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anti-national - Page 915

  • La Manif pour Tous interpelle le gouvernement

    Communiqué de LMPT (pendant que le drapeau de 600m² était déployé place Vendôme, à l'endroit même où de nombreuses Sentinelles viennent veiller chaque jour):

    1"Le projet de loi de finances, le projet de loi famille et d’autres projets en cours d’élaboration comportent de nombreuses propositions très menaçantes pour la famille. Après la loi Taubira, le Président et son Gouvernement, véritablement familiphobes, ne cessent d’envisager des mesures insupportables, alors qu’ils feraient bien mieux de s’occuper du chômage et de la paupérisation des Français. Fondement et avenir de la société, la famille est une valeur refuge plébiscitée, particulièrement en période de crise. La famille doit être impérativement soutenue. Les sympathisants de La Manif Pour Tous ne lâchent rien !

    Poursuivant leur opposition à la loi Taubira dont ils veulent l’abrogation (sans rétroactivité), ils exigent du gouvernement des réponses claires sur 5 revendications majeures. Pour faire entendre la voix des familles, La Manif Pour Tous ouvre aujourd’hui une vaste et nouvelle campagne d’actions. Si les pouvoirs publics ne répondent pas positivement d’ici fin novembre, la pression des sympathisants de La Manif Pour Tous ira crescendo !

    Ces revendications légitimes sont les suivantes :

    1/ ENGAGEMENTS solennels :

    • de ne pas libéraliser la PMA (Procréation Médicament Assistée) pour les couples de femmes et les célibataires et ce, quel que soit l’avis du CCNE modifié de façon scandaleuse.
    • d’interdire définitivement la GPA (Gestation - ou Grossesse - Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses), pratique qui exploite le corps de la femme et fait des orphelins biologiques.

    22/ HALTE à l’asphyxie fiscale de la famille.

    La Manif Pour Tous demande au gouvernement de :

    • revenir sur le plafonnement du quotient familial ;
    • renoncer à la suppression de la demi-part fiscale prévue pour tout parent ayant élevé seul un enfant ;
    • renoncer à la fiscalisation des majorations de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus ;
    • tenir son engagement sur la baisse de la TVA sur les produits de consommation courante ;
    • ne pas augmenter la TVA sur les transports ;
    • défiscaliser les heures supplémentaires sur les salaires les plus modestes.

    3/ ABANDON du projet de réforme du congé parental.

    3En l’état, ce projet liberticide reviendrait de fait à réduire de six mois la durée de ce congé. Que feront les parents de leur enfant compte tenu de la pénurie de solutions d’accueil ?

    4/ REFONTE des Temps d'Activités Périscolaires (TAP) à l'école.

    On ne peut refonder l'école sur des Projets Educatifs Territoriaux (TEPT) qui se substituent à la liberté et au contrôle des parents sur le choix des activités hors enseignement et qui ouvrent la possibilité à des associations militantes de promouvoir l’identité de genre auprès des enfants.   

    5/ RENONCER, dans la future loi famille, à la création d’un statut du beau-parent, à la création d’une pré-majorité, à laquelle s’oppose une très large majorité de Français et à toute remise en cause de l’adoption plénière pour les couples hétérosexuels. La fausse bonne idée du statut du beau-parent affaiblirait le lien parents/enfant et le rôle de premiers et principaux éducateurs du père et de la mère. D’autres réponses peuvent être apportées pour améliorer le quotidien des familles concernées.  

