Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 400

  • Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans – Journal du mardi 14 mai 2019

     

    Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans

    Refusée puis finalement acceptée, la liste issue de l’Union des démocrates musulmans français sera bien sur la ligne de départ des élections européennes. Avec un programme pro-islam, la présence de ce parti fait craindre une dérive communautariste.

    Glyphosate : un rapport parlementaire dévoyé

    Alors qu’un rapport parlementaire sur le rôle des agences sanitaires doit être dévoilé jeudi, le sénateur UDI Pierre Médevielle, vice président de l’Office parlementaire, a estimé que le glyphosate, composant du pesticide de Monsanto, Round Up, était moins dangereux que la charcuterie. Une déclaration au mépris de l’embargo sur le rapport qui n’a rien à voir avec les conclusions…

    Vincent Lambert : l’acharnement mortifère

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-decouverte-ludmf-journal-du-mardi-14-mai-2019

  • Rencontre entre Macron et Zuckerberg : des intentions liberticides ?

    Rencontre entre Macron et Zuckerberg : des intentions liberticides ?

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    Mark Zuckerberg était reçu par le président de la République vendredi dernier pour réfléchir avec les autorités françaises à une stratégie de lutte contre les contenus haineux et les fake news – les « infox ». L’empereur de Facebook et le jeune président, porteurs l’un et l’autre d’une ligne « inclusive » des rapports humains, ont promis de collaborer pour expurger les réseaux de leurs aspérités les plus obscures. L’intention est louable, sauf qu’elle se heurte à plusieurs obstacles, sans compter qu’elle n’est pas dénuée d’une arrière-pensée plus discutable.

    Depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron a fait de la régulation des espaces numériques une de ses lignes de front idéologiques. Sa majorité a déjà légiféré sur le sujet en 2018, notamment à travers un texte visant à lutter contre la manipulation de l’information en période électorale. Outre que rien ne démontre à ce stade l’influence du Net sur les comportements électoraux, y compris lorsque des entreprises de désinformation ont pu éventuellement s’insinuer dans une campagne, l’initiative législative de la majorité a été suspectée de couvrir des intentions liberticides en matière d’expression publique et de liberté de l’information. D’aucuns, parmi les opposants, ont rappelé qu’il existait déjà, avec la loi de juillet 1881 relative à la liberté de la presse, une base légale solide permettant de fixer les responsabilités des opérateurs d’information que sont les médias. […]

    Mais ce qui se joue dans cette bataille est peut-être l’ultime tentative des maîtres de la communication pour ne pas perdre le monopole qu’ils exercent de fait sur l’espace public. Ce dernier est le seul lieu de régulation, in fine, de la confrontation des idées, des opinions. […]

    En Italie, Facebook vient de censurer 23 pages, proches de La Ligue et du Mouvement 5 Etoiles… Ces pages comptaient au total près de 2,5 millions d’abonnés.

    https://www.lesalonbeige.fr/rencontre-entre-macron-et-zuckerberg-des-intentions-liberticides/

  • Politique-Eco n°215 avec François Asselineau (UPR) : M. Frexit dézingue Emmanuel Macron !

    Garder la France et détruire l’UE ou détruire la France et garder l’UE ? Le vrai dilemme avec François Asselineau, tête de liste de l’UPR aux élections européennes, interrogé par Pierre Bergerault et Olivier Pichon.

    Après la conférence de presse : Macron fake président ?

    – L’incendie de Notre-Dame, l’allégorie d’un pays qui se défait
    – La réaction de Macron, la pire !
    – Rappel de la convention de Venise signée par la France, reconstruction à l’identique
    – La diarrhée verbale de la conférence de presse
    – Jupiter, un Narcisse qui passe son temps à insulter les Français
    – Pas de RIC, pas de vote blanc
    – ENA ? CESE, plus ça change, plus c’est la même chose !
    – Comités Théodule et autres observatoires
    – Le pouvoir de décision est à Bruxelles, Francfort et Washington

    Le Frexit dans la campagne des européennes

    – Pourquoi l’UPR est-il absent des gros médias ?
    – Asselineau remplit les salles, Loiseau peine à le faire
    – Rencontre au MEDEF
    – Le cas Philippot
    – La question migratoire ne peut être résolue à l’intérieur de l’UE
    – Le problème de l’unanimité des 28 Etats
    – La montée des petits Etats mafieux : Malte, Slovaquie, Bulgarie
    – Les Etats d’ores et déjà liés à la route de la soie : Portugal, Grèce, Italie
    – Bellamy : refonder l’Europe, Sarkozy 2007 !

