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anti-national - Page 718

  • Enseigner la haine du Blanc, par Caroline Parmentier

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    8994-20171124.jpgAprès le festival « afroféministe » Nyansapo, après le camp d’été « décolonial », le stage de profs interdit aux Blancs. Le faux antiracisme s’affirme de plus en plus ouvertement comme ce qu’il est : un authentique racisme anti-blanc.

    Jean-Michel Blanquer porte plainte contre la tenue d’un stage d’enseignants interdit aux Blancs, organisé en Seine-Saint-Denis par SUD-éducation 93. Parmi ces fauteurs de guerre civile, on retrouve toute la clique habituelle des racistes et des islamo-collabos : le syndicat SUD, le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), les compagnons de route des Indigènes de la République, Nacira Guénif, vice-présidente de l’Institut des cultures d’islam ou encore Marwan Muhammad (qui revendique le droit de se battre en France « pour que notre pays devienne musulman dans les trente ou quarante prochaines années »). Muhammad tiendra une conférence sur l’islamophobie dans l’éducation nationale. Il ne manque que Danièle Obono.

    Intitulé « Au croisement des oppressions – Où en est-on de l’antiracisme à l’école ? » et prévu les 18 et 19 décembre, le stage syndical de SUD-éducation 93 prévoit des ateliers et réunions réservés aux « personnes racisées » c’est-à-dire non accessible aux Blancs : « Outils pour déconstruire les préjugés de race, de genre et de classe » et « Atelier récit d’expérience : quelle vie professionnelle pour les enseignant-e-s racisé-e-s ? ». En écriture inclusive of course. Il est particulièrement rassurant d’apprendre que 70 professeurs dont on imagine la bonne influence et le genre de savoir transmis aux élèves, sont déjà inscrits.

    « On parle de non-mixité raciale, de blanchité, de racisés […] les mots les plus épouvantables du vocabulaire politique sont utilisés au nom soi-disant de l’antiracisme alors qu’ils véhiculent évidemment un racisme », a réagi le ministre de l’Education devant l’Assemblée nationale. « C’est pourquoi, puisque ce syndicat a décidé de parler aussi de racisme d’Etat, j’ai décidé de porter plainte pour diffamation à l’encontre de SUD-éducation 93. »

    Le syndicat national SUD a apporté tout son soutien à sa section de Seine-Saint-Denis, assurant que « le ministre de l’Education n’a pas à intervenir sur le contenu des stages syndicaux ». Inutile de préciser que le premier syndicat de droite qui aurait appelé à une réunion interdite aux Noirs, aurait été immédiatement interdit et dissout, ses responsables lynchés dans les médias et traduits en justice. Marine Le Pen qui a salué l’intervention salutaire du ministre, a demandé des « sanctions exemplaires » contre « les professeurs fautifs ».

    L’article annonçant le stage ségrégationniste a été publié sur le site internet de SUD-éducation 93 le 19 octobre, mais il a fallu attendre le 20 novembre, un mois plus tard, pour qu’il suscite des réactions, d’abord via les réseaux sociaux. Repéré dans un tweet par Nassim Seddiki, secrétaire général du Printemps républicain, il a été repris par le toujours très vigilant Fdesouche, qui en a fait un article qui a largement circulé. Dans cette gauche qui s’écharpe sur le racisme antiraciste, la Licra condamne les ateliers interdits aux Blancs mais également l’utilisation du terme « racisé » dans le programme : « Nous refusons d’étiqueter les enfants des écoles de la République et leurs enseignants en fonction de critères dignes d’une exposition coloniale. »

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 23 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Welcome aux enfants de Daesh, ces « lionceaux du Califat » !, par Caroline Parmentier

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    Emmanuel Macron l’a annoncé : on étudie le retour en France des enfants de Daesh « au cas par cas ». Il paraît que c’est notre honneur.

    Eux aussi il va falloir les accueillir. Même eux. On n’a pas eu assez d’immigration, de vagues de migrants, de communautarisme, de terrorisme islamiste et d’attentats. On n’a pas eu assez de morts. On nous informe qu’il va falloir s’y préparer. On nous parle de « défi éthique, philosophique et éducatif ».

