Les cafés rennais résonnaient dimanche et encore ce lundi matin des échos de la colère des agriculteurs bretons et de la bataille autour du portique de Pont-de-Buis destiné au prélèvement automatique de la fameuse écotaxe : les télévisions d’information passaient en boucle les mêmes images des fumées, des bonnets rouges défiant les gardes casqués ou des manifestants blessés, à terre… Et cela discutait sec en lisant « Le journal du Dimanche » ou « Ouest-France-dimanche » qui faisaient chacun leur couverture sur « Les révoltés de l’écotaxe » ou « Vent de fronde en Bretagne ». Sur le comptoir d’un bistrot, comme une sorte d’intersigne, il y avait aussi le numéro « hors-série histoire » du magazine « Bretons » qui titrait, insolemment, « La Bretagne contre la Révolution ? », un chouan montant la garde en couverture…
Ce qui a mis le feu aux poudres en Bretagne, c’est cette taxe supplémentaire qui doit entrer en application au 1er janvier prochain, au moment même où la Bretagne affronte une de ses plus graves crises de l’emploi, entre les licenciements dans l’industrie automobile (usine PSA de Rennes-La Janais), dans celle des télécommunications (Alcatel-Lucent, là encore à Rennes mais aussi à Lannion), et, surtout, dans ce qui constitue encore l’un des principaux réservoirs de métiers et d’emplois de la province, le secteur agroalimentaire, avec la fermeture de nombreux abattoirs et d’entreprises de transformation de la viande et du poisson, en particulier dans le Finistère, là où la tension sociale est désormais la plus palpable et la plus explosive comme les jours derniers l’ont bien montré.
Cette écotaxe est donc bien mal venue : ce n’est ni le moment ni le lieu, si l’on peut dire, de l’appliquer, alors que la Bretagne subit de plein fouet les effets délétères d’une mondialisation qui respecte si peu (voire pas du tout…) les règles d’équité économique, de justice sociale et de souci environnemental ! Quelques exemples de cette folle et terrible mondialisation sans freins ni entraves : la concurrence déloyale des abattoirs allemands qui exploitent une population d’ouvriers misérables venus de l’Europe orientale et centrale, certains d’entre eux étant payés moins de 400 euros mensuels (!), et cela dans la première puissance économique de l’Union européenne, au cœur de celle-ci, sans que cela émeuve beaucoup la Commission européenne ; les multiples violations par les grandes multinationales de l’agroalimentaire des milieux naturels (destruction des forêts brésilienne ou africaine pour produire de l’huile de palme ou des agro-carburants, saccage des littoraux ou des fonds marins pour en tirer à moindre frais le maximum de ressources monnayables, etc.) et l’indifférence totale de celles-ci pour le bien-être animal ou la diversité des espèces végétales, etc.
Soyons clair : le système agroalimentaire dominant breton n’est pas exempt de reproches, loin de là, qui a, au nom de la modernisation (depuis les années 50-60 en particulier) et de la compétitivité, trop souvent pris les traits d’un productivisme agro-industriel polluant et de moins en moins « paysan »… Les mises en garde de quelques paysans traditionalistes de l’époque, comme ceux de la revue « Le Paysan biologiste », n’ont pas été entendues. D’ailleurs, comment auraient-elles pu l’être quand l’heure était dans les milieux économiques, les médias, mais aussi à travers les manuels scolaires de géographie par exemple, à vanter « l’adaptation de l’agriculture bretonne à la mondialisation », et se félicitant, au nom de la nécessaire modernité et « pour sortir de l’archaïsme » (termes mille fois entendus et lus depuis mes années de lycée et d’université), de la mise en place d’un système de production vu sous le seul angle économique et oublieux des conditions mêmes de production : il fallait produire, disait-on, coûte que coûte, pour exporter hors de Bretagne et « nourrir le pays », et les arguments développés par les milieux économiques dominants étaient les mêmes que ceux aujourd’hui utilisés pour pousser à la rapide modernisation des agricultures de l’Europe centrale et orientale, avec la bénédiction d’une Commission européenne là encore aveuglée par les seules finalités financières et économiques, mais aussi pour, dit-on, permettre le développement des pays d’Asie et d’Afrique ! Il suffit de parcourir la presse économique mais aussi et surtout les manuels de géographie de Seconde par exemple (les pages sur la question alimentaire…) pour s’en rendre compte ! Belle hypocrisie de ceux qui, de Paris ou de Bruxelles, des quartiers bobos ou des milieux « Verts », viennent désormais faire la leçon à des Bretons qui auraient, sans doute par facilité plus que par discernement, mais aussi souvent de bonne foi (qui n’est pas toujours la vérité…), adopté ce modèle agro-industriel hier vanté et aujourd’hui décrié en France mais toujours prôné pour les pays en développement, au nom de ce même « développement »…
