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anti-national - Page 484

  • A Paris, des Gilets jaunes manifestent pour la dixième semaine d’affilée

  • I-Média n°233 – Les médias ouvrent enfin les yeux sur ceux qui les perdent

     

    02:20 – Les médias ouvrent enfin les yeux sur ceux qui les perdent

    Après plusieurs semaines de silence gêné sur les violences policières, les médias ont enfin décidé d’évoquer le sujet. Gageons qu’ils n’auraient pas attendu autant s’il s’était agi de Poutine, d’Orban ou même de Marine Le Pen.

    19:05 – Zapping

    Sur BFM TV, Jean-Michel Apathie et Apolline de Malherbe se questionnent sur la défiance des Gilets Jaunes à l’encontre des médias. Pendant ce temps-là, le CSA s’inquiètent de l’influence de Russia Today.

    26:30 – Lettre et le néant

    Empêtré dans ce que les communicants appellent pudiquement une « séquence compliquée », Emmanuel Macron a réagi en 2 temps. Et les journalistes ont été conquis.

    34:25 – Tweets

    Le CSA s’inquiète du manque de diversité ethnique dans les médias français. Toujours aucune inquiétude en ce qui concerne la diversité d’opinion…

    39:35 – Eurovision : médias en pâmoison

    Le grand favori pour représenter la France à l’Eurovision en 2019 s’appelle Bilal Hassani, un youtubeur homosexuel d’origine maghrébine. Evidemment, les médias adorent !

  • Le Parlement européen se soucie des 800 arrestations au Soudan, mais pas des 5000 gilets jaunes français placés en garde-à-vue !

    Intervention de Marie-Christine Arnautu (RN) au Parlement européen, le 17 janvier 2018, sur le front de la répression au Soudan et en… France :

    « Un billet paru en 2012 dans la Règle du Jeu, revue du pseudo-philosophe va-t-en guerre bien connu des Français Bernard Henri-Lévy, affirmait sans honte que les idées du Front national étaient celles appliquées au Soudan. Eh bien, permettez-moi d’être un brun provocatrice. Comparons l’actualité.

    Selon la presse, les autorités soudanaises ont arrêté 800 personnes en marge des récentes manifestations anti-gouvernementales. C’est moins que les 5000 gilets jaunes placés en garde-à-vue en France depuis le début de la contestation contre l’arrogance du président Macron.

    On compte selon les bilans, entre 20 et 40 victimes décédées au Soudan. En France, les médias font état d’une centaine de blessés graves parmi les manifestants. La répression du ministre Castaner sait aussi être efficace…

    Pire. Si le Soudan applique la charia, en Europe, les islamistes ne cessent de gagner du terrain.

    Alors je m’étonne, chers collègues, de vos leçons de morale. Un conseil. Que le Parlement examine d’abord ce qui se passe sous son nez avant de s’occuper des droits de l’homme sur d’autres continents…”

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/le-parlement-europeen-se-soucie-des-800-arrestations-au-soudan-mais-pas-des-5000-gilets-jaunes-francais-places-en-garde-a-vue/103789/

  • Alliance Vita appelle à rejoindre la Marche pour la vie

    Alliance Vita appelle à rejoindre la Marche pour la vie

    Alliance VITA, engagée dans l’écoute des femmes confrontées à des grossesses imprévues ou ayant subi une IVG, constate combien la société, en déniant les conséquences de l’avortement, maintient les souffrances dans l’ombre et prive les femmes de l’accompagnement adapté pour l’éviter.

    C’est pourquoi Alliance VITA participera à la Marche pour la vie, ce dimanche 20 janvier, car elle contribue à lever le voile sur la réalité de l’avortement, trop méconnue du fait de son enfermement dans une confrontation idéologique.

    Pour Caroline Roux, déléguée générale d’Alliance VITA et coordinatrice des services d’écoute :

    « Le thème retenu cette année est la défense de l’objection de conscience des médecins. Cette clause a été créée par le législateur pour assurer une protection supplémentaire du médecin en tenant compte de la portée de l’acte d’avortement. Refuser de supprimer une vie n’est pas de même nature que le refus de prendre en charge un patient. »

    https://www.lesalonbeige.fr/alliance-vita-appelle-a-rejoindre-la-marche-pour-la-vie/

  • Les Gaulois réfractaires relèvent la tête !

