En conférence de presse à Milan, la présidente du Rassemblement national a demandé à Emmanuel Macron de “rester un arbitre” et jugé son comportement “très grave”, après que le Président a jugé leur bilan “catastrophique”.
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Marine Le Pen juge “le comportement d’Emmanuel Macron très grave”
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Tulle renferme, comme ailleurs, son inévitable quota de bisounours garantis pure acrylique.
Une cinquantaine au dernier recensement.
Tous se sont réunis devant la préfecture de Corrèze pour protester contre l’expulsion d’un ancien pirate somalien tout juste sorti de prison, après huit années passées à l’intérieur.Le bien nommé Mohamed Mousse (!) Farah avait été condamné pour sa participation à l’attaque d’un catamaran, suivie de l’assassinat du capitaine et de la prise en otage de son épouse.
Bisou, bisou…
Main sur le cœur, l’une des peluches opposées au renvoi du personnage, entonne sa comptine préférée : « Ca fait partie des droits de l’homme ».
Et ron et ron petit patapon.
La famille brisée par l’attaque ne figure pas dans la liste.
L’effaceur de casier judiciaire ajoute : « Ce jeune a purgé sa peine, il a donc droit comme tout condamné à avoir la liberté et à faire exercer son droit d’asile.”
Toute la compassion pour l’ex-flibustier est contenue dans l’expression « Ce jeune »…
Un bon p’tit gars.
Avec son CV, il trouverait un emploi sur un bateau-mouche !
Le romantisme du bisounours s’active de préférence pour la souffrance lointaine.
L’injustice exotique est son royaume.
En rupture de mouchoirs pour la supposée victime venue d’un pays chaud, l’humaniste bobo enjambe le SDF, lui emprunte son carton sur lequel est inscrit « Une pièce pour manger », écrit au dos, en patois corrézien : « Welcome refugees » et se précipite sur les lieux du drame.
Le sort du tiers monde est entre ses mains.
Il fera barrage de son corps, se privera de tiramisu s’il le faut mais le Somalien restera là.
Et puis, oser expulser un Africain dans la ville où règne « Sa rondeur Bisounours 1er » est un scandale puissance douze.
Le saint homme, assisté de trois nains qui l’éventent en permanence, répand la bonne parole sur la population, bénit les fidèles, lance l’incantation du soir à la gloire du dieu Joey Starr.
Il pourrait fuir, épouvanté par tant d’inhumanité.
Migrer vers d’autres contrées…
Emporter dans ses bagages toute la bonne conscience de la commune…De la préfecture assiégée par ces militants tout droit sortis de la collection Harlequin, le maître des lieux a expliqué que la demande d’asile avait été refusée par l’OFPRA (Office français des réfugiés et apatrides) notamment « parce qu’il n’a pu apporter la preuve que sa vie était menacée en Somalie ». La représentante du groupe CIMADE de Peyrelevade argumente avec vigueur : “Il a donné des noms, il a expliqué ce que chacun faisait dans le bateau, il a donné les noms des chefs”.
Sous entendu, un comité d’accueil « spécial balance » l’attend de pied ferme.
La Peyrelevadoise est en émoi.
De toutes les violences du monde, celle qui pourrait se produire sur un individu à 6.000 km de son clocher la renverse.
Résultat d’un tirage au sort ?
D’une tombola ?
La roue ne s’est pas arrêtée sur la case « agressions et meurtres commis par des migrants sur le sol européen ».
Peut-être la prochaine fois.
À la prochaine kermesse.
Jany Leroy -
Grand remplacement : « la France c’est pas aux Français », « toute l’Afrique a le droit d’être ici »
Plusieurs centaines d’immigrés clandestins ont envahi le terminal 2 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, dimanche 19 mai, à l’appel du collectif La Chapelle debout.Ce collectif dénonce les expulsions de personnes en situation irrégulière et indique :
“Ce lieu est avant tout une frontière, sans murs ni barbelés. Pourtant elle marque des corps”.
Une délégation de “gilets noirs” (sic) a été reçue par des responsables de la compagnie Air France, à laquelle ils demandent de “stopper toute participation financière, matérielle, logistique ou politique” à ce qu’ils désignent comme des “déportations”.
Un immigré soudanais et son traducteur déclarent que « la France c’est pas aux Français » et que « toute l’Afrique a le droit d’être ici ».