    Nos djihadistes rentrent. Parfois seulement leurs femmes et leurs enfants. On nous explique que la guerre est une chose horrible. Pour tout le monde. Pour Mauranne et Laura comme pour les jeunes égorgeurs de Daesh. Tous victimes.

    Le procureur de la République de Paris chargé des questions terroristes, François Molins, a mis en garde :

    « Il faut se départir de toute naïveté. Il s’agit de ne pas confondre la déception, la désillusion et le repentir. Ils rentrent déçus mais pas repentis. Il faut faire attention : nous allons être confrontés à des mineurs ou à des femmes qui ont été souvent formés au maniement des armes. Nous faisons face à des appels au djihad qui continuent et qui s’adressent aussi à des mineurs et des femmes en leur demandant d’y prendre une part active. »

    Les services secrets français estiment à environ 690 les personnes qui se trouvent dans la zone irako-syrienne. Parmi elles, 295 femmes et 28 mineurs combattants de plus de 15 ans. Dans son chiffre, il ne tient pas compte des mineurs non combattants, dont le nombre est estimé à 500. Plusieurs dizaines sont déjà rentrées.

    On ne parle pas de criminels de droit commun ici. Or la justice française au nom de la démocratie et des droits de l’homme, s’apprête à les juger comme tels. Sans jamais aucune remise en cause de l’islam. Nous ne sommes absolument pas armés pour la guerre qu’ils nous livrent, on l’a vu avec le procès Merah. « Tous victimes », nous a également seriné Dupond-Moretti : le frère, la sœur, la mère…

    Au nom du « tous victimes », on s’apprête à accueillir une armée de tueurs formés à égorger, à manier la kalach, à fabriquer des gilets d’explosifs et à s’en servir. Ceux-là mêmes qui ont contribué aux attentats en France. Ceux qui ont participé aux atrocités de Daesh et montré en exemple à leurs enfants les prisonniers brûlés vifs ou noyés dans des cages, les décapitations d’otages, les femmes lapidées, les chrétiens crucifiés, les homosexuels balancés du haut des immeubles.

    Les journalistes qui ont eu l’occasion de rencontrer ces enfants dans les zones de guerre, racontent dans des reportages entiers combien ils ont été nourris dès le sein maternel à la haine fanatique de l’Occident et des « kouffars ». Ils décrivent leurs gestes d’égorgement dès l’âge de trois ans, à chaque fois qu’ils parlent des « mécréants ».

    Pas un seul de ces « enfants de Daesh » ne doit remettre un pied sur le sol français quel que soit son âge. Ils doivent rester avec leurs parents qui ont choisi la charia et l’Etat islamiste et doivent être jugés sur place.

    La plupart de ces djihadistes ont été arrêtés dans des Etats souverains. C’est le cas de l’Irak où ils risquent la peine de mort, la prison, et les camps.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 22 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • SOUS PRÉTEXTE DE LUTTE « ANTIRACISTE », LES STAGES D’ENDOCTRINEMENT DE SUD ÉDUCATION !

    Certes, on connaît l’esprit boutique de SUD Éducation, un syndicat rouge piment qui confond politique et éducation, endoctrinement et enseignement, mais l’annonce de leur prochaine session de stages, en décembre prochain, montre qu’ils se surpassent.

    Le thème retenu par SUD Éducation 93 (département de Seine-Saint-Denis) est : « Au croisement des oppressions : où en est l’antiracisme à l’école ? »

    Énoncé parfaitement erroné puisque le préambule – ou le menu, si vous préférez – montre qu’il ne s’agit absolument pas de savoir où en est l’antiracisme, mais au contraire de prouver que le racisme se cache dans tous les secteurs de la société française, et en particulier dans l’Éducation. Jugez-en :

    « Programmes d’Histoire servant le roman national, sur-orientation dans les filières professionnelles des élèves desdendant·e·s des immigrations en particulier postcoloniales, islamophobie et instrumentalisation de la laïcité, politiques migratoires durcies qui concernent de nombreux élèves et leurs familles, violences policières qui touchent les élèves à l’extérieur et dans l’école… L’analyse du racisme d’État dans la société et en particulier dans l’Éducation nationale s’impose. »

    C’est donc un dogme : la France est raciste, son enseignement discriminatoire, son école un lieu de relégation et sa police tortionnaire. J’oubliais l’islamophobie, cheval de bataille de la gauche extrême.
    En revanche, SUD Éducation est incollable en « écriture inclusive ».

