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anti-national - Page 480

  • C’est quoi, la bonne entrée pour parler immigration, M. le Président ?

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    Brigitte Barèges, maire de Montauban, a osé le dire tout haut au Président, que l’immigration produit de l’insécurité. Le président finlandais, Sauli Niinistö pense la même chose et l’a dit aussi : certains ont « amené avec eux l’insécurité ». Le Président Macron lui répond, certes, mais les attentats pour aborder l’immigration, « ce n’est pas une bonne entrée ». 240 morts et un millier de blessés parmi nos compatriotes, ce n’est pas une bonne entrée ? L’immense majorité des auteurs d’attentats islamistes, en France, étaient issus de l’immigration ou migrants eux-mêmes.

    Parler de la prison, alors ? Notons que près de 60 % des prisonniers seraient musulmans ou de culture musulmane. Ce sont les chiffres donnés dans un rapport parlementaire par le député Guillaume Larrivé en 2014. Notons, aussi, qu’en 2017, selon le ministère de la Justice, 22 % des détenus français étaient étrangers, soit environ 15.000 personnes. Et sur ces 15.000 détenus, 32 % étaient originaires du Maghreb.

    Le travail serait alors une bonne entrée ? Les musulmans sont victimes de discrimination à l’embauche, disent certains. Denis Maillard, sociologue, explique pourtant que la majorité des conflits religieux en entreprise sont liés à l’islam. Ça a pu donner la crèche Baby Loup ou encore l’usine Peugeot d’Aulnay, qui a dû fermer parce que « les rites musulmans ont plombé la productivité ». C’est l’UDI Jean-Christophe Lagarde qui l’a dit. Cela montre bien, d’ailleurs, que les entreprises embauchent des musulmans. On comprend qu’avec le temps et le renforcement des revendications, comme le dit toujours Denis Maillard, certains soient devenus un peu frileux. En revanche, des musulmans pratiquent le communautarisme à l’embauche, comme le montrent les nombreuses annonces d’offres d’emploi en direction de bouchers halal, dans des quartiers communautarisés, cela en toute transparence et, surtout, en toute impunité.

    Les quartiers sensibles, alors ? Ils sont près de deux cents, dont une trentaine très sensibles, des endroits quasiment interdits aux non-musulmans. La mosquée Omar et la rue Jean-Pierre-Timbaud, alors ? Non, c’est une enclave salafiste, écrit Marianne. Ce n’est pas, non plus, une bonne idée de parler de cela.

    Non, l’intégration se fait par l’école. Manque de chance, globalement, les enfants nés en France de parents immigrés réussiraient moins bien. Ainsi, selon une étude de l’INED et de l’INSEE, en 2016, 55 % seulement des descendants d’immigrés (ou immigrés arrivés avant 6 ans) étaient bacheliers. Cette étude, dont Le Monde rendit compte, soulignait le « phénomène de ghettoïsation des fils d’immigrés venus du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou de Turquie ». On pourrait aussi évoquer, en guise d’illustration des difficultés quotidiennes, ce lycée Gallieni de Toulouse où les enseignants ont clamé leur désarroi face à des situations intenables dans une enceinte scolaire, et leur impossibilité à tenir des élèves en grande difficulté sociale et scolaire, pour la plupart issus de l’immigration. Certains étaient suivis par la Justice et avaient instauré leurs propres lois et des « espaces de non-droit ».

    Si on suit bien la pensée du Président, tout cela, au fond, serait dû au racisme des Français. Il semble que ce discours tourne en boucle depuis trois ou quatre décennies, et non seulement rien n’avance, mais les choses sont en train d’empirer. Il est, effectivement, temps que l’immigration devienne un sujet de discussion avec les citoyens, à condition toutefois que la réalité soit regardée en face. On aimerait qu’Emmanuel Macron nous donne la bonne entrée pour parler d’immigration…

    Pierre Duriot

    http://www.bvoltaire.fr/cest-quoi-la-bonne-entree-pour-parler-immigration-m-le-president/

  • Vidéo : la scène qui va pousser le boxeur Christophe Dettinger à réagir

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    Voici une vidéo tournée juste avant la désormais mythique attaque à mains nues du boxeur Christophe Dettinger contre les policiers.

