![]()
A la une de cette édition, la flambée de violence et le risque d’embrasement dans le sillon de la réforme des retraites et du mépris présidentiel. Nous reviendrons sur une manifestation à Tours.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
![]()
A la une de cette édition, la flambée de violence et le risque d’embrasement dans le sillon de la réforme des retraites et du mépris présidentiel. Nous reviendrons sur une manifestation à Tours.


Les policiers ont interpellé un homme soupçonné d’en avoir poignardé un second, à plusieurs reprises, à Metz, samedi dernier. Le suspect, sorti de prison fin février, est retourné derrière les barreaux après avoir été mis en examen. Un différend au sujet d’une cigarette serait au départ des faits.
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Les jeux sont-ils faits concernant la réforme des retraites imposée de force ?
L’utilisation du 49.3 permet certes le passage en force de la loi, mais ensuite ? La Macronie a-t-elle conscience de la colère, des frustrations et de plus en plus du dégoût, sinon de la haine que ressentent des millions de Français à l’encontre d’Emmanuel Macron, de ses Ministres et de leurs soutiens ? Je crains que non. Son logiciel interne – soit leur naissance, leur éducation, leur formation, leurs motivations, leurs valeurs – n’est pas conçu pour prendre en compte une telle donnée.

Si Bruno Le Maire annonce beau temps, couvrez-vous, prévoyez un col roulé et n’oubliez pas votre parapluie. C’est qu’une tempête boursière se prépare. « Notre système bancaire est solide », a-t-il proclamé avec l’aplomb d’un Paco Rabanne de la finance positive. Nul besoin de lire dans les entrailles de notre ministre de l’Économie pour savoir que, solide, le système bancaire ne l’est guère. Il n’a pas fallu 48 heures à la Silicon Valley Bank (SVB), 16e institution bancaire américaine, pour voir ses 209 milliards de dollars d’actifs fondre comme neige au soleil. C’est le problème, avec le silicone : c’est mou et aussi inconsistant qu’un discours de Bruno Le Maire. La SVB était pourtant censée être financièrement saine. Rien ne laissait présager un risque de défaillance, sinon son ardeur à s’illustrer dans une bulle spéculative d’un nouveau genre : la bulle du wokisme managérial, à laquelle avait succombé la SVB, avant d’en succomber.

Faisons un cauchemar dystopique comme la littérature et les universitaires de gauche les aiment : des étudiants « fascistes » occupent un bâtiment entier d'une grande université française, agressent des agents, dégradent, saccagent, pillent ledit bâtiment.
Les choses n'auraient pas duré vingt-quatre heures, l'info ferait la une des médias, tout le ban et l'arrière-ban de la classe politique et des intellectuels se seraient mobilisés, exigeant des sanctions lourdes. On aurait voté des lois, dissout des groupes, manifesté, et j'en passe.

« Si on est une femme, il faut être chez soi pour se sentir en sécurité… » Ainsi s’exprime Emma*, 20 ans, attaquée par un professeur d’anglais de nationalité algérienne, arrivé en France sans visa. Prévenu d’agression sexuelle, Abdelaali nie les faits devant le tribunal de Meaux (Seine-et-Marne). Il ne convaincra personne.

Les saboteurs vivent, en France, des jours paisibles. Ce lundi, l’Assemblée nationale va examiner le projet de loi visant à relancer le nucléaire. Cependant, aucun responsable de son saccage n’a été préalablement mis en cause. Ni Emmanuel Macron ni Elisabeth Borne, qui ont avalisé in fine le démantèlement du parc, n’auront à répondre de leur décision de fermer Fessenheim et 12 autres réacteurs. Le chef de l’Etat s’estime sans doute quitte, après avoir, il y a un an, rectifié sa faute en annonçant la construction de six nouveaux réacteurs EPR 2. Cette repentance est heureuse. Elle n’autorise pas pour autant à tirer un trait sur la somme d’inconséquences politiques et de hautes trahisons qui ont conduit à rendre la France vulnérable énergétiquement. François Hollande promène son air satisfait, sans avoir à rendre des comptes de la légèreté de son accord électoral avec les Verts en 2011.
![]()
Invité de franceinfo ce mardi 14 mars, l'ancien président socialiste affirme sur le nucléaire : "Je n'ai aucune raison de faire un mea culpa", avant d'être auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale.

Le ministère du Travail vient, encore une fois, d’intervenir pour sauver Uber, afin d’empêcher l’inspection du travail de mener une enquête pour soupçon de travail dissimulé – autrement dit, du salariat déguisé derrière le statut d’autoentrepreneur auprès de la plateforme.