    La suite du propos est tout aussi édifiante : « Comment déconstruire chez et avec les enseignant·e·s les discriminations raciales ? Comment travailler avec les élèves pour leur donner des outils de lutte en vue d’une transformation sociale ? »

    Naïve, je croyais que le souci des syndicats d’enseignants était de donner aux élèves et à leurs professeurs de meilleurs outils pour progresser dans l’acquisition des savoirs, et non pas pour « transformer » la société…

    Bref, au menu du 18 décembre, séance plénière matinale sur le thème « Qu’est-ce qu’un·e élève racisé·e ? » Animateurs : Nacira Guénif et Marwan Mohammed, sociologues. Au programme de l’après-midi : « La question de l’islamophobie dans l’Éducation nationale, enjeux et débats. » Disc-jockeys : « Marwan Muhammad, ancien porte-parole du CCIF et un·e membre (sic) du cercle des enseignant·e·s laïques. »

    Et au menu du 19 : « Les inégalités ethnoraciales à l’école », avec Lila Belkacem, sociologue et formatrice à l’ESPE de Bonneuil. Et fin de session avec les « Récits de lutte » par Malika Chemmah de RESF (Réseau éducation sans frontières) et Fatima Ouassak du Front des mères.

    En sandwich entre les séances, des ateliers tous plus passionnants les uns que les autres (« Comment enseigner une histoire décoloniale ? »« Atelier pratique de conscientisation – bell hooks », « Enseignant·es blanc·he·s : interroger nos représentations et nos postures dominantes », etc.), dont certains en « non-mixité ». Car si, à SUD Éducation, on pratique scrupuleusement l’écriture inclusive, il est clair qu’on ne se mélange pas quand il s’agit de déconstruire non seulement les « préjugés de race », mais aussi ceux de genre. Et pas question, non plus, d’inviter madame Dupont pour parler de sa difficulté à enseigner la Shoah ou de son mal-être quand elle se fait traiter de « sale Blanche ».

    Enfin, et c’est magnifique, SUD explique à ses candidats que ce stage peut leur être offert par nos soins au titre de la formation professionnelle, mais que si « l’administration peut demander une attestation à l’issue du stage, [mais] elle ne peut exiger ni convocation, ni information sur l’objet du stage ».

    Je vous laisse méditer cela…

    http://www.bvoltaire.fr/pretexte-de-lutte-antiraciste-stages-dendoctrinement-de-sud-education/

  • Franc-maçonnerie: «un satanisme qui ne dit pas son nom»

    Cyril Dougados, fût durant 17 ans frère maçon au 33ème degré de la Grande loge nationale Française. Il témoigne de ce qu'est la franc-maçonnerie et de sa conversion au Christ.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Front National, la persécution bancaire continue

    L’information est publiée le 21 novembre dans le quotidien économique La Tribune.  La Société Générale a décidé unilatéralement et sans sommation de clôturer les comptes du parti à la flamme. La source, une lettre interne du parti, a été reproduite par la radio officielle de la Matrice (France Inter) et le journal d’investigations qui arrangent le régime, Mediapart.

    Selon le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just (qui j’espère pour le parti est plus compétant comme trésorier que comme avocat…) : « La Société générale était la banque du Front national depuis plusieurs dizaines d’années et, au mois de juillet, elle nous a indiqué qu’elle éjectait tous nos comptes et le compte du mandataire financier du Front national. Elle n’a donné aucune raison. J’ai fait tous les recours internes, ils n’ont absolument pas abouti ». Le directeur de la communication du parti, David Rachline, s’est exprimé de son côté sur Sud Radio : « Il semblerait que cette banque ne veuille plus de nous, on se demande pourquoi. C’est un véritable scandale », confirmant au passage que « les banques et certains membres de l’oligarchie » qui useraient de « leur pouvoir financier pour faire en sorte que certains partis politiques ne puissent pas faire campagne ». C’est sûr que cela ne risque pas d’arriver au Mechancon, roue de secours de la haute finance apatride pour la période post-macronienne.