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« Plus de débouché politique » pour les gilets jaunes ? Un Président bien présomptueux
Emmanuel Macron est remonté sur son piédestal. En attendant d’être hissé sur le pavois de Nathalie Loiseau dans une semaine. C’est, d’ailleurs, lors d’une visite d’inspection des préparatifs du G7 à Biarritz qu’il a lancé, en mode « force tranquille », son cri de victoire, toujours avec la condescendance qu’on lui connaît.
Quels symboles… Quelle provocation… Biarritz, ville bourgeoise s’il en est, où le vote Macron atteint des sommets comme le prix de l’immobilier, les revenus des habitants, et leur âge… Une certaine France.
« Je considère pour ma part que j’ai apporté des réponses aux Françaises et aux Français sur ce qui avait conduit à ce mouvement, à la fois le 10 décembre et dans la conférence de presse que j’ai donnée. Je crois que [pour] celles et ceux qui continuent aujourd’hui [à manifester], il n’y a plus de débouché politique. Nous avons fait notre part de travail, maintenant chacun doit aller voter aux élections, et quand il porte des idées, se présenter aux élections. »
Sentiment du devoir accompli. Autosatisfaction. Emmanuel Macron tel qu’en lui-même, la crise des gilets jaunes ne l’a pas changé. Inquiétant.
Mais, évidemment, les Français savent bien que le « ce qui avait conduit à ce mouvement » est bien plus profond qu’une revendication sociale classique et que ce n’est pas un coup de sifflet final qui va tranquillement faire rentrer les frustrations et les colères à la niche.
Plus de débouché politique ? Le mouvement des gilets jaunes n’en a jamais eu. Ni ses leaders, ni les tentatives de constituer des listes ou de les récupérer ne pouvaient aboutir. Personne de sérieux n’y a cru. Emmanuel Macron peut faire le fier mais il ne fait qu’enfoncer une porte ouverte.
En revanche, le mouvement ne sera pas sans conséquence politique. À moyen et long terme. L’arrogance du pouvoir et son cynisme, jusque dans cette dernière déclaration du Président (« Il y a trop de violence dans notre société ». Allô, David Dufresne ? Allô, l’ONU ?) ne s’effaceront pas. D’abord pour Emmanuel Macron et ce qu’il représente.
« On n’avance pas en étant contre », a-t-il poursuivi dans sa tirade paternaliste de positive attitude. Il se trompe et ferait mieux de relire Hegel et Marx, et l’Histoire, et accessoirement l’Histoire de France. Les peuples avancent en étant contre. Les jacqueries ou les révoltes sous l’Ancien Régime n’avaient, elles non plus, « aucun débouché politique ». Et puis, un jour…
Je serais gilet jaune, j’aurais furieusement envie de prendre Emmanuel Macron au mot, de voter. Et de voter contre.
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« Le terrorisme intellectuel s'amplifie en France » – LE BASTION SOCIAL CONTRE-ATTAQUE
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« L’enfer aux portes de Paris » : Égorgements, agressions, vols, trafics… « Une horde de zombies en guenilles »
Arriver dans le quartier de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, c’est d’abord passer une frontière invisible marquant une séparation nette entre ici et le reste de la capitale, entre ici et la normalité.
(…) Le malheureux conducteur est aussitôt assailli par une horde de zombies en guenilles. Ils s’accrochent aux portières, frappent à la vitre pour mendier de façon plus ou moins agressive un peu d’argent destiné à se payer leur dose de crack, cette drogue dure qui ronge les corps et les âmes.
« Le quartier est devenu le point de fixation des dealers et des consommateurs, raconte Sabine, une habitante. (…) Ils se concentrent tous dans notre quartier et on se retrouve avec des sans-papiers devenus toxicomanes à nos portes. Cette drogue les rend violents, ils sont prêts à tout pour une dose quand ils sont en manque. La nuit, c’est pire. Les femmes enchaînent les passes en pleine rue (…) »
(…) En 2017 déjà, une pétition titrant « La Chapelle, Pajol : les femmes, espèce en voie de disparition au cœur de Paris », dénonçait le harcèlement constant subi par les femmes dans l’espace public. Cette pétition avait déclenché une vive polémique car elle visait, selon ses détracteurs, les jeunes hommes d’origine étrangère présents en nombre et complètement désœuvrés. Pour Solange, qui vit à proximité, rien n’a changé depuis. La jeune femme dénonce l’immobilisme des pouvoirs publics.
