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anti-national - Page 482

  • Les Black Blocs pourrissent les manifestations des gilets jaunes

    Les Black Blocs pourrissent les manifestations des gilets jaunes

    Témoignage du journaliste Vincent Lapierre, sur l’acte XIII des gilets jaunes hier :

    J’ai couvert l’acte XIII à Paris. Je peux témoigner du fait que la physionomie du mouvement a changé : les Black blocs se sont incrustés au cœur du mouvement. Ils étaient entre 50 et 100, casqués, tout en noir, avec des battes et faisant la loi dans le cortège. Je n’ai pu rester qu’en fin de cortège. Le risque de tabassage était réel, malgré mes dix gardes du corps. Tous les #GiletsJaunes que j’ai interrogés étaient totalement contre cette évolution. Mais sans coordination, impossible de déloger les Black blocs. Tout porte à croire que le mouvement court à son pourrissement, c’est la raison d’être de ces hommes en noir. Le reportage arrive.
    Je précise que Thibault, le Gaulois aux cheveux longs, s’est violemment fait exclure du cortège. L’un de ceux qui l’accompagnaient est à l’hôpital suite à un coup de casque “antifasciste”.

    Il ne faut donc pas s’étonner qu’un véhicule Vigipirate ait été incendié hier à Paris :

  • Des antifas casseurs vandalisent la Nouvelle Librairie et jettent des livres !

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    Témoignage exclusif d’un employé de la librairie qui a assisté à l’attaque de la Nouvelle Librairie par des antifas : « Certains gilets jaunes se sont interposés. »

  • Crise franco-italienne : Matteo Salvini dénonce l’hypocrisie de la France sur la question migratoire

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    Au lendemain du départ de l’ambassadeur de France à Rome, Matteo Salvini a annoncé ne vouloir se fâcher “avec personne” tout en restant très ferme. Il s’est dit prêt à rencontrer Emmanuel Macron, à condition que la France livre à l’Italie “quinze terroristes italiens” qui “boivent du champagne en France depuis des décennies alors qu’ils devraient être en prison en Italie“.

    Le ministre de l’Intérieur italien a également déclaré :

    Au cours des deux dernières années le gouvernement français, qui nous a appris la générosité et l’hospitalité, a rejeté plus de 60 000 migrants à la frontière franco-italienne. Des femmes et des enfants parfois abandonnés dans la forêt en pleine nuit. A mon avis, ce n’est pas le comportement d’un pays civilisé.

    https://fr.novopress.info/213546/crise-franco-italienne-matteo-salvini-denonce-lhypocrisie-de-la-france-sur-la-question-migratoire/

  • Benjamin Griveaux craint la Manif pour tous

    Benjamin Griveaux craint la Manif pour tous

    Le porte-parole du gouvernement ne craint pas de priver des enfants du droit d’avoir un père, non, il craint La Manif Pour Tous. Benjamin Griveaux a vécu les manifestations côté socialiste, au cabinet du ministre de la Santé, Marisol Touraine…

    «Je ne veux pas qu’on revive dans la rue ce qu’on a vécu en 2013. Malheureusement, on n’y coupera pas… Il y a beaucoup d’antis. C’est un mouvement qui est là, qui a fait l’élection de Fillon à la primaire. Et Macron, c’est pas franchement leur tasse de thé.»

    Pour preuve : la participation massive de la Manif pour tous à la consultation nationale organisée fin décembre par le Conseil économique social et environnemental (CESE).

    Benjamin Griveaux imagine :

    «Déjà que les européennes vont être sympas mais là, ça va être de la fake news en ébène massif sur les cellules souches, la recherche sur les embryons ou encore les accusations sur l’eugénisme généralisé. Wauquiez était d’ailleurs assez en avance là-dessus. Quant à LR, ils vous mettent François-Xavier Bellamy en tête de liste, vous avez compris.»