    Du Brexit au Frexit

    – Ce que les Français ne veulent pas s’avouer, le déclin de leur pays et son encerclement par l’UE
    – Le jeu de go européen
    – Objectif : la destruction de l’unité nationale
    – 29 mars, l’UPR à Londres : rencontre avec des ministres et des députés
    – Tout était prêt pour que la Grande-Bretagne sorte, les élus contre le peuple !
    – France, en marche vers une dictature sournoise
    – Nos relations futures avec les autres pays en cas de Frexit
    – La tutelle américaine par l’OTAN, que dirions-nous si des troupes russes stationnaient au Luxembourg ou en Andorre, mais la France est à 250 Km de saint Pétersbourg
    – Le cas des finances européennes en cas de Frexit, le problème de la PAC
    – Sécurité sociale et retraites : comment les financer avec la nouvelle donne du Frexit ?
    – La fin des travailleurs détachés, la France n’a pas à alimenter les régimes sociaux bulgares ou roumains en faisant plus de chômeurs en France
    – La question de la fiscalité des grands groupes : un scandale !
    – Depuis 40 ans, les partis souverainistes n’ont rien changé à l’UE. Pourquoi le feraient-ils maintenant ?
    – L’UPR : une voix pour dire la vérité, une gifle à Macron

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n215-avec-francois-asselineau-upr-m-frexit-dezingue-emmanuel-macron

  • AFRIQUE DU SUD : UNE FOIS DE PLUS, LES BLANCS « SONT ROULES DANS LA FARINE » !

    2019-05-09t000057z_1666645863_rc18cfc1c220_rtrmadp_3_safrica-election_0.jpg

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    L’Afrique du Sud a voté le 8 mai et, partant, a désigné de factoson Président, le leader du parti qui obtient le plus grand nombre de députés, sans compter, si nécessaire, les marchandages de dernière minute. Depuis avril 1994, c’est le règne du « one men, one vote », la catastrophique soumission de  Frédérik De Klerk, dernier leader du grand Parti national. Ce parti qui fut, par excellence, le parti afrikaner, n’existe plus, il s’est immolé et s’est dissous, - un comble ! -, au sein de l’ANC avec ses derniers renégats en quête d’un poste ministériel !

    L’Afrique du Sud des dernières années de l’apartheid, s’était pourtant bien « améliorée », si je puis dire. Les noirs, toutes ethnies confondues, majoritaires, pouvaient exercer leurs droits civiques dans leurs Etats d’origine, une dizaine, dont 4 indépendants, les fameux « TBVC », Transkei  et Ciskei pour les Xhosas, - l’ethnie de Mandela -, le Bophuthatswana pour les Tswanas et le Venda pour les… Venda. Plus 6 autres entités autonomes. Sans oublier les township, ces immenses banlieues aux toits de tôles ondulées, où les noirs détribalisés qui les habitaient, élisaient en toute indépendance leurs conseils municipaux. Les métis, peuple issu de la fusion des premiers colons blancs et de leurs domestiques, tout comme les Indiens, importés si je puis dire, par les Anglais pour travailler dans les plantations du Natal, avaient leur propre chambre élue aussi au suffrage universel, et leur propre conseil ministériel pour gérer les affaires concernant leur communauté. Certains de leurs membres, minoritaires, siégeaient au sein du cabinet national, à Pretoria. Ce système, en net progrès, avec parallèlement l’abolition de l’apartheid mesquin et la légalisation de l’African national congress (ANC), allait sur la bonne voie et n’attendait plus qu’un coup de pouce pour faire surgir les Africains, à leur tour, sur la scène politique nationale.

