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anti-national - Page 403

  • Censure sur les réseaux sociaux : Trump fait monter la pression sur Facebook, YouTube, Twitter

     

    BREIZATAO – NEVEZINTIOU (04/05/2019) Donald Trump a pris fermement position contre la vague de censure qui touche de nombreux blogueurs et commentateurs de droite sur les grandes plateformes que sont Facebook, Twitter, YouTube, Instagram.

    Après l’annonce de la censure d’Alex Jones et de Paul Watson, des blogueurs très influents qui ont fortement soutenu la candidature de Donald Trump en 2016, ainsi que celle de l’acteur James Woods, le président américain a fait connaître sa colère sur sur Twitter.

    « Tellement surpris de voir des penseurs conservateurs comme James Woods banni de Twitter et Paul Watson de Facebook ! »

    « Je vais continuer à suivre la censure des CITOYENS AMERICAINS sur les réseaux sociaux. Ici, nous sommes aux Etats-Unis d’Amérique – et nous avons ce que nous appelons la LIBERTE D’EXPRESSION ! Nous suivons la situation et regardons de près ! »

    « Quand les Médias de Gauche Radicale s’excuseront auprès de moi pour avoir consciemment déformé le délire de la collusion avec la Russie ? La véritable histoire va bientôt avoir lieu ! Pourquoi le New York Times, le Washington Post, CNN et MSNBC sont autorisés sur Twitter et Facebook ? La plupart de ce qu’ils disent sont des FAKE NEWS ! »

    Dans l’Hexagone, durant la même semaine, le blogueur Boris Le Lay a été banni de Facebook et de YouTube dans les mêmes circonstances.

    Quelle initiative Donald Trump peut prendre pour mettre un terme à cette censure menées par les multinationales du numérique avant l’élection 2020 ?

    Une des pistes étudiées est la qualification de ces plateformes en « éditeurs » de contenus. Ce changement aboutirait à rendre les plateformes responsables de ce qui est publié au même titre que n’importe quel média et ne pourrait plus bénéficier de l’immunité offerte par la législation américaine pour les seuls prestataires de services.

    « Merci M. le Président. Heureusement maintenant Facebook se verra retirer son immunité offerte par la section 230 de la Loi sur la Décence des Communications parce qu’il agit clairement en qualité d’éditeur partisan et non pas en tant que plateforme. C’est une interférence dans l’élection. »

    Une autre décision relevant exclusivement du président américain pourrait consister à contraindre ces plateformes à respecter le 1er amendement de la constitution américaine sur la liberté d’expression si elles passent des contrats avec le gouvernement fédéral US. Ce qui est toujours le cas pour ces entreprises.

    La censure menée par la gauche globaliste via les plateformes commence à rencontrer une opposition unifiée.

    https://breizatao.com/2019/05/04/censure-sur-les-reseaux-sociaux-trump-fait-monter-la-pression-sur-facebook-youtube-twitter/

  • Matteo Salvini à Viktor Orbán : « ​Si la gauche continue à gouverner l’Europe, celle-ci deviendra un califat islamique… »

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    Depuis le Niger, où elle était en visite officielle, la chancelière allemande a exclu tout accord entre le Parti populaire européen (PPE) et l’extrême-droite au Parlement européen, derrière le vice-président du conseil Matteo Salvini, après les élections du 26 mai.

    C’est sur ce point que Salvini insiste, sans faire dans la dentelle : « Si la gauche continue à gouverner l’Europe, celle-ci deviendra un califat islamique… » a-t-il déclaré lors de sa visite en Hongrie, en parfait accord avec son hôte.

    https://fr.novopress.info/

  • Affaire de la jupe : réactions des uns et des autres… et de la RATP

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    La direction de la RATP est très ennuyée du buzz que fait, depuis vendredi, une nouvelle affaire d’islamisme. Un chauffeur, sans doute trop « barbu », aurait refusé de faire monter deux jeunes filles mal habillées. Non, pas assez habillées à son goût. Manque de chance pour cet employé, l’une des deux jeunes filles est la fille de Kamel Bencheikh, poète algérien qui n’a pas hésité à porter plainte, en bonne et due forme.

