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anti-national - Page 880

  • L’antiracisme est une sorte de négationnisme…

    L’accusation de « racisme » ne relève pas de la morale mais d’une idéologie de combat, qui sert à empêcher tout débat.

    Il ne vous a certainement pas échappé que, depuis la suppression du mot « race » de la loi française (16 mai 2013) et demain peut-être de la Constitution, la question du racisme a complètement envahi le débat politique, atteignant même un paroxysme avec l’affaire Taubira.

    Cette loi inepte était donc bien une tartufferie de plus. On pouvait s’en douter après l’intervention d’une obscure députée socialiste des Pyrénées-Atlantiques qui, lors du débat parlementaire précédant le vote, avait cru habile de citer (totalement hors propos) Léopold Sédar Senghor, ce même Senghor qui déclarait par ailleurs : « La France est composée de deux races, une race méditerranéenne au sud de la Loire et une race celto-germanique au nord de la Loire, et ce qui unit tout cela, c’est une certaine tradition culturelle… 1 »

    Il y a quelques jours, Polémia, le blog animé par Jean-Yves Le Gallou, a eu l’excellente idée de rendre compte de l’intervention de monsieur Jean Violette lors du colloque « Le cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale » organisé par le Club de l’Horloge. [...]

    Christophe Servan - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Les bonnets en France, les fourches en Italie !

    La Fourche en Italie fait des ravages. Pas l’outil agricole mais le symbole matérialisant aujourd’hui le ras-le-bol des transalpins. Ras-le-bol pour les taxes, le travail précaire et le chômage, et surtout ras-le-bol face aux politiques.

    Un vent de protestation sans précédent bouillonne en continu comme un torrent dans toute l’Italie.

    Interruption du métro dans la capitale, fermeture des magasins dans les centres-villes, occupation des gares et des marchés, regroupements devant les palais institutionnels, opérations escargot aux frontières, marches contre les centres des impôts. Vagues après vagues, depuis dimanche dernier, le peuple déferle. Les manifestations contre « la caste politique » se multiplient dans la péninsule. Un mouvement spontané et anarchique échappant à toute logique baptisé les Forconi (« ceux qui brandissent des fourches », en italien) se propage dans toutes les villes de la péninsule. Lors des rassemblements, un cri unanime traduit l’exaspération des manifestants.

    Un cri qui chaque fois qu’un député apparaît aussi bien à Turin qu’à Milan, à Gênes où à Rome devant le Parlement, se répercute en écho : « Dégage, pourri ! »

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  • Grenelle de la famille : le FN dénonce la récupération de l'UMP

    Communiqué des candidats FN du Rhône :

    "Ce soir se tient à Lyon le “Grenelle de la Famille“ organisé par La Manif Pour Tous 69. Conscients que la loi du “Mariage pour Tous“ entraîne un bouleversement anthropologique sans précédent, lourd de menaces pour la société, les candidats aux élections municipales du Front National du Rhône saluent et s’associent à cette initiative qui vise à lutter contre la désintégration du modèle familial naturel.

    Fidèles à leurs convictions, les candidats de la liste Lyon Bleu Marine et des listes FN/RBM du Rhône ont tous signé la Charte LMPT pour les Municipales 2014, les engageant à promouvoir une politique respectueuse de la famille naturelle dans leur commune. Élus, ils délègueront à l’opposition le soin de célébrer les mariages de personnes de même sexe.

    A ce titre, ils s’étonnent qu’une nouvelle fois les interventions de cette manifestation soient monopolisées par l’UMP en la personne de messieurs Guaino et Louis, alors même que ce parti a une ligne pour le moins équivoque et opportuniste sur ce sujet, tant au niveau national (revirement de M. Copé ou, aujourd’hui même, position favorable de Mme Morano sur la GPA) que local (abstention de Michel Havard lors du vote d’une subvention de 15000 € à une association LGBT).

    Au delà des tentatives de récupérations partisanes de l’UMP, ils rappellent que le Front National est le seul parti à s’être engagé à abroger la loi Taubira et que les candidats FN/RBM incarnent, sur ce sujet comme sur les autres, la seule chance d’une véritable opposition."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Décryptage des méthodes du lobby de l'euthanasie

    Tribune de Guillaume Bernard dans Valeurs Actuelles, qui décrit les phases successives employées par le lobby de l'euthanasie pour tenter de légaliser l'assassinat des personnes malades (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :

     

    E http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La marche des musulmans : africanisation de la France et Sahelistan

    Peut-on assimiler un islam par essence sectaire et dominateur, si différent des traditions européennes ?

