Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 400

  • Étrangers à l’aide sociale en Suisse : les Somaliens (83,7%) largement en tête, les Japonais (0,6 %) bons derniers

    Presque tous les Somaliens – ils étaient fin 2017 un peu plus de 4000 à vivre en Suisse – touchaient l’aide sociale. Le taux correspondant se montait à 83, 7 pour cent, soit le plus élevé parmi toutes les nationalités. C’est ce que montre une analyse se basant sur les nouveaux chiffres de l’Office fédéral des statistiques et de la statistique des étrangers du secrétariat d’État pour les migrations.

    Les Érythréens (54,7%) et les Angolais (54,0%) étaient également fréquemment à l’aide sociale. Puis viennent les Irakiens, les Éthiopiens et les Congolais. Dans la population suisse, la part de ceux qui touchent l’aide sociale se montait à 2,3%. Les taux les plus faibles se trouvent chez les Japonais (0,6%), les Irlandais (0,9%) et les Australiens (1,0%). Toutes les nationalités comptant plus de 1000 personnes résidant en Suisse ont été prises en compte dans cette étude.

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Source

    http://www.fdesouche.com/1198311-etrangers-a-laide-sociale-en-suisse-les-somaliens-837-largement-en-tete-les-japonais-06-bons-derniers

  • Gilets jaunes: 23.600 manifestants en France, selon l'Intérieur

    Gilets jaunes.pngCe samedi 27 avril, les “gilets jaunes” se sont à nouveau mobilisés dans toute la France pour l'acte 24 du mouvement, deux jours après les annonces d'Emmanuel Macron censées mettre un terme à la crise sociale.
    D’après le ministère de l’Intérieur, 23 600 personnes ont manifesté dans toute la France, dont 2 600 à Paris. 
    Pour rappel, 27 900 « gilets jaunes » s’étaient mobilisés dans toute la France, samedi 20 avril, selon les chiffres de la place Beauvau.
    À Paris, une « marche sur les médias » est passée par la Maison de la Radio pour rejoindre le siège du CSA. Elle est également passée devant LCI et BFM TV. Par ailleurs, à Montparnasse, la CGT organisait un rassemblement auquel 2 000 gilets jaunes 3 500 participants ont pris part, selon le ministère de l’Intérieur.
    BFMTV
    @BFMTV

    Après la Maison de la Radio, Canal +, TF1 et France Télévisions, des gilets jaunes sont rassemblés devant le siège de BFMTV https://www.bfmtv.com/societe/en-direct-apres-les-annonces-de-macron-les-gilets-jaunes-se-preparent-a-un-24e-samedi-de-mobilisation/ 

    91 people are talking about this
     
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
  • Emmanuel Macron : Grand débat et gros bla-bla avec Jean Messiha (RN) – Le Samedi Politique

    Invité : Jean Messiha est haut-fonctionnaire et délégué national au Rassemblement National. Avec nous, il revient sur les annonces d’Emmanuel Macron et sur les élections européennes qui auront lieu dans un mois.

    Plus de 5 mois après la première manifestation des Gilets Jaunes, le président de la République cherche toujours une sortie de crise. Après une fuite en avant avec le Grand Débat National, l’heure du bilan a sonné. Jeudi soir, Emmanuel Macron a fait sa première conférence de presse à l’Elysée.

    Résultat : pas de retour de l’ISF mais une réforme de l’impôt sur le revenu pour les travailleurs aux revenus modestes. Les retraites de moins de 2 000 euros seront également réindexées sur l’inflation et le seuil minimal devra être fixé à 1 000 euros.

    Malgré des vœux pieux, Emmanuel Macron n’a pas fait pas de réelles propositions sur l’immigration.

    Après plus de deux heures de conférence de presse, le président de la République aura du mal à faire taire la grogne des Gilets Jaunes qui n’ont pas tardé à dire leur déception.

    Une déception qui pourrait peser dans la balance lors du scrutin des élections européennes du 26 mai prochain.

    https://www.tvlibertes.com/emmanuel-macron-grand-debat-et-gros-bla-bla-avec-jean-messiha-rn

  • Le temps des demi-mesures

    6a00d8341c715453ef0240a4a56926200b-320wi.jpgLa très décevante conférence de presse donnée par le chef de l'État ce 25 avril a coupé beaucoup de poires en deux. Pour raisonnable que puisse paraître un tel mode de partage entre le trop et le trop peu, on doit d'abord s'interroger : le flou et le mou, caractérisent toujours l'exécution des décisions et l'application des lois ; quelle pertinence, par conséquent, de ces motions de synthèse d'esprit radical-socialiste où semble vouloir s'abîmer désormais la Macronie ?

    Le propos initial prétendait présenter une conclusion de cette consultation, nommée pompeusement grand débat. Celui-ci s’était fixé pour objectif officiel de répondre à la crise des Gilets jaunes. Or, le président de la république, ayant lui-même tant contribué à dialoguer avec sa propre personne, promettait donc d'agir en fonction des conclusions de ces étranges échanges d'idées.

