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anti-national - Page 925

  • Hollande contre les travailleurs

    Le capitalisme et la mondialisation frappent notre peuple dans sa chair.

    Tandis que les medias et la classe politique s’affolent pour savoir si oui ou non on doit renvoyer une rom sans papier, ou pour les aléas de la campagne du PS à Marseille, Van Genechten, une entreprise belge, a décidé, sous prétexte de liquidation judiciaire, de délocaliser l’imprimerie de Marcq-en-Baroeul en Pologne. Des travailleurs se retrouvent dans la nécessité de menacer de faire exploser leur lieu de travail, certains en sont réduits à faire une grève de la faim. Encore une fois, le capitalisme mondialisé et la destruction des frontières conduisent à des drames humains.

    On nous avait promis la mondialisation heureuse. On nous avait promis l’Europe protectrice des peuples, par la libre circulation des hommes, des marchandises et des capitaux. Qu’en pensent les travailleurs de Marcq-en-Baroeul ? Que pensent-ils de la politique libre-échangiste de Bruxelles ?

    La classe politique n’est pas à la hauteur. Le Front de Gauche, et Mélenchon, qui devraient se retrouver aux côtés des travailleurs, ont préféré profiter des manifestations lycéennes pour rappeler indûment une rom sans-papier. Là où une imprimerie menace d’exploser ; là où la Bretagne est à quelques pas de la grève insurrectionnelle (et doit faire ces pas décisifs) ; là où le pays en colère souffre, la classe politique préfère jouer une sinistre pièce de théâtre, pour défendre « sa République », c’est-à-dire elle-même, ses privilèges, ses profits et ceux de ses amis.

    A cela s’ajoute le dévoiement de l’écotaxe, qui de l’idée légitime du pollueur-payeur s’est muée en taxe supplémentaire. Comme la CSG et la CRDS en leur époque ont trahi leur idée initiale. Pour nourrir un budget sans fin du gouvernement, c’est-à-dire pour payer la dette. Donc les banques et les fonds de pension.

    Un mouvement populaire et social se lève, et ne sera porteur qu’en convergeant contre un pouvoir corrompu tenu par des réseaux.

    C’est bien la mondialisation qu’ils ont permise et encouragée qui est en cause, à Marcq-en-Baroeul comme en Bretagne. C’est bien la dette, ce hold-up capitaliste, qui est en cause dans le matraquage fiscal. C’est bien la destruction progressive et calculée de nos acquis sociaux depuis près de 10 ans, ANI, retraites, « flexibilité » du marché du travail…par le pouvoir et ses partenaires socio-traîtres (y compris les hauts responsables de la CFDT) qui aujourd’hui dévaste le paysage social de notre pays.

    Quand donc les politiciens et les partis accepteront-ils enfin de protéger ceux qu’ils disent protéger ? Quand donc abandonneront-ils le pouvoir des lobbies et du CAC40, de Bruxelles et du FMI, pour se mettre enfin au service de ceux qu’ils doivent servir, c’est-à-dire les citoyens ?

    Ceci est une trahison.

    Nous soutenons les travailleurs de Marcq-en-Baroeul dans leur combat courageux. Nous soutenons les grévistes de Bretagne. Nous appelons enfin à la restauration de l’autorité de l’Etat, à un gouvernement social, à un ordre juste, sans lesquels il ne peut y avoir de combat efficace des travailleurs face au pouvoir capitaliste mondialisé.

    Pour le peuple en souffrance, face au capitalisme, à la technocratie, à Bruxelles et au grand patronat,  face à l’austérité la seule réponse est sociale, nationale, radicale.

    Hélas, les perspectives politiques et populaires semblent encore peu matures. Là où des lycéens capricieux peuvent descendre par milliers dans la rue, là où les réseaux épiscopaux peuvent réunir plus d’un million de personnes à Paris, les convergences des luttes populaires sont encore difficiles. Gouverner par le chaos. Nos « élites » ont tout fait pour diviser le pays, pour l’empêcher d’unir ses forces, pour empêcher chacun de se sentir concerné par le malheur des autres, jusqu’à ce qu’il soit enfin touché dans sa vie.

    Notre rôle est donc non pas d’encadrer ces forces, mais soutenir et éveiller, afin de rendre possible cette grande convergence. Lutter. Et triompher.