    Le programme pour la France de Léonora Miano, lauréate camerounaise du prix Femina, se veut limpide. Le temps est venu de payer la facture et de laisser la place aux anciens colonisés comme un juste retour de balancier. Du reste, si les Africains sont malheureux, c’est toujours de notre faute. La preuve ? Ils nous haïssent au point de s’empresser de débarquer chez nous.

    Tout va bien, n’ayez pas peur de la mutation, vous ne mourrez pas de la disparition du monde connu, dit la donzelle dont la candeur n’a d’équivalent que la machination de ceux moins francs qui mettent en œuvre l’agenda de la rétro-colonisation.

    Jusqu’à quel point peut-on accepter d’être minoritaire en France ? À partir de quel seuil une population submergée, humiliée, traitée de raciste et d’infâme prend les armes contre ses envahisseurs ?

    L’islam est la première religion de France par le nombre de pratiquants. Les 15 % de musulmans forment l’avant-garde d’une Reconquista qui ne dit pas son nom, dans les esprits autant que dans les salles de prière, voulue et entretenue par des élites acceptantes et repentantes.

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  • Si vis pacem, para bellum

    Invitée de RTL, l’ex candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, a apporté son soutien, a peu près comme toutes les familles politiques à l’exception de l’extrême gauche, à l’intervention militaire française en Centrafrique validée par le Conseil de sécurité de l’ONU. La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes s’est aussi saisie de cette occasion pour évoquer un vieux serpent de mer. A savoir que l’armée française, « première d’Europe » – ce qui ne correspond pas tout à fait à la réalité, NDLR-, pourrait servir de socle à «la formation d’une armée européenne qui impliquerait la responsabilité des autres pays européens davantage qu’ils ne le font aujourd’hui ». A la vérité, s’il y a parfois mutualisation des moyens entre pays européens dans le domaine de la Défense, l’intervention sur le terrain se heurte au problème du prix du sang (deux de nos soldats sont déjà tombés à Bangui), aux intérêts géopolitiques, économiques parfois divergents entre « partenaires » et font douter de la possibilité même d’une armée européenne

     Si la France intervient en Afrique et elle seule, précisait  le général  Vincent Desportes, c’est qu’«elle  était la seule à pouvoir le faire », forte de son expérience , de ses réseaux, de ses bases, de ses traités de défense la liant avec plusieurs de nos ex colonies. «Si personne ne s’occupe de l’Afrique subsaharienne, cette zone va devenir un trou noir dans lequel viendra s’implanter le djihadisme avant de déployer sa violence sur la France ».

     Quant  à nos « alliés », les Etats-Unis«  n’ont pas réussi leur implantation », les Britanniques « se sont franchement désengagés » et les autres pays de l’UE «  ont moins d’intérêts et ne savent pas faire ». « Un chef d’exécutif ne peut prendre le risque politique d’une intervention que si il est capable de rendre des comptes devant ses électeurs » note encore Vincent Desportes. « Pourquoi Angela Merkel n’intervient jamais, alors que son pays est la première puissance militaire européenne ? Parce qu’elle ne peut pas expliquer à un Bavarois qu’il faut aller se battre en Afrique… ».

     Comment ne pas voir l’impérieuse nécessité pour un pays comme la France qui entendrait grader son rang, sa souveraineté et défendre ses intérêts d’un outil militaire performant ? C’est à bon droit que le FN s’est ému  de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 qui vient d’être votée. Elle  « consacre la baisse continue des budgets et celle tout aussi dramatique des effectifs. Sur la période ce sont encore 34 000 temps plein qui vont être supprimés après les 54 000 décidés par Nicolas Sarkozy. »

     L’ensemble des programmes d’équipement sont revus à la baisse quand d’autres ont tout simplement disparu du champ-même des discussions, à commencer par le second porte-avions (pourtant indispensable pour notre permanence à la mer). Rappelons qu’à l’heure où le gouvernement se gargarise avec indécence d’avoir la « première armée d’Europe », le Royaume-Uni, dont le budget défense dépasse de plus de 10 milliards d’euros annuellement celui de la France, est en passe d’achever la construction des deux plus gros porte-avions d’Europe. »

     Guillaume Faye le rappelait sur son blog, « cela fait maintenant plusieurs décennies que le budget de la Défense nationale joue le rôle d’une variable d’ajustement. Il ne cesse de baisser en valeur par rapport au PIB (…). La Défense est le seul secteur dans lequel l’État fait des coupes sombres et le seul dans lequel il ne faudrait pas en faire ! On préfère payer l’assistanat et l’AME pour les clandestins… ».

