de la communauté musulmane suisse est en voie de radicalisation :
Une intégration en question
Que ce soit en matière d’assistance sociale, de délinquance que de comportement en société, plusieurs statistiques et faits relatés montrent que l’intégration d’une partie des extra-européens est un mot vain.
Face à une situation qui se dégrade, le système démocratique suisse permet une expression directe des citoyens sur des sujets de société. Il leur permet également de ne pas subir des choix qu’ils désapprouvent.
La Suisse met en pratique la démocratie directe, à l’opposé du pouvoir sans partage du Président Macron qui craint plus que tout que des « questions de gauche finissent avec des réponses de droite » (28). En particulier sur le thème de l’immigration pour lequel il mène une politique « en marche forcée » (29).
Les votations sur l’immigration
Les citoyens suisses ont été amenés à s’exprimer de nombreuses fois sur l’immigration. Récemment les thèmes suivants ont fait l’objet d’une « votation », un vote référendaire :
Le renvoi des criminels étrangers (votation en 2010), l’interdiction de la construction de minarets et la limitation de l’immigration ont obtenu la double majorité requise, du peuple et des cantons.Mais la votation contre l’immigration de masse ne s’est toujours pas traduite par de nouvelles règles de circulation des individus entre la Suisse et l’Union européenne, en raison notamment du blocage des institutions européennes. Une nouvelle votation à ce sujet devrait être organisée en 2020 (32).
Priorité nationale et immigration choisie
En dépit d’une immigration importante, la Suisse a depuis longtemps voulu garder la maîtrise des flux migratoires et protéger son marché du travail. La politique de l’immigration choisie se manifeste dans les conditions exigées pour venir, vivre et travailler dans le pays :
D’autres initiatives visent à ne plus subir une situation qui aux yeux de nombreux suisses se dégrade :
En matière d’asile, l’heure est à la fermeté :
Les conséquences sont immédiates : alors que les demandes d’asile explosent en France, elles sont en diminution en Suisse en 2018 par rapport à 2017 (40).On assiste à des départs en nombre de Suisse de déboutés du droit d’asile pour la France, notamment d’Erythréens (41).
Face à des flux migratoires importants, le gouvernement suisse a pris plus ou moins récemment des mesures montrant un niveau élevé d’exigence vis-à-vis de l’immigration, une volonté de la juguler et de défendre le mode de vie autochtone.
Les suisses peuvent, grâce à leur système démocratique, proposer et s’exprimer sur des sujets soumis à référendum. Ils ont affirmé dernièrement le rejet d’une immigration de masse. Si la réponse concrète apportée à la volonté populaire peut, en certaines occasions, décevoir, les votations ont permis d’infléchir les politiques menées vers plus de fermeté.
Paul Tormenen 28/09/2019
(1)« Bilan de la population résidente permanente étrangère 1951-2018». Office fédéral de la statistique. 27 août 2019.
(2)« Immigration nette sur 5 ans. Suisse » Université de Sherbrooke.
(3) Ibid (1).
(4)« Part de la population résidente permanente étrangère ». Office fédéral de la statistique. 2019.
(5)« Immigration et diversité : la Suisse a-t-elle un secret ? ». E. Piguet. Questions internationales. Septembre 2017.
(6)« Population : effectif et évolution ». Office fédéral de la statistique. 2019.
(7) « Population de nationalité étrangère ». Office fédéral de la statistique. 2019.
(8) « La population issue de l’immigration augmente doucement ». RTS. 11 octobre 2018.
(9) Ibid (1).
(10) « Europe’s muslim population ». Pew research center. Novembre 2017.
(11) « Pourquoi l’UDC veut en finir avec la libre circulation des personnes ». Swissinfos.ch. 13 septembre 2019.
(12) « Extremismus unter jugendlichen : ideologie ist verbreiteter als gewaltbereitschaft ».ZAHW. 6 novembre 2018.
(13) « Le conseil islamique suisse justifie la circoncision des filles ». Le Matin.ch. 19 février 2018.