    Gabrielle Cluzel vous a rapporté ici les faits que je résume brièvement : à l’arrêt Botzaris, les deux jeunes filles ont vu passer le bus 60, qui n’a pas voulu marquer l’arrêt, sauf au feu rouge, à quelques mètres de l’Abribus®, mais elles ont couru pour rattraper l’autobus arrêté au feu rouge et ont demandé au machiniste pourquoi il leur avait fermé la porte au nez. Réponse sans appel : « Tu n’as qu’à bien t’habiller », et il a démarré.

    Le sang de Kamel Bencheikh n’a fait qu’un tour. Il a posté l’incident sur son compte Facebook en écrivant, en lettres majuscules, pour commencer son texte : « JE REVENDIQUE MON ISLAMOPHOBIE, tout me donne raison pour la chouchouter », puis il a longuement décrit ce qui était arrivé à sa fille Élise, 29 ans. « Tout ce qui viole les valeurs de notre si belle République, y compris et surtout ce qui porte atteinte à la laïcité qui protège le fait de croire ou de ne pas croire, de pratiquer une religion ou de la critiquer, tout cela me donne raison quant à mon “islamophobie” militante. »

    Par ailleurs, le poète accuse Facebook d’avoir supprimé sa page. Il s’interroge : pourquoi le réseau social lui reproche-t-il d’inciter à la haine avec ce billet ? Effectivement, dès les faits révélés, la classe politique a réagi sur Twitter, demandant à la RATP de prendre les sanctions qui s’imposent. Valérie Pécresse : « Si les faits sont avérés ils sont scandaleux ! » Jean Messiha : « Le père de la femme poste son histoire sur Facebook qui supprime aussitôt. Sommes-nous encore en France ? » Et Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, est encore plus radicale : « Il y a URGENCE à éradiquer l’islam politique en France » . Valérie Boyer d’affirmer que « l’extrémisme religieux n’a pas sa place dans notre République. Nos libertés, nos droits doivent être préservés ! »

    « Ce type qui conduit un bus payé par mes impôts a empêché ma fille, titulaire d’un passe Navigo valide et donc en règle, qui n’a jamais rien eu à se reprocher de monter… Juste parce qu’elle portait une jupe », a encore affirmé le poète. Il décrit le chauffeur comme un homme « maghrébin » et « islamiste ». Et d’exiger des excuses publiques de la RATP qui, de son côté, a déclaré à LCI, ce dimanche à midi, que le chauffeur ne reconnaît pas « les faits tels que présentés dans la presse ». Mais la Régie a, toutefois, ouvert « une procédure disciplinaire » à son encontre pour « faute de service ».

    Les Franciliens peuvent constater, tous les jours, qu’ils sont très souvent conduits par des barbus, et pas du style Castaner ou Édouard Philippe… Combien de chauffeurs refusent de conduire un bus après une conductrice ? Et avec l’arrivée du ramadan, certains se posent ouvertement la question de la sécurité des passagers, car un machiniste ne buvant pas, ne se restaurant pas de toute la journée peut-il être sûr de tous ses moyens ? Ne peut-il pas perdre son attention, ne serait-ce qu’une seconde ?

    Floris de Bonneville

    https://www.bvoltaire.fr/affaire-de-la-jupe-reactions-des-uns-et-des-autres-et-de-la-ratp/

  • Ça mitraille, ça éclabousse

    pinochio-300x199.pngUne nouvelle (énième) illustration de l’impossibilité du  vivre-ensemble ? L’écrivain algérien Kamel Bencheikh qui clame haut et fort son islamophobie,  affirme que le 30 avril un chauffeur de bus de la RATP, « un barbu de type maghrébin »,  aurait interdit l’accès de son véhicule  à  sa fille, accompagnée d’une de ses amies, en raison de sa tenue trop légère. Une procédure disciplinaire a été lancée par la régie des transports contre cet employé. « Pourtant,  rapportait RTL dimanche «  la version évoquée par Olivier Davoise, syndicaliste CGT à la RATP, est bien différente. » (Le chauffeur) a refusé l’accès à deux jeunes filles parce qu’elles ont refusé de monter à l’arrêt du bus alors qu’elles fumaient leur cigarette. Il a refermé les portes et s’est arrêté au feu rouge trente mètres plus loin ».« Imaginer un collègue qui croit dans sa religion, qui la pratique dans sa vie privée et qui refuserait l’accès au bus sous prétexte que la jupe est trop courte ou le décolleté trop profond, ça ne tient pas debout une seconde», Invité hier du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI , Jordan Bardella a pointé «  une politique de recrutement (à la RATP) qui s’est orientée vers des grands frères dans des quartiers de manière à acheter la paix sociale et éviter que les bus se fassent caillasser.» Et  la tête de liste RN aux élections européennes d’ajouter : «  on a des chauffeurs islamistes qui refusent de conduire après une femme, parce qu’elle a touché le volant, on a des locaux de prières clandestins dans un certain nombre de dépôts de banlieues. Ce sont des faits qui existent et il est temps aujourd’hui de réaliser un grand audit national sur tous les postes occupés par des fichés S dans les transports ».

