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anti-national - Page 395

  • « Attaque » de la Pitié : Internet et les réseaux armes de la vérité

    Ce qui vient de se produire à l’occasion des manifestations parisiennes du 1er mai avec le mensonge sur l’attaque de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est quelque chose d’assez extraordinaire.Extraordinaire d’avoir vu un pouvoir d’État dévoyé un niveau rarement atteint sous la République. 
    Extraordinaire le spectacle d’une presse nationale qu’elle soit écrite ou audiovisuelle complètement aux ordres de ce pouvoir. 
    Extraordinaire cette mobilisation d’une classe intellectuelle et médiatique se lançant dans la surenchère pour applaudir un mensonge d’État dont l’évidence aurait pu immédiatement sauter aux yeux en usant d’un minimum d’esprit critique.
    Mais finalement, quelle leçon politique nous a fourni le déroulement de la journée du 2 mai et quel révélateur de la crise qui secoue la société française !
    La vérité des faits

    Chacun sait maintenant ce qui s’est passé dans l’après-midi du 1er mai sur le boulevard de l’hôpital et dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. 
    Le cortège de la manifestation a été scindé en trois par les forces de police, chaque partie faisant l’objet de charges et d’intervention de canon à eau. 
    Cette stratégie volontairement dangereuse enferme les manifestants dans des nasses dont craignant les violences policières ils cherchent à s’échapper. 
    C’est ce qui s’est produit avec l’intrusion de groupes pacifiques quelques instants auparavant, dans un parking dépendant de l’hôpital. 
    Les gens espérant que les policiers se contenteraient de disperser la manifestation sur le boulevard, ont vu avec effroi les policiers rentrer dans ce parking et y lancer leurs charges alors qu’il n’y avait bien sûr aucun incident. 
    Éparpillement des manifestants dans l’enceinte de l’établissement lui-même qui quand on le connaît apparaît comme une véritable ville avec ses bâtiments et ses rues. 
    Les policiers en poursuivi leur stratégie folle de chasse à l’homme dans cet entrelacs, provoquant naturellement la panique. 
    Un groupe ne comprenant aucun black bloc ni casseur s’est alors réfugié sur une passerelle, et pour se mettre à l’abri, a tenté de rentrer dans les locaux de ce qui s’est révélé être le service de réanimation de l’hôpital. 
    Avec le professionnalisme et le sang-froid, qui caractérise le personnel soignant en général et celui des services de réanimation en particulier, ce qui était de service en ce 1er mai, se sont opposés calmement à l’intrusion. 
    Et au fur et à mesure les choses se sont calmées. 
    Le mieux pour mesurer la réalité de cette présentation est de voir les vidéos de ce qui s’est passé et d’écouter le témoignage des soignants impliqués. 

    Cette réalité, cette vérité, ont été travesties par le ministre de l’intérieur de la République complètement déshonoré pour l’occasion.
    Il n’y a pas, en présence, deux versions de ce qui s’est passé comme le prétendent multipliant les contorsions ceux qui se sont imprudemment engagés, il n’y en a qu’une. 
    Celle de la vérité factuelle.
    Un Ministre menteur et ses amis