    Les familles attendent du Gouvernement des réponses claires et positives sur ces revendications. Les projets de loi en cours offrent en effet des opportunités concrètes pour reconstruire la cohésion sociale à travers le soutien aux familles. Dans le cas contraire, l’indifférence ne pourrait être ressentie que comme du mépris à l’égard de  la souffrance de nombreuses familles. Le gouvernement porterait à lui seul la responsabilité d'un durcissement de l’attente des familles. La Manif Pour Tous prendrait quant à elle ses responsabilités en appelant à de nouvelles manifestations."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les collabos donnent de la voix

    chassealhomme.jpgL’extrême gauche manifestait hier en fin d’après-midi à Champigny (Val-de-Marne) aux abords de la salle où  un Jean-Marie Le Pen en grande forme était  venu soutenir le lancement de la campagne de la liste municipale menée par Jean-Marie Rougier. Le PC, le Parti de Gauche, le NPA, la CGT,  Solidaires et Snuipp avaient raclé les fonds de tiroir pour réunir péniblement environ 200 de leurs salariés, permanents et cadres  pour  beugler des slogans haineux, dénier aux Français le droit de voter pour l’opposition nationale. Le sénateur et président communiste du conseil général,  Christian Favier, élu dans la ville de Champigny, a pris la parole pour se féliciter  à cette occasion de la  poursuite de l’immigration à haut débit  et exiger   «la régularisation de tous les sans-papiers (clandestins) ». Au moins les choses sont claires…

    Une extrême gauche qui tente de se refaire une santé électorale en tentant de capitaliser sur la campagne anti FN menée actuellement par le gouvernement et l’UMPS.  Avec le soutien  des médias qui se saisissent  de quelques faits divers  et de propos bien  évidemment condamnables pour manier l’amalgame,  culpabiliser les Français en assénant que la volonté de défendre son identité et le refus de la submersion migratoire participent d’un insupportable racismeRien de nouveau sous le soleil, « ils » nous font le coup  régulièrement depuis trente ans,  à chaque fois le Front National  est porté par une dynamique importante. 

    Un racisme nous l’avons  dit, dont les  premières victimes dans notre pays, dans l’indifférence quasi  générale de nos élites négationnistes, sont bien  pourtant,   et dans leur écrasante majorité,  les Français de souche européenne. Ces derniers sont pourtant invités à faire profil bas.

    Invité hier soir de l’émission C dans l’air sur France 5  consacrée au débat du moment - »la France est-elle raciste?- »le très contesté et contestable Patrick  Lozés, ancien président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) avant d’en être écarté -voir notre article en date du 30 novembre 2011-  en a fait l’aveu implicite. Il a ainsi suggéré d’en finir avec ce qu »‘il appelle la »catho-laïcité » , à savoir dans son esprit la prééminence culturelle qui est (encore) accordée au catholicisme dans la société française. Au nom de la lutte contre les discriminations bien sûr…

    Soucieux de se rappeler au bon souvenir (?) des Français, l’ex ministre centriste de la Défense,  Hervé Morin , qui a rallié avec  sa coquille ville Nouveau Centre,    l ‘UDI  de Jean-Louis Borloo,  a tenu à apporter sa contribution  au lynchage médiatique des Français qui se tournent vers le Front National.

    Jusqu’alors le très opportuniste  M. Morin ne s’était guère signalé que par ses appels à voter en faveur de la gauche contre les candidats nationaux lors des derniers scrutins. Son seul  autre titre de gloire  constate Bruno Gollnisch,  fut d’avoir prestement obéi  aux ordres du lobby atlantiste qui,  en 2009,  demanda et obtint  la tête du   géopoliticien Aymeric Chauprade, enseignant au Collège Interarmées de Défense (CID) , car  coupable d’avoir énoncé un certain nombre de vérités sur « l’allié américain », ses objectifs et ses méthodes…

     Hier,  Hervé Morin  a donc fait un petit coup marketing en expliquant sur RFI que la « proposition politique » du Front National est   »folle » et « nationale-socialiste. C’est-à-dire plus collectiviste que Mélenchon et d’un patriotisme mortel ». Comme on soulignait qu’il évoquait  clairement le parti nazi, Morin, a insisté : « oui, c’est un parti national-socialiste ».

