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anti-national - Page 682

  • La France a perdu sa souveraineté au profit des USA, dénonce un ex-DGSE

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    Encore une conséquence dramatique de la vente du géant industriel français Alstom aux Américains, par la faute de Macron. «

    « On ne peut plus faire de sous-marin atomique en France sans autorisation américaine, » a déclaré devant une commission de l’Assemblée nationale Alain Juillet, ancien membre du Service Action (SA) et directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

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  • LA FRANCE ET L’EUROPE CONTRE POUTINE : AVEUGLEMENT OU FANFARONNADE ?

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    Après l’expulsion, en Angleterre, de vingt-trois diplomates et, aux États-Unis, de soixante ressortissants russes, présentés comme des espions, les États membres de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Russie pour « consultations ». Ils envisagent aussi de chasser des diplomates russes : suivisme ou incapacité de mener une politique propre ?

    La diplomatie semble la pire des hypocrisies. Après l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, Donald Trump a voulu montrer sa solidarité avec Theresa May : les dirigeants européens ont suivi.

    C’est sans doute, en langage diplomatique, ce qu’on appelle l’indépendance. De quoi rendre gaulliste le plus antigaulliste : le général de Gaulle, lui, au moins, était sourcilleux de la souveraineté française.

    « Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a écrit Donald Tusk, le président du Conseil européen, sur son compte Twitter.

    Que penser d’une politique qui se décide sur des convictions intimes et non des réalités objectives ? Les relations internationales se limitent-elles à un jeu de rôle ?

    Empoisonner un ex-espion russe qui a vendu des secrets à un gouvernement étranger n’est pas une conduite recommandable. Mais, si l’on en croit de nombreux films et romans d’espionnage, les Britanniques n’ont jamais été les derniers à utiliser des moyens peu orthodoxes pour se débarrasser d’ennemis encombrants. Ne parlons pas des Américains, qui ont toujours les droits de l’homme à la bouche… et ne manquent pas de les bafouer quand il y va de leurs intérêts. Quant à François Hollande, il aurait personnellement ordonné l’élimination, par la DGSE, d’une quarantaine d’individus dangereux pour l’État. Flanby donnant le permis de tuer, ça étonne et ça détonne !

    Il faut donc expliquer autrement que par la réprobation morale les mesures prises à l’encontre de la Russie ; contre Poutine, devrait-on dire plutôt. Qu’il ait ou non, de près ou de loin, trempé dans cette affaire de poisons, il vient d’être réélu triomphalement : même les médias n’ont pas osé contester sa victoire, qu’ils ont expliquée par la « désinformation du peuple » (de quoi rire, quand on observe la façon dont la pensée unique tend à s’imposer en France).

    Sa politique internationale, sa mainmise sur la Crimée, son alliance avec la Syrie, son autorité même déplaisent aux occidentaux : au lieu de dialoguer avec ce grand pays et d’essayer de le rapprocher du camp européen, ils font tout pour le rendre infréquentable aux yeux de l’opinion, au risque de le rejeter vers la Chine. Vont-ils, en juin et juillet, boycotter la Coupe du monde de football pour humilier Poutine ? Theresa May a déjà annoncé que la famille royale ne s’y rendrait pas. Sûr que Poutine doit se faire du mouron !

    Il est paradoxal que la France critique plus Poutine que les dictateurs islamiques qui apportent un soutien plus ou moins direct aux terroristes. Si elle ne donnait pas à ses voisins l’exemple d’une politique de rapprochement avec la Russie, elle confirmerait qu’elle est redevenue le valet des États-Unis – ou de la finance, ce qui est un pléonasme – et qu’elle a renoncé à sa vocation de grande puissance indépendante.

    http://www.bvoltaire.fr/france-leurope-contre-poutine-aveuglement-fanfaronnade/

  • Marine Le Pen: « Dans le quartier de Redouane Lakdim à Carcassonne, les policiers ont été pris à partie par des jeunes qui chantaient sa gloire! »