    C’est la première leçon. 
    Pour le service de ses petits intérêts politiciens, en période électorale, celui qui a la responsabilité de l’ordre public n’a pas hésité à profiter des excès des forces de l’ordre sous ses ordres et a proféré une série de contrevérités ahurissantes pour disqualifier ceux qui utilisent leur droit constitutionnel de manifestation, et après les avoir traité de lépreux, de fainéants, d’illettrés, de foule haineuse, d’antisémites, de factieux, on les qualifie de monstres assoiffés de sang qui s’attaquent au sanctuaire absolu qu’est le service de réanimation d’un hôpital. 
    Chacun sait que Christophe Castaner n’aurait jamais dû être nommé à ce poste, cette dernière initiative n’en est qu’une nouvelle est atterrante illustration.
    La seconde leçon, concerne toute la cohorte de ceux qui se sont précipités pour soutenir l’insoutenable. 
    Le caractère invraisemblable de la présentation et des accusations sautait pourtant aux yeux. 
    Malgré cela, précipitation et abdication de tout esprit critique, symptômes de l’allégeance au pouvoir dominant, ont conduit l’essentiel des médias, à l’exception heureuse de Libération, à emprunter la voie du déshonneur professionnel. 
    Accompagnés par une collection de personnalités lancées dans une surenchère assez obscène, bombardant Twitter et autres réseaux de messages de couroux solennel condamnant les atrocités
    On ne va pas dresser la liste de ceux qui qui voient revenir maintenant les boomerangs, occupés à des contorsions risibles pour se justifier et à essayer d’effacer les messages qui seraient passés au travers des captures d’écran. 
    Simplement citer Martin Hirsch directeur de L’APHP qui n’a pas hésité à évoquer la possibilité d’une volonté meurtrière contre les malades dans « l’attaque » du service de réanimation. 
    Et ce conseiller à l’Élysée auteur d’un statut Facebook vengeur vilipendant les terroristes jaunes et noirs, curieusement disparu dans l’après-midi. 
    Et peut-être aussi Raphaël Enthoven, doublement imprudent, d’abord par le relais empressé du mensonge castanérien, puis par un engagement aventureux de manger son chapeau s’il s’avérait qu’il avait tort. 
    Il va falloir s’exécuter Monsieur Enthoven, votre dignité est à ce prix, et sachez que le panache est le seul moyen de réussir ses échecs. 
    On réservera un ban pour Éric Naulleau qui n’a dit que des bêtises et a ensuite tout laissé.
    Les réseaux sont pleins de ces vidéos, captures d’écran, explications gênées, et voir les uns et les autres patauger dans l’embarras et la confusion, voire un cynisme tranquille, est une vraie gourmandise. 
    Et que dire du spectacle de la caricature de la crise générée par Emmanuel Macron : France d’en haut contre France d’en bas.

    Internet et réseaux contre les mensonges d’Etat

    C’est justement là que se loge la troisième leçon. 
    Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a accentué les atteintes aux libertés publiques. Comme seule réponse à la crise politique qu’il a provoquée, il a ensuite instrumentalisé la police à des fins de répression violente dont la brutalité et les illégalités se multiplient sous le regard des caméras dont tous les citoyens disposent aujourd’hui et que l’on retrouve les vidéos effarantes à foison sur les réseaux. 
    Sous le regard stupéfait de la presse et des institutions internationales, on y voit dans toute la France, les membres forces de l’ordre se comporter souvent, trop souvent comme des nervis. 
    Emmanuel Macron, bénéficiant d’une complaisance désolante de la magistrature, a instrumentalisé la justice et mis en place une répression judiciaire d’une brutalité inconnue depuis la guerre d’Algérie. 
    Il ne faut pas se tromper, la panique des manifestants sur la passerelle devant le service de réanimation de la Salpêtrière a pour origine cette peur justifiéeà la fois de la violence policière, et de la brutalité judiciaire qui multiplie gardes à vue illégales et peines de prison délirantes. 
    Enfin, Emmanuel Macron a instrumentalisé une Assemblée nationale croupion, composée de parlementaires godillots qui acceptent sans broncher de voter des textes gravement liberticides, sans d’ailleurs que le conseil constitutionnel d’Alain Juppé n’y voit d’inconvénient. 
    Et c’est ainsi que nous avons eu la fameuse loi Fake news. 
    L’adoption de cette loi préparée par une campagne de propagande rythmée par des sondages biaisés, la diabolisation systématique des réseaux, la dénonciation de la haine que ceux-ci véhiculeraient. 
    Elle a donné au pouvoir des outils juridiques pour s’arroger une forme de monopole de la vérité. Rappelons que ce texte répressif permet de porter des coups à la liberté d’expression dans des proportions plus qu’alarmantes. 
    Compétence a été donnée au juge des référés statuant sous 48 heures de dire ce qu’est la vérité objective, avec le pouvoir d’interdire tout autre récit et de lourdement sanctionner hébergeurs et plates-formes. 
    Le ministre du numérique nous a annoncé une nouvelle loi réprimant la liberté d’expression pour soi-disant : « lutter contre la haine sur les réseaux ». 
    La cible évidente est Internet, l’objectif l’est aussi, faire taire toute parole n’émanant pas du pouvoir et de ceux qui le soutiennent, en l’occurrence la plus grande partie de la presse entre les mains des grands intérêts financiers. 
    Étonnante situation qui amène les principaux producteurs de fake news, c’est-à-dire les pouvoirs d’État, à renverser l’accusation pour porter atteinte à la liberté d’expression. 
    Karl Rove qui fut le conseiller de George Bush au moment du déferlement des mensonges d’État pour justifier la guerre d’agression contre l’Irak a théorisé cette stratégie. 
    « Les journalistes se réfèrent à la réalité et croient que des solutions émergent de l’étude d’une réalité discernable.[…] Mais ce n’est plus la façon dont fonctionne le monde […] Maintenant, nous sommes un empire, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. »
    Christophe Castaner et ses relais ont eux aussi voulu créer leur propre réalité. 
    Or Il vient de se produire un événement de portée considérable où Internet et les réseaux ont permis de mettre à bas ce qui n’était rien d’autre qu’une fake news d’État et de restaurer la vérité à la face de tous. 
    Le ministre de l’intérieur a officiellement proféré un mensonge visant à disqualifier ceux qui s’opposent au pouvoir qu’il incarne, mensonge relayé par une presse à la fois complaisante et connivente. 
    Ce sont les informations irréfutables et partagées circulant sur les réseaux qui ont obligé les menteurs, à faire, souvent piteusement machine arrière. 
    La réalité et la vérité ont été rétablies grâce aux citoyens qui ont pris les vidéos, les ont publiés, ont témoigné, et ce grâce au média qu’est Internet. 
    Le matin du 2 mai les Français écoutant Christophe Castaner, ouvrant leur journal, allumant leur télévision et leur radio apprenaient qu’une bande de blacks blocs avait pris d’assaut le service de réanimation d’un grand hôpital afin d’y commettre des violences et de mettre en danger la vie des patients. 
    12 heures plus tard, sous les coups de la prise de parole des citoyens mobilisés, le mensonge s’effondrait. 
    Le pouvoir et ses épigones étaient contraints de reculer en désordre. 
    On sait maintenant qui est producteur de fake news, qui ment, qui est complotiste, et qui est violent.
    Et on sait aussi pourquoi ces gens-là qui ont peur de la vérité, veulent verrouiller les outils de notre liberté d’expression.