    On y comprend parfaitement les raisons de sa vigoureuse réaction.

    source:https://yetiblog.org/video-la-scene-qui-va-pousser-le-boxeur-christophe-dettinger-a-reagir/

    https://reseauinternational.net/video-la-scene-qui-va-pousser-le-boxeur-christophe-dettinger-a-reagir/

  • Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois – Journal du lundi 21 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois

    Le grand débat n’y fait rien, les mobilisations de Gilets Jaunes se sont maintenues samedi un peu partout en France. Un nouveau désaveu pour l’exécutif qui peine à se sortir de l’ornière sociale.

    Chômage : le mal “français”

    Alors que le pouvoir d’achat et le chômage sont au coeur des préoccupations, l’OCDE révèle que près de 3 millions de jeunes sont à l’écart de toute activité productive. Un mal très français.

    Le Rassemblement National mise sur la France périphérique

    C’est parti pour la campagne des élections européennes. Le Rassemblement National organisait samedi son premier meeting de campagne au Thor, un village médiéval du Vaucluse. Un rendez-vous enraciné pour réorienter le mouvement sur la droite.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-et-grand-debat-le-cautere-sur-une-jambe-de-bois-journal-du-lundi-21-janvier-2019

  • Romain Espino : « SOS Méditerranée déploie sa propagande dans les écoles »

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    Le 9 janvier 2019, l’association SOS Méditerranée a reçu l’agrément du ministère de l’Éducation nationale afin d’intervenir dans les établissements scolaires pour présenter son action.

    Romain Espino réagit sur Boulevard Voltaire et dénonce cet « endoctrinement » des plus jeunes par les militants de cette association.

    SOS Méditerranée vient de recevoir l’agrément du ministère de l’Éducation nationale pour faire partie des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public. Elle sera donc susceptible d’intervenir dans les écoles. Pourquoi avez-vous dénoncé ce choix ?

    L’ONG SOS Méditerranée est véritablement un organe militant. Les membres de cette association sont des militants immigrationnistes, sans frontiéristes avec une vraie idéologie. Ils ne sont pas simplement des humanitaires. C’est pourquoi nous dénonçons le fait qu’il puisse avoir l’agrément pour aller dans les écoles et parler aux plus jeunes. Cela leur donne la possibilité de déployer leur propagande auprès des plus jeunes, de faire de l’endoctrinement et d’user de manipulation pour faire passer leur idéologie. C’est totalement inacceptable !

    Il y a quelques mois , vous aviez envahi pacifiquement les locaux de SOS Méditerranée. Où en est cette affaire ?

    Le 5 octobre dernier, nous avons effectivement occupé les locaux de l’association SOS Méditerranée à Marseille. Nous avions déployé une banderole aux fenêtres dénonçant la complicité de SOS Méditerranée dans le trafic d’êtres humains. Suite à cette opération, nous avons été placés en garde à vue pendant 48 heures avec à l’issue une mise en examen avec contrôle judiciaire. Nous sommes 22 militants à devoir aller pointer au commissariat. Aujourd’hui, j’étais à Marseille pour une audition devant le juge d’instruction. La procédure continue et l’enquête est toujours ouverte.

    Suite à cette action, 56 personnalités de droite avaient signé une tribune pour soutenir votre action. Êtes-vous en lien avec ces personnalités pour interpeller le ministre de l’Éducation nationale ?

    Notre tribune a en effet été signée par 50 personnalités de la droite au sens large. Elle fut un véritable levier pour faire passer notre message. On continue toujours à échanger avec ce réseau pour défendre notre identité contre l’immigration. 

    En Italie, Mattéo Salvini a lancé une enquête parlementaire sur SOS Méditerranée. Cela rejoint votre initiative …

    SOS Méditerranée se dit une simple association humanitaire. En réalité, ce sont de véritables militants immigrationnistes et sans frontiéristes.
    Il faut rappeler que les bateaux des ONG en Méditerranée avaient déjà été pointés du doigt pour leurs interventions dans ou proche des eaux territoriales africaines. Elles jouaient ainsi le rôle de passeurs en allant chercher les clandestins sur les côtes africaines pour les ramener en Europe. Par conséquent, ils ne respectaient pas les règles internationales de navigation notamment.
    Je pense qu’une enquête serait utile pour déterminer si SOS Méditerranée ne serait pas aussi coupable de l’insécurité créée suite à l’arrivée de nombreux clandestins, et notamment les agressions et les viols.
    Ce que vous sous-entendez est très grave. Pensez-vous que SOS Méditerranée soit complice des agressions et des viols commis par les migrants ?