    Selon Marine Le Pen : « Dans le triangle Perpignan-Narbonne-Carcassonne il n’y a que 3 policiers affectés à la surveillance des radicalisés »,  « le gouvernement attend le début de l’accomplissement d’un acte terroriste pour agir! » « les fichiers S étrangers ou bi-nationaux doivent être expulsés du territoire et déchus de la nationalité française », « Ceux qui sont Français doivent être jugés pour intelligence avec l’ennemi. », « L’État français a le droit de choisir qui vient chez lui et qui reste. Pas besoin de tribunal pour cela. » « Dans le quartier de M. Redouane Lakdim à Carcassonne, les policiers ont été pris à partie par des jeunes qui chantaient sa gloire! », « Ces jeune-là n’ont même pas été arrêtés. », « Le climat n’était pas tendu, c’était un climat de soutien à l’acte terroriste qui venait de se perpétrer. », « Il existe des centaines d’enclaves » islamistes comme celle de Carcassonne en France.  » Il faut arrêter de distribuer la nationalité française. », « Il faut cinq ans de présence discontinues sur le territoire pour avoir la nationalité française. « Il ne doit plus y avoir d’automatisation d’obtention de la nationalité. » « Il faut limiter le nombre de personnes à surveiller en les expulsant ». « La loi de Macron sur la Sécurité intérieure c’est zéro ». « Macron n’a jamais pris la mesure du terrorisme ». « Selon Castaner, il faut faire rentrer les islamistes de Syrie et les juger s’il est prouvé qu’ils ont commis des actes répréhensibles », rappelle-t-elle pour déplorer un tel laxisme, comme si être allé en Syrie pour combattre n’était pas suffisant . Elle demande aussi d »Interdire les Frères musulmans ». Autres sujets abordés: La Syrie, Mayotte, Sarkozy, … Etc.

     

    Voir aussi:

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pendans-le-quartier-de-redouane-laktim-a-carcassonne-les-policiers-ont-ete-pris-a-partie-par-des-jeunes-qui-chantaient-sa-gloire/89258/

  • Défendre l’intérêt national à l’heure de la mondialisation et de l’invasion culturelle

    6a00d83451619c69e201b8d2e5d62c970c-320wi.jpgLe site ParisNormandie.fr offre à ses lecteurs une "Enquête à Rouen sur Génération Identitaire". Chose suffisamment rare pour être soulignée, ce reportage est objectif et donne la parole à de nombreux militants. Pas de sous-entendu, pas de procès d'intention, pas de jugement péremptoire du journaliste :

    "À Rouen, La Vague normande lancée en 2009 a intégré la nouvelle marque Génération identitaire à sa création en 2012. Localement, ils sont une vingtaine de membres actifs. Reconnaissables à leurs sweats jaunes, ils font parler d’eux au travers d’actions médiatiques : début mars ils s’en prennent à des associations accusées d’« encourager la venue de nouveaux clandestins » en Europe. L’hiver, une fois par semaine, ils mettent en pratique leur devise « Les nôtres avant les autres » lors d’une maraude à la rencontre des SDF du centre-ville (...)

    Le groupuscule, essentiellement masculin, recrute les moins de 30 ans. Mais beaucoup n’attendent pas leurs 18 ans pour sympathiser (...) Nina raconte vouloir « défendre l’intérêt national à l’heure de la mondialisation » et de l’« invasion culturelle ». Elle évoque pêle-mêle « l’insécurité [qui] monte » et ces « petits commerces qui n’arrivent plus à vivre de leur travail ».

    « Politiquement, nous sommes des gramscistes de droite », éclaire Matthieu Bontant. Antonio Gramsci, philosophe marxiste italien du XXe siècle, a théorisé « le combat culturel ». « Notre but est de préparer le terrain à nos idées pour que les gens soient prêts. C’est la politique de l’extrême gauche depuis des années. Il nous faut exister dans la société. » Leurs idées sont centrées sur la préservation des traditions, une culture et une identité européenne qui seraient menacées par la mondialisation (avec l’américanisation des sociétés) et l’immigration (...)