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    Quelle joie de constater que les Français ont encore un esprit rebelle ! Les gilets jaunes démontrent que la flamme de la vitalité populaire n’est pas éteinte.

    Malgré plusieurs décennies de léthargie et de culpabilisation, les Français ne sont pas tous anesthésiés ! Une immense partie d’entre eux qui n’est ni entendue ni représentée ne veut plus subir. La France qui avait dit non au traité de Maastricht ; celle qui, en 2005, avait dit non à 54,68 % à une Constitution pour l’Europe ; celle des onze millions d’électeurs qui a opté pour une politique radicalement différente de celle du candidat Macron, en 2017, est laissée pour compte. L’État ne protège plus contre les dangers de la jungle économique. Mais le peuple ne se plie pas docilement au nouvel ordre mondial, fondé sur le capitalisme triomphant dans un monde sans frontières.

    Consciemment ou intuitivement, une partie plus ou moins grande de la société refuse cette mondialisation forcée qui leur donne le sentiment de perdre en identité et en considération ou, pire, de disparaître. Ces classes dites « moyennes » ressentent un déclassement et une humiliation sourde. Un déclassement par rapport à la prospérité connue sous les Trente Glorieuses, dont ont largement bénéficié les soixante-huitards – aujourd’hui frileux et conservateurs – opposés à remettre en cause le système qui les a grassement nourris, mais qui déshérite leurs enfants.

    Humiliées, car l’élite dirigeante n’a cessé de culpabiliser les autochtones hostiles à l’immigration ressentie comme une dépossession territoriale et culturelle. Humiliées par l’attitude des responsables politiques, enclins à diaboliser le Français moyen, toujours écrasé par davantage de charges, et traité ouvertement ou allusivement de « Dupont Lajoie » parce qu’il a l’audace de vouloir vivre selon les us et coutumes de ses ancêtres.

    Quarante ans après la fin des Trente Glorieuses, une génération entière en a assez des leçons moralisatrices. Les gilets jaunes, n’en déplaise à la bourgeoisie des beaux quartiers, ont de la gueule et du panache. Leur courroux est encore mesuré. Les gilets jaunes ne sont ni des nervis ni des factieux ni des révolutionnaires. Ils sont les laissés-pour-compte d’une marche forcée vers une société française en voie de tiers-mondisation conséquente au nouvel ordre mondial (que je nomme ironiquement « nouvel ordre infernal ») voulue par une superclasse transnationale. Ce sont des Français honnêtes, souvent pères de famille, qui veulent être respectés et qui désirent simplement vivre dans un pays qui les protège. Je le sais parce que j’y étais… Ce sont les Gaulois réfractaires qui relèvent la tête !

    Charles-Henri d'Elloy

    http://www.bvoltaire.fr/les-gaulois-refractaires-relevent-la-tete/

  • Gilets jaunes : un acte X en dépit du “grand débat” – Journal du vendredi 18 janvier 2019

     

    Social : Gilets jaunes : un acte X en dépit du “grand débat”

    Et de 10 ! Les Gilets Jaunes sortent dans la rue pour un dixième samedi consécutif. Des rassemblements sous le signe de l’hommage aux victimes du mouvement… qui se déroulent alors que le “grand débat” voulu par l’exécutif a tout juste démarrer.

    Société / Démographie: Le paradoxe français

    La France compte toujours plus d’habitants. Mardi, l’INSEE a dévoilé son rapport démographique pour l’année 2018. Le constat est simple : nous sommes plus nombreux mais les naissances diminuent pour la quatrième année consécutive.

    International / Algérie : Bouteflika gardera-t-il son fauteuil ?