    Aujourd’hui, personne ne peut assurer que les clandestins arrivés en Europe via SOS Méditerranée n’ont pas commis des crimes ou des délits. C’est très grave. Quand on fait venir des gens, le minimum serait de s’assurer de leur identité, de leur provenance et ce qu’ils deviennent.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/213323/romain-espino-sos-mediterranee-deploie-sa-propagande-dans-les-ecoles/

  • Les gilets jaunes méprisés par le show-biz : Pamela Anderson sauve l’honneur !

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    Dénombrer les consciences du show-biz qui soutiennent les gilets jaunes ? Le décompte est vite fait. D’autant plus vite fait que l’engagement fut souvent éphémère. Et l’on ne reviendra pas sur la valse-hésitation de Franck Dubosc, que notre ami Jany Leroy nous a brillamment décrite ici.

    D’autres, dont l’engagement au début du mouvement fut sans lendemain, ont au moins la pudeur de ne pas accabler le peuple en colère, se contentant d’être aux abonnés absents : les chanteurs Pierre Perret et Michel Polnareff, les amuseurs Jean-Marie Bigard et Patrick Sébastien, sans oublier les rappeurs Jul et Kaaris, par exemple. De ce dernier ne reste que ce tweet primesautier, lancé le 17 novembre 2018 : « Monsieur l’agent je t’enfonce le triangle et le gilet fluo. » Et c’est tout ? Oui, ou presque.

    Si, peut-être l’inoxydable Michel Drucker qui, quoi qu’on en pense, connaît assez bien la France profonde, et qui expliquait, le 30 novembre 2018, à Jean-Marc Morandini : « J’ai connu Mai 68. Là, j’ai du mal à saisir. On sent que c’est quand même une vague qui monte, qui monte. […] Pour la première fois, les politiques sont bien embarrassés. […] C’est vrai que ça me touche d’entendre les gens. La France qui souffre, ce n’est pas seulement la France des banlieues. »

    Pourtant, et devant aujourd’hui se sentir bien seules, deux actrices, Brigitte Bardot, sans surprise, et Pamela Anderson, peut-être la plus militante du duo, persistent et signent. Deux femmes, figures féministes emblématiques, chacune en son genre – l’une issue de la Nouvelle Vague et l’autre sortant de celles de Malibu –, prendre la tête du combat, voilà qui devrait réjouir tout ce que le beau sexe compte de hordes progressistes. Pas du tout. Silence radio. De même, s’il y a manifestement plus de femmes sur les ronds-points que dans les thés dansants du mouvement #MeToo, il doit s’agir d’un malentendu. D’où la discrétion du féminisme mondain et officiel sur la question.

    En attendant, Pamela Anderson fait feu de tout bois ; ce qui est pour le moins paradoxal pour cette Canadienne dont la seule attache française consiste en une liaison plus que médiatisée avec le footballeur Adil Rami, champion du monde millésime 2018. À Emmanuel Macron qui affirme, à propos « des gens qui sont en situation de difficulté » qu’il « y en a qui déconnent », elle dégaine illico son smartphone pour tweeter : « Le président Macron a lancé un débat national sur les gilets jaunes, mais la première chose qu’il a faite est d’offenser la classe ouvrière en disant qu’elle déconne. Le mépris pour les pauvres semble être l’unique succès de ce débat national jusqu’ici. »

    Dans la foulée, la chipie récidive en ces termes : « Au moment où le grand débat devait commencer, Macron a annoncé qu’il maintient les troupes françaises en Syrie, tandis que son ancien aide à la sécurité est mis en examen pour l’usage abusif de ses passeports diplomatiques. Alors, qui est-ce qui déconne, les gilets jaunes ou Macron lui-même ? »

    Et la même de revenir sur la tournée présidentielle dans les « territoires » ; un peu comme s’il s’en allait jouer au zoologue dans des réserves indiennes : « Comment un débat peut-il se dérouler du haut vers le bas et pas du bas vers le haut sans discuter de tous les sujets, dont le mépris pour les pauvres par l’État français lui-même ? » Honnêtement, on a déjà lu plus incongru sur la question. Quant au diagnostic dressé par la bimbo, il aurait tout autant pu l’être par une Élisabeth Lévy, une Marine Le Pen ou une Natacha Polony.