    En effet, en 1993, dernière année où les candidats aux législatives pouvaient être financés par des entreprises, les communistes et les candidats d’extrême gauche ont bénéficié des prébendes de la haute finance apatride. Les petits marquis gauchistes du PS avaient ainsi été grassement subventionnés : Marie-Noëlle Lienemann a bénéficié de 581 000 francs de dons de sociétés industrielles et financières – Soit plus que la totalité des 577 candidats FN (environ 500 000 francs pour le parti à la flamme, dont 90 000 francs pour le seul Charles de Chambrun et 55 000 francs pour Jacques Peyrat… – 318 000 francs pour Michel Berson, 208 000 francs pour Claude Germon, 240 000 francs pour Julien Dray, 50 000 francs pour Harlem Désir, 250 000 francs pour Henri Weber, 280 000 francs pour Michel Rocard, 290 000 francs pour Henri Emmanuelli, 135 000  francs pour Dominique Strauss-Kahn, 257 000 francs pour Jean-Christophe Cambadélis, 204 000 francs pour Jean-Pierre Chevènement, 451 000 francs pour Pierre Moscovici, 400 000 francs pour Lionel Jospin, 122 000 francs pour Eric Ghebali, 439 000 francs pour Jean Auroux, 466 000 pour Yves Le Drian, 575 000 francs pour Jacques Mellick, 50 000 francs pour Alain Geismar, 84 000 francs pour Isabelle Thomas … Les candidats du PCF furent pour certains d’entre eux, bien subventionnés par le capital honni : 435 000 pour Pierre Goldberg, 204 000 francs pour Jean-Claude Gayssot, 90 000 francs pour Alain Cuerq, 265 000 francs pour Jean-Pierre Bréard, 417 000 francs pour Patrick Braouezec, 196 000 francs pour Muguette Jacquaint, 100 000 francs pour Daniel Mongeau, 100 000 francs pour Guy Hermier, 269 000 francs pour Roger Mei, 310 000 francs pour Paul Lombard, 200 000 francs pour Marcel Larmanou…

    C’est peut-être parce que les gauchistes sont les laquais du capital que sur le site d’extrême gauche des Cahiers du Football, on peut lire : « Le seul moyen de plus entendre le FN pleurnicher, c’est un coup sec derrière la nuque. »  Tout fier de lui Gone n Rosette (jeu de mot entre le surnom des Lyonnais et un groupe musical californien spécialisé dans l’écorchement des oreilles et par ailleurs ayant fait quelques bonnes chansons telles Civil war ou Paradise City) et bien entendu approuvé par le sous-Pol Pot local. C’est bien simple, fier comme un Clément Méric partant gaiment au lynchage de « fachos » le 5 juin 2013…

    Pour en revenir aux persécutions financières de la droite nationale, cela ne date pas d’hier. Il y a quelques temps, c’est Alain Soral qui s’était vu clôturer de manière totalement arbitraire ses compte à la Banque Postale (à la grande satisfaction du torchon Street Press qui rembourse verbalement la location de la laisse). Plus anciennement, quand Jean-Marie Le Chevallier a été élu maire de Toulon en 1995, il a découvert que la ville était en banqueroute et ne pouvait plus assurer le paiement du salaire des employés municipaux. Il avait été obligé d’emprunter à la seule banque qui avait accepté, une banque allemande qui avait fixé un taux de 18 % ! Il aurait d’ailleurs mieux valu qu’il déclare la ville en cessation de paiement dès le premier jour, cela lui aurait ensuite éviter de s’esquinter le mandat à réparer les prévarications des autres. Stay calm comme disent les Anglais, quand tu es légalement élu, compte sur la matrice pour te savonner la planche…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/front-national-la-persecution-bancaire-continue/83748/