     «En réduisant le budget de la Défense et donc les commandes d’État, (et donc aussi les exportations !) poursuit-il ; est détruit  « peu à peu le remarquable tissu industriel français de pointe concentré sur l’industrie de Défense – véhicules, aéronefs, systèmes d’armes. Or l’industrie de Défense, ce qu’ont parfaitement compris les Américains, est non seulement créatrice de retombées technologiques civiles (exemple : Internet) mais de créations d’emplois. Le budget de la Défense est le plus créateur d’emplois, et d’emplois de haute technologie.  (…).  La raison est simple : c’est que les matériels  et investissements militaires sont des incorporateurs de technologies majeurs. »

     En terme de logique macro-économique, voici une comparaison : chaque euro investi par l’État dans les  emplois sociaux  aidés (sans parler de l’assistanat) va créer dix fois moins d’emplois que si l’État investissait dans les commandes militaires. Allez  expliquer ça aux énarques qui peuplent les cabinets ministériels, ils ne comprendront pas. C’est normal : on ne leur apprend que le droit administratif. L’économie réelle, ça reste réservé aux diplômés de HEC ou de l’Essec qui, eux, fuient pour aller vivre ailleurs. »

     Fin septembre,  le cri d’alarme qui s’était exprimé dans la lettre ouverte des «  sentinelles de l’agora »,  club de réflexion regroupe des officiers supérieurs et généraux des trois armées,  fit un certain bruit

     « La fin de la guerre froide, était il expliqué  les impératifs de l’Etat-providence et la volonté des « post-modernes » d’en finir avec le fracas des armes ont été les abrasifs les plus puissants pour réduire, en moins d’un demi-siècle, l’armée française à l’état d’échantillon. La force militaire est passée, dans le silence et la dénégation, du statut d’institution régalienne majeure à celui d’une société de services que l’on rétribue à la tâche. »

     Or, «l’absence actuelle de menace militaire majeure n’est qu’un simple moment de l’Histoire. Son calme apparent ne doit pas masquer les reconfigurations géopolitiques qui marginaliseront, pire élimineront sans pitié les nations au moral défaillant. »

     C’est pourquoi il est urgent de « permettre à la France de se remettre à penser en termes de risques et de puissance stratégique. Elle en a les moyens. Elle doit le faire sans l’attendre d’une Europe, puissance inexistante, ou d’une soumission transatlantique délétère voire de plus en plus illusoire. »

     Ce qui passez de prime abord par «un budget décent qui permette à nos soldats de disposer de l’entraînement et des équipements nécessaires, et au politique de s’engager sans le soutien déterminant des Etats-Unis… ».

     Bref les actuelles interventions françaises au Mali et en Centrafrique ne doivent pas cacher la décrépitude profonde, voulue, et engagée sciemment de notre outil militaire, avec les conséquences  potentiellement dramatiques que l’on sait pour la sécurité de nos compatriotes constate Bruno Gollnisch. Une catastrophique politique commune à une gauche et une droite qui ont aussi  renoncé très largement à la grandeur de la France en abdiquant toujours plus avant sa souveraineté.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/12/si-vis-pacem-para-bellum/

  • Trancher la question ukrainienne

    L’Ukraine a toujours été un territoire à enjeux. Aujourd’hui, c’est un champ de bataille décisif sur lequel s’affrontent l’Occident capitaliste et l’Alternative Russe. Comme en Syrie, il s’agit d’un affrontement pyramidal et multi scalaire (à plusieurs échelles) entre ces deux pôles de puissance.

    -International : deux blocs face à face.

    -National, concernant l’avenir de ce pays artificiel et divisé qu’est l’Ukraine.

    -Communautaire et politique, au niveau de la myriade de groupes, de militants et de personnages individuels.