    M.  Morin  ne se grandit  pas  en  diffamant  effrontément le FN,  ses électeurs  et en mettant ces pas  dans ceux des agités du bocal  les plus extrémistes du combat contre l’opposition nationale. Sur son blog  Ivan Rioufol,  note avec raison que ce dernier « chausse de vieux sabots » et   »surtout laisse voir son désarroi« . « Si le FN est un parti nazi comme il le suggère alors il faut l’interdire. » Et il le serait depuis belle lurette si tel était le cas!

    L’éditorialiste du Figaro relève plus largement que « la campagne antiraciste menée par le gouvernement  suggère une généralisation (du racisme, NDLR) or cet amalgame ne peut être perçu que comme une insulte par le nouvel (et ancien! NDLR)  électorat frontiste »;  » rien ne permet de dire a priori qu’il est plus raciste qu’un autre ». « Les grandes âmes sont les meilleures alliées de Marine Le Pen qui par leur négation des évidences laissent apparaître (Marine) comme celle qui dit des vérités interdites »,   » comme une victime du sectarisme ». « Il n’est pas sain conclut-il,  de laisser le FN sans concurrents répondre au désarroi des gens ». Il n’est surtout pas sain de banaliser un totalitarisme mort et enterré depuis longtemps pour maintenir à  flot les gamellards du Système,  les collabos du  totalitarisme mondialiste, vaste machine  à tuer les peuples.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/08/les-collabos-donnent-de-la-voix/

  • Le lobby homosexuel s’attaque à Coca-Cola… et veut de l’argent !

    A quelques mois de l’ouverture des Jeux Olympiques de Sotchi, le lobby homosexuel international cherche par tous les moyens à déstabiliser la Russie et à faire infléchir sa législation interdisant notamment la propagande homosexuelle auprès des mineurs.

    C’est dans ce cadre que All Out, lobby homosexuel américain, mène une pression contre la multinationale Coca-Cola, partenaire des Jeux Olympiques.

    Trois camions recouverts de slogans tels que « Ne refoulez rien » ou « Dénoncez les lois anti-gay » ont été placés devant le siège du producteur de soda à Atlanta.  Une campagne qui s’accompagne d’une pétition adressée à Coca-Cola.

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    L’un des objectifs  est d’obtenir des marques associées aux Jeux Olympiques un message de condamnation de la législation russe, ce qui serait une forme d’ingérence scandaleuse de la part de ces multinationales.

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  • "Euthanasie", "suicide assisté", "euthanasie palliative" : même combat

     

    Dans la Nef, Pierre-Olivier Arduin, directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, passe en revue les trois options que pourrait proposer le CCNE en vue de légaliser l'euthanasie. La dernière, particulièrement pernicieuse, nous appelle à être vigilants.

     

    "Sur l’échiquier de la fin de vie, François Hollande, lentement mais sûrement, avance ses pièces, bien décidé à renverser le dernier pilier moral encore en vigueur dans notre société : l’interdit fondateur de donner intentionnellement la mort à un malade. Contrarié par l’avis que le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) lui a rendu cet été, lequel s’est opposé à toute forme de dépénalisation de l’euthanasie ou du suicide médicalement assisté, le chef de l’État a remanié de fond en comble cette instance en septembre pour n’y placer que des personnalités acquises à sa cause. Un coup de maître quand on sait que c’est justement le CCNE qui va lancer en ce mois de novembre les premiers États généraux sur la fin de vie et sélectionner les « experts » chargés de « former » pendant quatre week-ends une trentaine de citoyens tirés au sort avant d’en tirer un énième rapport. Autant dire que le CCNE, seul aux commandes pour organiser les débats et piloter la rédaction du futur avis des États généraux, est juge et partie dans cette affaire. Pour la première fois, le CCNE pourrait ainsi publier un texte qui contredirait frontalement le précédent à moins de six mois d’intervalle, faisant apparaître en pleine lumière le relativisme moral qui gangrène son travail de réflexion depuis sa création en 1983.