  • Anniversaire du 13 novembre : génération Bataclan ou l'identité malheureuse

    Par Alexandre Devecchio

    A l'occasion du deuxième anniversaire des attentats du 13 novembre, Alexandre Devecchio revient sur cette nuit tragique et ses conséquences pour la jeunesse française. Il constate que, s'il y a bien une génération Bataclan, celle-ci n'a rien à voir avec la génération « morale » décrite dans les médias. Cette remarquable chronique [Figarovox, 13.11] qui dépeint une jeunesse qui est celle de l'identité malheureuse, intéressera les lecteurs de Lafautearousseau.   LFAR

    « C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Si je reçois le mandat du pays d'être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif (...) : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ? », avait déclaré le candidat Hollande lors de son discours du Bourget.

    Sans doute n'imaginait-il pas l'effroyable scénario qui allait suivre. Les cris et les larmes, le sang répandu sur les trottoirs de Paris, les destins brisés dans la fleur de l'âge. Le grand Vendredi prédit par Hegel est advenu, mais en lieu et place du couronnement dialectique annoncé, il a consisté en cet infernal 13 novembre 2015 qui a marqué, comme l'a écrit Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire ».

    Le délire meurtrier des djihadistes n'a pas seulement emporté sur son passage des vies, des corps et des âmes, mais également le monde d'hier. Le Bataclan restera comme le tragique tombeau de la génération soixante-huitarde en même tant que celui de l'« antiracisme » institutionnel. Daniel Cohn-Bendit et ses camarades rêvaient d'une société où il serait interdit d'interdire et où l'on jouirait sans entraves. Julien Dray et ses potes de « SOS », de diversité heureuse et de métissage universel. Leurs enfants ont payé du prix de leur vie la facture de leur utopie. « Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résumera de manière cinglante Jacques Julliard.

    Le 13 novembre, les Xe et XIe arrondissements, terre promise d'une jeunesse libertaire, ont été touchés en plein cœur. Face aux kalachnikovs des djihadistes, les habitués de La Bonne Bière, de La Belle Équipe, du Carillon ou du Petit Cambodge étaient armés de leur bienveillance et de leur art de vivre.

    Après les attentats de janvier, nous avions voulu croire que badges, slogans et marches blanches suffiraient à conjurer le mal. Moins d'un an plus tard, lors de cette nuit d'épouvante, cette jeunesse a découvert de la plus cruelle des façons la violence du siècle en marche. Le surlendemain, Libération titrait « Génération Bataclan ». Le quotidien exaltait une jeunesse « festive », « ouverte », « cosmopolite » et voulait croire en la naissance d'une nouvelle « génération morale » qui résisterait à l'islamisme en proclamant « je suis terrasse » un verre de mojito à la main. Une volonté d'exorcisme qui éludait le fait que les bourreaux des attentats de Paris avaient le même âge que leurs victimes et qu'ils formaient ensemble une même génération.

    De surcroît, les nouveaux barbares ne venaient pas d'un lointain pays étranger, mais des territoires perdus de la République situés à seulement quelques kilomètres à vol d'oiseau des quartiers branchés de la capitale. Les assassins n'étaient pas Charlie. Ils n'avaient pas marché dans Paris le 11 janvier.

    Une jeunesse épanouie dans l'individualisme occidental est tombée sous les balles d'une jeunesse enfiévrée par l'islamisme. Cette dernière est en partie le produit de l'antiracisme différentialiste des années 1980. En troquant le modèle traditionnel d'assimilation contre le système multiculturaliste anglo-saxon, l'égalité contre la diversité et la laïcité contre l'identité, cette idéologie a fait le lit du communautarisme et de l'islamisme.

    Déculturée, déracinée, désintégrée, une partie des jeunes de banlieue fait sécession et se cherche une identité de substitution dans une oumma fantasmée. L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France, publiée en septembre 2016 et basée sur un sondage de l'Ifop, révèle que près de la moitié des 15-25 ans sont partisans de la charia et se placent en rupture totale de la République.