    Et il omet l’opposition au sein de son propre parti. Selon les calculs d’un ministre, il y aurait «une quinzaine de députés de la majorité opposés à la PMA».

    https://www.lesalonbeige.fr/benjamin-griveaux-craint-la-manif-pour-tous/

  • Lettre ouverte aux gilets jaunes : les trois menaces qui planent sur vous

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    Croyez bien, chers gilets jaunes, que c’est parce que je vous soutiens que je me permets de vous dire franchement ce que beaucoup se gardent bien d’exprimer.
    Le mouvement des gilets jaunes qui couvait depuis des mois est né en novembre d’un ras-le-bol fiscal qu’une réponse gouvernementale rapide et de même nature eût pu immédiatement neutraliser.
    Début décembre, il était déjà trop tard. Le mépris de l’exécutif en révéla les racines aussi profondes qu’anciennes, et c’est pourquoi les promesses du Président Macron tombèrent à plat le 10 décembre, malgré les dix milliards d’euros.
    Chacun a bien compris, alors, que ces dix milliards non prévus au budget alourdiraient d’autant le poids de la dette que nos enfants auront un jour à rembourser. Or, nombre de gilets jaunes ne le veulent pas – à commencer par les retraités qui se battent, justement, pour l’avenir de leurs enfants.
    Dès lors, la crise a quitté le champ des revendications économiques immédiates pour se porter sur celui, plus politique, de l’examen du consentement à l’impôt et de celui, plus polémique, de l’emploi des fonds ainsi collectés. La demande d’instauration du référendum d’initiative populaire illustre parfaitement cette évolution dans laquelle on pouvait voir ressurgir l’opposition entre France des riches et France des pauvres, entre France urbaine et France périphérique, entre France des gens instruits et France des « demeurés » auxquels les élites imposent ce qu’elles pensent bon pour eux.
    Au fil des semaines est cependant apparue une autre réalité. Si c’est bien la France d’en haut qui s’arroge le droit de tondre la France d’en bas, ce n’est plus pour lui en restituer le fruit sous forme de services publics mais pour le déverser sur la « 3e France », celle des banlieues, qui sert de petite main aux citadins de la mondialisation heureuse et dont il n’a échappé à personne qu’elle ne s’est absolument pas sentie concernée par le mouvement des gilets jaunes ; il est vrai qu’elle ne paye pas d’impôts et bénéficie de la sollicitude du pouvoir – pour ne pas dire plus.
    C’est aussi pour cela que la bourgeoisie provinciale et les classes moyennes rejetées hors des villes soutiennent les gilets jaunes, indépendamment des clivages politiques habituels. Car non seulement ceux-là payent toujours plus d’impôts mais, comme les petites gens, ils voient leurs conditions de vie se dégrader continuellement.
    Trois menaces planent actuellement sur les gilets jaunes :
    1) La récupération par l’extrême gauche. Elle dispose des structures et des cadres pour cela, mais on la reconnaît à son marxisme latent qui oppose les riches aux pauvres et à son culte des immigrés, dont elle veut faire son nouveau prolétariat.
    2) Le désamour des classes moyennes que l’on obtient systématiquement en provoquant le désordre (et le gouvernement n’a cessé de l’encourager) ou en perturbant l’économie, ce qui menace leurs économies. Du jour où ils perdront ce soutien, les gilets jaunes auront tout perdu.
    3) Les manœuvres du pouvoir qui, du grand débat à un possible référendum, tente de reprendre la main en neutralisant le mouvement. Pour le grand débat, rappelons que le rapport final sur les lois de bioéthique disait le contraire de ce que demandaient les participants. Quant au référendum, le Président veut pouvoir afficher publiquement qu’il a consulté le peuple.
    Pour les gilets jaunes, la porte de sortie consiste à prendre le Président à son propre piège, là où il est le plus faible, là où nous sommes sûrs de gagner : sur l’immigration, en saturant le grand débat avec ce thème et en demandant prioritairement, si ce n’est exclusivement, un référendum sur son arrêt.
    Ce faisant, les trois menaces tombent en même temps : l’extrême gauche se désolidarisera des gilets jaunes ; les classes moyennes sont, sur ce sujet, à l’unisson avec eux et le Président sait que la majorité des Français pense de même.
    Mais en quoi l’arrêt de l’immigration va-t-il régler le problème des fins de mois difficiles ? Quand on saura ce qu’elle coûte en dizaines de milliards d’euros par an, il y aura de quoi redonner de l’espoir à beaucoup. Les mesures redistributives prendront, certes, du temps mais il faut garder en mémoire qu’un pays se remet toujours d’une crise économique mais jamais d’une invasion de peuplement qui en change la nature, les valeurs, l’âme (cf. l’Empire byzantin originellement peuplé de Grecs chrétiens transformé, à partir de 1453, en un État peuplé quasi exclusivement de Turcs musulmans).
    Or, les chiffres sont là : la population issue de l’immigration – très majoritairement musulmane – augmente rapidement, du fait des arrivées et d’une fécondité bien supérieure à la nôtre. Dès lors, quel sens peut avoir ce noble combat en faveur de nos enfants et de notre pays s’il profite, en réalité, aux enfants des autres et à un pays qui ne sera plus vraiment le nôtre ?
    C’est l’ultime menace qui vous guette : ne pas mettre ce sujet-là au centre du grand débat. Gilets jaunes, ne vous y trompez pas : vous êtes à la croisée des chemins, la France aussi.
    Croyez bien, chers gilets jaunes, que c’est parce que je vous soutiens que je me permets de vous dire franchement ce que beaucoup se gardent bien d’exprimer.
    Lucien Paillet pour bvoltaire.fr
  • Référendum : 73% des Français favorables, sauf les sympathisants de LREM