    Le Cercle Non Conforme

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/10/20/hollande-contre-les-travailleurs-5200626.html

  • Qui n'est pas franc-maçon à Narbonne ?

    Si l'auteur de cet article semble bien naïf - il présente notamment une loge comme "catholique" - il a pu interroger un certain nombre de "frères" et cela donne ceci :

     

    "On prête à l'ancien sous-préfet de Narbonne, Gérard Dubois cette petite phrase en forme interrogative, lors de son arrivée dans notre ville, "mais qui n'est pas Franc-maçon à Narbonne ?" Il faut dire qu'historiquement la Franc-maçonnerie est "surreprésentée à Narbonne qui reste une ville de 50 000 habitants", dixit un ancien Vénérable de l'une des principales loges présentes sur les bords de la Robine. (...)

    Faut-il seulement rappeler que Narbonne n'est pas dans notre Midi une exception : à Béziers comme à Montpellier, les Frères sont bien présents dans tous les secteurs d'activité. "Il est donc normal, dans ces villes, et par conséquent à Narbonne, que l'on trouve les mêmes proportions dans les listes qui se présentent aux municipales", souligne un 'frangin' prêt à entrer dans la campagne. (...)

    La présence d'un Frère sur une liste du Front de Gauche (la tête de liste n'est pas désignée) comme sur une liste du Front National (elle sera conduite par Jean-Marc Péréa), fera toujours figure d'exception... Les Loges et les extrêmes, qu'elles soient de droite comme de gauche, n'ont jamais fait bon ménage. En revanche, les Francs-maçons seront bien présents sur les listes conduites par Jacques Bascou, Frédéric Pinet et Didier Mouly. Au sein du conseil municipal sortant, ils sont une bonne douzaine, et la même proportion se retrouvera sur la prochaine liste de Bascou. L'opposition municipale actuelle n'est pas en reste, avec parfois des situations cocasses puisque certains peuvent être à la fois opposants politiques et frères de la même loge. La liste de Didier Mouly comptera évidemment des Francs-maçons, ce qui était déjà le cas dans toutes les précédentes listes NN. De même que celle qui sera conduite par Frédéric Pinet."

    Louise Tudy   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Travailler le Dimanche : l’étape avant la prostitution des enfants ?

    Les esprits chagrins crieront à l’exagération. Les esprits avertis rétorqueraient qu’en réalité l’étape est déjà franchie par les grâces d’une mondialisation cache-sexe. Pourquoi poser la question du travail du Dimanche en des termes violents ? 

    Il s’agit en réalité de peser les ressorts mais également les conséquences du retour de ce débat. Débat qui n’en est pas un comme à l’habitude puisque les partisans du tout travail agitent leurs étendards habituels, primat de la liberté individuelle et nécessité de crise. Toute personne osant rappeler que ce sont les mêmes qui conduisirent la France et le monde dans cette crise deviendra automatiquement un passéiste ou pire un communiste, preuve s’il le fallait que le néolibéralisme admet la liberté pour ses actions, mais ne s’oblige certes pas à nuancer le débat. Le travail du Dimanche qu’on présente à grands cris comme la conclusion logique de l’évolution du monde n’est rien d’autre qu’une nouvelle atteinte à notre civilisation et à ses valeurs. Reste à savoir si vous préférez l’ouverture d’un magasin de bricolage ou la sauvegarde des sources de cette civilisation.

    La violence de la fausse liberté.

    L’un des arguments les plus fallacieux utilisés par les tenants du retour est la mise en exergue de la liberté des grandes enseignes et notamment de leurs employés. L’étudiante faisant les Week end dans les magasins de bricolage ou le retraité tenant la caisse auraient finalement le droit à ce gagne pain salvateur. Un gagne-pain dont il serait entendu que la mise en perspective avec les vertus salvifiques du Dimanche sanctifié reviendrait à un ébranlement dramatique de la laïcité. On trouvera bien quelques cathos branchés pour servir de faire valoir à cette position. Ils développeront à l’envie leur vieille rengaine, la balance entre responsabilité et liberté, vieille usurpation du débat qui possède l’avantage d’exclure de la réflexion toute inquiétude quant au système, à la dictature de l’argent et finalement au sens véritable de la Liberté. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travailler-le-Dimanche-l-etape

  • 32 000 signataires contre la suppression de fêtes chrétiennes

    Notre pétition rencontre un franc succès.