    Ajoutons que l’incrédulité a priori du responsable cégétiste devant la réalité de cet incident elle aussi ne tient pas (complètement) debout. Sans préjuger des résultats de l’enquête (il faut rester prudent) rappelons l’affaire qu’évoquait Jordan, à savoir celle   de ce chauffeur de bus de la RATP qui avait refusé de prendre le volant après une femme, mais dont le radicalisme avait été contestée par l’élue insoumise Danièle Obono. Contesté, le comique Pierre Palmade l’est aussi ces dernières heures, s’étant attiré les foudres du lobby LGBT pour avoir opéré une distinction  entre les homos refusant le communautarisme et les gays : Invité de l’émission On n’est pas couché sur France 2 pour témoigner notamment de ses addictions, M. Palmade  affirmait qu’ « Il y a les homos et les gays. Les gays, ce sont des gens qui mangent gay, qui rient gay, qui vivent gay, qui parlent gay, qui font des films gays. Et les homos, ce sont des gens qui sont homos mais ce n’est pas marqué sur leur front, on ne le sait pas quand ils parlent, on ne le sait que quand on va dans leur chambre à coucher »

    Joël Deumier, coprésident de SOS Homophobie, a qualifié les  propos de Pierre Palmade d’ homophobes et ils  ont été jugés maladroits par Guillaume Mélanie, coprésident de l’association Urgence Homophobie. Cette polémique pourrait sembler a priori anecdotique voire dérisoire. Tout autant que l’affaire de ce kiosquier (un sur les 400 présents à Paris…) qui aurait – et c’est en effet une faute professionnelle si elle est avérée- refusé de vendre le numéro de L’équipe cette fin de semaine « sous prétexte que deux hommes s’embrassent en Une ». Un scandale révélé par un témoin de moralité au dessus de tout soupçon, en la personne de  Grégory Tilhac, délégué général du festival de films LGBTQI+ ; un drame qui a bien sûr fait réagir la citoyenne Anne Hidalgo

    L’instrumentalisation de ces non-événements est révélatrice de  la place sans cesse grandissante de lobbies communautaristes  dont la pression sur la libre expression dans l’espace public  va sans cesse croissante. Un schéma que l’on voit à l’œuvre  depuis déjà plusieurs années outre-Atlantique… et au sein des instances bruxelloises. En terme de provocations manipulatoires ce sont d’ailleurs plus largement les progressistes qui en sont champions toutes catégories  en France comme ailleurs. Il se trouve ainsi des médias pour affirmer que Matteo Salvini a tenu un discours vendredi dernier depuis le balcon de l’hôtel de ville de Forli (Emilie-Romagne) sciemment au  même endroit où Benito Mussolini « avait assisté à l’assassinat de jeunes partisans de la démocratie.» A ce compte-là on pourrait bien réussir à prouver qu’en se promenant  dans Rome, Matteo a mis ses pas dans ceux de Néron et de Caligula ou BHL à Benghazi dans ceux d’Erwin Rommel.

    Cette tentative de tracer une filiation entre la Ligue et le  fascisme mussolinien est idéologiquement non fondée et historiquement absurde, quand bien même M. Salvini mène en Italie, nation dont l’unité est relativement   récente et la cohésion fragile, un combat politique de réconciliation nationale. Mais il s’agit, par capillarité en quelque sorte, de refiler le mistigri de l‘extrémisme aux alliés européens de la Ligue et donc, chacun l’aura compris, au RN.  Infox et intox dont, ne doutons pas assure Bruno Gollnisch, nous serons abreuvées d’ici le 26 mai. A  fortiori au moment ou les sondages les moins favorables prévoient que le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL)  pourrait passer de la huitième à la  troisième place au parlement européen avec plus d’une soixantaine d’élus…

    https://gollnisch.com/2019/05/06/ca-mitraille-ca-eclabousse/

  • Macron était bien le candidat des riches et de l’Etranger…

    France Inter révèle quelques précisions sur l’origine des fonds récoltés par Emmanuel Macron lorsque celui-ci préparait la campagne présidentielle. Il a levé près de 16 millions € entre mars 2016 et décembre 2017. Des fonds récoltés pour moitié auprès de 800 très généreuses personnes.