    Trois options législatives sont en lice pour inspirer la rédaction du futur projet de loi que François Hollande a promis de présenter début 2014.

    La première, soutenue en France par les responsables politiques les plus radicaux de la majorité, consisterait, à la manière du Luxembourg en 2009, à copier le dispositif à l’œuvre depuis 2002 aux Pays-Bas et en Belgique. Dans ces pays, l’existence d’une « souffrance physique ou psychique insupportable », pourvu qu’elle soit exprimée par une personne consentante, soit de vive voix soit par le biais d’une directive anticipée, entraîne une obligation positive de l’État de mettre tout en œuvre pour rendre effective l’euthanasie. Ce modèle peut-il vraiment s’imposer chez nous alors même qu’il est critiqué par des études scientifiques en raison des dérives constatées ? Augmentation des « euthanasies sauvages » passant outre à la volonté des patients ou perpétrées à la demande de familles, euthanasies couplées à des prélèvements d’organes, multiplication des injections létales pour souffrance psychologique dont le dernier exemple en date a défrayé la chronique, celui d’un Belge « transgenre » se sentant prisonnier de son corps après une opération ratée de changement de sexe. On observe le même phénomène inquiétant de banalisation aux Pays-Bas comme en témoigne l’histoire de ce Hollandais de 80 ans, supporter de l’Ajax d’Amsterdam, qui s’est vu offrir par le club une place dans la tribune royale pour assister à un match parce que son euthanasie était programmée la semaine suivante. Après le « protocole de Groningen » de suppression des nouveau-nés handicapés toléré par les pouvoirs publics aux Pays-Bas, le Sénat belge vient d’entamer la discussion sur l’extension de sa loi aux mineurs, conforté par une population qui approuve à 75 % ce projet. La France peut-elle accepter de rendre légal un dispositif qui montre à l’évidence, chez nos voisins, qu’il est devenu incontrôlable en moins d’une décennie ?

    La seconde option, celle du suicide médicalement assisté, est d’autant plus dangereuse qu’elle fait son chemin dans les esprits depuis que le rapport Sicard de décembre 2012 a semblé lui entrouvrir la porte. À l’instar des États américains de l’Oregon, du Montana et de Washington, il s’agirait de donner le droit à un malade d’obtenir de son médecin l’ordonnance d’un « médicament » à s’auto-administrer à son domicile au moment qu’il choisit. Certains médecins ont estimé qu’il s’agissait d’une « piste valable » qui les libérerait d’un acte reposant entièrement sur le malade (La Vie, 20 décembre 2012). Ce qui est bien sûr faux, le suicide médicalement assisté n’étant qu’une forme singulière d’euthanasie où l’action posée par le médecin – fournir des produits létaux à son malade – se rapporte à la même intention criminelle de provoquer sa mort.

    Enfin, la troisième évolution qui se dessine, pernicieuse par la présentation « acceptable » qui en est faite depuis plusieurs mois, pourrait rallier de nombreux élus peu au fait des questions de fin de vie et embrouiller un peu plus les esprits des Français. C’est ce que certains éthiciens comme Véronique Fournier appellent l’« euthanasie palliative » (Libération, 9 septembre 2013). La directrice du centre d’éthique de l’hôpital Cochin milite en faveur de cette « aide médicalisée provoquant la mort en douceur en s’inspirant du savoir-faire des soins palliatifs ». Peu de spécialistes ont noté que l’idée d’une « accélération délibérée de la survenue de la mort », à l’aide de cocktails sédatifs notamment, était déjà au cœur du rapport de la commission Sicard. S’il devait être reconnu, ce principe qui demande aux médecins d’assumer l’intention de tuer, blesserait mortellement une déontologie médicale inchangée depuis Hippocrate."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hommage + video du meurtre des 2 patriotes grecs

     

    Nous apprenons du RF que :

    « Les militants parisiens du Renouveau français se sont joints ce mercredi à ceux du GUD pour un rassemblement devant le consulat de Grèce.
    Ils ont ainsi témoigné de leur soutien à leurs camarades nationalistes grecs, face à la répression qu’ils subissent et après l’odieux assassinat de deux militants. Ils ont aussi dénoncé l’attitude lamentable du gouvernement prétendument grec. »

    Par ailleurs, a été rendue publique une video de camera de surveillance, ayant filmé l’odieux assassinat des jeunes militants grecs.

