- Réindexation sur l'inflation des retraites inférieures à 2000 euros mensuels ? Tant mieux pour ceux qui en bénéficieront (en janvier prochain seulement), mais nous sommes en présence d'une simple mesure rectificative d'une décision inepte, au demeurant retoquée par le Conseil constitutionnel, et surtout d'une mesure d'artifice qui laissera les autres retraités moins défavorisés mais nullement riches pour autant en situation de spoliation puisque leurs pensions se verront toujours érodées par la hausse mécanique des prix au moins jusqu'en 2021.
- Baisse de l'impôt sur le revenu à hauteur de cinq milliards ? Qui en bénéficiera ? Quelles tranches ? Quelle progressivité ? Quand ? Et la TVA qui touche tous les Français de la même façon y compris pour les produits de première nécessité, contrairement à l'ISR auquel plus de 50 % des foyers ne sont pas assujettis ? Et les taxes, en particulier la taxe carbone qui n'a été supprimée que « pour l’année » ? Le tout compensé par quelles économies dans le fonctionnement de l'État alors que la prévision de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires est abandonnée (on sait que les dépenses de personnels représentent un quart des dépenses de l'État) ? Par quelles réductions des dépenses publiques alors que les pistes sérieuses qui devraient être empruntées mais nécessiteraient courage et détermination (sur le coût de l'immigration, sur les transferts à l'Union européenne, sur la suppression d'un échelon local, sur la disparition de conseils ou de comités inutiles) ne sauraient être envisagées par un pouvoir faible, lâche et clientéliste ? Le gouvernement table donc sur un financement par la suppression de certaines niches fiscales dont bénéficient les entreprises. Lesquelles ? Elles ne sont plus si nombreuses et si les petites et moyennes entreprises devaient être impactées cela entraînerait fatalement une réaction en chaîne à effet rétractif sur l'emploi. Reste le financement par le déficit, éternelle tentation des régimes impuissants en période de faible inflation et de taux d’intérêt bas, mais pari risqué qui se paiera le jour où la situation changera.
- Faire travailler davantage les Français ? Peut-être, mais comment, dès lors que l'on s'interdit de toucher au temps hebdomadaire, aux jours fériés ou à l'âge de départ à la retraite ? Et quelle étrange réponse au désarroi d'un peuple qui n'en peut mais.
- Relancer une politique familiale ambitieuse ? Cela est passé inaperçu, mais Emmanuel Macron à bien évoqué la question démographique et parlé de la famille comme d'une « permanence » de la société. Prenons-le au mot. Nous attendons donc logiquement de lui qu'il s'engage sur un plan volontariste. En commençant par abroger la loi sur le mariage homosexuel, en mettant en œuvre les moyens d'une natalité française dynamique, en interrompant la préparation du projet de loi sur la procréation médicalement assistée sans père, en interdisant définitivement toute possibilité de recours à la GPA, en condamnant les dérives de la loi Veil sur l'IVG, en favorisant l'accès au logement pour les familles françaises et en leur réservant les droits aux allocations, en muselant les lobbies LGBT et les viragos féministes, et en virant immédiatement de son gouvernement Madame Schiappa…
- Supprimer l'ENA pour la remplacer par une école « qui fonctionne mieux » ? Traduire « sur le modèle de la refondation de Sciences Po il y a quelques années afin d'en permettre l'entrée à la diversité ». Ce sera l'ENA… En pire.
- Tenue d'une conférence sociale et environnementale ? Autrement dit, quand un débat se termine (qui aura tout de même coûté douze millions d’euros pour apprendre que les Français voulaient moins d'impôts, plus de pouvoir d'achat, moins de mépris de caste…), on remet une pièce dans la machine à logorrhée.
- Maintien des services publics ? Promesses de ne fermer ni écoles ni hôpitaux sans l'avis du maire sur les épaules duquel l'État se propose de se dégager de ses propres responsabilités. Mais quid des fermetures de classes et de services, en premier lieu les maternités ? Le diable est toujours dans le détail. Il est aussi dans le non-dit. Tartufferie macronnienne.