(14) « Le conseil central islamique, une structure aux activités criminelles ». RTS. 22 septembre 2017.
(15) « Gruppenzwang lasst auch christliche schuler fasten ». Heute. 20 mai 2019.
(16)« Le Qatar accusé d’arroser généreusement l’islam de Suisse ». I. Hamel. Le Point. 3 mai 2019.
(17) « Radicalisation : bienvenue en Suisse ». Gatestone institute. 21 juin 2018.
(18) Ibid (16).
(19) « Turkey rejects moderate islam ». Gatestone institute. 30 novembre 2017.
(20) « Diese nationen beziehen am haufigsten sozialhilfe ». 20 Minuten.ch. 25 avril 2019.
(21) « Aide sociale : près de 350 000 bénéficiaires en 2017, dont 57% de nationalité étrangère ». 5 septembre 2019.
(22) « Les prisons romandes paient les factures de la politique migratoire ». RTS. 18 février 2018.
(23) « Le nombre de détenus en Suisse a augmenté de 50% en trente ans ». RTS. 6 février 2019.
(24) « Pourquoi en Suisse 7 prisonniers étrangers sur 10 sont étrangers ». Swissinfo.ch. 7 avril 2019.
(25) « Bademeisterinnen werden beschimpft und bespuckt ». 20 minuten. 7 juillet 2019.
(26) « La revue de presse alémanique ». RTS. 26 août 2018.
(27) « Outre-Sarine, des jeunes se disputent le titre de Bronx pour leur localité ». RTS. 9 mai 2019.
(28) « Emmanuel Macron n’est pas prêt pour la démocratie directe ». Swissinfo.ch. 8 février 2019.
(29) « Emmanuel Macron : l’immigration en marche forcée ». Polémia. 8 février 2019.
(30) « La Suisse dit non au repli nationaliste ». Euronews. 26 novembre 2018.
(31) « Les droits de l’homme détournés et trahis ». J.L. Harouel. Conflits. Septembre 2019.i
(32) « Pourquoi l’UDC veut en finir avec la libre circulation des personnes ». Swissinfo.ch. 13 septembre 2019.
(33) « Vote sur l’immigration, 4 ans plus tard ». Le Temps.9 février 2018.
(34) « Ressortissants des non membres de l’UE/AELE ». Secrétariat d’Etat aux migrations.
(35) « Une augmentation spectaculaire de l’immigration hautement qualifiée en Suisse ». Social change in Switzerland. P. Waner. I. Steiner. Octobre 2018.
(36) « Suisse : un canton vote à une écrasante majorité pour l’interdiction de la burqa ».Sudinfo.be. 23 septembre 2018.
(37) « Les voyages vers l’étranger interdits aux réfugiés et aux admis provisoires ». RTS. 4 septembre 2019.
(38) « La Suisse veut faire travailler les réfugiés ». La Tribune de Genève. 10 avril 2019.
(39) « Projet de loi de finances ». Sénat français. « La Suisse renvoie à nouveau des réfugiés vers des zones de guerre ». RTS. 21 avril 2019.
(40) « La Suisse n’attire pas les demandeurs d’asile ». 20 minutes.ch. 1er février 2019.
(41) « De plus en plus d’Erythréens fuient la Suisse et se réfugient en France ». Infomigrants. 9 mai 2019.
https://www.polemia.com/grand-remplacement-europe-suisse-difficulte-tente-resister/
Une semaine noire sans précédent se prépare
La semaine noire qui s’annonce est un événement totalement inédit. La convergence des mécontentements va se manifester dans la rue, pendant plusieurs jours. Il y a là comme la conclusion d’une pratique gouvernementale détestable, et une réponse au « en même temps » d’un système à bout de souffle après deux ans et demi à peine aux manettes.
Le 2 octobre, les policiers battront le pavé. C’est une manifestation à l’initiative d’une vingtaine d’organisations syndicales. Cette « marche nationale de la colère » est très inquiétante pour le pouvoir macronien : elle confirme le fossé qui s’est creusé entre la police et son ministre de tutelle, le malaise qui règne au sein de ce corps, constamment montré du doigt, mobilisé pour des actions répressives qui vont souvent à l’encontre de ce que pensent profondément les policiers.