    Dans leur local, dont l’adresse est tenue secrète, en centre-ville historique, on se remémore sur un panneau d’affichage les venues, à Rouen, d’Éric Zemmour et de Philippe de Villiers. La bibliothèque regorge d’ouvrages sur l’histoire de la Normandie. Dans la pièce principale, un livre publié par Les Identitaires est placé en évidence : « 30 mesures pour une politique d’identité et de remigration ». « Le principe de remigration a été inventé par les Identitaires », rappelle Matthieu Bontant. Souvent, celui-ci désigne le retour dans leur pays d’origine des immigrés, en remontant sur plusieurs générations. À Génération identitaire, on parle d’« incitation » à quitter le pays à travers plusieurs mesures à destination de « cette population française entre guillemets qui rejette la France » : fin de la double nationalité suivie de la fin des aides sociales aux non-Français, interdiction des minarets..."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Arnaud Beltrame était en prépa à Saint-Cyr-l’Ecole : c’est Libération qui a l’air bête !

    Par Gabrielle Cluzel

    Nous avons aimé cette tribune parue hier dans Boulevard Voltaire

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous).  LFAR

    Le calendrier, parfois, a de ces ironies… Libération peaufinait sans doute depuis des semaines son dossier sur les classes préparatoires de Saint-Cyr-l’École – à ne pas confondre avec l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, sise à Coëtquidan, les premières étant censées préparer à la deuxième.

    On avait trouvé les témoins à charge, descendu du grenier de bons vieux amalgames ayant déjà fait leurs preuves, trouvé un titre-choc : « Lycée Saint-Cyr : une machine à broyer les femmes ». Allez, les gars, c’est parti, on publie jeudi soir : les garçons de Saint-Cyr-l’École sont de méchants-misogynes-qui-vont-à-la-messe-en-latin-le-dimanche-à-Versailles-et-collent-des-autocollants-de-la-Manif-pour-tous. Et France Info, en bonne copine, a fait écho, fustigeant des « élèves masculins, catholiques ultra-conservateurs, proches de l’extrême droite, homophobes, misogynes et donc hostiles à la présence des femmes dans l’armée ». Fermez le ban.

    Sauf que, vendredi matin, l’article n’a fait que fort peu de temps les gros titres. Toute la France avait les yeux rivés sur un Super U de l’Aude où un officier de gendarmerie avait obtenu d’un forcené islamiste de relâcher une caissière de 40 ans, mère d’une petite fille de deux ans et demi, en échange de sa personne. Et au terme de trois heures de face-à-face, y avait laissé la vie, dans les conditions tragiques que l’on sait.

    Un officier de gendarmerie qui, justement – son profil Facebook l’indiquait -, avait étudié… à Saint-Cyr-l’École. Issu de cette pépinière de « misogynes broyant les femmes », il avait donc sciemment fait don de sa vie pour sauver l’une d’entre elles. 

    Toc, toc, toc, il y a quelqu’un, chez Libé ? Il n’y a pas comme un problème, dans votre démonstration ? Cela ne mériterait pas un erratum, des excuses, une amende honorable, un semblant de contrition ?  

    Une enquête honnête aurait pu faire mention de cette « tradition » d’accueil peu amène – voire parfois très grossière – des filles voulant embrasser la carrière militaire perpétrée par certains. Mais aurait rajouté que si ces mufles vont à la messe le dimanche, ainsi que c’est écrit, ils n’ont pas tout compris : comme le dit évidemment sans détour le père Christian Vénard, aumônier militaire bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire« une tradition qui n’est pas empreinte de charité est une mauvaise tradition ».

    Sans excuser, bien sûr, ce comportement, cette enquête aurait pu au moins en partie l’expliquer, de façon très concrète et sans tabou idéologique, par l’amertume que peut susciter une discrimination positive féminine : à l’entrée de l’ESM de Saint-Cyr, convoitée par ces jeunes comme le Graal, les barèmes sportifs du concours sont moins élevés pour les filles, comme une barrière que l’on abaisserait obligeamment. Ce qui n’est pas toujours compris : soit un certain niveau physique – comme dans d’autres matières – est indispensable au métier, soit il ne l’est pas. Mais il ne peut l’être pour certains et pas pour d’autres. Imagine-t-on demander à l’oreille un service aux djihadistes pourchassant nos militaires sur le terrain : « Attendez un peu, comptez jusqu’à 100 pour leur laisser de l’avance, celles-ci sont des femmes ! »

    Et, surtout, Libération aurait dû brosser un portrait complet. Et préciser que si cette « tradition » de misogynie stupide perdure chez certains, elle ne doit pas occulter les mille autres – cultivant le courage, l’honneur, la ténacité, le sacrifice, le devoir – qui ont sans doute contribué à modeler, à l’âge où l’adolescent se mue en homme, Arnaud Beltrame. « Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, ce sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation », écrivait Hélie de Saint Marc, sorti de Cyr en 1947. Comme tous ses camarades, passé comme lui par Saint-Cyr-l’École ou par l’EMIA, Arnaud Beltrame a lu Hélie de Saint Marc. Et il l’a montré.   