  • Fausses nouvelles d’Agnès Buzyn sur Vincent Lambert

    Fausses nouvelles d’Agnès Buzyn sur Vincent Lambert

    Le Gouvernement français a annoncé qu’il répondrait favorablement à la demande du Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU (CIDPH), qui souhaite un rapport d’observations ainsi que le maintien provisoire des soins de Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008 à Reims.

    Toutefois, le ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré dimanche que la France n’était pas tenue légalement de respecter cette demande.

    « Aujourd’hui, juridiquement parlant, tous les recours sont arrivés au bout, et toutes les instances juridictionnelles, qu’elles soient nationales ou européennes, confirment le fait que l’équipe médicale en charge de ce dossier est en droit d’arrêter les soins [sic : il s’agit d’arrêter de l’hydrater et le nourrir]». « Les parents de Vincent Lambert se sont retournés vers ce comité qui s’occupe des personnes handicapées, et non des personnes en état végétatif comme Vincent Lambert [re-sic]»« Nous ne sommes pas tenus par ce comité légalement, mais bien entendu nous prenons en compte ce que dit l’ONU et nous allons leur répondre ».

    Or Vincent Lambert n’est pas en état “végétatif”. Il est tétraplégique à la suite d’un grave accident de la route en 2008. Concrètement il est en état pause-relationnel comme 1700 personnes en France.

    L’ONU a accordé six mois à l’Etat français pour fournir ses observations au Comité. D’ici là, ce dernier a insisté pour que la France veille à ce que l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert ne soient pas suspendues, en vertu de la convention relative aux droits des personnes handicapées.

    https://www.lesalonbeige.fr/fausses-nouvelles-dagnes-buzyn-sur-vincent-lambert/

  • les bus ne marqueront plus l’arrêt à la gare de Bruxelles-Nord à partir de lundi

    Les chauffeurs disent craindre les épidémies de gale, de tuberculose et de paludisme signalées parmi un groupe de migrants qui séjourne aux abords de la gare.