Depuis quelques jours, les mouvements sociaux annoncés à partir du 5 octobre prennent de l’ampleur. Les syndicats de la SNCF et de la RATP annoncent une entrée dans la grève illimitée à cette date, pour protéger leurs avantages acquis. En principe, face à ce genre de revendication, la droite se range du côté du pouvoir, par réflexe de bon sens, et par détestation du désordre. Le samedi 5 octobre, les Français de droite pourraient toutefois se sentir parfaitement neutres dans cette confrontation, considérant que les manifestations syndicales vont sanctionner d’abord une méthode, en l’occurrence la méthode Delevoye. La réforme des retraites, qui a valu à Delevoye une promotion ministérielle, se révèle une réforme parfaitement socialiste, consistant à prendre dans la caisse des systèmes bien gérés (par exemple, les professions libérales) pour renflouer les régimes en perdition. Quant aux professions privilégiées, il n’en est pas moins utopique de croire que l’on peut rejouer la nuit du 4 Août, abolir ces privilèges, d’un simple coup de baguette magique. Il faut du temps, il faut un pouvoir fort et cohérent, bénéficiant d’un large soutien populaire, susceptible de faire pression par sa capacité de conviction. Et il faut par-dessus tout de la subtilité. Nous sommes loin du compte.
Une profonde évolution du corps social
D’autres professions, comme les infirmiers et tous les oubliés de la France des 35 heures et des quatre jeudis vont profiter de ce jour de colère sociale pour se faire entendre. Et les Gilets jaunes ? L’acte XLVII de mobilisation pourrait être extrêmement spectaculaire, dans ce contexte.
Le dimanche 6 octobre, nous aurons la grande manifestation de révolte de ceux qui ne se résignent pas à la marchandisation des corps, à l’évolution vers l’eugénisme. Il s’agit d’une révolte spirituelle, familiale, sans doute moins violente dans la forme, mais c’est certainement la plus profonde de toutes ces révoltes, car elle touche au plus intime de chacun d’entre nous. Elle sanctionne une profonde évolution du corps social. Les communautés chrétiennes, notamment, se sentent devenir étrangères dans leur propre pays, et elles résistent difficilement à la tentation d’un « repli identitaire », pour préserver leurs fondamentaux. Si la mode, dans les mots, est à l’intégration (des étrangers, des « réfugiés », etc.), nous assistons en fait à une désintégration de la société, dont les manifestations de début octobre ne constituent sans doute que des signes avant-coureurs.
Francis Bergeron
Article paru dans Présent daté du 26 septembre 2019
Le chef du parti national populiste espagnol VOX a reproché à l’Union européenne d’avoir fait pression sur les politiciens italiens pour chasser Matteo Salvini du gouvernement.
Santiago Abascal, le leader du parti populiste espagnol VOX, est intervenu lors d’un événement annuel organisé par le Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), un parti national-conservateur, à Rome. D’autres dirigeants populistes de droite de premier plan, comme le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, étaient également présents.
Au cours de son discours, Abascal a déclaré qu’il croit que les technocrates à Bruxelles ont comploté pour retirer Salvini du gouvernement italien afin de maintenir le flux de main-d’œuvre bon marché qui arrive en Europe, a rapporté Il Giornale.
« L’Espagne et l’Italie ont des frontières communes et les Espagnols et les Italiens partagent le souci de protéger leurs frontières des invasions migratoires causées par les oligarchies européennes qui inondent nos pays d’une main-d’œuvre bon marché », a dit M. Abascal.
« Il est clair que le ministre Salvini a été victime de ce qu’il dénonçait depuis 18 mois, que les Italiens sont de moins en moins maîtres de leur destin, qui une fois de plus a été décidé entre Bruxelles et Strasbourg », a ajouté le populiste espagnol.
Tout au long de son intervention, le dirigeant de VOX a également longuement parlé de la nature insidieuse des bureaucrates mondialistes irresponsables qui contrôlent actuellement l’UE.