- Réduction de la fracture territoriale ? Un nouvel acte de la décentralisation serait certes nécessaire mais, dès lors que le pouvoir s'interdit de toucher à la superposition aberrante des différentes strates administratives et politiques (régions, départements, métropoles, communes et communautés de communes), aucune nouvelle étape d'une vraie respiration nationale par les territoires ne peut être atteinte.
- Réforme constitutionnelle ? La réduction du nombre de parlementaires, l’introduction d'une dose non précisée de proportionnelle aux élections législatives, le recours de circonstance à la démocratie directe par injonction homéopathique de référendum local ou d'initiative partagée, et le tirage au sort de citoyens pour leur permettre de participer aux travaux oiseux du très inutile Conseil économique social et environnemental ne sont à l’évidence de nature ni à déverrouiller le Système ni à rendre au peuple une parole depuis longtemps confisquée.
- Contrôle de l'immigration ? Le seul mot de contrôle en dit long sur le sérieux et la dimension de l'intention tout comme les énièmes velléités de réforme de Schengen, l'instauration d'un débat (un de plus) au Parlement chaque année, ou les promesses sempiternelles de reconquête « républicaine » des cités et celles d’être « intraitable avec l'islam politique ». Macron a compris qu'il lui fallait parler d'immigration et d'Islam. Mais sa « détermination » s’arrêtera aux mots et à l’habituelle pratique incantatoire.
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Macron aux Français : « Je ne vous ai pas compris »…
Much ado about nothing » aurait dit Shakespeare. « Beaucoup de bruit pour rien », en effet.Pour nous autres, Français, la conférence de presse d'Emmanuel Macron, jeudi soir, pourrait être l’occasion de former un nouveau proverbe populaire : à grand minuscule débat, petites réponses dérisoires.Comment Macron qui connaissait pourtant les enjeux après cinq mois de mouvement des Gilets jaunes, a-t-il pu, au cours de cette interminable intervention qui se voulait gaullienne et ne fut que bavarde et bonimenteuse, se contenter de ces demi-annonces hasardeuses et vides de toute portée ? Des mesurettes incertaines payées en monnaie de singe ; des baisses fiscales en trompe-l’œil, non précisées et non financées ; des promesses démagogiques en viager d'une démocratie d'apparence ; un inutile cautère sur la jambe fracturée de la cohésion territoriale ; sans parler du coup de pouce démago pour les familles monoparentales ou la création surréaliste à l’échelon national d'un conseil de défense écologique, sans doute destiné à barrer la route aux supposées menaces climatiques comme le fit en 1986 Alain Carignon, alors ministre de l'environnement, en stoppant à nos frontières le nuage nucléaire venu du Tchernobyl.En lieu et place d'une conférence de presse présidentielle, c'est, en effet, à la revue promotionnelle d'un catalogue d'annonces printanières que s'est livré le 25 avril un Emmanuel Macron plus illusionniste et mystificateur que jamais.Rien sur le pouvoir d'achat ni sur le chômage, préoccupations majeures des Français, si ce n’est la reconduction pour une année de la prime exceptionnelle défiscalisée versée par les entreprises qui le peuvent au prix souvent d'efforts considérables, et la confirmation d'une nouvelle réforme de Pôle emploi que personne ne réclame.Au vrai, un Chef d'État digne de ce nom ne traite pas des applications techniques de mesures catégorielles. Il ne s'en remet pas aux résultats supposés de tel ou tel débat ou aux travaux de telle ou telle conférence sociale. Il montre la voie et engage la Nation sur la voie nécessaire à l'accomplissement de son destin, dans la préservation des intérêts de chacun de ses enfants.On le voit : le « Je vous ai compris » de 2019 relève du même cynisme et de la même imposture que celui de 1958.« Trop d’impôts, trop d’immigrés, trop d’insécurité, trop d'iniquité sociale, trop de repentance, trop de faiblesse d'État, trop d'oubli de soi-même et de recul civilisationnel, voilà le cri de la France profonde ». Voilà ce à quoi les Français auraient aimé entendre des réponses.Mais il n'y a pas pire sourd qu'un Président qui ne veut pas entendre. Il n'y a pas pire muet que celui qui croit devoir parler des heures pour dissimuler le fait qu'il ne pense rien, ne voit rien et n'a donc, au final, rien à dire.Il n'y a pas pire impuissant que celui qui prétend agir le matin, en parle le midi et en rêve la nuit avant de recommencer le lendemain dans une procrastination sans fin.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, social 0 commentaire -
Référendum : les hautes castes contre le peuple ?