    Nous la mettons ci-dessous mais prévenons formellement : ces images sont choquantes et réservées à un public averti.

    On notera la détermination et le sang-froid dont fait preuve le tueur.

    Est-il un activiste de gauche, abreuvé de haine comme les autres ?
    Est-ce un membre des services secrets grecs (ou autres), missionné dans le cadre d’une stratégie de la tension ?
    Ou est-ce gauchiste manipulé par des services ?

    Nous ne le savons pas encore mais une chose est sûre, le gouvernement grec a une lourde responsabilité.

    Video ici

  • N’oublions pas Esteban, emprisonné depuis 5 mois pour s’être défendu contre une agression de gauchistes

    esteban-adresse.jpg

  • La colère bretonne contre l'erreur fiscale de trop de la République.

    Se promener avec un bonnet rouge sur la tête ne laisse pas indifférents les passants parisiens ou versaillais : quelques marques de sympathie, d’autres d’inquiétude, parfois de l’agressivité et des mots que l’on pourrait facilement taxer de « xénophobie », surtout de la part de quelques partisans du gouvernement en place ou d’admirateurs de la mondialisation… Il est amusant de constater combien un simple couvre-chef peut créer du lien social et comme il est devenu un véritable symbole, à la fois de la Bretagne et de la révolte fiscale en cours ! 

    Dans l’histoire, la révolte des bonnets rouges de 1675 s’inscrit dans la longue cohorte des révoltes populaires contre l’impôt et, par la même occasion, contre l’Etat central ou, du moins, de ses relais sur le lieu de la contestation : celle-ci fut terrible, tout comme la répression qui s’ensuivit… Mais il en reste quelques leçons que nos gouvernants, entre autres, feraient bien de méditer avant que de commettre de nouveaux impairs.

    Tout d’abord, la question même de l’impôt, de sa légitimité et de son acceptabilité : tout Etat digne de ce nom doit trouver les moyens de se financer pour pouvoir maîtriser les territoires et aider les populations, engager de grandes politiques et être présent sur la scène internationale, tout simplement pour « être et durer » et représenter les intérêts de la nation, les défendre et les faire prospérer. En période de crise (qu’elle soit géopolitique comme en 1675 avec la guerre de Hollande –le pays, pas la personne…, ou économique et financière comme aujourd’hui, marque d’une mondialisation en cours, moins heureuse qu’espérée), trouver de l’argent est un art plus délicat encore que d’ordinaire, et qui nécessite un certain doigté si l’on veut éviter les réactions brutales : oublier les spécificités locales dans un pays aussi pluriel que la France, chatouiller les susceptibilités provinciales ou socio-professionnelles ou vouloir passer en force sans un minimum de concertation avec les parties concernées, en particulier celles appelées à s’acquitter de nouvelles taxes ou impositions, c’est risquer le mécontentement explosif, la contestation active et l’émeute revendicatrice. Colbert, en 1675, en négligeant la particularité de l’autonomie bretonne, a allumé, peut-être sans en saisir toutes les conséquences, un incendie qui mit bien du temps à s’apaiser et desservit l’Etat central sans satisfaire le Roi, obligé d’envoyer des troupes dans la province rebelle et risquant sa postérité… L’historien breton La Borderie, pourtant royaliste convaincu (il fut député monarchiste de Vitré de 1871 à 1876), n’hésita pas à parler, pour évoquer la répression royale de 1675, de « despotisme », même s’il cible plus Colbert que le souverain lui-même… Le gouvernement Ayrault devrait se souvenir de cela, sans doute, s’il ne veut pas perdre tout crédit (ou plutôt ce qui lui en reste…) dans une région qui, pourtant, lui était électoralement très favorable en 2012. Mais il est vrai que, contrairement à la structure institutionnelle étatique d’une monarchie qui restait encore « fédérative » à défaut d’être complètement fédérale, la République se veut « une et indivisible » et, donc, égalitaire, au risque de ne pas prendre en compte ce qui fait la diversité française et de se heurter à des réalités qui, elles, ne sont pas identiques d’un bout à l’autre du territoire national…