     Ecrivain, journaliste Son blog

  • Opposition anti-éoliennes : PARTOUT !

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    Lire Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici

  • Politique & Eco n° 164 : Le cas édifiant d’un prof interné pour ses idées

  • Déferlement migratoire : La lettre des Bompard au pape François, par Franck Delétraz

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    Reçus lundi au Vatican avec quelque 150 élus de la région PACA, Jacques et Marie-Claude Bompard, accompagnés de Marie-France Lorho, Marie-Thérèse Galmard, Yann Bompard et Xavier Fruleux, ont à cette occasion remis en mains propres au Saint-Père une lettre qu’ils ont joliment tournée pour lui faire part des « doutes » et « incompréhensions » que suscitent les multiples interventions de l’Eglise en faveur de l’accueil des « migrants » et attirer son attention sur la menace que fait peser l’immigration massive sur l’Europe.

    « Une profonde confusion »

    Une démarche particulièrement bienvenue, au moment où de nombreux fidèles s’interrogent en entendant François leur rappeler régulièrement leur devoir d’accueil et où « les paroles et admonestations de quelques clercs sur le sujet » les laissent « dans une profonde confusion ». C’est que, souligne cette lettre, à l’heure où « l’Europe dans son ensemble est en proie à une crise identitaire et politique majeure » et où « la France demeure incertaine dans sa volonté de maintenir (son) identité hellénico-chrétienne », ces paroles créent en nous, catholiques, « un écartèlement moral entre d’une part la nécessité de présenter la paix civile par l’unité et d’autre part l’accueil inconditionnel des migrants, souvent présenté comme un devoir absolu ». Une confusion volontairement aggravée par les médias qui, la plupart du temps, ne rapportent des interventions de François que ce qui sert leur combat immigrationniste. Ainsi, écrivent les Bompard, « dans le discours contemporain, majoritairement véhiculé par des médias ignares et idéologiquement orientés, la parole de l’Eglise n’est perçue qu’à l’aune des valeurs en vogue de la propagande ». Une allusion à ceux qui s’appuient sur une interprétation abusive du Bon Samaritain, en oubliant que Saint Thomas d’Aquin nous a enseigné qu’« il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité, que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider ».

    Risque de déstabilisation

    Or, souligne la lettre, « alors même que nombre de nos proches souffrent de la misère matérielle et spirituelle la plus grave », la France et l’Europe « auraient l’obligation morale d’accueillir non seulement les réfugiés de toutes les guerres mais aussi les émigrés de tous les pays, et ce au risque de la déstabilisation politique et sociale ». Il faut d’ailleurs rappeler ici la constitution apostolique Exsul familia de 1952, dans laquelle Pie XII précisait non seulement que l’immigration doit concerner « des étrangers nécessiteux et honnêtes », mais aussi que celle-ci peut être limitée pour des « motifs d’utilité publique ». Or, ce sont précisément ces « motifs d’utilité publique » que mettent en avant les Bompard dans leur lettre. Lorsqu’ils soulignent par exemple que « cette convergence de migrations pour la plupart économiques voile parfois l’arrivée de combattants qui ont pour objectif avoué la conquête religieuse de l’Occident ».

    Aussi demandent-ils au Saint-Père en conclusion de bien vouloir participer « à l’éclaircissement de ces lacunes » afin de « saisir avec clarté où se trouve notre devoir de charité ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210132/deferlement-migratoire-la-lettre-des-bompard-au-pape-francois-par-franck-deletraz/

  • MANUEL VALLS VEUT QU’ON INTERDISE LE SALAFISME. QUE NE L’A-T-IL FAIT LUI-MÊME ?