(…) Bénédicte, employée de la RATP, profite de sa pause pour nous raconter le calvaire de son quotidien au guichet de la station de métro La Chapelle : « Je vois le pire tous les jours. Il y a du trafic, des vols, des agressions. On a même vu deux personnes se faire égorger sous nos yeux. Ce qui se passe dans ce quartier est terrible. On est à Paris, en 2019, on ne devrait pas avoir à subir cela. Ils volent, agressent, font des trafics et lorsqu’ils se font attraper, ils ne passent que quelques heures en garde à vue puis sont libérés. Ils n’ont donc peur de rien et encore moins de notre justice bien faible. Nous devrions assumer un système répressif plus dur pour remettre de l’ordre. »
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Suite à l'inquisition de la Commission parlementaire : la conférence de presse de la Ligue du Midi et des Brigandes
Le nouvel album CD des Brigandes :
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Plus sérieux et plus modeste que Juan Branco, Marc Endeweld décrypte le système Macron
Source: E&R
Peu à peu, la gauche et les médias bien-pensants groggy se réveillent du coup de massue « Juan Branco ». Arrivé comme une météorite dans le paysage politique, et à point nommé pour gauchiser le mouvement des Gilets jaunes (voir la transformation radicale de Maxime Nicolle), il a pris la lumière à tout le monde, se considérant comme le seul opposant valable à Emmanuel Macron.
Ce rêve de grandeur adolescent a été quelque peu refroidi par des journalistes ou des écrivains moins fanfarons, moins photogéniques mais plus travailleurs. Marc Endeweld est de ceux-là. Il a décrit à deux reprises le système Macron – L’Ambigu monsieur Macron en 2015 – bien avant le petit Branco. Il est interrogé ici par le nouveau patron du Média, qui a ouvert ses portes au jeune Branco, car la gauche a besoin de héros.
La gauche, laminée depuis 2002, pour se renouveler et retrouver une certaine pureté aux yeux de ses électeurs, a dû s’attaquer à l’oligarchie. Pas le choix ! Depuis, on constate qu’il y a deux sortes d’attaques : les attaques profondes et les attaques superficielles. Juan Branco, en faisant beaucoup de bruit, ne vise au final qu’une poignée de milliardaires, ce qui nous autorise à dire qu’il vide l’oligarchie réelle de sa substance – le réseau – en la faisant incarner par un quarteron de personnages médiatiques, les milliardaires Drahi, Niel, Lagardère et Arnault.
Peopolisation démagogique contre culture de réseau
On retrouve là le vieux fantasme de la gauche des années 30 qui s’en prend aux « 200 familles », soit les très riches qui symbolisent l’injustice sociale. Mais cela ne suffit pas pour une explication et un projet politique : il y aura toujours des riches, on le sait depuis 2 000 ans. Plumer les quatre milliardaires précités ne changera pas la face des Gilets jaunes et leur paupérisation programmée, à l’origine de leur révolte.
François Ruffin, avec son film Merci Patron !, avait lui aussi visé Bernard Arnault, mais depuis, la fortune du PDG de LVMH n’a fait que croître : il figure désormais au 4e rang mondial avec 68 milliards d’euros. Quand le documentaire du député LFi est sorti, en 2016, Arnault pointait au 14e rang avec 34 milliards.
Dénoncer une immense fortune, c’est bien, changer les consciences, c’est mieux. C’est toute la différence entre le travail en profondeur et l’action superficielle. Pour cela, rien ne vaut la lecture de livres basés sur une enquête, avec des faits, des noms et des chiffres. Et du courage éditorial, surtout.
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Australie : défaite de la gauche et des médias
Les médias l’annonçaient : la gauche avait le vent en poupe et allait gagner les élections législatives.
Patatras… Les médias annoncent à contre-coeur :
La coalition conservatrice au pouvoir en Australie semblait samedi contre toute attente en position de conserver le pouvoir à l’issue des élections législatives, ont annoncé les médias australiens après les premiers dépouillements.