    A vouloir tout garder, les blancs ont tout perdu

    La grande erreur des blancs, on ne le dira jamais assez, fut  de ne pas avoir consolidé territorialement ces Etats ethniques, véritables « archipels en terre ferme ». (Le Bophuthatswana par exemple, riche en minerais, s’éparpillait en sept enclaves !). Et, à vouloir tout garder, ils ont tout perdu. Car, c’est la théorie de l’ethno mathématique électorale énoncée par le Professeur Bernard Lugan, qui s’avère prédominer partout en Afrique. Au lieu de négocier la création d’une Union fédérale, avec des garanties fondamentales pour la minorité blanche, et pas seulement elle d’ailleurs, - car on voit bien que les métis font de la part des noirs de l’ANC, l’objet de suspicion -, De Klerk a tout lâché à Nelson Mandela. Ce dernier, si je puis dire, « a roulé les blancs dans la farine ! ».

    L’African National Congress est devenu le premier parti d’Afrique du Sud grâce à sa masse électorale noire dominante. Et il l’est resté, même si ses scores se sont érodés. Pourquoi ? Il est sévèrement concurrencé sur sa gauche par le parti extrémistes, raciste et haineux, l’Economic freedom fighters, l’EFF de Julius Maléma dont les slogans sont, rappelons-les, « une balle, un blanc » ou « tuez les Boers », les Boers étant ces fameux paysans d’origine hollandaise qui devinrent ,au fil du temps, avec l’absorption de Huguenots et de réformés allemands, les Afrikaners créateurs, avec les Anglais, de l’Afrique du Sud moderne que j’ai connue, et qui n’est plus que l’ombre d’elle-même.

    Mandela, un moindre mal, mais aujourd’hui….

    Les premières années du règne de Mandela, tant bien que mal, se déroulèrent sans trop de heurts, encore que, déjà, des assassinats de blancs précipitèrent la fuite d’un grand nombre d’entre eux, un million en 25 ans. (A noter que la première épouse de Frédérik De Klerk, le dernier président « blanc » de la RSA, fut assassinée). Et pour 4 départs, on ne recense qu’un  seul retour, le mal du pays peut-être, ou la nostalgie du « biltong », cette viande sauvage séchée ! Connaissant leur savoir-faire, le Mozambique, le Congo Brazza, la Zambie et la Russie, ont proposé gratuitement des terres aux fermiers,  afin  de développer de vastes superficies. Il faut dire que les meurtres, dans des conditions abominables d’agriculteurs et de leurs familles, sans oublier la menace prégnante de la confiscation de leurs biens sans indemnisation, poussent aux départs. Par exemple, à Perth, très grande ville de l’Ouest australien, on recense plus ou moins 20 000 Sud-africains exilés, principalement anglophones.

    De sinistres exemples qui ne serviraient à rien ?

    Comme si le sinistre exemple du Zimbabwe n’avait pas servi de leçon, le président sortant Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste qui a brillamment réussi dans le business, comme son prédécesseur d’ailleurs, - ce Jacob Zuma remercié par l’ANC pour faits avérés de corruption et de détournement de fonds publics à usage personnel -, se préparerait-il à nationaliser les propriétés des blancs, pour les distribuer à ses frères noirs, la plupart, hélas, incapables comme leurs voisins du nord, de les exploiter correctement ? Comme si les exemples, en vrac, de l’Algérie, du Venezuela ou de leur voisin zimbabwéen ne servaient pas d’expériences maléfiques, d’exemples où l’on voit des pays bénis des Dieux, ayant tout ou presque, s’enfoncer dans la misère par la seule incurie de leurs mauvais dirigeants. Les responsables sud-africains, en agissant de même, s’enfermeraient alors dans une profonde  bêtise idéologique. Les recours juridiques suspendront-ils leurs décisions et les expropriations ? Dans ces inconfortables conditions de vie et l’incertitude planant sur leur avenir, on comprend que le taux de natalité chez les femmes d’origine européenne baisse constamment : de 3,1 en 1971 à 1,4 en  2007, pour ne retenir que ces deux chiffres. Au train où vont les choses, - baisse démographique et émigration -, un institut démographique local, le SAIRR a prédit… zéro blanc présent en RSA en 2101 ! C’est dans 82 ans, c’est-à-dire après-demain… 