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    Je le sais bien, j’ai un cœur d’artichaut, mais je vous le dis tout net : Manuel Valls me fait de la peine. Pas seulement parce que sa barbe poivre et sel lui donne un méchant coup de vieux, mais parce que ce garçon est la figure du cocu absolu.

    Absolu parce que conscient de son sort de A à Z. Complice, même : « Non seulement je sais qui me trahit, mais je lui offre en prime la chambre d’hôtel. »

    Il essaie d’exister, Manuel Valls, et ça n’est pas simple pour lui. C’est même très compliqué. Ainsi, ce dimanche 25 mars où, invité de BFM TV pour s’exprimer sur le dernier attentat terroriste, dans l’Aude, il s’est prononcé pour « l’interdiction du salafisme en France »« Les idées salafistes, les mots salafistes ont gagné la bataille idéologique au sein de l’islam. […] Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l’islam politique », a-t-il dit. Et là, forcément, la France attentive s’exclame : mais que ne l’a-t-il fait du temps où il était Premier ministre, et plus encore ministre de l’Intérieur ?

    Ben oui, mais voilà, notre bonhomme a un problème : c’est un fidèle. Et plus fidèle à ses amis (quoique ce mot mérite d’être redéfini quand il s’agit de politiques) qu’à ses idées. Parce que l’interdiction du salafisme, il s’en serait bien chargé, notre Manuel, sauf que ses copains du Parti socialiste – François Hollande en tête – ont toujours été obsédés par le « padamalgame ». Vous savez, le padamalgame… la seule arme susceptible de lutter contre la bête immonde tapie dans les brumes de la fachosphère. Pas d’amalgame entre le terrorisme et l’islam, parce que les musulmans ne sont pas tous terroristes. Vrai. Mais c’est oublier l’autre partie de la proposition : tous les terroristes se revendiquent de la religion musulmane. Pas de bol. 

    De même, Manuel Valls plaide pour le placement en « rétention administrative » des fichés S les plus dangereux. Une idée qu’il aurait volontiers piquée à la droite, mais voilà, une fois de plus, si elle rassemblait du Front national à l’UDI, elle faisait dresser les poils à toute la gauche. Déjà, le mot de fichier, à lui seul, est un repoussoir, même le fichier de Carrefour ou des Mousquetaires, c’est dire… Dans leur petit esprit enkysté sur les heures les plus sombres, etc., fichier = rafle = extermination. C’est indécrottable.

    Il est vrai que la rétention administrative est une mesure juridiquement discutable, sinon inapplicable en l’état de nos lois, mais bon, comme l’a dit Manuel Valls, on peut toujours trouver des arrangements entre ennemis : « Il peut y avoir, regardons ça de près [de] la rétention administrative pour ceux dont on considère qu’ils représentent un danger, évidemment sous l’autorité du juge, et à un moment ou l’autre, s’il ne se passe rien, on ne peut pas les retenir. » Cela paraît difficile, en effet. D’autant qu’un esprit malfaisant pourrait étendre l’idée de danger à d’autres catégories que les barbus. Ça s’est vu.

    Invité à l’ESSEC pour une conférence, voilà un mois tout juste, l’ancien Premier ministre faisait déjà part de son malaise. Comme le rapportait Valeurs actuelles« Manuel Valls a ainsi expliqué se sentir plus proche de l’actuel président de la République que du socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon ». À vrai dire, on s’en doutait. Manuel Valls a alors fait « la liste de toutes les idées que, selon lui, il défendait longtemps avant l’émergence du phénomène en marche, comme la sélection à l’université, la création d’un service civique, la réforme des 35 heures ou le dédoublement des classes ».

    Et de conclure, en riant jaune sans doute : « Franchement, il m’a tout piqué Macron, je vais demander les droits d’auteur ! »

    http://www.bvoltaire.fr/manuel-valls-veut-quon-interdise-salafisme-ne-t-lui-meme/

  • Le « séparatisme islamiste » n’avance pas masqué, il est flamboyant

    À la suite de l'appel du Figaro, une intellectuelle refuse le "séparatisme islamiste" par Vida Azimi