    -Mais aussi symbolique, illustré par la destruction de la statue de Lénine par des militants agitant des drapeaux de l’Union Européenne. Nous assistons à tout cela depuis la France, en nous interrogeant. Sommes-nous concernés ? Oui, définitivement. Aussi concernés que des français maréchalistes ou communistes lisant les nouvelles de la bataille de Stalingrad. Dans une guerre mondiale, tout le monde est concerné. Nous devons juger, réagir et  nous positionner en temps que nationalistes français, tout simplement.

     Juger avec recul…

    Nous n’avons aucune raison de haïr les ukrainiens. Au contraire, ils nous sont plutôt sympathiques, comme la majorité des slaves le sont pour les français. Les ukrainiens,  blancs et orthodoxes, sont encore largement préservés de la décadence culturelle et des invasions ethniques résultant du règne capitaliste que nous connaissons dans l’Ouest. Les ukrainiens sont courageux et rebelles : on pourrait s’étendre sur leur anarchisme si particulier durant la Révolution Bolchevique, sur leur lutte au côté de l’Allemagne National-socialiste contre Staline et sur la résistance des guérilleros de l’UPA jusque dans les années 60. Les Ukrainiens sont régulièrement martyrs : l’Holodomor (l’extermination stalinienne par la faim) l’esclavage, et aujourd’hui le dépeçage par les oligarques mafieux… Inutile de s’étendre sur la corruption du gouvernement ukrainien actuel ou sur ses lois anti-SDF complètement absurdes. La révolte et l’indignation d’une partie des ukrainiens a ses des raisons légitimes. Loin de nous l’idée de chanter les louanges du gouvernement Ianoukovitch. Au contraire, il faut réfléchir en connaissance de cause. Beaucoup d’ukrainiens ont vécu avec espoir l’écroulement de l’URSS, mais l’anarchie libérale qui s’est emparé de l’Est les a vite fait déchanter. Sur un autre plan, il est compréhensible que nombre d’ukrainiens se sentent étouffés par cette Russie gigantesque dans l’ombre de laquelle ils vivent. D’où la dimension identitaire très présente dans les émeutes de Kiev, identité arborée comme un fanion par les groupes nationalistes qui sont en tête des affrontements.
    …mais en évitant le relativisme paralysant.

    On dit avec raison que la définition d’une ligne politique commence par la délimitation entre l’ami et l’ennemi. Nous ne le cachons pas, nous sommes fermement positionnés du côté de l’Alternative Russe (pour des raisons que nous avons déjà largement commenté). Nous ne refusons pas de voir ses imperfections mais nous avons choisi notre camp. Nous, français, connaissons trop bien le poids de la dictature de l’Union Européenne pour vouloir autre chose que sa destruction complète et la reconquête de notre liberté nationale. Chaque nouveau pays gagné à l’Union Européenne prolonge un peu la durée de vie de cette entité vampirique. De surcroît, l’Union Européenne soumet automatiquement ses nouveaux esclaves à son régime mondialiste, autant sur le plan économique que moral ou culturel. Les gay-pride, les FEMEN ou les différentes plateformes militantes pour la  « liberté »  sont des instruments du soft-power européen dans son entreprise de conquête de l’Est et de réduction du dernier bastion blanc et libre. Ces instruments sont coordonnés par des réseaux de type OTPOR, organisateurs professionnels de « révolutions oranges », financés par George Soros et mandatés par la CIA. Nous avons pu le voir en Russie, en Serbie ou en Croatie. La guerre est ouverte et totale.
    Les nationalistes ukrainiens, instruments de la mondialisation capitaliste.

    natio ukrainien.jpg

    Il est triste, cruel et à la fois doucement ironique de retrouver en tête de ces manifestations ennemies des nationalistes. Certes, il s’y trouve aussi des SDF payés 1 euro de l’heure pour occuper la place, certes il y a divers partis démocrates. Mais l’image qui nous marque le plus, c’est celle de ces jeunes gens aux tempes rasées, masque sur la figure, brassard et drapeaux frappés de runes, gantés, armés de chaînes, et se mesurant courageusement à la police anti-émeute du gouvernement. Colère légitime, mais instrumentalisée cyniquement par les pires ennemis des Nations.