Quand l’inculture politique, économique et juridique s’étend, la démocratie régresse et le malheur progresse. La conférence de presse d’Emmanuel Macron – dans le fil des flots de paroles de son « grand débat » – a noyé d’eau tiède les sujets essentiels attendus par la nation. Faut-il encore rappeler que la nation, c’est nous, et que c’est à la fois le cadre contractuel, le creuset, le but, la légitimation nécessaire, l’expression et la justification démocratiques de toute décision ?
Quant aux foules désespérées et résolues qui manifestent tous les samedis, si leur juste attente doit nous interpeller toutes affaires cessantes, ce n’est pas pour autant que les formulations de cette attente sont heureuses. On rappellera l’échec de la pétition déposée au CESE au sujet de la conception de la famille et du mariage. Cette pétition était, juridiquement, irrecevable, ce qui permit à Delevoye de la rejeter.Tout juriste l’ayant lue savait qu’elle échouerait pour des raisons juridiques de fond.
Qui a conseillé aux gilets jaunes de réclamer un RIC ? Qui a lancé ces mots d’ordre conduisant nécessairement à l’échec ? Car tout juriste savait aussi, par avance, que cette revendication échouerait. Qui a intérêt à encourager des actions vouées à l’échec ? Chaque Français comprend la puissance incontournable du droit mais se croit juriste. Au fait, qu’est-ce qu’un juriste ? À ce jour, qui connaît un seul nom de juriste théoricien, alors qu’aux siècles écoulés, chacun savait ce que Descartes, Montesquieu, Portalis, puis Carré de Malberg, Saleilles et Josserand ont apporté dans la compréhension et le fonctionnement des institutions publiques et civiles.
Les ennemis du référendum sont nombreux parmi les castes dirigeantes. En 77 ans, de 1793 à 1870, il y eut 10 référendums en France. De Gaulle y recourut quatre fois en 1945/46. Puis, à nouveau, cinq fois de 1958 à 1969. Mais seulement cinq furent organisés en 50 ans, de 1969 à 2019. De plus, le dernier, en 2005, fut l’occasion d’une haute trahison de la démocratie puisque la voie fédéraliste de la Constitution européenne, largement rejetée (55 %), fut imposée de force par le congrès de Versailles, socialistes et UMP confondus. À rapprocher de leurs scores sondagiers actuels misérables et du fait – plus terrible – que plus de la moitié des Français sont non inscrits sur les listes électorales, non votants ou votants blanc ou nul.
Emmanuel Macron vient de rejeter : toute idée de référendum d’ici la fin de l’année, l’introduction des référendums locaux, et surtout le RIC dans nos pratiques constitutionnelles. Son manque de sérieux sur un tel sujet lui fait dire : « Est-ce que j’ai […] une idée précise de telle ou telle décision qui serait soumise à référendum ? Non. C’est une liberté que je conserve et qui, à certains moments, peut permettre de clarifier les choses, un débat » (sic). On se souviendra que l’avis de Richard Ferrand aurait été déterminant pour ce blocage, le président de l’Assemblée s’étant opposé à la tenue d’un référendum sur ce sujet (RTL). Emmanuel Macron a toutefois annoncé vouloir « aller plus loin sur le référendum d’initiative partagée » en simplifiant « ses règles ». Les seuils pour l’activer seraient ainsi abaissés et l’initiative viendrait d’abord des citoyens. Si un million d’entre eux (et non plus l’impossible 4,5 millions actuellement) soutient une proposition de mesure sous forme de pétition, elle arrivera sur le bureau des assemblées qui devront s’en saisir. Si elles ne le font pas, la proposition sera soumise à référendum.