    Mais Jean-Marc Ayrault n'a toujours pas réagi.

    Michel Janva

  • Le Grand Marché Transatlantique contre notre liberté

    La « crise » précipite les choses, aux deux sens du verbe : accélère leur cours, et les révèle, comme dans un tube à essai où se mélangent divers liquides. Ce qui semblait presque une vue de l’esprit il y a quelques lustres, et augures improbables dignes de Cassandre, devient redoutablement concret. Il fallait le temps que certains nœuds se défassent, que des résistances faiblissent, qu’une génération disparaisse. Les esprits n’étaient pas encore mûrs, expliquent les progressistes. Les temps sont désormais consommés, et la parousie est imminente.

    La ruine et le terrorisme, les chantages à la guerre et à la misère, l’invocation de la nécessité du marché, comme jadis on expliquait les hécatombes humaines par les dieux ou le destin, pèsent comme un couvercle sur l’esprit des peuples. Les fieffés coquins nous mènent savent par le bout du nez, les partis 1 et 2, en maestros du mensonge, de la perfidie et du mépris, en tricheurs maniant avec dextérité leurs cartes, embobinent les masses, et les mènent à leur perte.

    Après le putsch budgétaire européen de l’an dernier, et le basculement vers le fédéralisme ultralibéral, c’est la fusion des parties occidentales et orientales de l’Atlantique Nord qui est projetée. L’absorption de l’Europe par les États-Unis est proche, elle est pour demain, pour 2014 ou 2015. Les échéances sont fixées : dans deux ans, nous auront achevé notre temps, notre destin, notre existence, et nous n’aurons plus aucun pouvoir sur notre avenir.

    Comme toujours, l’Union européenne et les États-Unis ont manigancé leur coup par-dessus les peuples. Sans qu’ils en aient été avisés, et qu’on leur ait donné la parole, on leur annoncera bientôt une libéralisation quasi totale des échanges commerciaux et financiers, et une harmonisation complète des politiques judiciaires et sécuritaires. On agitera comme il faut la presse propagandiste, on ne prendra pas le risque du référendum, les parlements voteront comme un seul traître, et l’affaire sera pliée.

    Le coup est pourtant préparé de longue date. Mais en catimini. En 2004, en effet, le P.D.G. d’Unilever, président européen du Transatlantic Business Dialogue (T.A.B.D.) et son homologue américain, P.D.G. d’U.P.S., rencontraient à Dublin les présidents Bush, Prodi et le Premier ministre irlandais dont le pays assumait la présidence tournante de l’Union européenne. Il fut question de lever les « obstacles à l’intégration » dans le domaine du commerce, des investissements et de la réglementation.

    Dans un autre domaine, la bonne volonté collaboratrice des bureaucrates de Bruxelles avait été jusqu’à échanger avec les services américains de sécurité les données sur les passagers empruntant les lignes transatlantiques. Sans réciprocité, bien sûr.

    Le projet bloquait néanmoins, notamment au niveau des biotechnologies, des problèmes environnementaux et de ceux liés à la consommation, les normes américaines de protection et de qualité étant, comme l’on sait, très laxistes (commerce et lobbies obligent). La pression des associations et des protestataires alternatifs ont sans doute eu quelque effet sur l’opinion. Les résurgences d’une guerre commerciale plus ou moins ouverte avec les U.S.A., notamment au sujet de l’acier, mettaient aussi un frein au projet.

    Mais les commissaires mondialistes Erkki Liikanen et Pascal Lamy veillaient, aidés efficacement par Elmar Brok, député européen chrétien démocrate allemand qui présidait la Commission des Affaires étrangères du Parlement. Tout ce beau monde agit par le truchement plus ou moins occulte, mais bien pourvu financièrement, du Réseau politique transatlantique (T.P.N.), un « groupe de réflexion » qui rassemblait en 2004 plus de quatre-vingt parlementaires européens et environ quarante-cinq membres du Congrès ainsi que trente-cinq entreprises géantes dont A.B.B., Daimler Chrysler, B.P., Nestlé, U.P.S., I.B.M., Boeing, Microsoft, Philips et Unilever.

    À son tour, le mai 2008, le Parlement européen a prévu pour 2015 la création d’un grand marché transatlantique, avec , de facto, dans la plupart des secteurs, l’application du droit états-unien.