    Le candidat n’aurait jamais pu financer sa campagne sans une infime fraction de donateurs, fortunés. 48 % de ces 16 millions d’euros, ont été récoltés grâce à « seulement » 1 212 dons de 4 500 euros et plus. Ces gros chèques ont été d’autant plus essentiels qu’ils ont longtemps représenté l’essentiel des ressources dont disposait le candidat.

    France Inter souligne que des fonds ont été récoltés à l’Etranger. Notamment au Royaume-Uni, en tête des pays donateurs.

    Emmanuel Macron a effectué au moins quatre voyages à Londres pour y lever des fonds. Avec succès (le don moyen y est de 1 000 euros)

    En France, trois arrondissements parisiens (6e, 7e et 16e) ont fourni les plus gros dons.

    https://www.medias-presse.info/macron-etait-bien-le-candidat-des-riches-et-de-letranger/108067/

  • Le carnage des plans de départs. Carrefour, France Télévision, Air France, Caisse des dépôts… l’hémorragie continue!

    C’est un carnage à bas « bruit », un carnage silencieux, c’est celui qui se fait sur les emplois et sur le « travail » des gens.
    Partout cela craque et partout soit les entreprises font face à des mutations majeures et forcées comme c’est le cas de la grande distribution par exemple, soit elles encaissent les gains de productivité comme dans les banques ou les chaînes de télévision.
    Jamais il n’a été techniquement aussi facile de faire de la télévision.
    Entre miniaturisation, HD et autre hauts débits, là où il fallait des poids lourds entiers de matériel de la SFP, une simple mini avec marquée BFM TV est suffisante pour retransmettre en direct de n’importe quel endroit du territoire avec deux gus.
    C’est donc le carnage annoncé sur l’emploi qui commence à se matérialiser à travers des annonces de plans de départs volontaires.
    Il faut savoir que les gens sont des agents économiques rationnels.
    Beaucoup préfèrent quitter un navire qui coule plutôt que de mourir noyer.
    Ainsi, lorsque des plans sont annoncés, que la peur gagne les salariés, nombreux sont ceux qui refont leur CV et cherchent à partir.
    Avant même les premiers effets des plans, les effets indirects des départs volontaires sont très importants et l’on peut considérer que cela fait 2 à 5% des effectifs qui partent d’eux mêmes dès qu’ils le peuvent même sans plan!
    En attendant…
    Carrefour prévoit jusqu’à 3 000 départs dans ses hypers et je vous en ai déjà parlé, chez Auchan et
    Casino ce n’est pas franchement plus brillant.
    Un plan de départ volontaire en préparation à Air France qui portrait sur 400 postes environ.
    Source Libération ici
    France Télévisions: le plan de départs rejeté par les syndicats… mais c’est un plan portant sur 2 000 postes qui reste dans les papiers et qui finira pas avoir lieu.
    Source Le Figaro ici
    Et enfin dans cette liste non exhaustive, le projet de départs volontaires de la Caisse des Dépôts qui se heurte aux syndicats mais qui là aussi ira sous une forme ou sous une autre jusqu’au bout avec la proposition d’une RCC les ruptures conventionnelles collectives permettant à la Caisse des Dépôts et Consignations de se passer de plan de sauvegarde de l’emploi…. à savoir un plan de licenciement!!
    Source Les Echos ici 
    Chaque jour dans notre pays, nous détruisons des emplois qualifiés, plutôt convenablement payés pour les remplacer par des contrats très précaires, mal rémunérés avec une augmentation considérable des contrats courts et évidemment de l’autoentrepreneuriat et le grand retour du paiement à la tâche et des « journaliers » modernes.
    Lorsque je dis qu’il faut se former, investir en soi, se préparer en réduisant ses charges, en changeant parfois son lieu de vie pour mobiliser et utiliser son patrimoine pour plus d’autonomie et d’indépendance, je le dis pour tous et chacun.
    Plus les mois vont passer et plus raisonner PEL (patrimoine, emploi, et localisation) sera important!!
    Bon courage à tous.
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-carnage-des-plans-de-departs.html

  • LREM pour l’Europe de l’avortement

    LREM pour l’Europe de l’avortement

    Alors que le pape alertait hier sur le gel démographique de l’Europe, la tête de liste LREM Nathalie Loiseau et la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa lancent un “pacte Simone Veil”.