    Dans ce jeu de bonneteau, la mise de départ avait été dévoilée depuis plusieurs jours. Les pages saumon du Figaro, dès le 17 avril[1] avaient ainsi révélé la teneur des intentions gouvernementales. Cet ennuyeux catalogue ne pouvait même pas se prévaloir, une semaine plus tard, d'une quelconque nouveauté.

    La baisse d'audience ne doit pas être sous-estimée. Selon Mediametrie l'intervention d'avril n'aura retenu l'attention que de 8,5 millions de téléspectateurs, contre 23 millions en décembre.

    On savait déjà, par exemple, que le chef de l'État,
    ... outrepasserait ses compétences [même la suppression en 1996 de l'autonomie originelle de la sécurité sociale fait dépendre celle-ci d'une procédure parlementaire et non d'une décision présidentielle]
    ... et violerait le principe d'égalité [en opposition avec la doctrine du conseil constitutionnel]
    ... en promettant d'indexer [sans se prononcer sur les contreparties dans les comptes publics, c'est-à-dire en fait en s'exposant à un surcroît de déficit et d'endettement]
    ... vers la fin de son mandat [passant donc le mistigri à ses successeurs]
    ... certaines pensions de retraite [une fois les 138 milliards d'euros de réserves des caisses du secteur privé absorbées par l'étatisme]
    ... les petites bien sûr et pas les grandes [définies à partir d'un seuil arbitrairement fixé à 2000 euros à compter du 1er janvier 2020]
    ... sur l'évolution du coût de la vie [telle que calculée par l'Insee[2]].

    Presque tout le propos mérite d'être analysé de la même manière.

    On saluera toutefois une ou deux cerises imprévues sur ce gâteau servi avec retard, quelque peu ranci : ainsi, très bien, de prévoir l'intervention des caisses d'allocations familiales pour les cas, hélas innombrables, de non-paiement des pensions alimentaires. La famille monoparentale étant devenue cellule de base de la décomposition sociale et de la paupérisation, on admettra que cette disposition nouvelle pourrait se révéler bénéfique… si elle est effectivement mise en œuvre.

    Ce programme étant supposé répondre à la crise des gilets jaunes, on ne s'étonnera pas de le voir se cantonner, à un mois du scrutin européen, à une tambouille hexagonale. Préoccupons-nous quand même de la situation de la France en Europe, sujet sur lequel Macron manie le contresens avec de plus en plus d'aisance.

    Attendons, avant d'applaudir, de voir quelle forme prendra la suppression annoncée de l'Ena. S'il s'agit d'aboutir à la mise en place une formation encore plus monopoliste englobant la magistrature, l'administration de la sécurité sociale, etc. gavée de pensée unique et d'inflexion diversitaire, le sens du mot liberté de la trilogie républicaine n'y gagnera sans doute pas grand-chose.

    Des annonces relatives à la démocratie directe ont été prononcées. Elles méritent hélas d'être plus encore passées au crible. Nous y consacrerons nos prochaines chroniques.

    Nous nous trouvons, en effet, en présence de réponses insuffisantes, à la fois donc encourageantes et exaspérantes, à la mobilisation de ces gilets jaunes vêtus de plus en plus en noir, qui préparent, en grognant, leur 24e samedi...

    [à suivre par conséquent]

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. article et dossier "Impôts, école, démocratie: les projets de Macron" publié dans l'édition papier du 17, en ligne dès le 16 avril à 20 h 41.

    [2] cf. L'Insolent du 24 janvier : "A-t-on le droit de critiquer l'Insee ?"

    https://www.insolent.fr/

  • Tandis que le gouvernement dissout Bastion social, des groupes d’extrême-gauche s’en prennent à Finkielkraut

    Tandis que le gouvernement dissout Bastion social, des groupes d’extrême-gauche s’en prennent à Finkielkraut

    Lu dans Présent :

    Quel rapport entre la dissolution du Bastion social et l’interdiction de parole de l’Académicien Alain Finkielkraut à l’Institut d’études politiques (« Sciences po ») ? Aucun, me direz-vous. Les deux informations sont pourtant tombées en même temps : l’une révèle l’étonnante et tatillonne sévérité à l’égard d’un groupe identitaire agissant de façon parfaitement pacifique. L’autre montre l’intolérance, les menaces physiques, la violence, que font régner des groupes de gauche au sein de cet établissement public d’enseignement supérieur. Mais là, on ne parle nullement de dissolution. Pas plus qu’on ne parle de dissolution après les incroyables messages de haine et d’indécence propagés par l’UNEF, lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris (cf. l’action de l’AGRIF en cours).