    L’objectif est bien sûr économique, et obéit à la pensée unique ultralibérale qui domine actuellement, aux dépens des peuples. Mais il est évident que l’idéologie atlantiste des responsables politiques européens y trouve sa place, l’Union européenne s’étant systématiquement alignée sur la ligne de la diplomatie étrangère américaine, en l’appuyant et en participant, via l’O.T.A.N., à ses aventures guerrières.

    L’intégration de la France au commandement intégré de l’Organisation de l’Atlantique Nord a fait sauter tous les obstacles. Le prestige français, animé par l’esprit d’indépendance gaullien, n’est plus qu’un souvenir. Pour paraphraser Tacite, comme le Sénat romain, l’élite de notre pays, comme du reste l’oligarchie de l’Europe occidentale, suivie par la partie abusée du peuple, se rue vers la servitude.

    À terme, c’est une plus grande symbiose entre les politiques et les législations américaines et européennes qui va être à l’œuvre. Mais l’on ne voit pas pourquoi et comment l’hyper-puissance yankee n’imposerait pas ses normes et ses usages, dans la « protection » de l’environnement et des consommateurs, dans le domaine de la santé, au sujet du problème très sensible des O.G.M., , de la législation sur les produits chimiques. Tout cela se traduira inévitablement par une régression, à la grande satisfaction de ceux qui tentent, avec une obstination remarquable, de déréguler tous ces secteurs, sans trop de succès jusqu’à maintenant. Il est assuré que le Traité transatlantique va leur donner le sésame pour ouvrir toutes les portes, d’autant plus que ces combinaisons sont ficelées sans contrôle démocratique.

    Ce traité achève donc la perte de la souveraineté de l’Europe, qui, pour autant, n’en a eu que dans l’étroite marge que lui laissait la puissance américaine. Celle des vingt-sept nations européennes a pris fin l’an dernier, par le Traité d’équilibre budgétaire européen. Or, les lois qui régissent les relations internationales sont comme celles de la nature, nonobstant l’inévitable hypocrisie inhérente à l’espèce humaine. Le plus fort impose sa volonté, que l’on essaiera d’incarner, par exemple, par l’usage obligatoire de l’anglais comme langue maternelle.

    Parallèlement, la création d’un espace commun de contrôle des populations, d’une aire de coopération transatlantique en matière de « liberté de sécurité et de justice » est prévue d’ici 2014, surtout au profit de l’ultra-sécuritaire État américain, obsédé par le terrorisme et encouragé par le Military Commissions Act de 2006, qui permet de poursuivre toute personne quelle qu’elle soit, y compris non américaine, considérée comme ennemi, « combattant illégal ».

    L’étape suivante sera la réalisation d’un pouvoir exécutif, qui sera institué dans les dix ans, et qui usera comme il l’entend de la force judiciaire, policière et militaire. Les peuples devront se plier. Et comme le processus de domestication ne s’effectuera pas sans réactions, il est probable que des révoltes auront lieu, sans doute violentes, avec des réponses répressives adéquates. Une ère de dictature s’annonce.

    Nous sommes, nous, Français, Européens, à un tournant de notre histoire. Sera-t-il dit que nous ne savions pas, et que, quand il sera trop tard, nous n’ayons d’autre choix qu’entre la servitude et la mort ?

    Claude Bourrinet http://www.europemaxima.com/

    • D’abord mis en ligne sur Vox N.-R., le 2 février 2013.

  • Personne ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne

    Suite à la décision totalitaire du Conseil constitutionnel, l'abbé de Tanoüarn rappelle que la liberté de conscience est un droit qui ne se décrète pas et rappelle l'enseignement du Docteur commun de l'Eglise Saint Thomas d'Aquin :