    Les chauffeurs de De Lijn s’arrêteront plus aux arrêts situés aux abords de la gare Bruxelles-Nord à partir de lundi, selon Het Nieuwsblad et Het Laatste Nieuws. Cette information a été confirmée par Geert Witterzeel du syndicat chrétien ACV. Les chauffeurs se plaignent depuis des mois des conditions dangereuses et insalubres autour de la gare du Nord de Bruxelles.

    La porte-parole de De Lijn, Anneliese Meynaerts, indique que la société de transport n’a pas été informée de cette décision.

    Plus tôt cette semaine, Het Laatste Nieuws a signalé une épidémie de gale, de tuberculose et de paludisme parmi le groupe de migrants qui y séjournent. Les chauffeurs ne veulent plus s’arrêter aux arrêts de bus situés autour de la gare du Nord par crainte des maladies. Les syndicats ACV, ACOD et ACLVB ont donc convenu que les chauffeurs ne s’y arrêteraient plus.

  • Exfiltré du cortège CGT du 1er mai Martinez accuse la police ... La vérité est tout autre ! La CGT a vécu, c'est du passé !

    Nous n'avons pas vocation à jouer les chaînes d'information en continu. Tout le monde sait déjà la mésaventure de Philippe Martinez, hier, 1er mai, en tête du cortège CGT.

    Il en a accusé les forces de l'ordre ce qui n'est qu'un acte de propagande et un déni de réalité.

    Martinez a du être exfiltré de la manif CGT parce que les Black Blocs en avaient pris la tête avec les intentions que l'on sait. Casser, détruire, charger la police. 

    La vérité est que la CGT aujourd'hui sans troupes, n'a plus les moyens d'assurer sa propre sécurité, de constituer un S.O. digne de ce nom. Les gros bras d'antan sont vieux, peu nombreux, démotivés. Les forces de l'ordre qui avaient pour consigne d'empêcher que les Black Blocs ne prennent la tête des cortèges et ne s'emparent de la conduite des manifestations, les ont chargés. Au reste, les Black Blocs dans la tradition de l'ultra-gauche avaient déjà commencé à s'en prendre au malheureux Martinez. Il s'était fait voler son cortège par bien plus révolutionnaire que lui qui n'est qu'un membre privilégié de la nomenclature du Système, habillé en prolo.

    Au delà de cette péripétie d'importance secondaire, la vérité est que le syndicalisme français, avec un taux de syndicalisation des salariés français autour de 7% est réduit à l'état gazeux. La vérité est que lorsque le Pouvoir entend renouer le dialogue avec les Français par le canal des dits partenaires sociaux, il s'appuie sur des structures fantomatiques et discréditées : prisonnier de ses habitudes, il ignore les réalités. Il fait comme si. La vérité est, notamment, que la CGT actuelle ce ne sont plus que des bureaux, des apparatchiks à hauts salaires et des subventions d'État. La grande force revendicatrice et révolutionnaire de jadis, c'était avant. C'était hier ou avant-hier. La CGT est passée ! Elle est du passé.LFAR

    Archives • Sur les violences du 1er mai, lire dans lafautrearousseau ...

    1er mai : Face à la gauche radicale, les syndicats ne font plus le poids

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/02/martinez-exfiltre-du-cortege-cgt-du-1er-mai-accuse-la-police-6147895.html

  • Macron dans l’impasse du chaos, par Ivan Rioufol

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    Emmanuel Macron semble sincère quand il parle des Français en colère : “J’ai entendu, compris, senti dans ma chair ce qu’ils vivent.” C’était le 25 avril, lors de sa première conférence de presse à l’Élysée. En réalité, la grandiloquence du Narcisse blessé expose sa propre souffrance, causée par l’irritation qu’il suscite. Le président est trop fin pour ne pas l’avoir compris : c’est son diagnostic sur l’état de la société qui se révèle erroné. L’impasse est là. Sa faute initiale, martelée ici depuis son hold-up électoral il y a deux ans, est d’avoir fait du populisme un repoussoir. Or les aspirations populaires sont éminemment respectables quand elles attendent plus de démocratie pour les humbles, moins d’arrogance chez les puissants.

    Quand Macron, l’autre jour, fait l’éloge de l’enracinement, il oublie qu’il déclarait il y a un an aux catholiques : “Ce ne sont pas les racines qui importent, c’est la sève.” Sa nouvelle ode à l’”art d’être français” se heurte à son affirmation de 2017 : “Il n’y a pas de culture française.” “Je peux mieux faire”, a-t-il promis cette fois. Mais où est, chez lui, la pensée limpide ?