    Depuis le début de la crise des Gilets jaunes, de nombreux Français estiment que la solution ultime à ce problème pourrait être l’organisation d’un référendum. Ainsi, près des 3/4 des personnes interrogées se disent «favorables» à l’organisation de ce recours au peuple, 27% étant contre cette initiative, apprend-on des résultats d’un récent sondage de l’Ifop pour Le Journal du dimanche.

    Cependant, les partisans de LREM sont les plus nombreux à se déclarer en majorité «pas favorables» à cette mesure, le taux s’élevant à 53%. […]

    20 Minutes

    http://www.fdesouche.com/1156385-referendum-73-des-francais-favorables-sauf-les-sympathisants-de-lrem

  • Emmanuel Macron et Edouard Philippe : ils n’en ont plus pour bien longtemps

    Emmanuel Macron et Edouard Philippe : ils n’en ont plus pour bien longtemps

    Selon Bernard Antony :

    Les mots se bousculent chez les observateurs et analystes pour désigner le spectacle comportemental que donne désormais presque chaque jour Emmanuel Macron, tel un de ces monarques fiévreux des pièces de Shakespeare parlant durant des heures et des heures, le regard allumé, comme persuadé que, par la magie des chaînes en continu, l’univers l’écoute : frénésie, addiction, narcissisme…

    Ce n’est certes pas de la logorrhée, car le personnage monopolise assurément le pseudo-grand débat avec encore un grand étalage de cohérence et de logique.

    Mais il parle, il parle, il parle, Emmanuel, autant qu’un Jaurès, la culture classique et le génie oratoire en moins, autant qu’un Castro des premières années, engouffrant vite les questions pour d’interminables réponses dans une fascinante plénitude d’autosatisfaction.

    Bien sûr pour chasser son angoisse.

    Tant qu’il cause, en effet, il n’écoute pas les mauvaises nouvelles qui tombent de plus en plus comme jadis les balles à Gravelotte.

    Celle qu’on voit de moins en moins, c’est Brigitte et quand on l’aperçoit, dissimulant de plus en plus son visage sous une chevelure tombante de griffon ou de bouvier des Flandres, on comprend bien que pour elle aussi l’heure est à l’inquiétude. Mais quand donc s’arrêtera-t-il de causer ?