    C’est qu’un usage s’est instauré – ceci depuis des lustres – qui accorde une large tolérance à l’égard de toute manifestation de violence issue des rangs de la gauche, et qui réserve les foudres judiciaires aux associations, réputées de droite ou d’extrême droite, en cas de riposte à une agression, voire même s’il s’agit de simples actions spectaculaires, parfaitement pacifiques. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/tandis-que-le-gouvernement-dissous-bastion-social-des-groupes-dextreme-gauche-sen-prennent-a-finkielkraut/

  • «Ile de la Cité. Vers la plus grosse promotion immobilière grâce à l’étincelle qui a mis le feu aux poutres ! ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Parfois, la vie est bien faite et les heureux hasards s’enchaînent de manière à rendre possible ce qui était difficile…
    Tenez, prenez au hasard, cette histoire d’étincelle qui a mis le feu aux poutres de Notre-Dame.
    Saviez-vous quel beau projet nous attend ?
    Saviez-vous quelles belles œuvres immobilières sont dans les cartons ?
    Non…
    Allez, voilà de quoi rassasier votre curiosité… 
    Nous avons là tous les ingrédients pour créer l’un des plus gros scandales économiques et politiques de notre histoire récente

    L’île de la Cité appartient en grande partie à l’Etat !

    Par exemple sur l’île de la Cité vous trouvez l’ancien Palais de Justice, classé évidemment aux monuments historiques, et… qui ne sert plus à grand-chose depuis l’entrée en service du nouveau Palais de Justice dans le nord de Paris…
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Par exemple sur l’île de la Cité il y a le célèbre 36 quai des orfèvres… mais vous savez qu’il est presque vide lui aussi ? 
    Ainsi, « en septembre 2017 — après le départ, en juin, de la Brigade criminelle et de la Brigade des stupéfiants (BS) —, les derniers services de la police judiciaire ont déménagé au Bastion dans la cité judiciaire de Paris près du nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy. 
    Seule la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), nommée aussi l’« antigang », reste dans les locaux pour « intervenir plus vite en cas d’attaque terroriste ». 
    Mais la BRI ne sera pas un problème, et nous lui trouverons bien une petite place aux Invalides par exemple, ou ce n’est pas les m² qui manquent !!Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Par exemple, l’Etat est propriétaire de la Conciergerie… vous savez l’ancienne prison où Louis XVI fut retenu avant de se faire raccourcir la tête. 
    C’est beau la conciergerie et c’est grand.
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Encore un autre exemple, il y a un immense hôpital sur l’île de la Cité… c’est l’Hôtel Dieu… et cela coûte tellement cher la médecine et les hôpitaux, et puis il y a le fameux trou de la sécu… 
    Et puis, une telle surface mes amis, en plein cœur du cœur de la capitale… plus de 20000m²…. à 20 000 euros le m²… miam…
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de cet immense et superbe bâtiment…
    Comme je ne suis pas avare, il y a encore un autre exemple et comme dans la pub « c’est pas fini », il y a aussi le Marché aux fleurs et le Marché aux oiseaux … 
    Ils sont grands, très grands ces deux marchés…
    Je me demande ce que l’on va bien pouvoir faire de ces immenses et superbes espaces…
    Mais je vous avais dit que ce n’était pas fini ! 
    Il y a aussi l’imposant Tribunal de Commerce… qui occupe une grande partie de l’île. 
    De sublimes mètres carrés que l’on pourrait également sans doute occuper à des choses tellement plus rentables qu’à rendre des jugements ou des arbitrages sur des affaires commerciales triviales… 
    Cela peut se faire de manière identique dans bien d’autres endroits moins luxueux. 
    Franchement moi j’y ferais bien un grand palace à 5 000 euros la nuit la suite!
    Enfin et pour terminer cette liste non exhaustive… Notre-Dame, appartient… à l’Etat et pas à l’église catholique…
    Non exhaustive car il y a aussi le bureau des naturalisations de la préfecture de Paris, ou la compagnie motocycliste sans oublier une partie de l’école nationale de la magistrature… qui occupent quelques surfaces également… 
    J’ai donc pris le plan de l’île et je vous ai mis en rouge toutes les zones appartenant à l’Etat ou au « para-public »… 
    90% de l’île de la Cité appartient à l’Etat, un Etat qui a besoin d’argent, de beaucoup d’argent et qui a là une occasion en « or » de transformer discrètement ses propriétés en poules aux œufs d’or…
     
    Et bien si moi je me demande avec cette immense naïveté qui est la mienne ce que l’on pourrait bien faire de tous ces beaux bâtiments vidés progressivement de leur substance depuis 10 ans, les mamamouchis, eux, savent évidemment déjà ce qu’ils veulent en faire…

    Transformer l’île de la Cité en un beau Disneyland à touristesOui parce qu’en réalité, la bataille autour d’une des plus grandes promotions immobilières de notre pays a déjà commencé et cela fait d’ailleurs quelques années.