C’est désormais cette question cruciale qui est la seule façon de sortir du grave et constant abaissement de la nation française. Mais il faudra veiller à ce que les sujets soumis à référendum puissent être les plus larges et que les conditions de mise en œuvre soient atteignables : une demande de la nation et un travail juridique de mise au point. Alors, et seulement alors, la démocratie reprendra ses droits dans le pays qui fut longtemps la référence en la matière.
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Les Français peu convaincus par le discours de Macron
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Haris, selon lequel 63% des Français ne croient pas aux mesures annoncées par l’Élysée jeudi dernier, et 80% ne les croient pas capables de calmer les Gilets jaunes.L’annonce de la baisse des impôts, pour 5 milliards d’euros, avait pourtant de quoi réjouir ainsi que l’annonce de la ré-indexation des retraites modestes. Mais où trouver le financement sinon par une augmentation de la dette publique sans dépasser le seuil des 3%, chers à Bruxelles ?
Quant à la réduction des dépenses publiques, il en a été très peu question avec, au contraire, l’annonce du maintien de 120.000 postes de fonctionnaires et la réduction à 24 élèves des classes du primaire et de maternelle.
Et sur le plan des institutions ?
La diminution annoncée du nombre de députés fait débat et l’introduction de 20% de proportionnelle a plutôt les faveurs des partis d’opposition. Quant à la participation citoyenne, Macron préfère assouplir le RIP, référendum d’initiative partagée, en abaissant le seuil des signatures de 4 millions à un million.
Quant au CESE, le Conseil Économique, Social et Environnemental, dont l’existence même est remise en cause, il s’ouvrira à des Français « tirés au sort », ce qui est loin de satisfaire les partisans du RIC, le référendum d’initiative citoyenne, cher aux Gilets jaunes.
Enfin, le locataire de l’Élysée semble reconnaître les dangers de ce qu’il a nommé « l’Islam politique ». Sans doute, les récents attentats du Sri Lanka y sont pour quelque chose. Macron va même jusqu’à reconnaître qu’il faut des frontières sûres pour l’Union européenne et qu’il faut songer à réformer Schengen.
Pour Mélenchon, Macron « aggrave la crise par ses déclarations » et pour Marine le Pen, « le président ne changera rien », a-t-elle déclaré sur les ondes.
https://fr.novopress.info/214390/les-francais-peu-convaincus-par-le-discours-de-macron/
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DISSOUDRE LES ORGANISATIONS VIOLENTES ! Aidons Castaner !
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Pour Marine Le Pen, les annonces d'Emmanuel Macron sont "une succession de malhonnêtetés"
La présidente du Rassemblement national a sévèrement jugé les annonces d'Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse de jeudi.Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a considéré dimanche que l'intervention d'Emmanuel Macron, jeudi, avait été "en réalité une succession de malhonnêtetés", lors d'un entretien au 20 heures de TF1."Quant à l'annonce scandaleuse, ce que je considère vraiment la plus malhonnête peut-être, c'est celle sur les retraites, sur la durée de cotisation", a poursuivi Marine Le Pen. "On dit : on ne touche pas à l'âge de départ, en revanche, vous ne toucherez pas votre retraite pleine", a-t-elle développé."Et donc, si c'est 62 ans, vous aurez peut-être moins 15%, et puis 63 ans, peut-être moins 10%: ce qui veut dire que la durée de cotisation va augmenter et que, compte tenu de la faiblesse des retraites qui sont livrées aujourd'hui, les gens ne pourront pas partir à la retraite parce qu'ils n'auront pas de retraite pleine", a-t-elle déploré.
[...]En savoir plus sur europe1.fr -
Pas d’argent musulman pour Notre-Dame : et si l’imam Khattabi avait raison ?
On le sait depuis Vespasien : l’argent n’a pas d’odeur. Pour certains, pour certains États, à certaines époques. Mais, en ces temps où la finance islamique, comme le marché halal, est en plein boom, où les questions de fraude et de blanchiment sont, paraît-il, prises à bras-le corps par les maîtres qui nous dirigent, force est de constater le contraire.