    C’est aussi ce que se demande tout l’entourage gouvernemental et de la République… en marche arrière.

    Et voilà qu’on vient d’en apprendre encore de belles sur Benalla. « Quelle scoumoune que ce Benalla », trépigne Macron et désormais avec lui le glabre barbu Edouard Philippe, car la commissaire de police préposée à la sécurité de Matignon a pour compagnon un zigotto totalement compromis dans les coups tordus affairistes de Benalla avec de richissimes Russes aux mœurs financières pas très claires.

    Avec ce genre de russes, fussent-ils plus ou moins poutino-compatibles, ça sent vite le roussi !

    De surcroît, ce transcendantal imbécile de Castaner a eu l’incroyable maladresse de faire perquisitionner chez Plenel comme naguère chez Mélenchon. Plenel, avec sa bonté de cobra et avec derrière lui toute la solidarité médiatique que l’on sait, ne pardonnera pas.

    Les révélations vont se succéder. Macron a toujours la ressource thérapeutique de passer désormais quatre ou cinq heures par jour dans les écoles maternelles de Blanquer.

  • I-Média n° 236 – Macron et les médias : la dictature en marche

     

    01:50 Vers une Macronationalisation de la presse ?

    Lors d’une rencontre « en off » avec quelques journalistes, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’un contrôle étatique de la presse. Orwellien.

    07:00 Zapping

    Alors que Macron raille ceux qui construisent des murs, Sonia Krimi défend la possibilité que les Frères Musulmans puissent accéder à des responsabilités politiques en Egypte. En attendant la France ?

    15:38 Médiapart : Une perquisition et des questions

    Après que Médiapart ait révélé des nouveaux enregistrements mettant en cause Benalla, Crase et Macron, le média dirigé par Edwy Plenel a été visé par une tentative de perquisition pour le moins étonnante.

    22:35 Tweets

    Les médias parisiens n’en finissent pas de pousser le mouvement politique de Glucksmann. Dernier élément à charge en date : les Inrocks ont effacé de leur Une le logo de la parka de luxe de l’homme politique de gauche.

    31:45 Bilal Hassani : idole médiatique malgré tout

    Le représentant de la France à l’Eurovision en 2019 a été accusé d’avoir rédigé des tweets contre Israël et en soutien à Dieudonné. Malgré tout, le youtubeur homosexuel d’origine marocaine continue à recevoir le soutien des médias.

  • Le panachage : l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique

    Le panachage : l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique

    Extraits de l’article d’Antoine Vouillazère dans Minute :

    […] Jusqu’en 2013, on pouvait panacher, lors des élections municipales, dans les communes de moins de 3 500 habitants. Depuis la réforme de 2013, où les parlementaires urbains ont dû découvrir cette singularité, on ne peut plus panacher que dans les communes de moins de 1 000 habitants. Les députés et les sénateurs ayant planché sur cette réforme en ont finalement compris l’enjeu : il était encore trop de communes françaises – des communes peuplées de « Gaulois réfractaires », comme on ne le disait pas encore – qui disposaient de l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique […]

    Le panachage, tel qu’il subsiste donc dans les communes de moins de 1 000 habitants, consiste, d’une part, à pouvoir rayer des noms sur une liste de candidats – celui du voisin qui vous enfume avec son barbecue mais aussi, plus sérieusement, celui qui est défavorablement connu de la population mais qu’on essaye de faire passer en force sur la liste –, et, d’autre part, à pouvoir glisser plusieurs bulletins dans l’enveloppe, tout aussi biffés l’un que l’autre. Un seul impératif : que vous n’ayez pas voté pour plus de personnes qu’il n’y a de sièges à pourvoir.