    L’ANC sort affaibli de ce nouveau scrutin

    Alors, après cette sombre mais objective approche, quels sont les résultats de cette consultation ? Quelles leçons peut-on  en tirer, qui sont les perdants et les gagnants ? L’ANC est concurrencée sur sa gauche, comme sur sa droite. Les noirs éduqués et friqués, certains en tout cas, - il faut dire et redire qu’il y a plus ou moins 4 millions de noirs qui vivent, sinon comme des nababs, mais qui ont un standard de vie compatible avec les niveaux européens les plus développés -, peuvent avoir renoncé à soutenir l’ANC. Ceux-là auraient tendance à rejoindre les métis, qui votent pour l’Alliance démocratique (DA), l’alternative multiraciale, pourtant essentiellement blanche lors de sa création. Elle domine au gouvernement de la ville du Cap et dans sa province. Qu’en est-il en ce mai 2019, 25 ans après la honteuse capitulation de l’ex-président De Klerk, redisons-le, en rase campagne ?

    L’ANC garde la majorité, Cyril Ramaphosa restera président de la RSA

    Avec plus ou moins 57% des suffrages, l’African National Congress reste le parti majoritaire au sein des 400 députés de l’Assemblée nationale, mais il va perdre des sièges au profit de Julius Malema et de son mouvement, l’Economic Freedom Fighters (EEF) qui passe de 6 à 10% des voix. L’Alliance démocratique (DA), qu’a rejoint la communauté métisse et les noirs modérés , stagne à  moins de 21% des électeurs qui se sont exprimés. Le Freedom Front +, (FF ou VF selon la langue utilisée),le petit parti de la minorité afrikaner, - 6% de la population totale -, obtient 2,3% et conservera ses 4 députés, 1% des effectifs parlementaires. Il lutte contre la ségrégation à l’envers, le Black économic empowerment, une discrimination positive qui avoue son nom et qui réserve un avantageux quota de jobs aux seuls noirs, entrainant de fait, la misère chez les anciens fonctionnaires « pâles », dont certains sont devenus des abonnés à la soupe populaire. Cyril Ramaphosa aura fort à faire face à ses concurrents en interne et, surtout, face à la surenchère démagogique de l’EEF, qui joue sur le mécontentement d’une grande partie de la population, laquelle se sent toujours frustrée, en dépit de la disparition du pouvoir politique des blancs. Scolarisation, adduction d’eau, effacement progressif des bidonvilles, électrification, redistribution des terres, sont au menu du gouvernement ANC. Et en même temps, il faut  rassurer les investisseurs étrangers afin de combattre un chômage endémique touchant, officiellement, 27 % de la population active, en réalité bien plus.

    L’ANC avait déjà enregistré lors des dernières élections municipales de 2016, son plus bas score, un pourcentage historique de 54%, lui faisant perdre les mairies de Johannesburg et de Pretoria, respectivement métropole économique et capitale politique du pays. Le Président a maintenant devant lui cinq ans pour faire mentir les mauvais pronostics, sans compter que ses propres amis de l’ANC l’attendent « au coin du bois ». Un tournant majeur pour la crédibilité du pays sera la grande affaire de la redistribution des terres. Si la République d’Afrique du Sud s’entêtait à copier les modèles zimbabwéen ou algérien, c’en serait fini de la prospérité agricole, partant des rentrées de devises, avec, à la clé, d’énormes problèmes alimentaires. Ramaphosa, que l’on dit pragmatique, cèdera-t-il aux démons idéologiques ? « La suite au prochain numéro… »

    47690235.jpg

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Européennes : Viktor Orban se tourne vers les partis souverainistes

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orban montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.