Et le gigantesque « Notre-Damethon » qui dépasse, à présent, le milliard a révélé plusieurs odeurs : les millions de nos milliardaires, les millions de nos collectivités – État, régions, ville de Paris – qui, avant la catastrophe, n’avaient pas un euro à jeter dans le tronc, et les millions des milliers de bienfaiteurs anonymes. Et là, difficile de détecter les odeurs. Tout a été fait pour que ça ne sente pas trop la sacristie : Notre-Dame n’était plus une cathédrale, selon M. Castaner, le CFCM (Conseil français du culte musulman) a appelé les musulmans à « participer à l’effort financier pour la reconstruction de ce chef-d’œuvre architectural qui fait la gloire de notre pays ». Déclaration qui a, au passage, une autre tenue que celles d’Anne Hidalgo ou de Castaner. Et, donc, des millions de Français, chrétiens ou pas, croyants ou pas, émus, ont donné. Odeurs mélangées, neutres. Même si on aimerait avoir un peu de traçabilité sur l’origine des dons. Comme ça, pour savoir.
Traçabilité ? Rapportée par le JT de France 2, vendredi dernier, certains ont lancé une chouette idée : puisqu’un milliard, c’est beaucoup trop pour la reconstruction de Notre-Dame, pourquoi ces dons ne serviraient-ils pas à la restauration d’autres lieux de culte, d’autres religions ? Ben oui, après tout. Donateurs, vous vous débrouillerez avec le général Georgelin, grand commandeur de la grosse cagnotte, pour la traçabilité de votre chèque – ou de votre paiement sans contact. Mais l’idée est vraiment sympa. Comment Castaner et Anne Hidalgo n’y ont-ils pas pensé avant !
Dans ce bel unanimisme, une voix discordante s’est élevée, qui en représentait certainement d’autres, celle de l’imam Khattabi, de la mosquée Aïcha de Montpellier :
« Former des savants, construire des mosquées, tout ça, c’est le devoir communautaire. […] Donc il est du devoir d’un groupe de répondre aux besoins de l’ensemble. […] On appelle cela le devoir communautaire. Donc, moi, musulman, il me revient, dans le devoir communautaire, les mosquées. Le chrétien, il lui revient comme devoir communautaire de construire l’église. Et si l’église brûle, de [la] renouveler. Il est du devoir de tout chrétien de le faire. Pourquoi ? Parce que c’est le symbole de leur religion et non le symbole des musulmans. C’est la même chose pour un juif avec la synagogue. »
Jusque-là, le raisonnement se tient, non ? Et il a aussi le mérite d’inviter les chrétiens, au sens le plus large, à un petit examen de conscience sur leur propre responsabilité, leur rapport à leurs églises, à leur foi (pour ceux qui l’ont encore) et à leur culture. Mais aussi à leur responsabilité de citoyens dans la France de 2019 où la loi de 1905 imposait à l’État, propriétaire de notre-Dame, de l’entretenir, de la sécuriser et de trouver les financements pour.
N’aurions-nous pas dû être plus vigilants depuis les années Lang, sur le budget misérable alloué au patrimoine par l’État ?
Traçabilité, encore, mais de nos impôts. Sur les choix de nos gouvernants, de tous nos élus, dont beaucoup n’ont aucun scrupule, par ailleurs, à s’asseoir une seconde fois sur ladite loi de 1905 pour financer, de façon indirecte, la construction de mosquées… On comprend, d’ailleurs, pourquoi notre Président n’avait que cette loi à la bouche, jeudi soir, histoire peut-être de faire oublier tous ces contournements.
Bien sûr, cet imam a servi d’idiot utile à certains, comme Éric Ciotti, pour montrer leur « fermeté ». La fermeté d’un tweet… Une fermeté d’autant plus ferme qu’ils ne sont pas au pouvoir et qu’ils n’ont rien fait pour éviter, quand ils y étaient, et la misère de Notre-Dame et la présence de cet islam qui, avec ses raisons et sa cohérence, n’est pas « Notre-Dame » et a le mérite de nous renvoyer à ce que nous sommes peut-être encore, un peu, et à nos responsabilités.