    Ainsi, la réhabilitation du parvis de l’hôpital Hôtel Dieu doit être confiée fin mai à un opérateur privé en vue de développer des activités commerciales… 
    Et la Mairie de Paris « chercherait à pousser la candidature du groupe Quartus auprès de l’AP-HP, un choix qui ne fait pas l’unanimité ». Source ici
    Au même moment, comme le rapporte cet article du Figaro, Martin Hirsch actuel Directeur Général de l’AP-HP «a proposé qu’une partie de l’Hôtel Dieu puisse être mobilisée pour permettre, le plus rapidement possible, le rayonnement du site», indique l’AP-HP dans un communiqué.
    L’idée est de «pouvoir accueillir tout ce qui est muséal» afin que chacun puisse «accéder aux œuvres de Notre-Dame», a expliqué la direction à l’AFP. 
    Cette offre de service pourrait «éventuellement» s’étendre aux besoins du futur chantier de rénovation du monument historique et des nombreux «compagnons qui devront venir y travailler». Source ici
    On passe de l’hôpital au « muséal »… c’est joliment dit!
    Quant au futur de l’île de la Cité, vous l’avez en image ici et sur le site Missioniledelacité.paris ici
    Ce futur architectural et fondamentalement très commercial a déjà été pensé et imaginé. 
    Tous les détails sont connus et les choses progressivement se mettent en place pour permettre la réalisation de la plus colossale opération immobilière au centre de Paris, dans « le cœur du cœur », un endroit où le prix du mètre carré peut se négocier 20 000 euros au moment où vous lisez ces lignes, mais quel sera le prix futur de ces m2  là où les 14 millions de touristes qui passent chaque année, sont une ressource extraordinaire de profits potentiels? 
    Ce mètre carré se négociera peut-être 40, 50 ou même 60 000 euros…
    Imaginez 14 millions de touristes délestés légalement par le commerce d’une centaine d’euro par tête de pipe !! 
    Cela commence à faire une sacrée rente annuelle.
    Pour s’assurer que les sous rentrent bien, on a même prévu le renforcement du trafic fluvial et un débarcadère à K€ sur pattes, pardon à touristes.
    Alors, cette histoire d’étincelle qui a mis le feu aux poutres arrive donc à point nommé pour accélérer la mutation de l’île de la Cité, le cœur du cœur de Paris.
    Non pas que cet incendie soit volontaire, l’enquête le dira ou pas. 
    Disons, plus prosaïquement que c’est comme les incendies de forêts dans le sud-est… il faut toujours savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur, et bonnes affaires. 
    Quand la forêt brûle, les immeubles poussent sur les ruines fumantes.
    L’île de la Cité est un immense défi et enjeu, également pour les grandes entreprises du BTP et autres groupes immobiliers, des contrats aussi mirobolants permettent également de se rémunérer confortablement entre amis. 
    Enfin, les JO de 2024 sont pour bientôt, et cela serait bien que tout soit prêt ou presque pour cette date là car si en plus Notre-Dame réouvre à l’occasion des JO ce sera l’occasion rêvée de faire la promotion mondiale de cette promotion immobilière où l’on vendra à 40 000 euros le m² faisant de l’île de la Cité l’un des endroit les plus chers de la planète.

    Une île musée appelée officiellement « L’île Monument ».

    La question qui se pose, au-delà des aspects religieux consistant à savoir si des messes continueront ou pas à être célébrées à Notre-Dame, c’est bien le sujet des sous. Des très gros sous!

    Parce qu’en filigrane, ce que j’évoque ici, c’est une possibilité de « privatiser » ce patrimoine et de dépecer des propriétés d’Etat de très grandes valeurs. 
    Comme la Grèce a vendu ses îles, nous pourrions assister prochainement à une forme de mise en vente de l’île de la Cité.
    Si le projet peut évidemment se discuter, et je n’y suis pas en soi opposé, au contraire, exploiter la mâne touristique est une bonne idée, j’aimerais savoir où vont aller les sous… 
    Parce que rien n’empêche l’Etat, propriétaire, de réaliser les travaux nécessaires et de louer à des exploitants privés en restant propriétaire et en percevant des loyers plantureux qui alimenteraient les caisses de l’Etat et profiteraient ainsi à tous.
    J’ai comme dans l’idée que l’on va plutôt vendre à vil prix, et c’est là qu’il va falloir regarder attentivement ce qu’il se passera… mais pas que!!

    Projet de loi pour contourner les règles sur les marchés publics!!

    Comme nos mamamouchis sont assez prévisibles, il était assez évident qu’ils allaient essayer de tripatouiller un tantinet, mais comme les mamamouchis des générations précédentes s’étaient fait prendre tous les doigts dans le pot de confiture nous avions passé des lois et nous avons désormais tout un code et des règlements pour passer les marchés publics.
    C’est très pénible la loi.
    Pas pour nous les gueux, surtout le gueux en gilet jaune, ou le pauvre bougre qui roule à 53 au lieu de 50. 
    Là la loi est dure et intraitable.
    Pour ceux d’en haut, impossible de tripatouiller en toute sérénité juridique.
    Du coup, vous savez quoi?
    On va tout simplement légiférer par ordonnance (sans vote des députés) pour pouvoir se passer des règles des marchés publics. 
    On est donc en train de nous préparer une impunité juridique pour masquer des fraudes potentiellement monstrueuses.
    Voici ce que dit cet article de France Info « Ce projet de loi, qui vise à reconstruire la cathédrale en cinq ans, devrait permettre au gouvernement de passer outre des obligations en matière de marchés publics et de lois de protection du patrimoine ». Source ici
    Peut-être que Macron est très pressé, les groupe du BTP aussi, et les copains des grosses entreprises qui auront les concessions également, mais moi, je vois une cathédrale de 850 ans… et je ne suis pas du tout pressé de la reconstruire et je ne vois pas pourquoi cela devrait forcément être fait en 5 ans…
    Ha, si je vois, comme il faut reconstruire en 5 ans, et que l’on est pressé il faut se donner les moyens de le faire et donc retirer tous les gardes fou qui permettent globalement d’éviter que les abus ne soient vraiment trop importants.