    Tandis que la jeunesse issue de l'immigration se réislamise, les « petits Blancs » et même « les petits Juifs », victimes de l'insécurité au quotidien à l'école ou dans les transports en commun, n'ont aucun complexe à reprendre le slogan des soirées électorales du FN, « on est chez nous ! ». Ils quittent les métropoles pour des raisons économiques, mais fuient également de plus en plus la proche banlieue où ils se font traiter de « sales Français » et se sentent en exil dans leur propre pays.

    Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération, mais celle-ci n'a rien à voir avec ce qu'était la « génération morale » des années 1980. La vérité est que les nouveaux enfants du siècle sont le miroir des fractures françaises.

    Notre jeunesse a perdu son insouciance et s'attend à chaque instant à voir revenir le cauchemar du 13 novembre.

    S'il y a bien une génération Bataclan, elle est celle de l'identité malheureuse.  

    Alexandre Devecchio est journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il est l'auteur des Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée (éd. du Cerf, 2016) ).

    Alexandre Devecchio

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Devant le Parlement européen, Nigel Farage dénonce la «véritable» ingérence : celle de George Soros

    Pour l'ancien chef du UKIP, les enquêtes sur les Paradise Papers ou sur l'ingérence supposée de la Russie pourraient avoir été commanditées par l'Open Society Foundation. L'ONG exerce en tout cas un lobbying intense auprès des décideurs européens. 
    L'eurodéputé britannique Nigel Farage a encore mis les pieds dans le plat ce 14 novembre 2017 au Parlement européen de Strasbourg. Le fondateur du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) a dénoncé l'influence à Bruxelles du milliardaire américain d'origine hongroise George Soros et de son réseau d'ONG chapeauté par sa fondation Open Society (OSF). «Son influence, ici à Bruxelles, est absolument extraordinaire», a-t-il ainsi lancé dans son temps de parole imparti, réclamant l'ouverture d'une enquête. A l'appui de son assertion, le flamboyant élu eurosceptique, avance que l'OSF serait le principal bailleur de fonds de l'enquête sur les Paradise Papers. 
    Nigel Farage rappelle également qu'au Royaume-Uni, la commission électorale a ouvert début novembre une enquête sur un hypothétique financement offshore, voire précisément russe, de la campagne en faveur de la sortie du pays de l'Union européenne. La décision a fait suite à la requête d'un parlementaire britannique travailliste, Ben Bradshaw. Or, toujours d'après l'ancien dirigeant du parti UKIP, ce même Ben Bradshaw est en lien... avec la fondation de George Soros. 
    Open Society liste ses «alliés fiables» au sein des institutions européennes
    Manœuvre de diversion visant à détourner l'attention de l'activisme et du lobbying de l'OSF dans les institutions européennes et de la reporter sur la Russie et son ingérence supposée ? C'est ce que Nigel Farage tend à démontrer, citant notamment un document édité par l'OSF elle-même et titré «Alliés fiables au Parlement européen (2014-2019)». 
    Sous forme de répertoire, la fondation de George Soros recense en effet les décideurs, députés et dirigeants européens en fonction de leur adhésion aux idéaux de la «société ouverte», notamment l'ouverture des frontières et l'accueil des migrants. «La présence d'un député européen dans cette énumération indique qu'il est susceptible d'apporter son soutien aux valeurs de l'Open Society», souligne cet annuaire en introduction, ajoutant : «On doit les approcher avec un esprit ouvert.» 
    «C'est là que se trouve la véritable collusion politique internationale», a encore martelé Nigel Farage devant ses collègues, rappelant aussi que George Soros avait transféré en octobre 2017 vers l'OSF et la constellation d'ONG qu'elle irrigue quelque 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle.