    Dans trois mois les algériens seront appelés aux urnes pour élire leur président. Un scrutin important pour l’Algérie mais aussi pour la France. Le fondateur du Cercle Aristote Pierre-Yves Rougeyron analyse cette élection pour TV Libertés.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-x-en-depit-du-grand-debat-journal-du-vendredi-18-janvier-2019

  • Ces Gilets jaunes que Macron veut faire taire, par Ivan Rioufol

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    Merci qui ? Merci les Gilets jaunes ! Ceux qui s’enchantent du grand débat national, ouvert mardi, en ont déjà oublié la cause. Hier, à Grand Bourgtheroulde (Eure), les Gilets jaunes étaient indésirables. Porter un gilet était même susceptible d’une amende de 135 euros. Les forces de l’ordre ont été plus intraitables pour cette tenue que, en d’autres lieux, pour le port de la burqa. Passons sur cette absurdité. La consigne était de ne pas perturber la prestation d’Emmanuel Macron, venu là pour lancer son initiative face à 653 maires normands. Même lui ne se résout d’ailleurs pas à nommer les Gilets jaunes, c’est-à-dire à les faire exister. Ils n’ont été évoqués qu’une fois par le chef de l’Etat.

    Alors qu’ils se sont imposés, en deux mois, comme l’expression politique de la France invisible, les voici relégués à nouveau par le pouvoir dans l’anonymat de leur marginalisation et de leur beaufitude. Il n’est pas certain que cette stratégie présidentielle, qui vise à s’approprier un exercice démocratique dont Macron se serait passé sans cette révolte des Oubliés, soit bien comprise par la France d’en bas, plus souvent insultée que soutenue. Hier, la prestation du président fut certes impressionnante : durant près de 7 heures, il a écouté et répondu aux questions et doléances des maires. Il est vrai qu’il aurait pu avoir ce même dialogue en novembre, s’il avait tenu sa promesse d’assister au congrès des maires de France. Toutefois, le chef d l’Etat se tromperait s’il pensait effacer si facilement les Gilets jaunes de sa vue. C’est eux qu’il doit affronter prioritairement.

    La macronie s’agace d’avoir à répondre aux injonctions du peuple en colère. En Marche ne comprend rien à ce réveil d’une France immobile. Or une post-modernité émerge de cette société civile enracinée. Elle porte une vision plus humaine des relations sociales et économiques. La fraternité, la proximité, l’accessibilité, le respect des gens sont des tendances qui dépassent la seule quête égalitariste et revancharde avancée par ceux qui réclament le retour à l’ISF. Si Macron va au bout de sa démarche, elle ne peut que déboucher sur une remise en question de sa politique mondialiste et relativiste. Car c’est bien son “progressisme” post-national qui est contesté. Son nouveau monde est déjà obsolète.

    La post-modernité s’annonce réactionnaire, en ce sens qu’elle s’inscrit dès à présent en réaction aux visions déracinées et mercantiles de l’homme augmenté. Hier, le président est convenu que la généralisation des 80km/h sur les routes aurait mérité plus de souplesse. Mais il a fait savoir également sa méfiance pour le référendum d’initiative citoyenne, qu’il voit comme une menace pour la démocratie représentative. Pourtant, il est tout aussi loisible de faire de cette procédure, intelligemment encadrée, un partenaire du législateur. Hier, parlant des Français en situation difficile, il a dit : “Il y en a qui font bien, et il y en a qui déconnent“. En macronie, le déconomètre s’est emballé. Et ce sont les Gilets jaunes qui ont donné l’alerte. Merci qui ?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 16 janvier 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/213290/ces-gilets-jaunes-que-macron-veut-faire-taire-par-ivan-rioufol/

  • Quand les technocrates appellent à la réforme

    6a00d8341c715453ef022ad3b1ea27200d-320wi.jpgPour faire avancer son fameux grand débat, le gouvernement n'a pas seulement ouvert un site internet destiné à éclairer nos compatriotes. Il a fait rédiger par les services des ministères de l'Économie et des Finances, que l'on est convenu de nommer par son charmant petit nom de Bercy, un récapitulatif globalisant de la dépense publique. Le but de la manœuvre semble d'expliquer un certain nombre de réalités chiffrées. Celles-ci demeurent hélas oubliées des démagogies de toutes tendances. On peut de la sorte polluer impunément les raisonnements des commentateurs agréés. Et les mêmes mensonges donnent le ton dans les médias comme du grand public.