    C’est compliqué ? A expliquer, un peu, mais concrètement, c’est très simple. Supposons la liste A, de droite, et la liste B, de gauche, dans une commune où il y a quinze sièges d’élus à pourvoir. Vous prenez le bulletin de la liste A et vous rayez sept noms ; vous prenez le bulletin de la liste B et vous rayez huit noms ; vous mettez les deux bulletins dans l’enveloppe, vous la glissez dans l’urne, et le tour est joué. Vous pouvez même rayer beaucoup plus de noms et n’en garder qu’un, deux ou trois si ça vous chante. […] Pour le dépouillement, évidemment, c’est un peu plus long et pour le comptage un peu plus encore, puisqu’il faut totaliser le nombre de voix obtenu par chacun des candidats et non compter par liste. […]

    Pourquoi vanter les mérites du panachage, ce phénomène en voie d’extinction ? Parce qu’il est le seul qui permettrait d’en finir avec la main-mise quasi-totale des partis politiques sur la vie politique française. Et européenne. Car prenons maintenant l’exemple des européennes de mai prochain, qui en sont la caricature. Organisées au scrutin de liste nationale, elles ne vont offrir aux électeurs que le choix de voter pour une liste, qui doit comporter autant de noms que de sièges à pourvoir (79 pour la France), liste évidemment composée de manière à ce que ceux que le président du parti veut voir élus – ses fidèles, ses copains, ceux envers lesquels il se sent redevable – soient placés en position dite éligible, c’est-à-dire dans les premières places, alors que l’électeur, lui, aimerait bien voter pour le 74e de la liste, mais n’a nulle envie d’envoyer siéger le 5e de liste dont il sait qu’il n’a aucune compétence et que, en prime, il ne le représentera pas, n’ayant pas ses idées. […]

    En instaurant le panachage, les électeurs de droite, qui voudraient voter – en l’état actuel des candidatures connues ou probables – pour François-Xavier Bellamy, la tête de liste LR, pour Nicolas Bay, Hervé Juvin et Jean-Paul Garraud qui figurent sur la liste du Rassemblement national et Jérôme Rivière qui devrait y figurer, ainsi que pour Jean-Frédéric Poisson, président du PCD, et Bruno North, président du CNIP, qui devraient être sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan, pourraient le faire.

    De même qu’ils pourraient, sur ces mêmes trois listes, rayer les noms de ceux dont ils ne veulent pas, et que nous laisserons à chacun le plaisir d’identifier, comme ce Jean-Philippe Tanguy que Dupont-Aignan, dont il se présente comme le « lieutenant » (sic), veut faire député au Parlement européen, alors qu’il n’a de cesse de relayer les revendications des LGBT et de s’en prendre à La Manif pour tous. […]

    Avec le panachage, l’électeur purement contestataire pourra voter pour des candidats du RN et de La France insoumise si ça lui chante. L’électeur de droite, lui, à qui l’on ne cesse de dire que l’union des droites ne se fera que par la base, ce qui est exact, mais à qui on ne dit jamais comment elle pourrait se concrétiser – et pour cause !, puisque même aux élections municipales, ce sont les partis qui accordent les investitures –, disposerait ainsi du moyen de ne voter que pour les candidats se réclamant réellement de la droite, quelle que soit la liste sur laquelle ils figurent.

    Avec deux conséquences : la première est que choisis pour ce qu’ils sont, et non pas élus sur un éventuel malentendu, ils échapperaient de facto, sitôt élus, par la légitimité qu’ils auraient acquise, aux diktats du parti qui les avait présentés sur sa liste – et s’ils se sont présentés en « candidats libres », la question ne se pose même pas ; la seconde est qu’on ne voit pas ce qui les empêcherait, alors, de contracter alliance et de réaliser, enfin, l’union des droites ! […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-panachage-larme-pour-resister-a-la-mainmise-absolue-des-partis-sur-la-vie-politique/

  • France-Italie : c’est la guerre ?

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    Rien ne va plus entre la France et l’Italie, ou tout du moins entre les deux gouvernements et, plus précisément encore, entre Emmanuel Macron et le duo Salvini-Di Maio. La France (fait rare) vient de rappeler son ambassadeur pour consultation. Ce n’est pas encore la guerre mais, dans l’échelle des mesures diplomatiques, en cas de litige entre deux pays, ce n’est pas rien. Ce n’est pas rien, d’autant que nous avons affaire à deux pays frontaliers, deux pays fondateurs et membres de l’Union européenne, deux pays membres de l’OTAN.