La coalition menée par le Premier ministre sortant, le libéral-conservateur et climato-sceptique Scott Morrison, est notamment donnée gagnante par la télévision publique ABC, qui n’était pas en mesure de dire s’il serait en position de diriger un gouvernement majoritaire ou minoritaire.
https://www.lesalonbeige.fr/australie-defaite-de-la-gauche-et-des-medias/
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La mise en bière européenne de Bellamy
Le président du Sénat, Gérard Larcher, n’a pas manqué d’exprimer son désaccord dès que le nom du jeune maire adjoint de Versailles, normalien, agrégé de philosophie, commença de circuler : « Bellamy n’était pas mon choix, nous ne partageons pas les mêmes conceptions et visions de la société […]. Il ne coche pas toutes les cases pour rassembler une famille politique qui est diverse, dans laquelle les valeurs qu’il peut porter sont respectables. » Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat, accueillit cette candidature avec enthousiasme. Question : de Gérard Larcher ou de Bruno Retailleau, lequel a coché la mauvaise case en ne soutenant pas, dès le début, la candidature de François-Xavier Bellamy ?
Pour limiter la casse aux européennes, le candidat de Bruno Retailleau semblait avoir le bon profil, et ce, malgré les avis négatifs des Valérie Pécresse, des Rachida Dati, des Christian Estrosi et de bien d’autres encore. Gérard Larcher se posa sans doute une question toute personnelle. Pour gagner à nouveau confortablement la présidence du Sénat en septembre 2020, une petite moue progressiste devant la candidature de Bellamy n’était-elle pas une posture intéressante ? Il faut bien donner, dès aujourd’hui, des gages aux centristes et à la bien-pensance en général. C’est la petite cuisine politicienne loin des attentes des Français et des exigences du pays ! On est « gaulliste » ou on ne l’est pas !
Pourquoi ne proposa-t-il pas à François-Xavier Bellamy de venir sur sa liste des sénatoriales en septembre 2017 ? Pourquoi lui avait-il préféré un candidat joker ? Alain Schmitz – c’est de lui qu’il s’agit – avait déjà figuré sur sa liste en 1995, mais en position inéligible. Ce qui ne l’empêcha pas de siéger à la haute assemblée de mai à septembre 2004 à la faveur de l’entrée de Gérard Larcher au gouvernement. Quand, en 2009, Pierre Bédier, condamné pour « corruption passive » et « recel d’abus de bien sociaux », fut obligé de quitter la présidence du conseil général des Yvelines, Alain Schmitz, pour rendre service à ses amis, accepta de le remplacer. Quand, en avril 2014, Pierre Bédier, ayant purgé sa peine d’inéligibilité, voulut retrouver son poste de président du conseil départemental, Alain Schmitz accepta de s’en aller. Autant de docilité forçant sans doute l’admiration, il lui fut proposé de figurer en position éligible sur sa liste des sénatoriales. La nécessité de renouveler le personnel politique aurait pu amener le président Larcher à proposer cette place au jeune élu de Versailles. L’équilibre géographique de la liste n’en eût pas été modifiée puisque Alain Schmitz est lui-même de Versailles. Par ailleurs, était-il vraiment important pour l’avenir du pays et pour l’image d’un Sénat déjà si décrié qu’Alain Schmitz, né en 1948, y siégeât jusqu’à 76 ans ?
Certains expliquèrent la décision de Gérard Larcher par la règle qu’il s’était fixée de ne pas prendre sur sa liste les recalés des élections législatives. Lorsqu’on sait que le grand « dégagisme » dont fut victime François-Xavier Bellamy, candidat à la députation à Versailles, est dû pour une grande part à des pratiques aussi détestables que celles que nous venons d’évoquer, on ne peut qu’être choqué par l’hypocrisie de cette règle. Cette décision est d’autant plus incompréhensible que le groupe LR du Sénat avait demandé à François-Xavier Bellamy de piloter un groupe de réflexion durant les mois précédant l’élection présidentielle. Aussi, la préférence donnée à Alain Schmitz n’est-elle pas sans trahir également un évident manque d’intérêt pour nombre de questions importantes qui agitent le pays et pour lesquelles la culture et le discernement du jeune philosophe n’eussent pas été inutiles dans l’Hémicycle, loin s’en faut.
Aujourd’hui, à quelques jours du scrutin, Bellamy semble faire l’unanimité chez les siens. Combien de temps ces gens resteront-ils les « siens » ? N’oublions pas les élections municipales dans un an, suivies des sénatoriales quelques mois plus tard. Parions que les « siens » lui conseilleront de rester à Bruxelles ou à Strasbourg avec « les valeurs respectables qu’il peut porter ». De quoi aura-t-il à se plaindre ? N’aura-t-il pas été, après tout, remercié pour son talent par un mandat européen ?