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D'accord avec Golnadel : « Quand l’incendie de Notre-Dame révèle la bêtise de l’UNEF »
Mélanie Luce, présidente du syndicat Unef. Sébastien SORIANO/Le Figaro
Par
Pour Gilles-William Golnadel, l’actualité montre chaque jour un peu plus l’absurdité qui régit « la rive gauche du spectre idéologique », dont les réactions des membres de l’UNEF à l’incendie de Notre-Dame sont le visage éclatant.[Figarovox, 23.04]. Il le démontre avec courage, lucidité, sans craindre de dire les choses. Il a raison. LFAR
« La bêtise habite désormais au coin de la rue, à gauche en sortant. »
Cette semaine, ce bêtisier nous montre dans quel quartier de la rive gauche du spectre idéologique la sottise a définitivement élu sa résidence principale. C’était un quartier, autrefois surpeuplé, désormais déserté par l’intelligence.
La générosité n’y trouve plus son gîte. Et pourtant, c’est ici encore où les snobs préfèrent traîner.
Visitons quelques lieux privilégiés, où quelques sentencieux ont déposé des perles d’inculture.
L’UNEF tout d’abord. Ainsi, comme tout se sait, une certaine Hafsa Askar, membre du bureau national de l’UNEF, aura twitté quelques instants après le début du drame de Notre-Dame cette fine pensée :
« Jusqu’à les gens (sic) ils vont pleurer pour des bouts de bois, wallah (re-sic) vous aimez trop l’identité française alors qu’on son balek (re-sic, traduction libre: on s’en bat les couilles) objectivement c’est vos délires de petits blancs ». Ce beau texte en dit long sur le goût de son estudiantin auteur pour les belles lettres. La présidente de l’UNEF, loin d’exclure sur-le-champ celle qui voulait excommunier ex cathedra les Français blancs, coupables de pleurer leur cathédrale, se fendit d’un communiqué empreint d’une très inhabituelle neutralité.
En réalité, l’UNEF montrait dans son absence réelle de condamnation une franche cohérence dans sa détestation de la France et dans le fait qu’elle assume d’être devenue le siège de l’islamo-gauchisme estudiantin le plus inepte et virulent.
Présidente voilée, camps racisés interdits virtuellement aux blancs, jeunes étudiants syndiqués sexuellement harcelés, sans oublier les insultes racistes contre la France, les catholiques et les blancs dont le tweet d’Hafsa Askar constituait l’ultime flatulence. (Avocats Sans Frontières, que je préside, a décidé de porter plainte contre l’auteur du tweet.)
Et puisque nous sommes dans le cadre d’un bêtisier, nous ne saurions nous priver du dernier gazouillis de Clémence Zamora-Cruz, responsable LGBT, relayée par l’UNEF : « en tant que femme transgenre racisée, je suis intersectionnelle mais ma racisation fait de moi une personne plus privilégiée qu’une personne afro descente (sic) et c’est à cause du colorisme (re -sic) qui créee un privilège entre les personnes racisées ».
L’UNEF, serait-elle en fait pionnière contre la dépression ? Selon certains scientifiques réputés, lire, chaque jour, un échantillon de son jargon, constituerait remède plus puissant que toutes les médecines chimiques pour vaincre le chagrin, le spleen et la mélancolie.
La démission du politologue fantasque Thomas Guénolé de chez les Insoumis, et surtout ses conditions méritent également leur place au sein de ce sottisier.
Elles en disent long, non seulement sur le mouvement politique précité, son management et sa direction mais encore sur l’air du temps (le Figaro 19 avril). Accusé, en interne, de harcèlement sexuel, Monsieur Guénolé reproche à Monsieur Mélenchon et à sa proche Sophia Chikirou (anciennement responsable de Média avec Gérard Miller, avant d’être remplacée, par Aude Lancelin avant qu’elle-même soit remplacée…) une dérive autoritaire. T. Guénolé aurait entamé une procédure judiciaire à l’égard du mouvement. Monsieur Mélenchon s’est dit stupéfait des reproches de Monsieur Guénolé qui lui aurait réaffirmé son amitié et son admiration encore très récemment.