    Dans une tribune publiée dimanche 5 mai par Le JDD et signée par tous les colistiers de la majorité au scrutin du 26 mai, elles écrivent :

    “Nous proposons d’harmoniser par le haut les droits des femmes en Europe en incitant les Etats membres à introduire dans leur législation les mesures les plus avancées ayant fait leurs preuves ailleurs en Europe”.

    Le pacte Simone Veil

    inclura les droits sexuels et reproductifs.

    Entre pays européens, les disparités restent fortes. L’IVG demeure totalement interdite à Malte, proscrite sauf dans certains cas en Pologne ou à Chypre, fortement restreinte au Royaume-Uni ou en Finlande.

    L’Europe doit mieux protéger les femmes, c’est un enjeu majeur pour nous toutes : pour nos sœurs espagnoles qui ont manifesté massivement contre le machisme, pour nos sœurs polonaises qui militent pour l’accès à l’IVG et partout où l’obscurantisme ressurgit et menace les droits des femmes.

    S’il n’y avait qu’une raison de ne pas voter LREM aux européennes, ce serait celle-là.

    https://www.lesalonbeige.fr/lrem-pour-leurope-de-lavortement/

  • Moi, Castaner, il me fait pitié !

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    On se souvient de la célèbre plaisanterie de Charles Pasqua quand il était ministre de l’Intérieur. Il disait à un député : « Je me demande si je dois encore vous serrer la main, maintenant que je sais absolument tout sur vous ! » Car s’il est un homme qui doit absolument tout savoir sur tout et avant tout le monde, c’est bel et bien le ministre de l’Intérieur ! C’est en cela que la « fake news » de Castaner à propos de « l’attaque » de la Pitié-Salpêtrière est gravissime.

    Trois hypothèses se présentent :
    – Castaner n’était pas au courant de la réalité des faits. En ce cas, il ne fait pas son boulot, préférant les shoots à la vodka et « rouler des galoches » dans les night-clubs parisiens.
    – Castaner était parfaitement informé. Il s’agit alors d’une manœuvre de propagande visant à discréditer les gilets jaunes en vertu du vieux principe « Calomniez, il en restera toujours quelque chose ».
    – Castaner ne se rend pas compte des conséquences réelles de ses paroles.

    Comme il est dit et répété « sur tous les plateaux », quel que soit le vrai motif, un ministre aurait démissionné « pour moins que ça » dans n’importe quelle démocratie évoluée. Ainsi a-t-on vu en Europe tel ou tel ministre démissionner pour des broutilles de notes de frais… Mais, en France, rien ne se passe comme ailleurs et cela va de mal en pis.

    Il est juste de dire que le job de ministre de l’Intérieur est extrêmement difficile à pourvoir en général, et tout spécialement dans un gouvernement auquel peu de gens « du niveau » souhaitent participer. On se rappellera que le Premier ministre avait dû assurer lui-même l’intérim après le départ de Collomb et que Castaner avait été désigné volontaire « faute de mieux », lui, le fidèle entre les fidèles.

    Mais ne cherche-t-on pas une mauvaise querelle à Castaner, dans tout cela ? Après tout, il a deux responsables hiérarchiques au-dessus de lui, Philippe et Macron, qui le laissent se « dépatouiller » comme il peut avec les gilets jaunes et les casseurs, lui qui n’a aucune compétence ni aucune expérience du maintien de l’ordre.

    Rappelons d’où vient Castaner : dans les années 70, il jouait au poker avec Christian Oraison, un caïd de la pègre marseillaise proche du célèbre Gaetan Zampa. Castaner avoue, d’ailleurs, avoir failli basculer « du côté obscur de la force » dans sa jeunesse. L’affaire de la Pitié-Salpêtrière démontre bien que Castaner a gardé ses bons vieux réflexes de joueur de poker : il a transposé le célèbre adage « Au poker, ce ne sont pas les cartes que tu as en main qui comptent, c’est ce que tu en fais » en « À l’Intérieur, ce ne sont pas les infos dont tu disposes qui importent, mais comment tu les exploites ».