    Attention ! La colère française est toujours là. Le 1er Mai l’a rappelé. Les 17 milliards d’euros que le gouvernement a lâchés, au total, pour tenter d’éteindre la révolte des “gilets jaunes” ne suffiront pas à acheter la paix sociale. La crise n’est pas seulement économique et sociale, comme le soutient le chef de l’État avec son “état d’urgence”. L’enjeu est de “répondre au sentiment d’exclusion d’une partie de la population” (Gérard Larcher, président du Sénat).

    Le gouvernement, qui a décidé lundi d’accélérer le rythme des réformes, n’a rien réglé de la crise de la démocratie, clé de voûte de l’insurrection des Oubliés. En refusant d’accéder à la demande, formulée lors du grand débat, d’un référendum d’initiative citoyenne, même encadré, et en n’octroyant que 20 % de proportionnelle pour de futures élections législatives, le président a pris le risque d’attiser le chaos né des frustrations de trop de citoyens marginalisés. Les prochaines élections européennes pourraient devenir le prétexte à un vote sanction contre un pouvoir en mal d’idées claires.

    L’entourloupe se dessine à mesure que l’Élysée joue sur les mots, obscurcit ses desseins, se campe dans le centrisme savonneux du “en même temps”.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214434/macron-dans-limpasse-du-chaos-par-ivan-rioufol/

  • Au Parlement européen, les députés LR ont voté toutes les dérives sociétales

    Au Parlement européen, les députés LR ont voté toutes les dérives sociétales

    De Benoît Dumoulin dans l’Incorrect :

  • Castaner empêtré dans la Salpêtrière

    castaner_salpetriere.jpg

    « On a attaqué un hôpital, agressé son personnel soignant. » Le Rantanplan de l’Intérieur s’étouffe d’indignation. Ils ont presque débranché des malades ! Des infirmières ont été quasiment violées. La Salpêtrière est sens dessus dessous ! Regardez ces gilets jaunes sans foi ni loi !

    Cette fois-ci, leur compte est bon, l’opinion va tourner définitivement casaque et condamner unanimement ces agitateurs du samedi. Castaner se frotte les mains. Quel coup fumant ! Allez, champagne pour tout le monde, c’est ma tournée ! Musique. « This is the Rhythm of the Night ». Yes ! Déchaînement sur le dance floor. Les lendemains de boîte sont parfois difficiles. La vidéo mise en ligne par ledit personnel soignant « sauvagement attaqué » montre à peu près le contraire de la version ministérielle.

    Pris en étau par des forces de police armées jusqu’aux dents, asphyxiés par les gaz lacrymogène, le groupe de manifestants en panique n’a pour seule issue que gravir un escalier extérieur qui – manque de chance – donne accès au service réanimation de la Salpêtrière. Pour des raisons médicales bien compréhensibles, le personnel refuse d’ouvrir la porte. Par leur nombre, les manifestants ont la possibilité de forcer le passage. Ils n’en font rien. Seule une personne tente de s’introduire, mais renonce rapidement devant les arguments des infirmières. Effectivement, attaque il y eut. Mais… Allez, on remet le champagne dans les bouteilles. Arrêtez la musique !

    Face au tollé, aux demandes de démission en cascade, le night clubber de la place Beauvau revoit son langage à la baisse. « Le mot attaque […] je n’aurais pas dû l’employer. » Rétropédalage. Il ne s’agit pas d’une attaque mais d’une « intrusion violente » dans l’enceinte de l’hôpital, précise le ministre. L’enquête du Monde montre, images à l’appui, qu’une poignée de manifestants s’est, dans un premier temps, introduite dans une voie longeant l’établissement, sans savoir qu’il s’agissait de la Salpêtrière (d’après les témoignages recueillis) et sans autre objectif que celui de fuir la charge des policiers et l’atmosphère irrespirable de leurs gaz lacrymogènes. L’inversion accusatoire va bon train.