    Chez Pamela Anderson, il n’y a pas que son soutien-gorge qui soit bien rempli ; la tête aussi.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-meprises-par-le-show-biz-pamela-anderson-sauve-lhonneur/

  • Forfaiture euromondialiste

    drapeau-europeen-300x198.jpgC’est paraît-il pour notre bien  que l’Europe de Bruxelles nous  fait les poches, impose ses dogmes, ses folies, ses errements, avec la complicité de nos Bruxellois locaux. Ces dernières heures, notre collègue Mylène Troszczynski notait que « les députés français Verts au Parlement européen ont édité un guide, financé par le contribuable, intitulé :  Réfugiés et migrants : les accueillir dignement grâce aux fonds européens », «détournant ainsi les objectifs premiers de ces aides dédiées aux PME, à l’emploi, aux agriculteurs et aux pêcheurs ! » Et notre autre camarade Jacques Colombier se faisait l’écho du récent «rapport de la Cour des comptes (qui) souligne des dysfonctionnements graves et inquiétants dans la répartition des aides de la PAC»;  dysfonctionnements qui viennent s’ajouter aux maux dont notre paysannerie est en train de crever. Et ce sont ces mêmes technocrates européistes qui squattent les allées du pouvoir et donnent aux nationaux des leçons de maintien, de rigueur et de professionnalisme!

    Nous serions aussi trop bêtes, trop partiaux, trop grossiers dans nos raisonnements pour comprendre l’avancée que constituerait le traité franco-allemand d’Aix-la-Chapelle,  signé aujourd’hui par Emmanuel Macron et Angela Merkel, lesquels  ont été accueillis par des huées . Il s’agit pour ses deux chef d’Etat et de gouvernement très affaiblis, démonétisés, contestés chez eux, de tenter de redonner un peu de lustre à la construction bruxelloise vacillante et brinquebalante en consolidant le moteur franco-allemand. Le symbole se veut éclatant, ledit traité se donne le nom de la ville qui fut la capitale de Charlemagne,  à l’époque où nos deux pays étaient réunis au sein de l’empire carolingien, ainsi que la quasi totalité de l‘Italie et des actuels pays de la mitteleuropa

    La Croix explique à ses lecteurs que ce traité à été mis en place « pour triompher des populismes européens. » «Mais ce n’est pas, nous assure l’auteur de l’article, vers un fantasmatique projet de fusion qu’avancent Paris et Berlin. Les deux capitales veulent plutôt montrer la voie d’une intégration plus poussée des économies, d’une meilleure connaissance mutuelle des sociétés, d’une influence fortifiée sur la scène internationale, pour convaincre d’autres pays européens de les rejoindre dans cette démarche. Ils misent, bien sûr, sur la forte capacité d’entrainement que représente l’association des deux principales puissances économiques et politiques de l’Union européenne

    La lecture dudit traité est pourtant assez stupéfiante en ce qu’elle indique comme volonté de pousser, n’en déplaisent aux enfumeurs de profession,  la fusion de nos deux pays extrêmement loin. Beaucoup se sont arrêtés sur le cas emblématique de l’Alsace-Lorraine, puisque il est prévu que «les deux États dotent les collectivités territoriales des territoires frontaliers et les entités transfrontalières comme les eurodistricts de compétences appropriées» (article 13), énonce que « les deux États sont attachés à l’objectif du bilinguisme dans les territoires frontaliers » (article 15) et plus largement «rapprochent leurs systèmes éducatifs grâce au développement de l’apprentissage mutuel de la langue de l’autre.»

    Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut,  puisque l’article 20 indique aussi que« les deux États approfondissent l’intégration de leurs économies afin d’instituer une zone économique franco-allemande dotée de règles communes. Le Conseil économique et financier franco-allemand favorise l’harmonisation bilatérale de leurs législations, notamment dans le domaine du droit des affaires». Le traité prévoit que la France et l’Allemagne « agissent en faveur d’une politique étrangère et de sécurité commune»,  pour une «convergence économique, fiscale et sociale » (article 1);  « approfondissent leur coopération en matière de politique étrangère, de défense, de sécurité extérieure et intérieure » (article 3); «se prêtent aide et assistance par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée, en cas d’agression armée contre leurs territoires. Ils s’engagent à renforcer la capacité d’action de l’Europe et à investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires, renforçant ainsi l’Union européenne et l’Alliance nord-atlantique (…). Les deux États élaboreront une approche commune en matière d’exportation d’armements en ce qui concerne les projets conjoints» et « instituent le Conseil franco-allemand de défense et de sécurité (art 4) ».

    L‘article 5 stipule encore que «les deux États étendent la coopération entre leurs ministères des affaires étrangères, y compris leurs missions diplomatiques et consulaires»; l‘article 6 prévoit la création d’une «unité commune en vue d’opérations de stabilisation dans des pays tiers»; l’article 8 précise que «l’admission de la République fédérale de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est une priorité de la diplomatie franco-allemande »! Last but not least,  il est enfin prévu par l‘article 23 qu’«Après l’entrée en vigueur du présent Traité, le Conseil des ministres franco-allemand adopte un programme pluriannuel de projets de coopération franco-allemande» tandis que l’article 24 indique qu’«Un membre du gouvernement d’un des deux États prend part, une fois par trimestre au moins et en alternance, au conseil des ministres de l’autre État

    Dans son  article (qu’il faut lire) consacré à ce traité, Hervé Juvin conclut son propos par cette remarque: « Le plus étonnant est de voir un Président français servir l’agenda de ceux qui rêvent d’en finir avec la résistance française, l’indépendance française, l’esprit national, pour une fuite en avant à rebours de l’histoire, du sentiment collectif et de l’intérêt de la Nation. Et sans doute, les Allemands sauraient s’employer à réduire les Français à la soumission. Mais faut-il que celui qui a échoué sur tout ( Marcel Gauchet, Le Soir, 25 décembre 2018) fasse payer à ce prix ses échecs à la France ?».

    Faut-il aussi que cette  Europe bruxelloise trahisse les peuples dont elle affirme vouloir la prospérité? Est-ce par l’abaissement des Etats Nations que l’on sauvera l’Europe et les Européens? Nous l’avions écrit ici, après les terribles saignées des deux guerres mondiales, autant de guerres civiles européennes dont il faut le dire, la responsabilité incombe aussi (mais pas que) à l’ubris d’un  nationalisme agressif, comment ne pas avoir de la sympathie en effet pour le rêve du mosellan Robert Schuman, homme respectable, visant à créer les conditions durables de la paix sur notre continent?  Et ce, par la construction économique puis politique d’une Communauté ressuscitant peu ou prou l’empire carolingien, contours de la Communauté européenne qui avaient les faveurs d’un De Gaulle…

    Mais la vision de l’Europe qui triomphe chez les oligarques   c’est celle de l’autre père de l’Europe, Jean Monnet, économiste mondialiste très influencé par les Etats-Unis, qui ne cachait pas  son souhait de créer les Etats-Unis d’Europe, marchepied d’une gouvernance mondiale.  Un  écho de cette philosophie là, petit clin d’oeil pour les initiés, est inscrit noir sur blanc dans le préambule de ce traité d’Aix la Chapelle.   Nos deux libéraux-immigrationnistes patentés,  M. Macron et Mme Merkel réaffirment «l’engagement de l’Union européenne en faveur d’un marché mondial ouvert, équitable et fondé sur des règles, dont l’accès repose sur la réciprocité et la non discrimination…»

    Jean Marie Le Pen le disait il y a déjà plus de vingt ans : «et si encore ils détruisaient les nations occidentales pour construire une nation européenne, nous serions contre, bien sûr, mais enfin il y aurait une apparence de justification à leur visée … »  On juge un arbre à ses fruits et la nature du  sentiment européen de nos dirigeants à la politique qu’ils conduisent sous les auspices de Bruxlles. Bruno Gollnisch l’a souligné  à de nombreuses reprises, les européistes  encouragent la dilution-dissolution  de l’Europe enracinée, charnelle, par l’appel permanent « au brassage universel » qui résultera de la «libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes». « Un véritable dogme religieux pour  l’actuelle Union Européenne. »