« Les oligarchies politiques, économiques et culturelles d’Europe ont trahi les Européens et mènent nos nations dans une impasse, et c’est pourquoi nous sommes tous ici. »
« Parce qu’avec leur politique relativiste, ils attaquent la tradition culturelle et religieuse européenne. Et avec la politique d’ouverture des frontières, ils érodent la sécurité et la liberté dans nos rues, surtout pour nos femmes, et ils détruisent notre culture et notre civilisation. »
« Ils nous attaquent avec des impôts massifs. Ils nous gouvernent de loin, des gens que nous n’avons pas élus. »
« Ils imposent des politiques pour lesquelles nous n’avons pas voté. Ils nous volent notre identité culturelle, le droit à la propriété, la famille, la nation. Ils nous volent l’Europe, l’Europe que nous aimons, et veulent convertir notre terre. »
Abascal a conclu son allocution par quelques commentaires sur les chances du parti aux prochaines élections en Espagne en novembre.
« Je suis convaincu que lors des prochaines élections générales du 10 novembre prochain, Vox consolidera sa présence au parlement espagnol, où nous avons prouvé que nous étions la seule alternative aux politiques progressistes imposées par la gauche et approuvées par la droite, » a-t-il déclaré.
Le populiste espagnol a critiqué les partis de l’establishment en disant qu’ils sont devenus « de plus en plus difficiles à différencier, il serait donc parfaitement compréhensible qu’ils se présentent ensemble aux élections ».
Source: Voice of Europe, le 26 septembre 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc
Bernard Plouvier
Il est de tradition de ne dire que du bien des chers disparus. Pour Chirac, cela va être mission impossible. L’on ne tire pas sur une ambulance, ni ne bombarde un navire-hôpital, et, en principe, on salue le contenu d’un corbillard. Derechef, c’est, dans le cas présent, moralement impossible.
Cet homme fut non seulement un politicien retors et menteur, un viveur sans retenue, très probablement un corrompu, mais il fut surtout un criminel d’État, de conserve avec l’autre vieillard que l’on ne pleurera pas, Valéry Giscard.
Nul citoyen français de souche européenne ne doit pardonner à ces deux politiciens d’avoir exercé leur capacité de nuisance à la puissance maximale, lorsque, le 29 avril 1976, ils ont osé publier le Décret 76-383 (paru au Journal Officiel de la République le 2 mai) autorisant le regroupement familial des travailleurs immigrés.
Cet acte avait pour but de stimuler la consommation intérieure qui paraissait trop faible aux producteurs et aux distributeurs. De fait, sur ce point, les bénéfices de ces messieurs-dames furent accrus dans des proportions vertigineuses et une foule de professionnels du demi-monde de la politique et des media au service du Big Business salua cette « grande avancée sociale », comme ils le firent, dans un autre registre, avec l’avortement de complaisance, autre don à la France du tandem Giscard-Chirac, soutenant Simone Veil.
Aucun de ces dictateurs n’avait consulté l’unique souverain de la République française : la Nation, avant d’obérer l’avenir du peuple de France. On exterminait de futurs bébés « souchiens » et l’on importait des millions d’Africains, de Roms et de Moyen-Orientaux.
Nul patriote ne doit se sentir obligé de retenir son mépris pour Chirac, le Président Black-Beur. L’athée se sent d’un coup désolé de ne pouvoir croire à la damnation éternelle et aux supplices infernaux. Pour un rien, on se mettrait à espérer que Satan existe. Après tout, notre vie terrestre ressemblant plus souvent à un Enfer qu’à autre chose, pourquoi pas !
Vous connaissiez peu le Global Internet Forum to Counter Terrorism, un consortium créé en 2017. Que du beau monde, Facebook, Twitter, Microsoft et Google (via YouTube). Et que de bonnes intentions, « lutter contre le terrorisme ». Réjouissez-vous, vous allez en entendre parler (et en subir les conséquences), le consortium s’élargit avec de nouvelles ambitions et de nouveaux moyens.