    Mais soyons juste, il y eut dégradation. Un cadenas qui fermait la chaîne d’un portail a été odieusement massacré. Le montant des dommages s’élève, pour l’instant, à 4,50 €. Une somme qui vient s’ajouter aux vitrines et boutiques brisées par les Black Blocs. La note s’alourdit. Le contribuable appréciera. « J’entends le reproche qui m’est fait d’avoir utilisé le mot attaque, je souhaite qu’aucune polémique n’existe sur ce sujet. » « Je souhaite rester en poste, s’il vous plaît, n’en parlons plus », a omis d’ajouter l’embarrassé. Démis de ses fonctions, l’homme pourrait sombrer dans la dépression, faire une bêtise et se voir admis en réanimation à la Salpêtrière. Ce serait ballot.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/castaner-empetre-dans-la-salpetriere/

  • L’UE, ennemi des peuples européens et de leur civilisation

    La question européenne occupe une place centrale dans la propagande du Système. Face à ses adversaires nationalistes et populistes, le Système se présente comme le défenseur de l’Europe. Pendant longtemps, pour promouvoir le marché unique et l’Euro, il a mis en avant le thème d’une Europe gage de prospérité : le chômage et les difficultés des classes moyennes ont depuis ruiné l’argument. Pour convaincre l’opinion de la nécessité de l’élargissement, les oligarques ont également fait valoir la nécessité d’organiser le continent européen autour des valeurs de démocratie et des droits de l’homme : là encore l’argument est devenu moins convaincant, l’Europe étant désormais le plus souvent perçue comme une institution bureaucratique, gouvernée par des technocrates non élus. Le dernier argument du Système conserve lui en revanche toute son efficacité : l’Europe est présentée comme le garant de la paix et de la solidarité entre Européens, seule à même de les protéger contre les risques du désordre mondial. Le Système parvient à convaincre sans difficulté en faisant valoir que malgré ses défauts l’idée européenne mérite d’être défendue, tandis que l’arrivée au pouvoir des populistes et nationalistes mettrait en danger la coopération entre Européens et même la paix.

    Or tout est faux dans cet argumentaire. L’Europe de l’UE est le contraire de la prospérité, le contraire de la démocratie, le contraire de la protection des populations, le contraire de la solidarité, le contraire de la paix. L’Europe de l’UE est le contraire de l’Europe.

    • L’UE ne promeut pas la paix et la solidarité entre Européens : elle organise au contraire une concurrence générale

    La propagande présente l’UE comme un ciment entre Européens, un facteur de paix, un ferment de solidarité. Or c’est faux.

    L’UE est tout au contraire construite pour l’essentiel autour du principe cardinal de libre concurrence. Elle est dès lors le théâtre de la concurrence de tous contre tous : concurrence entre entreprises, entre Etats membres, entre populations mêmes.

    La concurrence entre entreprises est normale en système capitaliste. Mais la concurrence gouverne également les rapports entre les Etats membres. Certains attirent à eux les délocalisations internes à l’Europe en jouant sur leurs faibles salaires. D’autres mettent en œuvre le dumping fiscal pour attirer les sièges sociaux et l’installation chez eux de titulaires de hauts revenus. Dans ce contexte certains Etats accumulent les excédents budgétaires et commerciaux tandis que d’autres additionnent les déficits.

    L’UE organise également une concurrence entre les populations européennes. Elle a par exemple autorisé le travail détaché, qui permet à une entreprise française, par exemple, de faire travailler un salarié, polonais par exemple, en acquittant les charges sociales en vigueur dans le pays d’origine, très inférieures à ce que sont les charges sociales imposées en France. Ce système, qui joue au détriment des salariés ouest européens, est de plus en plus pratiqué : le nombre des travailleurs détachés ne cesse d’augmenter et est actuellement en France de plus de 500.000 (voir ici).

    Soulignons que les traités européens eux-mêmes indiquent que les institutions européennes n’ont pas compétence pour procéder à une quelconque harmonisation salariale et fiscale. Les décisions en matière fiscale et salariale doivent être prises au sein du Conseil européen, à l’unanimité qui plus est : aucune harmonisation n’est envisageable dans ces conditions, les pays qui profitent du système de dumping refusant bien entendu tout accord.