    Pour le camp progressiste dont Emmanuel Macron est le champion, il est   réjouissant  qu’une  «civilisation » hors-sol, sans frontières,  aboutissement extrême de tendances et de maux qui eurent précisément leur foyer d’origine en Europe, soit  désormais commune non seulement aux Européens, mais aussi au monde occidental ou en voie d’occidentalisation. Ce nivellement général de fait, qui s’étend aux façons de vivre et aux goûts, associé à celui qu’entraînent la science, la technique, la mondialisation économique sert d’argument à ceux qui entendent dépasser l’Union européenne. La prochaine étape pour les idéologues supranationaux les plus extrémistes est bien celle d’un monde unifié, dans le cadre d’une organisation ou d’un Etat mondial.  Associer le nom de Charlemagne à une des étapes de  cette forfaiture, à ce projet contraire au génie européen,  est bien dans l’esprit pervers de ce temps.

    https://gollnisch.com/2019/01/22/forfaiture-euromondialiste/

  • Les gilets jaunes manifestent à Namur et chassent l’équipe de RTL TVI

    En Belgique, quelques centaines de gilets jaunes ont manifesté à Namur ce samedi 19 janvier.

    Là-aussi, les médias du système ne sont pas les bienvenus et une équipe de télévision de RTL TVI a été chassée du défilé.

  • Le Grand débat rappelle la Roumanie des années 1980

    Le Grand débat rappelle la Roumanie des années 1980

    Nicolas Lecaussin y était :

    À la fin des années 1980, je vivais en Roumanie. Le communisme s’écroulait partout en Europe de l’Est. Ces pays et ces peuples se débarrassaient, enfin, de l’emprise totalitaire. Les hommes entrevoyaient la lumière après une trop longue période d’obscurité.

    Aveuglés au début, ils tentaient, tant bien que mal, de s’habituer à cette chose qu’ils ne connaissaient pas : la liberté. Mais il n’y avait pas de repères et très peu de leaders qui ne se fussent discrédités sous la dictature. Le défoulement verbal auquel on assista alors était compréhensible et sympathique, mais il en résultait une cacophonie générale : tout le monde y allait de son avis, chacun parlait comme un homme d’État ou un économiste, nul n’ignorait ce qu’il fallait faire. Les plus culottés se conduisaient tels des nouveaux chefs. On créait des comités improvisés un peu partout, on organisait des réunions et… des débats. Sur tout. Sur tous les sujets. Les doléances des citoyens étaient transmises à la capitale, au nouveau pouvoir, temporaire, qui ne pouvait que distribuer de l’argent, forcément.

    En outre, il y avait d’un côté les anciens bourreaux – réels ou supposés – qui avaient été au pouvoir sous le communisme et, de l’autre, les victimes, avérées ou autoproclamées, d’autant qu’être reconnu comme une victime du régime défunt donnait droit à indemnisation et à des avantages sociaux particuliers. Chacun était donc poussé à se présenter comme une victime, à juste titre ou de façon parfaitement fallacieuse. À tel point qu’on ne savait plus qui étaient les bons et les méchants.

    En Roumanie, il y eut aussi des destructions et des violences, les mineurs, par exemple, voulaient « casser de l’élite et apprendre la vraie vie aux intellectuels ». La transition vers la démocratie et la désintoxication totalitaire ont duré des années. Les séquelles ont été profondes et tenaces.

    Toute ressemblance avec la France d’aujourd’hui n’est pas à exclure. Naturellement, Emmanuel Macron est un président élu démocratiquement. Bien sûr, la France ne sort pas d’une ère totalitaire. Mais elle est en vrac. Tout le monde râle, chacun semble déboussolé, y compris – et surtout – le pouvoir en place, pourtant légitime. Que l’État se taise, le peuple veut parler, écoutons-le ! […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-debat-rappelle-la-roumanie-des-annees-1980/

  • Les conséquences de l’exode des Français des villes de banlieue parisienne.

  • Traité d'Aix la Chapelle : c'est la France que Macron assassine.