Prenant cette posture de la victime qui lui sied à ravir, il déclarait : « décidément, rien ne me sera épargné ».
Mais c’est le procès en harcèlement fait à Thomas Guénolé qui lui vaut principalement les honneurs de la présente chronique. Son accusatrice serait une ancienne de ses étudiantes de Sciences-Po.
Il aurait fait des compliments sur sa voix ! Plus inaudible encore, Thomas Guénolé aurait osé lui écrire (mais en la voussoyant) : «si je peux me permettre, le rouge vous va très bien. ».
L’avocat de l’accusé l’innocentait par une exégèse des compliments professoraux : «c’était une blague, il la félicitait d’avoir été convertie à ses idées politiques, parce qu’elle était verte (Émilie été engagée dans Sciences-Po Environnement) et que lui était rouge »
Monsieur Guénolé est en tout état de cause coupable de ne pas avoir su que lorsqu’on est rouge et féministe, on ne se permet pas de plaisanter avec ses étudiantes. Surtout lorsque l’on s’engage en politique. Toute plaisanterie, d’ailleurs, est désormais bannie.
Enfin et pour terminer par un grand éclat de rire, il y a cette tribune dans le Monde du 18 avril qui s’interroge lourdement sur la pertinence de la décision du Président de la République de remettre la Légion d’Honneur à Michel Houellebecq. Pour résumer le propos, la Légion d’Honneur est une récompense républicaine qui perd tout son sens dès l’instant où celle-ci serait remise à l’auteur de Sérotonine dont le narrateur, comme toujours dans les romans du récipiendaire, exprime « son dégoût de l’émancipation ». Dans le même ordre d’idées qui se caractérisent sans doute par l’ouverture d’esprit, l’auteur s’indigne qu’on ait rendu un hommage funèbre et national aux Invalides à Jean d’Ormesson. Le rédacteur de la tribune rend hommage à « l’esprit de finesse » d’André Markovic qui, paraît-il, publia dans Le Monde du 11 décembre 2017 une tribune intitulée : «aux Invalides, c’était juste la vieille droite ».
Je m’enorgueillis d’écrire dans les colonnes d’un journal qui rend hommage régulièrement à Ken Loach, cinéaste anglais d’extrême-gauche, que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur.
Je crois impossible que Le Monde rende un jour un hommage ou publie la critique positive d’un cinéaste ou d’un écrivain vivant, engagé aussi à droite que Loach l’est à gauche.
J’oubliais de préciser que l’auteur de cette tribune protestant contre l’honneur républicain rendu à Michel Houellebecq se nomme Jean-Philippe Domecq et est écrivain.
Il s’agit sans doute d’un auteur de réputation mondiale qui n’a aucune raison de jalouser son honoré confrère.
Je note que Houellebecq finit comme Domecq. J’essaie de trouver une quelconque explication de l’acrimonie par le patronyme. Mais cela ne rime à rien. Domecq ne finira certainement pas comme Houellebecq.
La bêtise habite désormais au coin de la rue, à gauche en sortant.
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Son dernier ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon.
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Acte 24 des Gilets jaunes : estimation de la participation
D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, à 15h30, nous avions contrôlé 8920 personnes pour seulement 5500 manifestants dans toute la France à 14h.. Etonnant..A 17h30, notre syndicat France Police – Policiers en colère estime la participation à l’acte 24 des Gilets jaunes à environ 60.000 manifestants dans tout l’hexagone.
Malgré le fiasco du grand blabla et l’absence de changement de cap politique d’Emmanuel Macron, le mouvement des Gilets jaunes marque nettement le pas.S’il y a moins de monde dans les rues, les manifestations sont toujours compliquées à gérer pour nos collègues à cause de la présence de nombreux éléments perturbateurs d’ultra gauche infiltrés dans les cortèges.