Lutte contre « l’extrémisme »
Après l’attentat de Christchurch contre des mosquées en Nouvelle Zélande en mars 2019, la première ministre Jacinda Ardern, le président Emmanuel Macron avaient lancé en mai, l’appel de Christchurch pour lutter contre les « contenus extrémistes et violents » sur internet. La Grande-Bretagne, l’Irlande, puis Twitter, Facebook, Microsoft et Google avaient rejoint l’appel. La phraséologie était volontairement vague et pouvait englober les soutiens de l’État islamique que les « extrémistes de droite ».
Mécanisme préventif
Lors de la conférence de presse annonçant la nouvelle structure, la numéro 2 de Facebook a annoncé fièrement que le réseau social avait supprimé après l’attentat 1,5 millions (vous lisez bien un million et demi) de vidéos dont 1,2 millions n’avaient pu être vues par personne sinon les 30.000 (trente mille) censeurs de Facebook.
La charmante Jacinta a surenchéri « Nous essayons de créer un mécanisme du genre défense civile. De la même manière que nous réagissons aux urgences naturelles comme les incendies et les inondations, nous devons être prêts à réagir à une crise comme celle que nous avons vécue ». Pour prévenir les inondations, on construit des barrages, pour prévenir les incendies on débroussaille, pour prévenir l’extrémisme, on censure, tout se tient.
Élargissement de la plate-forme
A l’occasion de la réunion de l’ONU, le 23 septembre 2019, LinkedIn (propriété de Microsoft) et WhatsApp (propriété de Facebook) ont rejoint l’organisation. Selon un communiqué repris par l’AFP, la structure œuvrera pour « déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes et des extrémistes violents pour se servir des plateformes numériques ».
Les gouvernements de six pays, France, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Nouvelle Zélande et Japon auront un rôle de consultation ainsi que l’ONU et l’Union Européenne. On ignore encore le montant des financements de la nouvelle organisation, dirigée par une équipe dédiée, mais il devrait être d’une dimension sympathique.
Lutte contre le « suprémacisme blanc »
Dans le même temps Facebook annonce une collaboration avec les polices des deux côtés de l’Atlantique, pour « éduquer leurs outils d’intelligence artificielle ». Dés octobre 2019 la police de Londres et le réseau social collaboreront pour « détecter les contenus et mieux les supprimer », entendez par là les contenus « extrémistes ». Des universitaires spécialistes de la « radicalisation » et des « experts du maintien de l’ordre » apporteront (on imagine contre une honnête rétribution) leur expérience. On parle de 350 consultants extérieurs pour soutenir cette noble cause, sans compter les personnels des grands réseaux sociaux.
Big brother partout
Le 17 septembre nous vous donnions nombre d’exemples des nouvelles censures sur les réseaux sociaux. D’autres se sont rajoutées. Le magazine L’Incorrect a été censuré sur Facebook après un entretien avec Maître Pierre-Vincent Lambert, l’avocat de Génération Identitaire.
Il est possible qu’un robot identifie les vestes bleues des militants de Génération Identitaire ou certains mots-clefs et supprime automatiquement le post. Un procédé exactement semblable à celui des staliniens des belles années : vous n’existez plus, vous n’avez jamais existé, vous êtes mort pour la société. De quoi réfléchir à des alternatives aux réseaux des géants américains soutenus par six gouvernements, une bonne partie de l’université et hélas sans doute une forte proportion de journalistes.
Article repris du site OJIM
Emmanuel Macron semble découvrir les réalités les unes après les autres, la France rurale et abandonnée des gilets jaunes, les jeunes enfants dans leurs « 1.000 premiers jours », les lignes de fret obsolètes qui vont fermer et mettre sur la route des milliers de camions et, enfin, ces jours derniers, l’immigration.
L’hécatombe se poursuite et, par effet collatéral, le grand remplacement prend de l’importance. Le ministère de la Santé a publié hier les chiffres des naissances et des avortements de 2018 :
Voici l’évolution des avortements et des naissances :
https://www.lesalonbeige.fr/suicide-francais-un-avortement-pour-3-naissances/