    Castaner est, clairement, une erreur de casting. Qui est responsable du casting ? Le Premier ministre pour la forme, mais le Président lui-même dans les faits. Alors, une fois de plus, on tire sur le pianiste au lieu de désigner le vrai responsable ; il est vrai que c’est plus facile.

    Je le répète, Castaner, il me fait plutôt pitié et il a de plus en plus mauvaise mine : on croirait qu’il sort d’une de ces nuits de poker dans un appartement au-dessus du petit bar L’Oasis à Manosque, comme au bon vieux temps de sa jeunesse, mais avec des tontons flingueurs bien réels, ceux-là !
    Castaner, Benalla, deux personnages illustrant le « côté canaille » du Président. Va-t-on en découvrir d’autres ?

    Patrick Robert

    https://www.bvoltaire.fr/moi-castaner-il-me-fait-pitie/

  • « Attaque » de la Pitié : Internet et les réseaux armes de la vérité

    Ce qui vient de se produire à l’occasion des manifestations parisiennes du 1er mai avec le mensonge sur l’attaque de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est quelque chose d’assez extraordinaire.Extraordinaire d’avoir vu un pouvoir d’État dévoyé un niveau rarement atteint sous la République. 
    Extraordinaire le spectacle d’une presse nationale qu’elle soit écrite ou audiovisuelle complètement aux ordres de ce pouvoir. 
    Extraordinaire cette mobilisation d’une classe intellectuelle et médiatique se lançant dans la surenchère pour applaudir un mensonge d’État dont l’évidence aurait pu immédiatement sauter aux yeux en usant d’un minimum d’esprit critique.
    Mais finalement, quelle leçon politique nous a fourni le déroulement de la journée du 2 mai et quel révélateur de la crise qui secoue la société française !
    La vérité des faits

    Chacun sait maintenant ce qui s’est passé dans l’après-midi du 1er mai sur le boulevard de l’hôpital et dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. 
    Le cortège de la manifestation a été scindé en trois par les forces de police, chaque partie faisant l’objet de charges et d’intervention de canon à eau. 
    Cette stratégie volontairement dangereuse enferme les manifestants dans des nasses dont craignant les violences policières ils cherchent à s’échapper. 
    C’est ce qui s’est produit avec l’intrusion de groupes pacifiques quelques instants auparavant, dans un parking dépendant de l’hôpital. 
    Les gens espérant que les policiers se contenteraient de disperser la manifestation sur le boulevard, ont vu avec effroi les policiers rentrer dans ce parking et y lancer leurs charges alors qu’il n’y avait bien sûr aucun incident. 
    Éparpillement des manifestants dans l’enceinte de l’établissement lui-même qui quand on le connaît apparaît comme une véritable ville avec ses bâtiments et ses rues. 
    Les policiers en poursuivi leur stratégie folle de chasse à l’homme dans cet entrelacs, provoquant naturellement la panique. 
    Un groupe ne comprenant aucun black bloc ni casseur s’est alors réfugié sur une passerelle, et pour se mettre à l’abri, a tenté de rentrer dans les locaux de ce qui s’est révélé être le service de réanimation de l’hôpital. 
    Avec le professionnalisme et le sang-froid, qui caractérise le personnel soignant en général et celui des services de réanimation en particulier, ce qui était de service en ce 1er mai, se sont opposés calmement à l’intrusion. 
    Et au fur et à mesure les choses se sont calmées. 
    Le mieux pour mesurer la réalité de cette présentation est de voir les vidéos de ce qui s’est passé et d’écouter le témoignage des soignants impliqués. 

    Cette réalité, cette vérité, ont été travesties par le ministre de l’intérieur de la République complètement déshonoré pour l’occasion.
    Il n’y a pas, en présence, deux versions de ce qui s’est passé comme le prétendent multipliant les contorsions ceux qui se sont imprudemment engagés, il n’y en a qu’une. 
    Celle de la vérité factuelle.
    Un Ministre menteur et ses amis