    "Saint Thomas d'Aquin, au XIIIème siècle, était déjà un fervent défenseur de la conscience, cette empêcheuse de déconner en rond, cette Antigone ou cette Alouette (o Jeanne), si bien croquées par Jean Anouilh. Dans la IaIIae Q19 a 5 (je parle de la Somme théologique) il explique que la conscience est le "dictamen rationis". Dans notre langue française, ondoyante et diverse, il n'y a pas d'équivalent (que je sache) au mot dictamen. Il faut faire appel à l'allemand. On peut traduire : le diktat de la raison. Pour Thomas, personne, ni roi ni prince, ni évêque ni pape ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne lorsque elle se manifeste en dernier recours par un diktat. On peut et on doit informer les consciences défaillantes mais on ne peut pas prétendre qu'elles n'ont pas le droit de se manifester. Il n'y a rien au dessus du droit d'une conscience humaine poussée dans ses retranchement d'honnêteté et de justice. Rien, même pas Dieu, ni la loi naturelle. L'exemple que donne saint Thomas est amusant. Il pourrait d'ailleurs s'appliquer pour une part à la société actuelle. Celui, dit-il, qui pense qu'il est bien de forniquer et qui ne fornique pas commet une faute contre sa conscience - dans l'Evangile on parle de péché contre l'esprit.
    Il y aurait évidemment une autre interprétation à la décision du Conseil des sages. Je pars moi du principe qu'ils ont un moment oublié la colonne du Temple, zapé la loi de 1905, gardienne de la laïcité. Mais on peut penser que cette loi (en particulier son article 1) ils le connaissent parfaitement. Simplement ils l'interprèteraient peut être autrement que nous le faisons. Comment ? Eh bien ! Au lieu de comprendre, comme nous le faisons tous que la loi s'arrête là où commence la conscience humaine, peut-être les Sages estiment-ils à l'inverse que, dans la mesure où c'est la République qui "assure la liberté de conscience", alors il leur revient à eux (ils sont un peu la République en dernier ressort) de déclarer les limites de la conscience individuelle. C'était la théorie de Hitler lorsqu'il a été élu démocratiquement chancelier et lorsqu'il est devenu chancelier du Reich : le représentant du peuple peut et doit délimiter le domaine dans lequel la conscience a droit de s'exercer. Et il lui revient, par le fait même, d'interdire à la conscience certaines zones considérées, du point de vue de la conscience, comme des zones de non-droit.
    La République se sortira-t-elle un jour de on péché originel, le Rasoir national ? La Cinquième aura-t-elle le courage d'admettre qu'elle est fondée sur les iniquités sanglantes de la Première ? Ou est-ce que seule l'Eglise catholique devrait faire repentance ? La question est grave parce qu'elle en entraîne une autre sur le sujet qui nous occupe : peut-on être un homme digne de ce nom si l'on ne reconnaît pas le droit des consciences ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Hommen viennent rhabiller les Femen

    Ce soir, les Hommen sont venus offrir aux Femen une tenue décente en leur apportant... des soutiens-gorges. En effet, malgré les subventions secrètes de la mairie de Paris, le groupuscule extrémiste Ukrainien "Femen" n'arrive manifestement pas à boucler les fins de mois : les fonds leur manquent pour s'offrir une tenue décente. Les actions violentes et seins-nus des Femen sont une insulte à la féminité et une dégradation de la femme. Elles sont une provocation honteuse aux yeux des enfants auxquels elles s'exposent en toute impunité.

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    2Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Trop de droit d'asile tue le droit d'asile

    Depuis le 9 octobre, l'opinion française aura été focalisée sur ce qu'on considère désormais comme l'affaire de Léonarda Dibrani et celle de sa famille. D'une façon tout à fait artificielle le ton a monté. On a voulu, agiter une fois de plus, et selon l'expression opportune de Jean-Pierre Chevènement, la "dictature de l'émotion". (1)⇓

    On le fait de manière systématique en France depuis une bonne, ou plutôt une mauvaise trentaine d'années. (2)⇓

     

    Les cibles favorites de ce genre de dispositifs se recrutent à l'évidence chez les adolescents de notre époque nulle et molle.

     

    Dans un tel contexte, la "gauche de la gauche" s'est emparée de cette affaire pour cristalliser un peu plus l'affrontement, désormais permanent, entre le ministre de l'Intérieur et ses homologues bien-pensants de la Justice, du Logement, de l'Éducation, etc. Ce jeu de rôles aboutit d'ailleurs à ce que Manuel Valls adopte la posture qui lui semble impartie, au nom de la "République".

     

    Tous les protestataires entendent d'ailleurs enchaîner le gros mollasson faisant office de président à son alliance avec le parti communiste.

     

    Tout d'abord on a donc présenté cette jeune fille comme "kossovare", comme s'il s'agissait d'une nationalité intouchable, à la fois improbable et de ce fait inexpulsable. Rappelons quand même que ce territoire arraché à la république de Serbie l'ancienne Yougoslavie, au nom du droit de la majorité albanaise comptait diverses minorités, dont des Tziganes, des Slaves musulmans "goranis", etc.