    C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti Populaire Européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orban, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orban !

    Orban a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/europeennes-viktor-orban-se-tourne-vers-les-partis-souverainistes/108191/

  • Selon un sondage, l'immigration est la préoccupation n°1 des Français

    migration.jpg

    Selon le sondage Harris Interactive, le Rassemblement National reste en tête des intentions de vote aux Européennes devant En Marche.
    Le sujet de préoccupation n°1 des Français reste l’immigration (41%), devant le pouvoir d’achat (37%), les impôts, l’environnement et le terrorisme.
  • Radars embarqués : un bide, mais on continue…

    radar.png

    Après les radars fixes, les radars travaux, les radars tronçons, fut annoncé, il y a un an, un nouveau « progrès décisif » dans la répression routière : les radars embarqués confiés au secteur privé. Le nec plus ultra de la technologie, flashant par devant, par derrière, de jour comme de nuit, par pluie ou par neige, aussi bien les excès de vitesse que les téléphones à la main et peut-être, demain, les conducteurs qui lâcheraient le volant d’une main pour se gratter le nez…

    L’affaire partait mal dès le début puisque, selon une note du ministère de l’Intérieur, le contrat passé entre l’État et les sociétés privés pouvait s’interpréter comme du « prêt de main-d’œuvre illicite » dans une « activité matérielle de police ». Ce qui n’empêcha pas de commencer une expérimentation en Normandie, dont on a aujourd’hui les résultats : un bide !

    Dans la Manche, par exemple, ça n’a flashé que 965 fois en trois mois, soit à peine plus de dix fois par jour : pas de quoi rembourser les 120.000 euros par an pour chacune des 26 voitures banalisées appartenant à des sociétés privées. Et ce, alors que, dans le même temps, le nombre total d’excès de vitesse enregistrés dans le département a augmenté de moitié. Même Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, y alla de sa critique du système. C’est assez dire le succès…

    On conviendra qu’ici, tout entrepreneur rationnel aurait décidé qu’il était temps d’arrêter les frais. Mais pas les hommes de l’État, ontologiquement victimes du syndrome « trop investi pour faire marche arrière », doublé de la conviction que si ça ne marche pas, c’est qu’ils n’y sont pas allés assez fort. Et c’est logique : ce n’est pas leur argent qu’ils balancent, c’est le vôtre…

    Conclusion, la Sécurité rentière routière nous annonce, aujourd’hui, que la conduite des voitures radars par des contrôleurs privés allait bientôt être étendue à trois nouvelles régions : Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire.

    Des régions chères à Breizh Info qui, il y a un an jour pour jour, et six mois avant les premiers gilets jaunes, prophétisait « Limitation de vitesse à 80 km/h, radars embarqués, et si la politique de répression routière menée par le gouvernement finissait par provoquer sa perte ? »

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/radars-embarques-un-bide-mais-on-continue/

  • Pinocchio en Europe

    6a00d8341c715453ef0240a4867251200d-320wi.jpgUne bonne part de l'opinion française se passionne, et la polémique s'enfle, depuis trois jours, à juste titre, pour l'héroïque sacrifice de deux soldats. Leur mission tendait à sauver deux voyageurs irresponsables et deux touristes étrangères. Ils l'ont accomplie, au prix de leur vie. Ils méritent un véritable hommage d’une nation, qui gagnerait en la circonstance à se savoir unanime. Il importe de le leur rendre ainsi qu'à leurs camarades des forces spéciales de l’Armée française. Car les soldats français se trouvent engagés, une fois encore, en Afrique, dans la défense du flanc sud d'une Europe insouciante et consommatique[1]. Ne l’oublions pas. Mémoire éternelle.

    Dans un tel contexte, votre chroniqueur ne cherchera pas à hurler avec les loups, exprimant leur colère contre ces otages, certes quelque peu comptables, par leur imprudence, d'avoir fait verser le sang français de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.