    C’est la première leçon. 
    Pour le service de ses petits intérêts politiciens, en période électorale, celui qui a la responsabilité de l’ordre public n’a pas hésité à profiter des excès des forces de l’ordre sous ses ordres et a proféré une série de contrevérités ahurissantes pour disqualifier ceux qui utilisent leur droit constitutionnel de manifestation, et après les avoir traité de lépreux, de fainéants, d’illettrés, de foule haineuse, d’antisémites, de factieux, on les qualifie de monstres assoiffés de sang qui s’attaquent au sanctuaire absolu qu’est le service de réanimation d’un hôpital. 
    Chacun sait que Christophe Castaner n’aurait jamais dû être nommé à ce poste, cette dernière initiative n’en est qu’une nouvelle est atterrante illustration.
    La seconde leçon, concerne toute la cohorte de ceux qui se sont précipités pour soutenir l’insoutenable. 
    Le caractère invraisemblable de la présentation et des accusations sautait pourtant aux yeux. 
    Malgré cela, précipitation et abdication de tout esprit critique, symptômes de l’allégeance au pouvoir dominant, ont conduit l’essentiel des médias, à l’exception heureuse de Libération, à emprunter la voie du déshonneur professionnel. 
    Accompagnés par une collection de personnalités lancées dans une surenchère assez obscène, bombardant Twitter et autres réseaux de messages de couroux solennel condamnant les atrocités
    On ne va pas dresser la liste de ceux qui qui voient revenir maintenant les boomerangs, occupés à des contorsions risibles pour se justifier et à essayer d’effacer les messages qui seraient passés au travers des captures d’écran. 
    Simplement citer Martin Hirsch directeur de L’APHP qui n’a pas hésité à évoquer la possibilité d’une volonté meurtrière contre les malades dans « l’attaque » du service de réanimation. 
    Et ce conseiller à l’Élysée auteur d’un statut Facebook vengeur vilipendant les terroristes jaunes et noirs, curieusement disparu dans l’après-midi. 
    Et peut-être aussi Raphaël Enthoven, doublement imprudent, d’abord par le relais empressé du mensonge castanérien, puis par un engagement aventureux de manger son chapeau s’il s’avérait qu’il avait tort. 
    Il va falloir s’exécuter Monsieur Enthoven, votre dignité est à ce prix, et sachez que le panache est le seul moyen de réussir ses échecs. 
    On réservera un ban pour Éric Naulleau qui n’a dit que des bêtises et a ensuite tout laissé.
    Les réseaux sont pleins de ces vidéos, captures d’écran, explications gênées, et voir les uns et les autres patauger dans l’embarras et la confusion, voire un cynisme tranquille, est une vraie gourmandise. 
    Et que dire du spectacle de la caricature de la crise générée par Emmanuel Macron : France d’en haut contre France d’en bas.