    • L’UE n’est pas européenne : elle n’est qu’un maillon de la mondialisation

    L’Europe est présentée par le Système comme un processus vers une coopération toujours accrue des Européens, pouvant aller à terme vers leur unification progressive. L’expression « construction européenne » utilisée de façon systématique vise à rendre compte de ce processus et de cette marche en avant vers un avenir meilleur. Les populations européennes sont séduites par le discours pro-européen du Système parce qu’elles sont attachées au principe de l’unification européenne : celle-ci leur paraît en effet à la fois comme une garantie de paix entre Européens et comme une nécessité face aux tentations impérialistes et agressives des grandes puissances. Or le discours de l’UE est une tromperie.

    L’UE, tout d’abord, n’est pas européenne : c’est une institution sous domination américaine. Ce sont les Etats-Unis qui ont voulu la CEE, comme le rappelle Philippe de Villiers, qui souligne notamment le rôle de Jean Monnet, personnalité aux ordres des Etats-Unis. Sur le plan de la défense en particulier, l’Europe est intégrée dans l’OTAN, dirigée par les Etats-Unis. De façon plus générale, sur le plan diplomatique, la plupart des pays européens, à commencer par l’Allemagne, donnent la priorité à leur alliance avec les Etats-Unis.

    De même, sur le plan économique, l’Europe n’est qu’un maillon de la mondialisation, laquelle a été mise en place là encore à l’initiative et sous la direction des Etats-Unis. C’est ainsi que l’UE a participé à l’entreprise d’abaissement progressif des barrières douanières, engagée dès après la seconde guerre pour constituer un marché mondial. De même l’UE a décidé, en 1988, la libération des mouvements de capitaux internationaux, non seulement au sein de l’UE mais à l’échelle mondiale : cette mesure décisive a rendu possibles les délocalisations.

    • L’UE ne protège pas les peuples européens : elle veut au contraire les diluer et les remplacer

    Le Système affirme que la construction européenne constitue pour les populations une protection. Face aux menaces qui croissent – hyperpuissance de la Chine, explosion démographique de l’Afrique, monde musulman conquérant – l’opinion est particulièrement sensible à cette dimension. Or cette promesse de protection est un mensonge.

    Bien loin de protéger les populations européennes, l’UE tout au contraire ouvre les frontières à l’immigration. Le cadre de vie des populations autochtones en est déstabilisé. Elles sont concurrencées sur le marché du travail par les immigrés qui viennent casser les salaires. Elles sont placées dans la vie quotidienne, dans la rue comme au travail, en position de stress et de risque. Un nombre croissant de pays européens, la France et la Grande-Bretagne en tête, font face désormais à un processus d’invasion.

    Malgré les inquiétudes grandissantes des populations européennes, manifestées notamment par le succès croissant des partis populistes, les dirigeants de l’UE et des pays membres répètent qu’ils ne modifieront pas leur politique d’ouverture, qu’ils ne fermeront pas les frontières et que les populations européennes devront s’adapter à un métissage inévitable. Déclarant que les Etats membres devront se répartir les réfugiés, ils veulent contraindre et punir les Etats européens récalcitrants, en prenant appui sur ce qu’ils appellent les « valeurs européennes ».

    Bien loin de protéger les populations européennes, les dirigeants de l’UE et des Etats membres ont résolu au contraire de les diluer dans un melting pot, au sein duquel européens de souche et personnes originaires de l’immigration seront fondus pour constituer, comme l’explique lumineusement Renaud Camus, une nouvelle population de consommateurs et de travailleurs interchangeables et dépourvus d’identité.

    On se situe avec l’UE dans le pur registre totalitaire. C’est le monde orwellien, dans lequel le mensonge est érigé en vérité : l’UE se déclare l’instrument de la construction européenne alors qu’elle est au contraire une machine de guerre contre l’Europe, contre ses peuples et contre sa civilisation.

    Dans ce contexte, ceux qui, comme l’ex FN, laissent penser qu’ils sont nationalistes et anti-européens commettent une grave erreur. La plupart des électeurs en effet sont profondément attachés à l’idée d’une union entre Européens, et ce à juste titre : il serait effectivement éminemment souhaitable de construire une Europe unie et solide. Cette Europe devrait choisir de mettre en commun sa défense et sa diplomatie, en laissant aux Etats membres la responsabilité des autres domaines de l’action publique. Cette Europe également devrait passer avec la Russie un accord privilégié.