    Car le pouvoir, qui s'enorgueillit de leur geste, s'expose de nouveau à retrouver à un tout autre débat au sein de l'Union européenne où il s'est si imprudemment engagé lui aussi.

    Il ne s'agit pas seulement d'une campagne électorale à haut risque. Les mauvais sondages et les perspectives très floues quant au rôle du parti présidentiel, représentant de l'Hexagone au sein du parlement des Vingt-Huit, devraient suffire à préoccuper le gouvernement de Paris.

    Voilà qu'il s'investit en effet, au sein de l'Union européenne dans un débat parfaitement glauque autour de la future composition et de la présidence de la Commission de Bruxelles.

    Le 10 mai en Roumanie, les chefs d'États et de gouvernements se réunissaient dans la bonne ville de Sibiu. Ils n'ont pas manqué d'évoquer dans ce cadre l'application d'une clause, certes encore mal comprise, mais décisive, du traité de Lisbonne signé en 2007. Ce document s'étale sur 145 pages, dans sa version française. Il n'est évidemment guère connu du grand public. En France, le public n'y a vu que le décalque son prédécesseur, jeté à la poubelle par référendum. Cuisiné sous les ordres du chef Giscard, tendu sans conviction par les serveurs Chirac et Villepin, le plat n'avait pas plu aux électeurs de la république jacobine en 2005. On le leur a donc resservi, sans décrire la recette, en changeant d'appellation, et en glissant sur les ingrédients supposés indigestes. Étrange conception, ont pensé beaucoup Français de la démocratie, théoriquement pouvoir du peuple.

    Or, l'une des quelques nouveautés[2]adoptées en 2007 dans le cadre du nouveau traité concernait l'investiture du Président de la Commission et du collège par le Parlement.

    Jusque-là l'exécutif bruxellois était composé de personnages essentiellement consensuels. Ils étaient choisis, en particulier par les dirigeants tant français qu'allemands ou britanniques en se souciant qu'ils ne procurent aucun ombrage aux gloires souveraines respectives d'un Sarkozy, d'un Cameron ou d'une Merkel. On créait simultanément un poste de Président du conseil européen, élu pour un court mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois, et on l'attribua d'abord à Herman van Rompuy. On nommait aussi Catherine Ashton d'Upholland haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Tout cela ne mangeait pas trop de pain. Plus tard Jean-Claude Juncker accéderait à la présidence de la commission dans un processus à peine inchangé, conforté par l'accord, au sein de l'assemblée désormais maîtresse du jeu entre les anciens démocrates chrétiens du PPE et les socialistes du PSE.

    Or, aujourd'hui, et conformément à la règle démocratique les cartes ont été rebattues par les parlementaires. S'appuyant sur le traité ils considèrent d'une façon fort logique que, tenant compte du résultat futur des élections du 26 mai, la présidence de la commission doit revenir à la tête de liste du groupe ayant remporté le plus grand nombre de suffrages et de sièges.

    Or, au nom des autorités publiques parisiennes le président Pinocchio dont le nez s'allonge chaque fois qu'il parle, se trouve le seul à publiquement prétendre s'y opposer[3]. Tel Corne d'Auroch refusant, dans la chanson de Brassens, de se soigner "parce que c'était à un Allemand qu'on devait le médicament", la candidature du Bavarois Manfred Weber déplaît à Sa Grandeur jupitérienne.

    Sans doute, en 2017, un certain nombre d'électeurs français et de dirigeants étrangers se sont-ils illusionnés quant à la nature réelle du pouvoir technocratique élyséen, quant aux projets de réformes, quant aux perspectives européennes. Tout cela semble bien dissipé désormais. On pense à cette histoire qui se racontait en Pologne sous domination soviétique. La maîtresse d'école interroge la petite élève heureuse la semaine précédente d'annoncer la naissance de six chatons, tous communistes… "le sont-ils toujours ?". Non, répond l'enfant, un seul : les autres ont ouvert les yeux.