    Qui a fait l’œuf, qui a fait la poule – ou le coq – dans cette brouille macro-romaine ? Difficile à dire mais les faits sont là. Et Emmanuel Macron – pour une fois ! – n’est peut-être pas le seul responsable. Nous ne remonterons pas à la guerre des Gaules mais, plus modestement, à celle que Nicolas Sarkozy fit en Libye en 2011 avec le coup de pouce qu’elle apporta à l’accélération du chaos migratoire dans le monde méditerranéen. Phénomène que l’Italie, malgré elle, dut subir, de par sa géographie, en première ligne, des années durant et seule. En septembre dernier, le ministre de la Défense italien Elisabetta Trenta (du Mouvement 5 étoiles) avait, du reste, pointé cette responsabilité française en déclarant : « Il est indéniable qu’aujourd’hui ce pays [la Libye] se retrouve dans cette situation parce que quelqu’un, en 2011, a privilégié ses intérêts. » Allusion on ne peut plus claire.

    Et puis, évidemment, il y a eu ces échanges d’amabilités, de part et d’autre des Alpes, depuis que les « populistes » sont arrivés au pouvoir en Italie. Au cœur de cette brouille, la question migratoire. Le 21 juin dernier, depuis Quimper, Macron se lançait dans une « envolée de bois vert » qui désignait, entre autres, clairement, Salvini : « Vous les voyez monter, comme une lèpre, un peu partout en Europe, dans des pays où nous pensions que c’était impossible de les voir réapparaître. Et les amis voisins, ils disent le pire, et nous nous habituons ! » Salvini, qui n’a pas fait ses classes dans la diplomatie ou chez une dentellière, répondait, quelques jours après : « Si l’arrogance française pense transformer l’Italie en camp de réfugiés pour toute l’Europe, peut-être en versant quelques euros en pourboire, elle se fourvoie complètement. » Il ajoutait : « Nous sommes peut-être des populistes lépreux, mais moi, les leçons, je les prends de qui ouvre ses ports. Accueillez les milliers de migrants et après on en reparlera. » Et l’on pourrait citer encore bien d’autres échanges d’amabilités, au sabre ou à fleuret moucheté.

    La question migratoire est évidemment au cœur de cette chamaillerie entre cousins latins. Mais, plus largement, ne doit-on pas y voir deux conceptions de l’Europe qui s’affrontent ? D’un côté, une vaste plate-forme d’échanges financiers et commerciaux, reliée au grand tout et n’importe quoi mondial, où les hommes sont finalement des consommateurs-producteurs interchangeables ? Ou bien une civilisation qui trouve ses racines à Rome et Athènes, constituée d’une mosaïque de nations millénaires ? Salvini ne lit peut-être pas Paul Valéry dans le texte comme Macron, mais il a sans doute l’intuition que les civilisations sont mortelles.

    En tout cas, le rappel de notre ambassadeur à Rome est une manière, pour Emmanuel Macron, de mettre en scène, de se mettre en scène, à quatre mois des élections européennes, dans ce combat de titans qu’il souhaite voir s’engager en Europe contre les populistes et où il serait le héros du camp du bien. Visiblement, les prises de position pro-gilets jaunes, tant de Salvini que de Di Maio, ont agacé Paris qui ne digère pas cette ingérence. Il est vrai qu’Emmanuel Macron s’y connaît en ce domaine. Ne déclarait-il pas, en janvier dernier, que l’Italie « mérite des dirigeants à la hauteur » ? À l’heure où sont écrites ces lignes, Salvini et Di Maio se disent prêts à rencontrer Macron. Tragédie ou comédie que tout cela ? « Comediante ! » « Tragediente ! » disait le pape Pie VII de Napoléon. Que disent nos deux Italiens de notre Président ?

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/france-italie-cest-la-guerre/