     

    À la suite de la brillante expédition droitdelhommiste de 1999, tous ont eu tendance, pour fuir le "bon" fanatisme des "gentils" Albanais à se regrouper aux côtés des "méchants" Serbes et notamment dans le bastion de Mitrovitsa. C'est là que réside aujourd'hui la famille Dibrani, bien que son chef reconnaisse désormais avoir menti à l'administration française.

     

    Soulignons aussi que ni l'Albanie, ni le Kossovo, ni même à ce jour la république de Serbie n'appartiennent à l'Union européenne ni, moins encore à l'espace Schengen.

     

    Le séjour européen de cette famille manifestement "rom" et non Albanaise "kossovare" ne relèvent donc pas des règles de libre circulation au sein de l'Union européenne mais du droit d'asile.

     

    La curiosité bien significative est que les filles Dibrani, étant nées en Italie, auraient pu a priori se revendiquer de l'Europe : or, leur père a préféré falsifier ses déclarations et invoquer faussement le droit d'asile, le sachant plus favorable.

     

    Même le très bien-pensant "Huffington Post" posait donc la question ce 17 octobre : "Faut-il réformer le droit le droit d'asile ?" (3)⇓

     

    Répondons-lui : il ne faut pas le "réformer". Il convient de l'abroger en sa qualité de "faux droit".

     

    En effet, celui-ci est réglementé à partir d'une Convention internationale floue, remontant à 1951, signée dans des conditions complètement dépassées.

     

    Celle-ci donne lieu à d'innombrables abus au détriment de nos pays. Elle génère une incroyable administration, manifestement submergée, dont les bâtiments jouxtent à Paris ceux de la délivrance des permis de conduire, 92 boulevard Ney, dans le 18e arrondissement, près de l'accueillante porte de Clignancourt. Je conseille aux curieux de s'y rendre et d'en prendre la température.

     

    La doctrine du droit d'asile ainsi généralisé énonce qu'on ne le refuse pas au ressortissant d'un pays en état de conflit : de la sorte, nous considérons-nous comme contraints d'accueillir quiconque se réclame d'une nationalité secouée par des troubles, Afghans, Irakiens, Tchétchènes, Somaliens, Érythréens, Syriens etc. même s'il s'agit d'imposteurs.

     

    Et le père de Léonarda a reconnu lui-même appartenir à cette dernière catégorie.

     

    Les passeurs qui exercent leur joli métier à partir de quelques pays complaisants ou complices, Maghreb, Turquie, etc. savent d'ailleurs conseiller leurs clients, en général très bien renseignés. Il devient donc de plus en plus urgent de se retirer de carcan. Le moins que l'on puisse dire est que ni la France ni l'Europe ne semblent consentir à prendre ce chemin.

     

    Curieusement, des territoires immenses comme ceux des États-Unis 9,3 millions de km2, ou du Brésil 8,5 millions de km2 ne pratiquent pas l'hospitalité forcée imposée au Vieux Continent. Et ils consentent encore moins aux très attractives pratiques de notre "modèle social français", de plus en plus coûteux pour les cotisants régnicoles, de plus en plus généreux pour les bénéficiaires venus d'ailleurs.

     

    Pour tout un chacun l'asile politique concerne au départ d'attachantes personnalités individuelles, victimes d'un coup d'État en Amérique latine, tel le général Alcazar chassé par son rival Tapioca dans les albums de Tintin. On l'accueille donc chrétiennement et libéralement, en attendant que l'affreux Chavez meure (il est mort mais son État demeure) ou que le castrisme s'effondre à Cuba. Bienvenue aux quelques poètes fuyant d'authentiques dictatures comme aux Russes blancs d'hier ou aux Européens de l'est franchissant le rideau de fer. Cet accueil hospitalier ne devrait d'ailleurs même pas être tenu pour un "droit" mais pour une libéralité traditionnelle de l'Europe chrétienne : elle entraîne comme contrepartie que son bénéficiaire observe une certaine réserve de bon sens et de bon goût.