  • L’affaire Tariq Ramadan : le bal des tartuffes

    18/11/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les rumeurs au sujet de la sexualité « débridée » de Tariq Ramadan ne datent pas d’hier

    M. Ramadan semble avoir utiliser préférentiellement sa page Facebook pour harponner ses victimes. Une clientèle soumise à souhait. Après une phase de mise en confiance, « Frère Tareq » en venait rapidement au fait, envoyant à ses proies des documents audios particulièrement salaces et des photos sans ambiguïté de son anatomie intime. Théologien, certes, mais pas poète. Sporadiquement, de censure en censure, ces documents circulent sur le net depuis 2009

    Ils font surface seulement maintenant…

    Ramadan est un homme public d’une grande notoriété, proche des Frères Musulmans, et dont les faits et gestes font évidemment l’objet d’une surveillance toute particulière des services de renseignement occidentaux, en premier lieu de la DCRI française, mais aussi du Mossad israélien ou encore des nombreuses « grandes oreilles » de l’administration américaine. Il est donc évident que ces documents ont été repérés sur les écrans radar de l’Etat profond français, et ce dès leur parution.

    Et donc ?

    Eh bien, de deux choses l’une : ou bien ces documents n’ont pas été adressés par le renseignement français à leurs boîtes aux lettres habituelles, Médiapart et le Canard Enchaîné, ou bien ces dernières n’ont pas jugé bon de les publier. Rien d’étonnant pour ce qui concerne Médiapart, dont l’islamocompatibilité n’est un un secret pour personne. Et c’est à peine plus curieux pour Le Canard, dont le tropisme franc-maçon est quant à lui bien connu.

    Pourquoi l’affaire éclate-t-elle maintenant ?

    Une première explication, banale, c’est que, quand on est un homme très public, on peut difficilement cacher tout, toujours, et à tout le monde. Une autre explication a été avancée par Youssef Hindi, auteur de « Occident et islam », éditions Sigest, à ce micro lors du Libre Journal de l’Identité de vendredi dernier. M. Hindi a souligné que Tareq Ramadan a joué un rôle important dans les printemps arabes en soutenant la destruction de la Lybie et de la Syrie, appuyé en cela par le Qatar, grand financeur des Frères musulmans. Avec le retour au pouvoir des Républicains aux Etats-Unis, le Qatar est maintenant isolé, Trump ayant clairement privilégié l’alliance avec le royaume saoudien. Et M. Hindi de conclure : « Le Qatar étant isolé et les Frères musulmans ayant perdu la guerre au Moyen Orient, il est donc logique que Tareq Ramadan, après service rendu, soit aujourd’hui liquidé ».

    Une explication occultée par la classe politicomédiatique, grassement irriguée par l’argent qatari. Il serait en effet inconcevable que ladite classe déplaise à ceux qui lui assurent ses fins de mois…

    https://fr.novopress.info/

  • La République en marche oublie la France

    Par François Marcilhac

    2614059888.jpgDans la «  charte des valeurs  » que vient d’adopter la République en marche, la nation n’est pas citée non plus.

    Ce 16 novembre 2017, la République en marche, «  mouvement politique et citoyen  » (sic), a publié sa «  nouvelle charte des valeurs  », qui sera soumise aux votes des membres de son Politburo le 18 novembre, après avoir été «  enrichie de la consultation organisée  » auprès des adhérents du parti. Contrairement au premier texte, pour lequel la France existait encore («  nous pensons […] que l’avenir de la France nécessite de renouer avec l’idée de progrès  »), mais qui ignorait déjà le mot de nation, cette nouvelle charte rompt publiquement avec la France qui ne fait plus l’objet des préoccupations du parti jupitérien.

    Apôtres d’un progressisme béat qui, pour remonter aux XVIIIe et XIXe siècles, sert aujourd’hui à promouvoir l’adaptation servile au mondialisme, ces «  héritiers de valeurs séculaires humanistes, républicaines et laïques  » ne se reconnaissent que «  comme citoyens européens, attachés au projet d’une Europe politique, et convaincus que l’ensemble des valeurs qui [les] rassemblent […] ne pourra réellement se déployer que dans le projet européen  », un projet qui est lui-même explicitement subordonné à la logique de la mondialisation, garante d’un «  avenir collectif  » dans lequel n’entre pas le peuple français, constitué en nation, la France n’étant plus synonyme que de «  repli sur soi  » ou de «  retour en arrière  ».

    Cette charte des valeurs a au moins le mérite de prouver aux Français, s’il en était encore besoin, que le projet macronien vise à la disparition même de la France. L’ennemi des Français s’est ainsi clairement désigné.