    Le délai de 5 ans fixé par le Président devient l’alibi justifiant toutes les lois d’exceptions.

    Je suis évidemment ahuri par ce que je vois et par ce qui se dessine. 
    Il n’y a qu’en faisant circuler cette information et ce type d’analyse que l’on peut forcer le gouvernement à reculer. 
    Il faut dire « nous vous voyons ». 
    « Nous comprenons ». 
    Et je compte sur chacun de vous pour informer le plus grand nombre.
    La seule manière pour que le poison du soupçon (ou du complotisme) ne s’insinue pas est de faire en sorte qu’il ne puisse pas y avoir de soupçon, par une véritable transparence, par une séparation des pouvoirs et par des systèmes de contrôles. 
    Mais là ce n’est visiblement pas le cas!
    Ce n’est plus une république, sinon bananière.
    La république n’est plus, mais Vive la France.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/ile-de-la-cite-vers-la-plus-grosse.html
  • Macron “Intraitable avec l’islam politique” ? Intox

    Lors de son discours du jeudi 25 avril Emmanuel Macron prétend qu’il va dorénavant être intraitable avec l’islam politique, comprendre l’islamisme. Avec des députés et maires LREM qui inaugurent les mosquées des Frères Musulmans et des salafistes, preuves dans ce documentaire, cela semble être que pure communication :

  • Censure des réseaux sociaux : quoi faire ?

  • L’Empire du mensonge : Comment nous nous effondrons de la même manière que l’Empire romain