     

    Tout cela est périmé. Quelques bandes de jeunes ignorantins, lycéens boutonneux, agités du bocal d'associations subventionnaires, femmes du monde, gauchistes de sacristie, etc. s'emparent du sujet comme si l'Hexagone n'avait désormais vocation qu'à subir l'invasion sans broncher, et qu'un seul devoir celui d'accueillir "toute la misère du monde" au risque de s'y noyer.

     

    Ne confondons pas le vrai droit universel à l'émigration avec un faux droit à l'immigration chez le voisin. Ce faux droit est celui des squatteurs, des pillards et des destructeurs : en un mot, celui qui sied aux socialistes.

     

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/10/trop-de-droit-dasile-tue-le-droit-dasile.html

     

    Apostilles

    1 - cf. Libération en ligne le 16 octobre.
    2 - Jules Monnerot souligne le rôle éminemment subversif de l'émotionnel au service de la dialectique marxiste. Il en expose la logique dans le tome III de sa "Sociologie du communisme", laquelle décrit la lutte inéluctable de la religion séculière marxiste à la conquête de "L'Imperium mundi". Ceci fonctionna au cours du XXe siècle comme l'islam médiéval, et comme les islamistes du XXIe siècle voudraient sans doute le renouveler.
    3 - où Mme Anne Sinclair exerce depuis 2012, retour des États-Unis, ses immenses talents.

  • Les incohérences du candidat UMP à Lyon

    Lu ici :

    Havard""Quelle est la position de Michel Havard sur le Mariage pour Tous ?" c'est la question que posent les opposants au mariage gay venus manifester devant la permanence du candidat UMP [à Lyon] à l'occasion de l'inauguration de cette dernière par...NKM.

    Des militants proches de la Manif Pour Tous, des Enfants des Terreaux, des Marianne pour Tous, etc. se sont donnés rendez-vous devant la permanence de campagne de Michel Havard au moment où celui-ci l’inaugurait en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate elle-même à la Mairie de Paris.

    Havard 2"Ce choix interroge sur le positionnement de Michel Havard concernant le Mariage pour Tous : en effet, alors qu’il a manifesté ostensiblement auprès des Lyonnais l’année dernière, voici que Michel Havard chef de file de l’opposition au Conseil municipal, s’est dernièrement abstenu lors du vote d’une subvention de 15000 € à une association LGBT, et que Michel Havard candidat se félicite aujourd’hui du soutien de celle qui, après avoir pris fait et cause pour le Mariage pour Tous, multiplie les oeillades à la communauté Gay." ont souligné les manifestants dans un communiqué adressé à la rédaction de Lyon 1ère.

    Dans le but d'éclaircir sa position, les anti mariage gay demandent au candidat UMP de les recevoir rapidement et de faire une déclaration publique sur le sujet... En clair, Havard peut-il se passer de la communauté gay pour gagner la ville ?"

    Variante pour la conclusion : Havard peut-il se passer des anti-mariage homo pour gagner la ville ?

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ce qui est valable pour la gauche est interdit pour les maires !

    Communiqué de Marie-Claude Bompard, maire de Bollène :

    B"Je viens d'apprendre que le Conseil constitutionnel venait de refuser aux maires la liberté de conscience, cette même liberté de conscience dont l'existence avait été expressément rappelé par le Président de la République, il y a presque un an, à l'occasion du congrès des maires : « et il y a toujours la liberté de conscience ».

    Les observations que j'avais moi-même introduites dans cette Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) n'ont pas été examinées, le Conseil constitutionnel n'ayant pas estimé que j'avais intérêt à agir. Un argumentaire juridique qui laisse songeur, ayant été moi-même directement menacée à ce sujet, par le ministère de l'intérieur.

    Chaque jour, j'agis en conscience pour la bonne administration de la commune. Pourquoi donc sur cette seule question du mariage de personnes de même sexe, l'usage de ma conscience me serait interdit ?

    Le 16 octobre dernier, le Président de l'Assemblée nationale déclarait : « Il y a la loi. Mais il y a aussi des valeurs avec lesquelles la gauche ne saurait transiger. Sous peine de perdre son âme ». Visiblement, ce qui est valable pour « la gauche » est interdit pour les maires !

    Quoiqu'il en soit, et malgré cette décision injuste, le combat continue pour que la liberté de conscience des élus soit reconnue et institutionnalisée par une clause de conscience.

    D'ores et déjà, nous continuons à étudier tous les recours possibles, notamment auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/