    Le quotidien L'Opinion, que les partisans des libertés économiques lisent habituellement avec plaisir, salue avec enthousiasme[1] une telle publication.

    Entrons quelques instants, sinon dans l'éloge, sans doute un peu trop dithyrambique, du moins dans la logique de cette présentation.

    Elle se propose de décomposer, à partir d'un panier de 1 000 euros les différents postes de subsides affectés par les budgets respectifs de l'État, proprement dit, de la loi de financement de la sécurité sociale, inventée par la réforme constitutionnelle de 1996, et de l'addition des collectivités locales.

    Or, une telle démarche agrège par là même, sans état d'âme, les différentes sortes de dépenses dites publiques. On ne peut en aucun cas qualifier cela de comptabilité. Un Proudhon saluait cette dernèrediscipline, de façon sans doute excessive, comme la seule véritable analyse économique. Or, elle ne saurait s'appuyer que sur du droit. À l'inverse, les impôts, locaux comme nationaux, d'une part et les charges sociales, d'autre part, ne relèvent pas des mêmes principes juridiques. Quant à l'hybride CSG, elle s'est toujours révélée, dès son invention par le technocrate Rocard et son amplification par Juppé, comme un monstre juridique contre-nature.

    On se rapproche par là même un peu plus des catégories de pensée de la défunte Union soviétique. Les gestionnaires en planifiaient et recensaient la production dans le cadre des ministères, en fonction d'une étatisation supposée totale. On rappellera à cet égard, dans l'appréciation des incertitudes statistiques, que la part réelle de l'économie administrée y occupait proportionnellement à peine plus de place que dans le malheureux dernier pays de l'Est, le nôtre. On doit en effet se souvenir qu'en dehors de l'activité contrôlée par le Plan, les insuffisances de l'économie de marché laissaient la place au développement de l'activité souterraine, ce que les régimes dictatoriaux prétendent fustiger sous le nom de corruption.

    Aujourd'hui hélas, l'État central parisien semble ainsi opérer, mais à l'envers, la fameuse réforme d'Evsei Liberman. Lancée jadis à Moscou, quelques années après le rapport Krouchtchev de 1956, par un article daté de septembre 1962, publié par Pravda, celui-ci osait le titre "la prime, le profit et le plan." Considérée comme pro-capitaliste, elle représentait une tentative de nouvelle impulsion donnée à un régime économiquement moribond. Elle était, à l'époque, dénoncée par les maoïstes et la plupart des gauchistes de l'époque comme trahissant le marxisme-léninisme, nom d'emprunt des méthodes de Staline. Elle ne pouvait aboutir qu'à un échec.

    On peut remarquer, ici et maintenant, que notre régime politique s'implique de plus en plus dans l'administration des prix. Ceci constitue l'exact contraire de ce que nos néomarxistes et leurs suiveurs, dénoncent tous, selon les jours, comme de l'ultralibéralisme ou du néolibéralisme mondialisé.

    On doit donc se satisfaire, à défaut d'une pensée claire dans la description comptable, de la fourniture par la citadelle de notre actuelle technocratie, d'une série d'ordres de grandeur qui pourraient permettre de tirer certaines leçons si l'on acceptait de les recevoir.

    Première réalité en effet : les dépenses publiques dites sociales accaparent désormais 55 % des prélèvements obligatoires, eux-mêmes les pplus élevés d'Europe.

    Deuxième réalité en revanche, les 3 vraies missions régaliennes, la justice, la sécurité, la défense sont dotées, toutes ensemble, de ressources dix fois moindres de l'ordre de 6 %.

    Les pistes considérables de libération progressive de l'économie se situent donc dans la différence entre 100 et 6 = 94% des actuelles dépenses gérées par l'État d'une manière généralement chaotique et calamiteuse.