    Nous mettions souvent en garde les nationalistes français contre de telles récupérations, et il est vrai que c’est notre obsession, mais les faits nous donnent raison. Tout le passif du nationalisme ukrainien le prédisposait à une telle erreur. Construit exclusivement sur l’anticommunisme rabique (compréhensible sous Staline peut-être), sans autre horizon que l’opposition systématique à l’Est et l’alignement sur l’Occident, et se nourrissant de romantisme plutôt que de réflexion politique. Depuis les années 50, ou l’OTAN armait les maquis de la RONA jusqu’en 2008, année ou l’on retrouve des combattants nationalistes ukrainiens affiliés à la même RONA… dans l’armée Georgienne, volontaires russophobes. Quelle ironie ! Ces antisémites de traditions, qui s’enorgueillissent des souvenirs du volontariat ukrainien dans la Waffen SS, et qui servent par anti-communisme/anti-russisme anachroniques, de fantassins gratuits à l’Union Européenne Sioniste. Voilà où mènent le romantisme, le fétichisme, et l’obsession anticommuniste dépassées. Voilà aussi où mène une vision exclusivement identitaire lorsqu’elle est dépourvue de lecture géopolitique ou économique. Ces militants néo-païens racialistes, judéophobes et partisans du retour à la terre, servent de chair à canon à ceux qui veulent imposer le mariage gay, l’espace Schengen, le marché libre avec son cortège d’immigration massive, et le soutien inconditionnel à Israël.

    Ces gens-là prétendent troquer le rhume pour la lèpre…

    Tranchons dans le vif.

    L’Ukraine reste un assemblage de deux patries. L’une est la  périphérie de l’espace slave orthodoxe, grenier à blé de l’est, « petite Russie ». Une autre partie constitutive de l’Ukraine est vulnérable aux influences germaniques et considérée par l’Allemagne comme son pré carré (comme l’a été la Slovénie durant la désintégration de la Yougoslavie). Une large partie des ukrainiens, cosaques en tête, soutient la Russie et s’oppose à l’UE. En conséquent, l’Ukraine est vouée à la partition : la partie Ouest étant absorbée par l’espace germanique et l’Union Européenne, sa partie Est à rejoindre la Russie dont elle est une périphérie et qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Une autre alternative, catastrophique pour nous, serait le triomphe de la révolution orange et l’absorption de l’Ukraine par l’UE. Il risque d’en résulter une véritable situation de guerre civile, comme en Yougoslavie dans les années 90. Les nationalistes français prendront-ils le train pour aller défendre l’Ouest (comme ils le firent en Croatie) ou s’engageront-ils dans la reconquête de l’Europe par l’Est ? Quoi qu’il en soit, les images qui nous parviennent de Kiev sont cruelles à nos cœurs.

    On ne peut s’empêcher de les comparer avec notre souvenir des jeunes nationalistes français, qui en mai 2013, chargeaient avec vaillance les rangs des flics de l’UMPS, dispersant la racaille journalistique et appelant Poutine à l’aide devant l’ambassade de Russie. Les fanions noirs eurasiens côtoyaient les drapeaux rose et bleus de la Manif Pour Tous. Deux jeunesses, des combats radicalement antagonistes.

    Le refus du « mariage » homobourgeois participait à une dynamique de réaction des peuples à la mort programmée par nos ennemis capitalistes, réveil glorieux qui a débuté en Russie, avec la réanimation de la Sainte Eglise Orthodoxe, réveil relayé par les Serbes, les Biélorusses, la fantastique résistance Syrienne, les victoires diplomatiques de l’Iran et jusqu’au Venezuela de Nicolas Maduro. Au contraire, le combat des nationalistes ukrainiens s’inscrit dans une logique anachronique, un folklore d’arrière-garde détourné cyniquement par les pires ennemis des peuples et des identités que la terre puisse porter .

    Comme le dit si bien Aymeric Chauprade :

    « Se tourner vers l’Union Européenne en 2013, c’est aussi absurde que d’en appeler à l’URSS en 1991. »

    AUCUN SOUTIEN A LA SUBVERSION ORANGISTE EN UKRAINE !

    A BAS L’UNION EUROPÉENNE CAPITALISTE!!!

    Guillaume Lenormand pour le Cercle Non Conforme

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/12/10/trancher-la-question-ukrainienne-5243434.html

  • Les gens vont vous pendre et ils auront raison... (parlement européen, 21/11/2013)