    Internet et réseaux contre les mensonges d’Etat

    C’est justement là que se loge la troisième leçon. 
    Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a accentué les atteintes aux libertés publiques. Comme seule réponse à la crise politique qu’il a provoquée, il a ensuite instrumentalisé la police à des fins de répression violente dont la brutalité et les illégalités se multiplient sous le regard des caméras dont tous les citoyens disposent aujourd’hui et que l’on retrouve les vidéos effarantes à foison sur les réseaux. 
    Sous le regard stupéfait de la presse et des institutions internationales, on y voit dans toute la France, les membres forces de l’ordre se comporter souvent, trop souvent comme des nervis. 
    Emmanuel Macron, bénéficiant d’une complaisance désolante de la magistrature, a instrumentalisé la justice et mis en place une répression judiciaire d’une brutalité inconnue depuis la guerre d’Algérie. 
    Il ne faut pas se tromper, la panique des manifestants sur la passerelle devant le service de réanimation de la Salpêtrière a pour origine cette peur justifiéeà la fois de la violence policière, et de la brutalité judiciaire qui multiplie gardes à vue illégales et peines de prison délirantes. 
    Enfin, Emmanuel Macron a instrumentalisé une Assemblée nationale croupion, composée de parlementaires godillots qui acceptent sans broncher de voter des textes gravement liberticides, sans d’ailleurs que le conseil constitutionnel d’Alain Juppé n’y voit d’inconvénient. 
    Et c’est ainsi que nous avons eu la fameuse loi Fake news. 
    L’adoption de cette loi préparée par une campagne de propagande rythmée par des sondages biaisés, la diabolisation systématique des réseaux, la dénonciation de la haine que ceux-ci véhiculeraient. 
    Elle a donné au pouvoir des outils juridiques pour s’arroger une forme de monopole de la vérité. Rappelons que ce texte répressif permet de porter des coups à la liberté d’expression dans des proportions plus qu’alarmantes. 
    Compétence a été donnée au juge des référés statuant sous 48 heures de dire ce qu’est la vérité objective, avec le pouvoir d’interdire tout autre récit et de lourdement sanctionner hébergeurs et plates-formes. 
    Le ministre du numérique nous a annoncé une nouvelle loi réprimant la liberté d’expression pour soi-disant : « lutter contre la haine sur les réseaux ». 
    La cible évidente est Internet, l’objectif l’est aussi, faire taire toute parole n’émanant pas du pouvoir et de ceux qui le soutiennent, en l’occurrence la plus grande partie de la presse entre les mains des grands intérêts financiers. 
    Étonnante situation qui amène les principaux producteurs de fake news, c’est-à-dire les pouvoirs d’État, à renverser l’accusation pour porter atteinte à la liberté d’expression. 
    Karl Rove qui fut le conseiller de George Bush au moment du déferlement des mensonges d’État pour justifier la guerre d’agression contre l’Irak a théorisé cette stratégie. 
    « Les journalistes se réfèrent à la réalité et croient que des solutions émergent de l’étude d’une réalité discernable.[…] Mais ce n’est plus la façon dont fonctionne le monde […] Maintenant, nous sommes un empire, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. »
    Christophe Castaner et ses relais ont eux aussi voulu créer leur propre réalité. 
    Or Il vient de se produire un événement de portée considérable où Internet et les réseaux ont permis de mettre à bas ce qui n’était rien d’autre qu’une fake news d’État et de restaurer la vérité à la face de tous. 
    Le ministre de l’intérieur a officiellement proféré un mensonge visant à disqualifier ceux qui s’opposent au pouvoir qu’il incarne, mensonge relayé par une presse à la fois complaisante et connivente. 
    Ce sont les informations irréfutables et partagées circulant sur les réseaux qui ont obligé les menteurs, à faire, souvent piteusement machine arrière. 
    La réalité et la vérité ont été rétablies grâce aux citoyens qui ont pris les vidéos, les ont publiés, ont témoigné, et ce grâce au média qu’est Internet. 
    Le matin du 2 mai les Français écoutant Christophe Castaner, ouvrant leur journal, allumant leur télévision et leur radio apprenaient qu’une bande de blacks blocs avait pris d’assaut le service de réanimation d’un grand hôpital afin d’y commettre des violences et de mettre en danger la vie des patients. 
    12 heures plus tard, sous les coups de la prise de parole des citoyens mobilisés, le mensonge s’effondrait. 
    Le pouvoir et ses épigones étaient contraints de reculer en désordre. 
    On sait maintenant qui est producteur de fake news, qui ment, qui est complotiste, et qui est violent.
    Et on sait aussi pourquoi ces gens-là qui ont peur de la vérité, veulent verrouiller les outils de notre liberté d’expression.

  • Fausses nouvelles d’Agnès Buzyn sur Vincent Lambert

    Fausses nouvelles d’Agnès Buzyn sur Vincent Lambert

    Le Gouvernement français a annoncé qu’il répondrait favorablement à la demande du Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU (CIDPH), qui souhaite un rapport d’observations ainsi que le maintien provisoire des soins de Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008 à Reims.

    Toutefois, le ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré dimanche que la France n’était pas tenue légalement de respecter cette demande.

    « Aujourd’hui, juridiquement parlant, tous les recours sont arrivés au bout, et toutes les instances juridictionnelles, qu’elles soient nationales ou européennes, confirment le fait que l’équipe médicale en charge de ce dossier est en droit d’arrêter les soins [sic : il s’agit d’arrêter de l’hydrater et le nourrir]». « Les parents de Vincent Lambert se sont retournés vers ce comité qui s’occupe des personnes handicapées, et non des personnes en état végétatif comme Vincent Lambert [re-sic]»« Nous ne sommes pas tenus par ce comité légalement, mais bien entendu nous prenons en compte ce que dit l’ONU et nous allons leur répondre ».

    Or Vincent Lambert n’est pas en état “végétatif”. Il est tétraplégique à la suite d’un grave accident de la route en 2008. Concrètement il est en état pause-relationnel comme 1700 personnes en France.

    L’ONU a accordé six mois à l’Etat français pour fournir ses observations au Comité. D’ici là, ce dernier a insisté pour que la France veille à ce que l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert ne soient pas suspendues, en vertu de la convention relative aux droits des personnes handicapées.

    https://www.lesalonbeige.fr/fausses-nouvelles-dagnes-buzyn-sur-vincent-lambert/