    JG Malliarakis

    [1]Cette lutte peut et doit aussi être comprise comme une défense de la Chrétienté"Six personnes tuées dans une église dans le nord du Burkina Faso""
    [2] cf. fiches de la Fondation Robert-Schuman

    [3] cf. article de L'Opinion "Emmanuel Macron ne veut pas de Manfred Weber à la tête de la Commission."

    https://www.insolent.fr/2019/05/pinocchio-en-europe.html

  • Réfugié en Allemagne avec trois femmes et 13 enfants, il ne travaille pas : « J’ai hâte qu’on devienne Allemand ».

    L’une de ses femmes attend un 14ème enfant.Abboud Sweid (40 ans) est un réfugié syrien qui a obtenu l’asile en Allemagne en 2015. 
    Il a trois femmes et 13 enfants. 
    Puisqu’il ne travaille pas, l’État allemand lui verse environ 3800 euros par mois pour subvenir aux besoins de l’homme et de sa grande famille. 
    En plus de ces revenus, les 17 Syriens (bientôt 18) ont trois appartements payés par l’Etat à leur disposition. 
    Dans une interview au journal allemand « Bild », le polygame déclare : « Je serais heureux si nous pouvions devenir Allemands ».
    En 2006, il a épousé sa première femme Raeiaa (45 ans). 
    Avec elle, il a eu quatre enfants âgés entre 9 et 14 ans. 
    Moins de trois ans plus tard, il s’est remarié avec Ebtisam (33 ans), avec qui il a eu six enfants. 
    En 2013, deux ans avant son émigration vers le pays d’Angela Merkel, il a épousé sa troisième femme [NDLR : Avec laquelle il aura bientôt quatre enfants].
    La question de la polygamie a récemment fait la une des journaux en Allemagne, après que le ministère de la Justice eut bloqué un amendement de loi sur la citoyenneté qui aurait empêché des polygames comme Sweid d’obtenir le passeport allemand. 
    Ainsi, Sweid et sa famille pourront obtenir légalement la nationalité allemande.
    Le Syrien raconte fièrement au journal Bild que chaque soir, conformément au Coran, il passe la nuit avec une autre épouse et fait des enfants avec elles.
    Le Syrien réside dans trois appartements payés par l’Etat, répartis entre deux maisons, tandis que les bénéficiaires de l’aide sociale allemande doivent vivre sur des campings ou, comme une retraitée près de Heidelberg, dans un vestiaire sans fenêtre pour arbitre.
    « La discussion sur la reconnaissance de la polygamie en Allemagne est une question politique », poursuit BILD, qui disserte ensuite sur l’histoire mouvementée de la fondation du harem d’Abboud :
    Lorsque la famille est arrivée en Allemagne après avoir prétendument fui l’Etat islamique en 2015, Sweid s’est dit étonné que les autorités n’aient pas voulu reconnaître ses trois mariages. 
    Il n’a été forcé de s’inscrire qu’auprès de sa première femme. 
    Par la suite, les autorités allemandes ont modifié cette pratique et aujourd’hui, ses trois épouses, comme ses enfants, sont reconnus par les autorités. 
    Et dans quelques années, les 18 membres de cette famille seront en mesure d’acquérir la citoyenneté allemande. 
    D’après le journal Bild, ils vivent à présent dans « trois appartements différents, dont deux se situent dans la même maison ». 
    Le troisième est à quelques minutes de là.
    Jusqu’à présent, personne ne travaille dans cette grande famille. 
    Selon le mari, la famille reçoit un total de 3785 euros de l’Office, composé de Hartz IV (aide sociale et chômage) et des allocations familiales. 
    Le loyer des appartements est payé par l’Etat.
    Bild.de / Philosophia-perennis.com / Mattinonline.ch

  • À l’université française, un communautarisme religieux, racial et idéologique

    L’université française, jadis renommée, jadis enviée, observée et prise en exemple n’est plus.

    Dans une enquête publiée, aujourd’hui, dans Le Figaro, Judith Waintraub dénonce le « noyautage de l’université » par des syndicats, des groupuscules et des idéologies totalitaires.