    58380074.jpg

    par Ugo Bardi & Dmitry Orlov

    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com 

    On dit parfois que le Diable est « Le Père du mensonge ». C’est une définition appropriée pour une créature qui n’existe même pas, si ce n’est comme le fruit de l’imagination humaine. Satan est un égrégore maléfique que nous avons nous-mêmes créé, une créature qui semble de plus en plus grande derrière notre actualité. La récente arrestation de Julian Assange n’est que le dernier acte d’un Empire qui semble vouloir vraiment créer sa propre réalité, un acte qui, en soi, ne serait pas nécessairement mauvais, mais qui le devient quand il implique de détruire toutes les autres réalités, y compris la seule vraie.
    Note du Saker Francophone
    Dmitry Orlov a aussi publié cet article avec quelques commentaires que vous retrouverez ci dessous.
    Comme notre empire moderne, l’ancien empire romain s’est retrouvé dans une spirale de mensonges dont il n’a jamais pu sortir : les Romains n’ont jamais trouvé le moyen de concilier leurs vues avec la réalité et ce fut leur perte. Aujourd’hui, la situation semble être la même mais, dans notre cas, notre orgueil semble être beaucoup plus grand qu’à l’époque romaine. Et c’est là l’origine de ce que nous voyons. Finalement, l’Empire mondialisé finira par s’effondrer sous le poids des mensonges qu’il a créés. 
    Dans un premier temps, j’ai pensé commenter l’actualité récente en reproduisant un post « L’Empire du mensonge » que j’ai publié ici il y a environ un an, dans lequel je décrivais comment la transition de l’Empire romain au Moyen Âge était principalement une transition épistémologique, où il appartenait au Christianisme de rétablir la confiance que l’ancien empire avait perdue – le Moyen Âge était loin d’être « un âge sombre ». Mais, finalement, j’ai pensé publier quelque chose que j’avais à l’esprit sur la façon dont l’Empire romain et l’Empire occidental moderne suivent des trajectoires parallèles dans leur mouvement vers leurs falaises respectives de Sénèque. 
    Voici donc mon évaluation de l’effondrement romain, basée sur l’excellent livre de Dmitry Orlov, Les cinq étapes de l’effondrement. Juste une note : dans le livre, Orlov ne décrit pas la phase post-effondrement de l’Union soviétique qui s’est terminée avec la Russie redevenue un pays prospère et uni, comme elle l’est aujourd’hui. C’était un bon exemple du Rebond de Sénèque – il y a la vie après l’effondrement et il y aura une nouvelle vie après que l’Empire maléfique du mensonge aura disparu.
    Les cinq étapes de l’effondrement de l’Empire romain 
    Dmitry Orlov a écrit Les cinq étapes de l’effondrement sous forme d’un article en 2008 et d’un livre en 2013. C’était une idée originale pour l’époque de comparer la chute de l’Union soviétique à celle des États-Unis. En tant que citoyen américain né en Russie, Orlov a pu comparer en détail les deux empires et noter les nombreuses similitudes qui ont conduit les deux à suivre la même trajectoire, même si le cycle de l’empire américain n’est pas encore terminé. 
    Pour renforcer l’analyse d’Orlov, je pensais pouvoir appliquer les mêmes cinq étapes à un empire plus ancien, l’Empire romain. Et, oui, les cinq étapes s’appliquent bien aussi à ce cas ancien. Alors, voici mon point de vue sur le sujet. 
    Pour commencer, une liste des cinq étapes de l’effondrement selon Orlov :Étape 1 : Effondrement financier.
    Étape 2 : Effondrement commercial.
    Étape 3 : Effondrement politique.
    Étape 4 : Effondrement social.
    Étape 5 : Effondrement culturel. 
    Voyons maintenant comment ces cinq étapes se sont déroulées pendant la chute de l’Empire romain. 
    Étape 1 – Effondrement financier (IIIe siècle après J.-C.). Le système financier de l’Empire romain n’était pas aussi sophistiqué que le nôtre, mais, tout comme notre civilisation, l’Empire était basé sur l’argent. L’argent était l’outil qui gardait l’État uni : il servait à payer les légions et les bureaucrates et à faire en sorte que le système commercial approvisionne les villes en nourriture. La monnaie romaine était une marchandise physique : elle était basée sur l’argent et l’or, et ces métaux devaient être extraits. C’était le contrôle romain sur les riches mines d’or du nord de l’Espagne qui avait créé l’Empire, mais ces mines ne pouvaient pas durer éternellement. À partir du 1er siècle, le coût de l’exploitation minière des veines épuisées est devenu un fardeau de plus en plus lourd. Au IIIe siècle, le fardeau était trop lourd à porter pour l’Empire. Ce fut l’effondrement financier dont l’Empire n’a jamais pu se remettre complètement. 
    Étape 2 – Effondrement commercial (Ve siècle après J.-C.). L’Empire romain n’avait jamais vraiment été un empire commercial ni une société manufacturière. Elle était spécialisée dans la conquête militaire et préférait importer des articles de luxe de l’étranger, certains, comme la soie, venant de l’autre côté de l’Eurasie, de Chine. En plus des légions, l’Empire ne produisait que deux marchandises en grandes quantités : du grain et de l’or. De ces produits, seul l’or pouvait être exporté sur de longues distances et il disparut rapidement en Chine pour payer les importations coûteuses que les Romains avaient l’habitude d’acheter. L’autre produit, le grain, ne pouvait pas être exporté et a continué à être commercialisé à l’intérieur des frontières de l’Empire pendant un certain temps – l’approvisionnement en grain venant des greniers d’Afrique et du Proche-Orient était ce qui maintenait en vie les villes romaines, Rome en particulier. Après l’effondrement financier, les lignes d’approvisionnement sont restées ouvertes parce que les producteurs de céréales n’avaient pas d’autre marché que les villes romaines. Mais, vers le milieu du Ve siècle, les choses sont devenues si mauvaises que Rome a été saccagée d’abord par les Wisigoths en 410, puis par les Vandales en 450. Elle s’est remise du 1er sac, mais le second était de trop. Les Romains n’avaient plus d’argent pour payer le grain dont ils avaient besoin, les voies maritimes commerciales se sont complètement effondrées et les Romains sont morts de faim. C’était la fin du système commercial romain. 