    Troisième réalité : chaque année 5 % de ces dépenses sont financées par l’émissions d’emprunts. On parle du rétablissement de l'équilibre des comptes. Mais en dépit de ce discours trompeur, nos gouvernements successifs aggravent un peu plus, d'année en année, l'endettement du pays, imposé aux générations futures.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article "Mais qu’est-ce que vous faites du pognon?: l’incroyable note de Bercy sur l’état des finances publiques"

    https://www.insolent.fr/

  • Soumission? Extension du domaine de la lutte? : la possibilité d’une Thill

    soumission-300x229.jpgSur son blogue hébergé par Le Figaro, Ivan Rioufol  doute comme beaucoup de la sincérité du Grand débat cornaqué par Emmanuel Macron :  « N’y-a-t-il pas danger à laisser le peuple s’exprimer librement ?, interrogeait la journaliste Audrey Crespo-Mara, (le 7 janvier) sur Europe 1, en recevant Chantal Jouanno, avant que la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) ne démissionne le lendemain de son rôle d’organisatrice. De fait, le pouvoir semble redouter les effets d’une libération des opinions, actuellement entravées par la pensée conforme et le politiquement correct. (Le 8 janvier) le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a rappelé l’exigence d’un encadrement, en excluant par exemple la remise en cause du mariage homosexuel (revendication prioritaire qui ressort de la consultation en ligne lancée par le Conseil économique, social et environnemental), mais aussi l’immigration ou la PMA pour toutes. Ce carcan idéologique ne peut qu’être rejeté par des Gilets jaunes, qui remettent justement en cause le jacobinisme, le pouvoir vertical et le fait du prince. »

    L’instauration de la PMA (Procréation médicalement assistée) pour toutes était une promesse de campagne  du candidat Macron, qui devrait être votée cet été ou à l’automne. En septembre dernier, la très grande majorité  de la quarantaine de membres  du  Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a  donné un avis favorable  à l’extension de la PMA  aux couples de femmes et aux femmes seules «  pour pallier une souffrance induite par une infécondité résultant d’orientations personnelles». Deux  membres du CCNE  y étaient cependant opposés  arguant des  « conséquences pour l’enfant d’une institutionnalisation de l’absence de père, donc de l’absence de l’altérité masculin-féminin dans la diversité de sa construction psychique».

    Cette question de la PMA n’est pas anodine si sa généralisation a pour effet demain d’accentuer encore un peu plus  la déconstruction du modèle familial traditionnel, sur lequel  s’est largement bâtie  notre civilisation,  destruction d’un pilier essentiel  que les sociétés occidentales payent  déjà aux prix fort. Nous le rappelions sur ce blogue,  73% des   adhérents du Front National  étaient opposés à l’extension de la PMA, selon le résultat du  questionnaire qui leur avait été  envoyé dans le cadre du XVIe congrès du FN.   Nicolas Bay, le co-président du groupe ENL au parlement européen    soulignait que  «Si demain on accepte la PMA, dans la foulée, au nom de l’égalité des droits on va nous expliquer que ce qu’on donne à des couples de femmes, il faut le donner aux hommes et demain on aura la GPA. » Et  Marie-Christine Arnautu d’ajouter  que «si la France tarde, la Cour européenne des Droits de l’Homme l’y forcera en vertu du principe de non-discrimination. » Bruno Gollnisch a maint fois rappelé  pareillement que «l’enfant n’est pas objet de droits, il en est le sujet. L’enfant  a droit à un père et une mère. Lui refuser cette double et fondamentale référence pour la satisfaction de personnes dont le mode de vie, librement choisi, exclut la procréation, serait en quelque sorte lui imposer une double peine. Ce serait une grave dérive de notre civilisation.»

    Dérive qui n’a pas l’assentiment d’Agnés Thill, député LREM de  l’Oise, elle qui  en novembre dernier,  dénonçait l’existence d’un « lobby LGBT à l’Assemblée nationale. » Elle a récidivé hier  dans son  refus de la PMA, constate Le Monde par   une lettre adressée  aux élus LREM   en « (critiquant) le rapport parlementaire, présenté mardi, qui recommande la procréation médicalement assistée pour toutes.» Pour sa faire entendre de ses collègues, Mme Thill a choisi des exemples aptes à les interpeller. Du moins devait elle le penser. Elle estime notamment que l’extension  de la PMA à toutes   « permet la multiplication des parents , et que le mot  parent   n’a alors plus aucun sens .  Il en découle politiquement, que cette absence de sens de genre dans le mot “parent” favorise l’éclosion d’écoles coraniques et le départ de nos élèves vers celles-ci.»