    L’union nécessaire des Européens est une évidence. Parce qu’ils constituent une civilisation. Parce qu’ils ont la même culture religieuse. Parce qu’ils cultivent les mêmes mœurs européennes. Parce qu’ils pratiquent des langues de même origine indo-européenne. Parce qu’ils appartiennent à la même race. Parce qu’ils sont menacés sur leur territoire, en tant que peuples et en tant que civilisation. Mais cette union entre Européens suppose de combattre et de répudier l’UE…

    Voir également cette chronique : « La construction européenne est une escroquerie »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Matteo Salvini et Viktor Orban partenaires dans la lutte contre l’invasion migratoire

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    Matteo Salvini et Viktor Orban se sont retrouvés le long de la barrière anti-migrants dressée par Budapest il y a bientôt 4 ans. Des images qui illustrent bien ce qui unit la Hongrie et l’Italie : la lutte contre l’immigration. Les deux hommes entendent monter une alliance de partis anti-immigration en Europe après les élections européennes.

    Matteo Salvini a ainsi redit son souhait de travailler avec le Premier ministre hongrois sur l’immigration :

    Le problème n’est pas de redistribuer les migrants en Europe, le problème est d’avoir une Europe qui protège ses frontières terrestre et maritimes.

    Viktor Orban a même ajouté qu’il serait difficile à son parti, le Fidesz, de trouver sa place au parlement européen si le PPE n’allait pas dans le sens d’une collaboration avec des partis comme la Ligue du nord. La semaine prochaine, il doit recevoir le vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache, président du FPÖ, le parti de la Liberté d’Autriche.

    https://fr.novopress.info/214431/matteo-salvini-et-viktor-orban-partenaires-dans-la-lutte-contre-linvasion-migratoire/

  • La France : un bateau ivre !Jacques Myard

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    La France ressemble à un bateau ivre sans cap, malmenée par de multiples vents souvent contraires.

    Le mouvement des gilets jaunes a imprimé sa marque de samedi en samedi, accaparant les télévisions des chaînes d’information continue.

    De plus, les mouvements de grève, notamment dans les hôpitaux, prennent de l’ampleur…

    Face à ces mouvements, le président de la République fait le spectacle et bat la campagne, fidèle à son style et à ses méthodes, il annonce ses décisions dans une conférence de presse, à charge, pour ses ministres, pour la plupart non informés au préalable de la pensée jupitérienne, de prendre des notes pour assurer le service après-vente…

    Relevons, aussi, qu’il fait un véritable tête-à-queue par rapport à ses décisions du début de mandat, reconnaissant ainsi ses propres fautes.

    L’impact sur le mouvement des gilets jaunes a été sans surprise, c’est-à-dire nul, et a entraîné une nouvelle mobilisation, lors du 1er Mai, qui atteste de la totale incapacité du gouvernement à reprendre l’initiative pour faire cesser ces manifestations pré-dominicales – sans parler des émeutes.

    Pourquoi une telle incapacité pour reprendre l’initiative ?

    La réalité est assez simple, elle tient en quatre mots : « totale perte de crédibilité » d’Emmanuel Macron : il est KO debout, maintenu par la minerve des institutions dont la solidité lui maintient la tête droite, hors de l’eau.

    Un chose importante à savoir, sa perte de crédibilité a gagné son propre camp et aussi les généreuses fées donatrices…

    On assiste à la répétition du quinquennat Hollande, qui réussit à continuer à rester au pouvoir, maintenu par cette même minerve ; mais il existe une singulière différence entre Emmanuel Macron et François Hollande : ce dernier suscitait l’indifférence avec un brin d’ironie, Emmanuel Macron suscite le rejet et la haine.

    C’est là une réalité qui crée une situation quasi insurrectionnelle sur fond de revendications sociales et d’insécurité grandissantes.

    La sortie politique de cette situation critique dont l’issue est, au mieux, une mort lente du quinquennat, au pire des affrontements répétés – alors que les forces de police et de gendarmerie sont épuisées -, ne peut passer que par la dissolution de l’Assemblée nationale et des élections législatives.

    Jupiter ne le fera pas, sachant qu’il irait inéluctablement du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Samedi après samedi, nous retrouverons en conséquence les gilets jaunes sur les chaînes d’information continue, jusqu’à ce que ça casse…

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/la-france-un-bateau-ivre/