Dans cette affaire, quoi qu’il en soit, les Bretons sont les principales victimes, certes parfois consentantes hier, mais aujourd’hui sacrifiées sur l’autel des grands principes et des petites vertus qui fondent la République centrale. Et, au lieu d’impulser en Bretagne (et ailleurs !) une politique nouvelle de redéploiement agricole plus respectueuse de l’environnement, la République fiscalise un peu plus une province fragilisée par la mondialisation et un secteur agricole menacé dans sa survie même : politique de Gribouille quand on pourrait espérer de l’État une véritable stratégie sur le long terme pour « réparer et préparer » ! Mais nous sommes en République, malheureusement, et le seul horizon semble être celui des élections : un horizon bien étroit, en somme, quand il faudrait regarder au loin, au-delà du calendrier électoral, et penser en terme de générations et de transmission…
Cette écotaxe, de plus, n’a rien de très écologiste : elle est d’abord une taxe qui profitera, entre autres, au consortium privé Ecomouv qui gère les fameux portiques et la perception de la taxe, consortium qui touchera, sur 1,2 milliard d’euros prévus par an, environ 250 millions (soit, pour l’ensemble de la France, plus de 8 fois ce qui sera prélevé par les portiques en Bretagne !). On aurait pu attendre, au moins, que la République évite de rétablir ce qui a, d’ailleurs, coûté si cher à la Monarchie d’Ancien Régime, c’est-à-dire le système des « fermiers généraux » chargés de récupérer taxes et impôts dans le royaume.
De plus, cette taxe si mal nommée « éco » doit, paraît-il, financer des projets d’aménagements ferroviaires, en particulier de ferroutage, alors même que la SNCF, elle, semble négliger dans sa propre stratégie le secteur fret, et qu’elle ne prévoit pas vraiment de recréer des voies de chemin de fer là où elles seraient bienvenues et nécessaires pour le transport de marchandises agricoles à moindre coût environnemental… De qui se moque-t-on, alors ?
Doit-on rappeler, aussi, que cette écotaxe ne sera pas perçue là où elle aurait pu avoir le plus de sens et de rapport, c’est-à-dire sur les autoroutes, aujourd’hui privatisées (à déraison, d’ailleurs) ? Du coup, les multinationales du Transport routier comme de l’agro-alimentaire seront indéniablement favorisées, favorisant en retour les principes si peu vertueux sur le plan écologique d’une mondialisation « carbonée » à grande échelle ! Où est l’écologie là-dedans ?
La colère de la Bretagne, cette chouannerie agricole et industrielle, est donc plus que légitime : mais elle ne doit pas être qu’une colère, elle doit penser les sources de la crise et remonter à celles-ci, dans un exercice de « tradition critique », autant sur le plan économique, environnemental aussi, que politique… « Les Bretons contre la Révolution ? » : oui, deux siècles après, contre les conséquences de ses principes républicains, ceux d’un libéralisme économique mêlé de centralisme administratif et politique, et contre les attitudes d’un « pays légal et central », contre cette arrogance des maîtres de Bercy et des chantres d’une mondialisation qui pensent en chiffres et oublient les femmes et les hommes de chair et de sang !
Il est encore des portiques de l’injustice fiscale à faire tomber…
http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1099:les-portiques-de-linjustice-fiscale-en-bretagne&catid=47:2013&Itemid=58
anti-national - Page 922
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Les portiques de l'injustice fiscale en Bretagne.
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Rappel : qui est Pierre Moscovici ?
Suite aux propos de Pierre Moscovici concernant le dernier livre d’Alain Soral, coécrit avec Éric Naulleau, sur le plateau de l’émission Salut les Terriens (Canal+) le 19 octobre dernier, il convient de rappeler brièvement le parcours et les positions du ministre, et ce afin d’éclairer ses (réelles) allégeances.
Extrait de la revue Faits & Documents n°337 du 1er au 15 juin 2012 :
Pierre Moscovici. Ministre de l’Économie, des Finances et du commerce extérieur.
Issu de la haute bourgeoisie cosmopolite parisienne. Fils de la psychanalyste Marie Bromberg, signataire de l’Appel des 121 contre la guerre d’Algérie et porteur de valises du FLN, et du sociologue Serge Moscovici, d’origine juive roumaine, ancien militant communiste (son propre père, qui ne parlait que le yiddish, fut un responsable du Parti communiste roumain). Son oncle, Mandy Moscovici, fut conseiller PS et une personnalité de la communauté juive d’Ivry. Assure avoir milité dès ses 10 ans et demi (!) au Comité d’action lycéen de Condorcet en mai 1968.