    Tout cela n’est pas nouveau, la grande université française, la Sorbonne, les grandes écoles comme Sciences Po, Normale Sup, sont devenues progressivement le ferment des idées les plus « progressistes » et les plus totalitaires : gender, indigénisme, islamo-gauchisme, appropriation culturelle, LGBT, décolonialisme.

    Plusieurs indicateurs montrent que ces idéologies ont pénétré au cœur de l’université française : la création de parcours d’étude du genre, de séminaires sur le décolonialisme, l’intersectionnalité, etc. Ces formations sont, d’ailleurs, des lieux du totalitarisme de la pensée : aucun contradicteur, participants triés sur le volet… et les enseignants qui ont le malheur de s’opposer, en raison de la pertinence ou de la présence d’une personnalité douteuse comme c’est souvent le cas, sont sanctionnés et montrés du doigt par la hiérarchie.

    En parallèle de cette promotion subversive, il existe un véritable carcan moral sur toute pensée divergente à la nouvelle doxa de ces nouveaux bien-pensants. En effet, on ne compte plus les tentatives d’interdiction de pièces de théâtre jugées « pas assez racisées » ou « homophobes » ou autres et d’intimidations à l’égard de conférenciers. Alain Finkielkraut en a fait les frais, tout comme Éric Zemmour et bien d’autres. Dans ces cas-là, l’université ou l’école sont souvent comme « paralysées », de peur d’être associées à l’anathème moral et d’être accusées de raciste, islamophobe ou homophobe.

    Il faut, d’ailleurs, noter le cocasse de la situation. D’un côté, l’islamo-gauchisme gagne de plus en plus de terrain – il suffit de voir les représentantes de l’UNEF voilées et les intervenants de certaines conférences proches des Frères musulmans – et, de l’autre, les lobbys LGBT et théories du genre qui s’imposent dans les programmes. Une drôle de cohabitation, quand on voit la porosité entre ces islamo-gauchistes et des organisations comme le CCIF, le CRAN ou les Indigènes de la République, qui ne sont pas connus pour leur amour de ces « avancées » sociétales.

    Les grands perdants de l’histoire ?

    Tout d’abord les enseignants et les élèves. En cause : ce communautarisme religieux, racial et idéologique fait qu’ils ne peuvent plus enseigner et apprendre dans la sérénité. Les enseignants sont soumis à la pression permanente de leurs collègues, à celle des associations et des fatwas médiatiques. Il leur faut ne pas faire de vague, ne pas s’opposer, ne pas choquer telle ou telle communauté, et même parfois adhérer. Ils doivent travestir le savoir qu’ils sont désireux de transmettre en une bouillie informe qui ne choquerait personne.

    De même, le savoir, l’excellence de l’université française a du mal à perdurer, entre histoire globale, sociologie des inégalités, théories du genre. Tout cela mêlé à l’histoire d’un racisme d’État, d’une renaissance italienne trop genrée, de statues grecques phallocrates et autres sombres stupidités.

    Les autres « communautés », puisqu’il faut, aujourd’hui, les définir de la sorte, c’est-à-dire les juifs, les chrétiens, les hétéros, les « anti-mariage pour tous », en fait les « obscurantistes », « les homophobes », « les islamophobes », « les balance ton porc », sont aussi les grands perdants. Il est certain que la communauté juive est la plus touchée, comme dans certains quartiers de la République. Quand l’on voit la situation en Seine-Saint-Denis, par exemple, on peut se dire que les étudiants juifs vont se faire de plus en plus rares dans ces « sanctuaires républicains », maintenant que les islamistes et les indigénistes font la loi.

    Ainsi, deux idéologies prennent le pas sur les « temples du savoir » de l’université française, les deux sont aussi subversives et antifrançaises, mais leur convergence (des luttes) s’arrête là et des tensions naissent déjà…

    En bref, l’université française va bien mal, on en regretterait presque les hussards noirs de la République…

    Nicolas Pécari

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/