    Étape 3 – Effondrement politique (fin du Ve siècle après J.-C.). L’effondrement politique est allé de pair avec l’effondrement commercial. Déjà à la fin du IVe siècle, les empereurs étaient devenus incapables de défendre Rome contre les armées barbares qui défilaient à travers l’empire et ils s’étaient retirés dans la sécurité de la ville fortifiée de Ravenne. Quand Rome a été mise à sac, les empereurs n’ont même pas essayé de faire quelque chose pour aider. Les derniers empereurs ont disparu à la fin du Ve siècle mais, déjà des décennies auparavant, la plupart des gens en Europe avaient cessé de se soucier de savoir s’il y avait ou non une personne pompeuse à Ravenne qui portait des vêtements violets et prétendait être un empereur divin. 
    Étape 4 – Effondrement social (Ve siècle après J.-C.). L’effondrement social de l’Empire d’occident s’est accompagné de la désagrégation des structures politiques et commerciales. Déjà au début du 5ème siècle, nous avons la preuve que les élites romaines étaient parties en « mode évasion » – ce n’était pas seulement l’empereur qui avait fui Rome pour se réfugier à Ravenne, les patriciens et les chefs de guerre étaient en mouvement avec des troupes, de l’argent et des disciples pour établir leurs domaines féodaux où ils pourraient. Et ils ont laissé les roturiers se défendre seuls. Au VIe siècle, l’État romain avait disparu et la majeure partie de l’Europe était aux mains des seigneurs de guerre germaniques. 
    Étape 5 – Effondrement culturel (à partir du VIe siècle après J.-C.). Ce fut très lent. L’avènement du christianisme, au IIIe siècle, n’a pas affaibli la structure culturelle de l’Empire, il a été une évolution plutôt qu’une rupture avec le passé. L’effondrement de l’Empire en tant qu’entité politique et militaire n’a pas tant changé les choses et pendant des siècles, les gens en Europe se sont toujours considérés comme des Romains, un peu comme les soldats japonais échoués dans des îles éloignées après la fin de la seconde guerre mondiale, (en Grèce, les gens se définissaient encore comme « Romains » au 19ème siècle). Le latin, langue impériale, a disparu en tant que langue vernaculaire, mais il a été maintenu en vie par le clergé catholique et il est devenu un outil indispensable pour l’unité culturelle de l’Europe. Le latin a gardé une certaine continuité culturelle avec l’ancien empire qui ne s’est perdue que très progressivement. Ce n’est qu’aux XVIIIe et XIXe siècles que le latin a disparu comme langue de l’élite culturelle, pour être remplacé par [le français, puis .. NdT] l’anglais de nos jours. 
    Comme vous le voyez, la liste d’Orlov a une certaine logique bien qu’elle doive être un peu adaptée à l’effondrement de l’Empire romain occidental. Les 5 étapes ne se sont pas succédées, il y a eu plus d’un siècle de décalage entre l’effondrement financier du 3ème siècle (étape 1) et les trois étapes suivantes qui sont arrivées ensemble : l’effondrement commercial, politique, et social. La cinquième étape, l’effondrement culturel, a été une longue histoire qui est venue plus tard et qui a duré des siècles. 
    Et notre civilisation ? La première étape, l’effondrement financier est clairement en cours, bien qu’il soit masqué par diverses astuces comptables. La deuxième étape, l’effondrement commercial, au contraire, n’a pas encore commencé, ni l’effondrement politique : l’Empire maintient toujours une force militaire géante et menaçante, même si son efficacité réelle peut être mise en doute. Peut-être que nous voyons déjà des signes de la troisième étape, l’effondrement social, mais, si le cas romain est un guide, ces trois étapes arriveront ensemble. 
    Alors, que diriez-vous de la dernière étape, l’effondrement culturel ? C’est une question pour un avenir relativement lointain. Pendant un certain temps, l’anglais restera certainement la langue universelle, tout comme le latin l’était après la chute de Rome, alors que les gens continueront à penser qu’ils vivent encore dans un monde globalisé (c’est peut-être déjà une illusion). Avec la disparition de l’anglais, tout peut arriver et quand (et si) un nouvel empire se lèvera sur les cendres de l’empire américain, ce sera quelque chose de complètement différent. Nous pouvons seulement dire que l’univers avance par cycles et que c’est évidemment ainsi que les choses doivent se passer. 
    Ugo Bardi 
    Par Dmitry Orlov - Source Club Orlov 
    Dans cet article, Ugo Bardi a appliqué ma taxonomie d’effondrement à l’effondrement de l’Empire romain d’occident, et son analyse montre que la cascade canonique d’effondrement financier, commercial, politique et socioculturel a fonctionné comme prévu dans un autre cas, particulièrement célèbre. Mais cela soulève une question qui revêt une grande importance pour notre époque. L’analyse d’Ugo est exacte lorsqu’il s’agit spécifiquement de la vieille Rome et de son effondrement, sauf pour un détail crucial. La vieille Rome ne s’est pas seulement effondrée, elle a été abandonnée, puis, deux siècles plus tard, elle a disparu. 