Membre des Cercles rouges et de la Ligue communiste révolutionnaire. Adhère au PS en 1984 pour faire carrière. Incarnation du bobo parisien :
« Rarement un homme aura autant personnalisé les travers nationaux habituellement prêtés aux Français : arrogant, suffisant, méprisant, cassant et on en passe. »
Libération, 9 décembre 2000
Favorable à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Membre du Siècle et Young Leader de la French American Foundation 1996. Vice-président du Cercle de l’Industrie, qui regroupe les grands patrons favorables à la gauche libérale.
Ce strauss-kahnien pur jus a été directeur de la campagne de François Hollande lors de l’élection présidentielle. Il visait Matignon ou le Quai d’Orsay, se positionnant déjà pour les élections présidentielles futures, et n’était nullement le favori pour Bercy. Ce caméléon adoptera une ligne libérale si le Président de la République (avec lequel il a donné un cours à Sciences Po au début des années 90) le lui demande.
Pierre Moscovici lors du colloque organisé par le Cercle Léon Blum le 23 novembre 2003 :
« Si jai adhéré au Parti socialiste, moi qui suis juif, français et socialiste, c’est aussi en pensant à Léon Blum. »
Biographie détaillée dans l’Encyclopédie politique française d’Emmanuel Ratier (tome II), Au cœur du pouvoir et dans Faits & Documents n° 157.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Rappel-qui-est-Pierre-Moscovici-20931.html
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Espionnage américain aux dépens des ONG catholiques
Extrait d'un article du député italien Luca Volontè, traduit par Benoît-et-moi :
"Enfin, au moins en paroles, les institutions italiennes et européennes semblent secouées par la pratique anglo-américaine d'écouter des millions de conversations privées, simples citoyens et agents de l'Etat, sans en donner de raisons ni, pour le moment, avoir fourni la moindre garantie de destruction d'une telle documentation. [...]
Certainement, je l'affirme explicitement, il y a des organisations no-profit ouvertement écoutées, dont les mails et les actions stratégiques (bien qu'absolument légitimes et conformes aux lois internes et internationales) ont été "monitorés" et ont fourni des éléments utiles pour d'autres ONG et lobbies systématiquement liés au Département d'Etat US. On ne pourrait pas expliquer sinon l'espionnage découvert aux dépens de la Manif pour tous, en France, sur laquelle des enquêtes sont ouvertes après la dénonciation de l'organisation. Je ne suis ni "complotiste", ni naïf, je pense à plus forte raison que cette honteuse parenthèse de l'administration Obama jette une tache sur la glorieuse tradition américaine. Elle reste une ignoble parenthèse, qui doit être clarifiée dans tous ses détails, et pour tous les interceptés.
Je ne suis pas loin de la réalité, je pense même en être très près, quand j'affirme qu'est en cours, en pleine cohérence avec le mandat d'Obama aux nouveaux ambassadeurs US, de promouvoir ouvertement les politiques Gender et LGBT dans tous les pays, un usage impropre des interceptions au détriment des organisations pro life et pro family internationaux, spécialement en Europe, et dans quelques pays européens.
Comment lire en effet la récente et inquiétante visite, apparemment à l'improviste, de la “Acting Assistant Secretary” du département d'état US, Mrs Uzra Zeya, non seulement à la conférence européenne de l'ILGA (organisation pro LGBT) mais surtout en Croatie où, souligne un communiqué de la Maison Blanche, elle a participé à des rencontres privées avec des dirigeants les mouvements gay et LGBT, et les Ministres des gouvernements en charge? Nous ne saurons jamais les contenus, mais nous pouvons réfléchir sur plusieurs faits:
- après l'incroyable récolte de signatures des associations pro-famille croates pour insérer, par référendum, les mots "homme et femme" dans la constitution (barrant la route au mariage gay) , le gouvernement croate fait tout pour retarder et éviter le référendum.
- le principal mandat des nouveaux ambassadeurs US dans le monde, à leurs propres dires, est de promouvoir des politiques pro-LGBT.
- les données relatives aux grandes oreilles d'Obama sont aux mains et à la disposition de l'administration US. [...]" -
Révolte légitime de la Bretagne contre l’écotaxe : le jacobinisme autiste de la gauche
Oui, la gauche ne changera jamais, incapable qu’elle est de concevoir la France dans sa réalité charnelle et historique. Comment le pourrait-elle, elle qui n’a qu’une conception idéologique de la nation et considère que la France est née le 10 août 1792 — pas même le 14 juillet 1789 ?