S’il est besoin de le rappeler, les éléments violents infiltrés portent une lourde part de responsabilité dans l’affaiblissement des Gilets jaunes.
Ces casseurs ont clairement fait le jeu des politiciens qu’ils prétendent combattre.
Après 24 semaines, le bilan est sans appel.
Les Français n’ont rien gagné dans le bras de fer engagé avec l’oligarchie politique en place.
Des milliers de policiers et de gendarmes ont été blessés, tout comme de très nombreux manifestants, parfois gravement.
Macron n’a pas bougé d’un iota sa ligne politique et les bons vieux partis politiques délabrés de la cinquième République sont en embuscade pour récupérer les actions des Gilets jaunes.
Ils attendent un déluge de bulletins de vote pour aller s’engraisser un peu plus au très chic Parlement européen.
Les cocus dans l’histoire ?
Le peuple et sa police..
Pauvre France.. -
Un président autiste
Le billet de Patrick Parment
La conférence de presse d’Emmanuel. Macron est très loin d’avoir répondu à l’attente des Français et des Gilets jaunes. A défaut d’annoncer des mesures concrètes, il a commencé par dire que le train des réformes déjà engagées était le bon et qu’il allait poursuivre son œuvre sur l’air de « demain ça ira mieux ». En attendant, Français, mettez-vous au boulot !
A la litanie des mesures sur des points de détail a succédé d’inquiétantes généralités en matière de fiscalité, dépenses publiques ou retraités. Enfin, s’il est heureux de prendre la défense de la veuve et de l’orphelin de préférence handicapé, pas un mot sur nos agriculteurs qui sont pour beaucoup d’entre eux en situation de détresse. Or, notre agriculture demeure l’un des poumons essentiels de notre économie et pas uniquement domestique. Pas un mot sur les équilibres à renouer entre la grande distribution et eux, voire la décélération d’une course à la production intempestive. Et donc à l’emploi de pesticides qui nous empoisonnent et qui conséquemment viennent enrichir les actionnaires. Ce n’est donc pas pour demain que l'on enrayera la mécanique libérale du produire plus. Produire plus pour quoi faire ?
Mais revenons à Emmanuel Macron et aux propos qu’il a tenus lors de cette conférence. En premier lieu, on notera qu’il a consacré plus de temps à la situation de politique générale, à l’ENA ou à la conception de son propre rôle qu’aux mesures économiques attendues. La plupart des questions fiscales ont été éludées : pas un mot sur la TVA ou le fardeau fiscal sur les commerçants et entrepreneurs, la promesse d’une baisse de l’impôt – non détaillée – ubuesque car payée par peu de Français. L’unique réforme économique précise étant la ré-indexation des petites retraites en 2020 puis de toutes. Au final, c’est peu dire que l’on reste sur notre faim par son absente de vision. Vision aussi étriquée qu’un costard d’énarque.
Pourtant les pistes ne manquaient pas, même en régime libéral : réserver le statut de la fonction publique aux seuls emplois régaliens, de laisser la liberté d’affiliation à tout régime de protection sociale, santé et retraites aux entrepreneurs, commerçants et artisans ; de réduire les divers impôts sur la production qui détruisent nos emplois et la TVA sur de nombreux produits cruciaux pour les plus faibles des Français ; de redonner du pouvoir d’achat aux Français en leur permettant de recevoir leur salaire complet et de décider eux-mêmes au moins d’une partie du financement de leurs retraites, comme de l’éducation de leurs enfants via le chèque éducation.
Ce manque d’audace marque bien les limites du personnage, ce qui nous promet des lendemains qui ne risquent pas de chanter. Car Macron s’est non seulement aliéné les classes populaires mais s’est mis à dos aussi les milieux économiques qui n’y comprennent plus rien. Le combat continue comme dirait l’autre !
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/28/un-president-autiste-6146923.html
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Avortement : les chrétiens doivent témoigner du respect de la vie
Extrait de l’entretien donné par le cardinal Sarah dans L’Homme Nouveau du 27 avril :
https://www.lesalonbeige.fr/avortement-les-chretiens-doivent-temoigner-du-respect-de-la-vie/