    D’autre part, pour être acceptable et accepté, un impôt ou une taxe doit avoir une « raison d’être » et apparaître comme utile, voire nécessaire, aux populations qui doivent l’acquitter : or, qu’a-t-on vu avec cette fameuse « écotaxe », si mal nommée en fait ? C’est qu’elle devait plus rapporter à une société privée, baptisée Ecomouv, qu’à la Bretagne elle-même ! Cela nuit, évidemment, à la crédibilité de cette taxe qui apparaît plus devoir bénéficier à des actionnaires ou à des intérêts privés qu’à la collectivité elle-même : le principe de la « Ferme générale », déjà condamné sous l’Ancien régime parce qu’elle semblait trop profiter à quelques riches « percepteurs », n’est pas plus populaire ni compréhensible aujourd’hui qu’hier…

    Mais là n’est pas le plus grave : en fait, cette taxe n’était accompagnée, pour lui donner crédit près de la population, que de vagues projets de transports ferroviaires, d’autant plus incompris en Bretagne que la SNCF a abandonné toute velléité de ferroutage dans cette province et qu’il n’a guère été évoqué d’alternative à la route en cette même région ! Pourtant, la reconstruction d’un réseau ferré dédié au transport de marchandises et de camions sur plateforme ferroviaire devrait être une priorité, mais aussi l’étude et la mise en place d’un système de cabotage ou de merroutage qui relierait les côtes de Bretagne aux grands ports nationaux (en particulier Le Havre, à l’embouchure de la Seine) pour éviter les routes et diminuer la pollution du transport routier… Or, rien de tout cela ! D’où l’incompréhension et l’absence de légitimité de cette nouvelle taxe, aggravées par les difficultés actuelles de l’économie en Bretagne, en particulier dans le secteur agroalimentaire.

    Prisonnière de ses principes et de ses maladresses, la République se heurte désormais à une colère bretonne dont les derniers événements montrent qu’elle n’est pas qu’une simple flambée mais bel et bien une contestation plus profonde qui fait suite à un malaise lui aussi enraciné dans le tissu provincial, sur le plan social comme politique : au-delà de la politique fiscale, c’est aussi toute la politique d’aménagement du territoire mais aussi d’autonomie régionale que l’Etat doit repenser.

    Mais la République peut-elle faire ce double effort à l’heure où la mondialisation menace la réalité même de l’Etat et avec un gouvernement qui apparaît désormais isolé et condamné à brève échéance ?

    http://www.actionroyaliste.com/articles/actualites/1281-la-colere-bretonne-contre-lerreur-fiscale-de-trop-de-la-republique

  • Face à la dénaturation du mariage, le maire de Fontgombault montre l’exemple catholique

    Le Maire de Fontgombault montre l’exemple. Jacques Tissier, maire de la petite commune de Fontgombault  dans l’Indre, ainsi que la majorité de son conseil municipal (sept sur dix – deux abstentions – un contre), ont pris l’engagement de refuser de procéder au mariage de personnes de même sexe. Et si les autorités de la République avaient l’intention de les y contraindre, le maire et ses adjoints démissionneraient, considérant que la loi naturelle est supérieure aux lois humaines.

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