Notre "chance pour la France" de ministre de l’intérieur n’est-il pas allé jusqu’à prétendre récemment que c’est la gauche qui avait inventé la nation ? Rien que cela !
Les graves événements qui se déroulent depuis ce samedi 26 octobre en Bretagne sont une nouvelle preuve de cet autisme idéologique. Déjà, en 1924, au lendemain de la guerre 14-18, le Cartel des gauches avait suscité un indépendantisme alsacien-mosellan en voulant éradiquer les libertés propres dont jouissaient ces deux régions en 1918 du fait de leur annexion par le Reich depuis 1871 (1). Edouard Herriot, face à la résistance des Alsaciens-Mosellans, avaient dû reculer, si bien que l’Alsace-Moselle jouit toujours d’un statut particulier qui, loin d’affaiblir la nation, ne fait que la renforcer car il est le juste compromis entre une loi nationale, qui doit être la même pour tous dans ses principes fondamentaux, et la juste reconnaissance de particularismes régionaux, qui tiennent à la fois à la culture et à l’histoire. Une culture et une histoire qui sont illégitimes en tant que telles pour la gauche, dans sa conception "une et indivisible" de l’Etat jacobin (2).
Or le gouvernement devrait prendre l’exacte mesure du fait que les manifestants bretons aient coiffé le bonnet rouge, ce week-end, signe d’un enracinement dans les révoltes populaires antifiscales du XVIIe siècle. Pourtant bien moins centralisatrice que la république, la monarchie française avait dû faire face depuis le rattachement de la Bretagne au royaume de France à des révoltes sporadiques visant toujours à préserver des "libertés" (ou particularités) locales jugées non négociables (la Bretagne devait être consultée sous le roi pour tout nouvel impôt). Le refus de l’écotaxe (qui ne saurait s’enraciner dans une dispense légendaire de tout péage négociée par Anne de Bretagne) est du même ordre que la lutte des bonnets rouges. La violence de la réaction, propre à la Bretagne en témoigne : plus encore peut-être qu’à une taxe, difficile à assumer par les secteurs qui en seront victimes (agriculture, transport, agro-alimentaire), c’est à l’arrogance d’un Etat égalisateur et écolo-éradicateur que s’en prennent les membres d’un pays réel qui donnent le signal d’une juste révolte contre un pays légal hors sol. La gauche écolo-socialiste devrait faire comme ses aînés du Cartel ... et reculer. Il est encore temps. Bientôt, il ne le sera peut-être plus : les Bretons ne sont pas les seuls à en avoir assez et la révolte pourrait faire rapidement tache d’huile.
François Marcilhac
(1) Pour résumer on rappellera que ce droit local comprend à la fois des lois françaises d’avant 1870 maintenues par l’administration allemande mais abrogées par les autorités françaises avant leur retour en 1918, comme le Concordat signé sous Napoléon Ier, ou encore des lois allemandes ou des dispositions propres à l’Alsace-Moselle adoptées durant l’annexion.
(2) A laquelle, il est vrai, contreviennent les dispositions dérogatoires à l’égalité des citoyens devant la loi en Nouvelle-Calédonie... mais ces dispositions ne visent ni plus ni moins qu’à brader ce territoire national. La République a toujours su déroger à ses sacro-saints principes quand il s’agit de nuire à la France. Ces Roms de Pieds-Noirs, comme dirait Gro-Eva Joly, en savent quelque chose !
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Revolte-legitime-de-la-Bretagne
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La grande misère de notre armée
De même que le visage, dit-on, est le reflet de l’âme, l’armée est celui de la nation. Or, si la nation n’est plus grand-chose, l’armée ne l’est pas non plus. Dès lors, l’armée française, qui est pourtant un des derniers refuges des valeurs fondamentales de la nation, ne serait-elle pas, avant tout, victime de la dégradation de notre société ?
Pourtant, il ne faut pas se résigner et dénoncer haut et fort, tant qu’il est encore temps, la grande misère de nos armées. Disons-le de suite, la France ne dépense pas assez pour son armée ; du moins au regard des intentions et des ambitions affichées. À titre d’exemple, le budget des armées représente moins de 10 % de celui des États-Unis, à peu près autant que celui du Japon, guère plus que celui d’une « grande puissance » comme l’Arabie saoudite.