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    Jean-François Touzé
    Secrétaire national du Parti de la France
    Ce mardi 22 janvier à Aix la Chapelle, sans qu'aucun débat national n'ait été engagé en France, Emmanuel Macron et Angela Merkel signeront un nouveau traité de « coopération et d'intégration » France/Allemagne visant à renforcer les liens entre les deux pays et accélérer les convergences en matière de sécurité, de Défense, de fiscalité, d'industrie, de commerce, d’éducation, de recherches, d'environnement, de climat, de santé et questions sanitaires, et de relations internationales. Un renforcement basé sur le socle du traité fondateur de l’Élysée conclu en 1963 par le général De Gaulle et le chancelier Adenauer.
    En 1963, le traité était signé à Paris, capitale d'une France ambitieuse et à la manœuvre qui concevait l'Europe comme un moyen de sa grandeur. Quelles que soient, par ailleurs, les fautes commises par Charles De Gaulle, fautes que nous n’oublions pas, il savait que la question allemande devait toujours être abordée par notre pays en se souvenant de cette affirmation nationale établie depuis Philippe Auguste, affirmation structurante d'une politique que les siècles ne peuvent abolir : « Le roi de France est empereur en son royaume ».
    En 2019, le nouveau traité sera signé sur le sol allemand. On aurait tort de n'y voir qu'un symbole.
    Là où le Traité de l’Élysée créait les conditions d'une étroite coopération entre deux Nations et deux États distincts aux destinées désormais communes, celui d'Aix la Chapelle imprimera dans le marbre un processus de fusion progressive voulu comme inéluctable. Un processus qui, par la force des choses, la faiblesse de nos dirigeants et la complaisance complice de nos « élites », ferait à terme de la France un Land annexé et de l'Allemagne la puissance dominante d'une Europe de la finance, de l'immigrationnisme et de la soumission au mondialisme (cf. le préambule du Traité : France et Allemagne, fermement attachées à un ordre international fondé sur des règles et sur le multilatéralisme dont les Nations Unies constituent l’élément central).
    La partie consacrée à l'Alsace-Lorraine est, à bien des égards, édifiante. Si le Traité ne conduit pas à la « vente » de nos deux provinces comme tend à le faire croire une interprétation simpliste (peut être volontairement simpliste, au demeurant, tant il est vrai que les officines du pouvoir savent user des fausses nouvelles et de l'outrance savamment orientée pour mieux discréditer une opposition), il met, en revanche, en place les conditions d'une germanisation linguistique et juridique menant, sous couvert de faciliter la vie des transfrontaliers, à une appropriation culturelle et économique allemande. Barrès et le Daudet de La dernière classe doivent se retourner dans leurs tombes.
    Outre la formalisation d'une pratique infâme instituée par Sarkozy d'ouvrir à intervalles réguliers les Conseils des ministres à un ministre de l'autre État, plusieurs éléments particulièrement inquiétants figurent dans le traité comme la création d'un comité permanent de Défense Franco/Allemand, source de paralysie future (faudra-il l'accord du Bundestag pour engager nos troupes sur un théâtre extérieur, ou pour procéder à des exportations d’armes ?) et dont on peut penser qu'il est destiné, à moyen terme, à ressortir la vieille idée de mise en commun de l'arme nucléaire française ; ou la mise en place d’équipes mixtes bi nationales au sein de nos représentations à l'ONU qui préfigurent le partage du siège français permanent au Conseil de sécurité et la codécision en matière de véto. (Article 8 : "Les deux États coopéreront étroitement au sein de tous les organes de l'organisation des Nations Unies (...) Ils mettront tout en œuvre pour aboutir à une position unifiée dans le cadre des organisations appropriées des Nations Unies". Et, toujours dans cet article 8 riche en enseignements, une affirmation en forme d'aveux qui en dit long sur ce qui se trame entre Paris et Berlin : L’admission à un siège permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU est un objectif majeur de la diplomatie franco-allemande).
    On le voit, la philosophie de ce Traité est simple : ce qui est allemand reste allemand et s'impose à la zone euro ; ce qui est à la France sera, à terme transféré à l'Allemagne.
    Dès lors que le Traité sera signé, s'engagera un lent mais strict processus qui mènera inévitablement à la mise en œuvre des fins ultimes.
    Un Traité peut toujours être déchiré. Et la droite nationale ne s'en privera pas si elle parvient au pouvoir. Mais il est urgent en attendant que soient freinés les effets de ce « partage » consenti par Macron, partage étant en l'occurrence l'autre nom de la trahison. L'enjeu des élections européennes est aussi là.