    Un événement assez significatif s’est produit le 11 mai 330 de notre ère. Ce jour-là, la vieille Rome (celle d’Italie) a cessé d’être la capitale de l’Empire romain. Ce jour-là, l’empereur Constantin Ier transféra la capitale vers la Nouvelle Rome (Νέα Ῥώμη), anciennement connue sous le nom de Byzance et informellement appelée Constantinople jusqu’en 1930, année où elle fut officiellement rebaptisée İstanbul. C’était la ville la plus grande et la plus prospère d’Europe tout au long du Moyen Âge et elle reste aujourd’hui encore la plus grande ville d’Europe (la deuxième plus grande est Moscou, parfois appelée la troisième Rome). De 330 après J.-C. au 13 avril 1204 – une période de 974 ans – elle fut la capitale de l’Empire romain, qui se scinda en Orient et en Occident en 395. Puis, 81 ans plus tard, en 476 après J.-C., l’Empire romain d’occident a cessé d’exister, rendant l’appellation « orientale » plutôt superflue. En effet, les habitants de la Nouvelle Rome se sont toujours qualifiés de Romains. En 1204 après J.-C., elle fut saccagée et brûlée par les chevaliers de la Quatrième croisade (un assaut barbare, pourrait-on dire) et il est très intéressant de se demander pourquoi les Romains ne leur opposèrent aucune résistance. Nous garderons cela pour une autre fois. Constantin ne s’est pas contenté de déplacer la capitale dans une ville existante ; il a reconstruit en grande partie l’ancienne Byzance (une colonie grecque datant de 657 av. J.-C.). 
    Il y avait de nombreuses raisons pour la décision de Constantin de déplacer la capitale. Le nouvel emplacement était tout simplement meilleur : plus facile à défendre, entouré de provinces économiquement développées, plus proche des centres d’apprentissage et de culture et stratégiquement situé à l’intersection de plusieurs routes commerciales. Constantin fit sortir beaucoup de richesses de la Vieille Rome pour fonder sa Nouvelle Rome, puis quitta la Vieille Rome qui languit dans un état considérablement affaibli, et ne s’en remit jamais. Mais il y avait une autre raison à ce déménagement : Constantin chevauchait une vague de passion nouvelle qui avait à voir avec la propagation du christianisme, et elle l’a emmené en Méditerranée orientale où le christianisme a d’abord pris racine. C’était une décision consciente d’abandonner la vieille Rome païenne et de construire une nouvelle Rome chrétienne. Bien que les cérémonies chrétiennes et païennes y aient d’abord eu lieu, les cérémonies païennes ont rapidement été abandonnées. 
    La nouvelle Rome est devenue le centre de l’apprentissage chrétien, où la Bible et d’autres écrits chrétiens ont été traduits dans de nombreuses langues, dont le slave, étape essentielle dans la diffusion du christianisme en Eurasie, à l’exception de l’Europe occidentale, qui a connu un âge sombre. Là-bas, l’enseignement basé sur le latin a été maintenu à peine en vie par des moines qui travaillaient dans des scriptoria, vivants à peine eux-mêmes, taraudés par le froid, la faim et l’ennui. Le sacerdoce catholique, qui s’est fusionné en une structure autoritaire – la papauté – était désireux de maintenir la population dans l’ignorance parce que cela facilitait son contrôle et son exploitation. Au lieu de traduire la Bible dans les langues vernaculaires et d’enseigner aux paroissiens à lire, ils ont eu recours à l’enseignement de la doctrine chrétienne au moyen de dioramas sentimentalistes idolâtres. La réaction à cette répression de l’apprentissage, quand elle est arrivée, a été la Réforme protestante. Il en résulta beaucoup de massacres insensés et conduisit au développement d’une autre abomination : les interprétations littérales de la Bible par les sectes protestantes et les cultes apocalyptiques. Ainsi, la décision de Constantin de quitter la vieille Rome languissante s’est avérée très positive, nous donnant un millénaire de développement culturel à l’Est, et très négative, nous donnant l’âge des ténèbres et la guerre de Trente Ans qui ont causé la dévastation et des pertes de population en Europe occidentale. 
    Quel est le rapport avec les cinq étapes de l’effondrement ? Il montre que les effondrements sont des phénomènes locaux. Ailleurs, la vie continue, parfois mieux qu’avant. Les effondrements peuvent avoir des causes internes (ressources épuisées) ou externes (le monde passe à autre chose). Mais la séquence d’effondrement reste la même : ceux qui contrôlent la situation répugnent à admettre ce qui se passe et prétendent qu’il n’en est rien. Ensuite, ils sont ruinés (effondrement financier). Ensuite, ils perdent la capacité d’importer des choses (effondrement commercial). Ensuite, leurs institutions publiques cessent de fonctionner (effondrement politique). Puis la société s’effondre. Et ce n’est qu’alors, après tout cela, que les gens réalisent enfin que le problème était dans leur tête depuis le début (effondrement culturel). L’adoption rapide d’une culture meilleure et plus réfléchie est, bien sûr, une bonne idée. Une alternative est de passer par un âge sombre suivi d’une longue période de carnage sans raison. 
    Qu’est-ce que cela a à voir avec le monde d’aujourd’hui ? Eh bien, si vous le remarquez, il y a un pays en particulier dans le monde qui a un problème majeur : il consomme beaucoup plus qu’il ne produit. De plus, il consomme beaucoup de produits, mais la plupart de ce qu’il produit sont des services – pour lui-même – qui ont tendance à être surévalués et ne sont d’aucune utilité pour qui que ce soit d’autre, mais il compte fièrement dans son produit intérieur brut cette extase d’auto-satisfaction. Il justifie l’énorme écart entre sa production (réelle, physique) et sa consommation (réelle, physique) à l’aide d’astuces comptables, et il pense qu’il peut continuer à le faire pour toujours. Le reste du monde n’est pas d’accord, et fait connaître son mécontentement en se désengageant progressivement de ce pays. Il pourrait abandonner sa culture de surconsommation aveugle et de diffusion de la « liberté et de la démocratie » par des moyens militaires avant que les circonstances ne l’y obligent, mais il refuse de le faire, au risque d’être abandonné comme le fut la vieille Rome. 
    Dmitry Orlov 
    Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone
  • Alexandre del Valle : « La charia prévoit la violence, la haine envers les mécréants et l’infériorité des chrétiens et des juifs »

    Au Sri Lanka, des attentats islamistes ont ensanglanté les fêtes pascales, faisant plus de 300 morts dans des églises et des hôtels.
    Pour Boulevard Voltaire, Alexandre del Valle analyse le sens de ces actes violents qui, pour lui, ont une « racine canonique » dans le Coran.

    Alexandre Del Valle