    « Nos amis musulmans, que nous savons opposés à cet éloignement progressif des concepts de père-mère, homme-femme (…) ne vont point dans la rue, ni dans les urnes, pour exprimer leur conception, avance-t-elle. Mais ils vivent en créant un monde parallèle dans la République, où les choses sont comme ils veulent (…). Il n’y a pas chez nos amis musulmans de parent 1 et de parent 2, ajoute Mme Thill, qui cite dans sa lettre, parmi les experts qui se sont prononcés sur l’extension de la PMA, des juristes , des  scientifiques , des associations  mais aussi des francs-maçons». Bigre ! Elle pourra toujours plaider pour sa défense qu’Alain Minc  himself explique dans Le Point que le Système n’existe pas, que  l’influence des  Soros, Rothschild, Bilderberg  sont des fantasmes de complotistes bas de plafond,  mais que les Francs-maçons  eux, sont une force enfouie toujours puissante , bref  que « les francs-maçons, ce n’est pas un fantasme. C’est une réalité, y compris dans le monde économique. »

    Pour  le reste de ses propos, Mme Thill  aura du mal à trouver des oreilles compatissantes à gauche,  chez les libéraux progressistes et chez les lâches de droite mais qui n’en pensent  pas moins. Porte-parole du groupe LRM, Marie Lebec «dénonce une lettre  caricaturale, comme Agnès Thill peut l’être ». « Les gens ont besoin de mettre leurs convictions sur la table. Ça va être un point de crispation au sein du groupe. Pour peu que ça arrive dans un moment de tensions… » Le socialo-macroniste et très immigrationniste  Aurélien Taché a de nouveau exigé la démission de Mme Thill exigeant qu’elle  soit exclue du groupe LREM  « sans plus attendre » : « Stop. Homophobie, islamophobie (…) », écrit-il sur Twitter. Sa collègue Laurence Vanceunebrock-Mialon,  millitante LGBT assumée a crié elle, aussi au blasphème :  « Marre qu’une députée LRM puisse prononcer des propos homophobes et islamophobes aussi librement… Le courrier reçu par mes collègues et moi-même est un tapis de sottises qui stigmatise inutilement deux minorités. En France, il n’y a pas de parallèle à la République. »

    Mme Vanceunebrock-Mialon  n’est pas très informée ou confond  son vœu pieu et  la France telle qu’elle dérive, ce qui n’est pas plus rassurant. En France, oui, hélas, une contre-société  s’est installée dans de très nombreux quartiers pluriels, vit  en parallèle à la République, est nourrie par une immigration massive, développe des  revendications ethnico-religieuses, communautaristes.  Mme Thill craint à l’évidence que soit atteint le point de non retour, estime que l’adoption de la PMA   comporte  un   risque supplémentaire de fracture, voire même  de « partition » avec les populations issues de l’immigration musulmane comme le disait François Hollande. Pour autant,  Agnès Thill qui à notre connaissance n’est pas musulmane, oublie curieusement  de citer tous les Français  non mahométans, chrétiens ou non, qui  comme elle, sont également opposés à la PMA. Et ils sont, en terme non pas statistique mais  purement comptable, plus nombreux que  les musulmans vivant en France. Oui, ils sont même de plus en plus  nombreux ceux  qui refusent de se soumettre aux  propagandistes du sens de  l’histoire, des sociétés liquides  sans frontières, sans repères,   sans identités;  tous ceux  qui ne se cachent  pas non plus   derrière le risque islamiste pour dénoncer les mots d’ordre  frelatés de  la  pseudo modernité, le militantisme sociétal des lobbies qui ont (aussi) contribué à l’élection de M Macron.

    https://gollnisch.com/2019/01/18/soumission-extension-du-domaine-de-la-lutte-la-possibilite-dune-thill/