L’armée française est certes, et dans une certaine mesure, victime de la « crise ». Elle est ainsi devenue, au fil des années, la variable résiduelle d’ajustements budgétaires, celle qu’on taille et retaille dans l’espoir, au demeurant toujours déçu, de parvenir à l’équilibre budgétaire. Mais les 23.500 postes supprimés dans l’armée sont plus que compensés par la création, parfaitement démagogique, de 60.000 postes d’enseignants, déjà en surnombre. Car la voix de la grande muette est bien faible en regard des vociférations qui accueillent toute mesure portant atteinte à l’obésité d’autres secteurs de notre société d’abondance.
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Eric Zemmour à Frigide Barjot : "vous séparez le monde entre hétérosexuels et homosexuels"
Le 11 octobre 2013, Zemmour et Naulleau recevaient dans leur émission ZEN sur Paris Première, Frigide Barjot, ex-Porte-Parole de La Manif pour Tous. Extraits trouvés ici :
« FB : Nous avons mis dans la rue une France sociale qui admet le couple homosexuel »
«EZ : les promoteurs du mariage homosexuel se moquent éperdument du mariage homosexuel et du couple homosexuel… Pierre Bergé l’a dit, Eric Fassin l’a dit… ils veulent détruire l’hétéronorme »… ils ne veulent plus qu’on se distingue entre hommes et femmes… ils veulent qu’on se distingue entre homosexuels et hétérosexuels… pour faire croire qu’il faut donner des droits aux homosexuels que les hétérosexuels ont déjà, or c’est complètement mythique puisque les homosexuels ont évidemment les mêmes droits, puisque c’est des citoyens comme les hétérosexuels »
FB : « pas dans l’Union »
« EZ : c’est pas un droit l’Union, arrêtez avec ça, c’est là que je vous attendais… si vous estimez que le mariage n’est pas la consécration d’une histoire d’amour mais la consécration de la famille, … si vous estimez qu’on ne peut faire un enfant qu’entre un homme et une femme, même quand on trafique ça… vous ne pouvez pas faire comme vous le faites c’est-à-dire proposer .. l’Alliance Civile…
FB : « L’Alliance Civile, proposition de loi de Daniel Fasquelle, NKM"
EZ : « … parce que là.. vous rentrez dans la même logique que Taubira, dans la même logique que vos adversaires, c’est-à-dire que de nouveau, vous séparez le monde entre hétérosexuels et homosexuels et que vous faites comme si les homosexuels n’avaient pas les mêmes droits que les hétérosexuels… » [...]
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Désinformation sur la manifestation contre Taubira à Angers
- Vendredi 17H15 : devant le palais de justice d'Angers 300 manifestants qui se sont déplacés peu après sous les fenêtres où C. Taubira est reçue : une bonne partie des manifestants pourra voir l'impensable : des membres du cabinet et du service de presse du ministre faire des doigts d'honneur et des bras d'honneur à la foule !
- l'info commence à monter et des photos s'échanger; à Paris, on commence à savoir ce qui s'est passé et le cabinet se fait remonter les bretelles
- Devant l'urgence de la rumeur qui enfle, le cabinet téléphone à quelques médias: un local, ce sera Angersmag et un national ce sera: Le Point : le message ? Les slogans de la manif pour tous étaient racistes il y a eu dérapage. Deux avantages :
- on détourne la vraie info sur une accusation grave
- on discrédite l'opposition à la loi.
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Non, le problème n’est pas essentiellement lié à l’islam
Suite à une information parue sur Novopress concernant le Secours Islamique en France, « Métro, R.E.R. … Jusqu’au 12 août, le Secours islamique en France (S.I.F.) s’offre une campagne de publicité massive dans les gares, sous-sols parisiens et lyonnais. Soit six cents affiches jouant la carte de l’action humanitaire », voici une courte réaction répondant à ceux qui ne voit que le problème de l’Islam sans comprendre qu’il est beaucoup plus large.
Pourquoi s’étonner de l’islamisation de la France, vieille terre chrétienne et précédemment païenne, quand l’on se réjouit de la christianisation de l’Afrique dont Bernard Lugan, non suspect de refléter un discours « mondialiste », a montré le rôle qu’elle avait tenu dans l’ethnocide de ce continent de pair avec son islamisation ?
L’immigration de masse qui touche l’Europe occidentale est principalement africaine, et donc essentiellement musulmane. L’idée selon laquelle ces populations devraient « s’assimiler » pour « s’intégrer » et perdre progressivement leurs usages religieux est une vieille lune qui faisait partie, autrefois, de l’évangile républicain.
Mais si le catéchisme républicain a fonctionné tant que l’immigration ne révélait pas une trop grande distance culturelle entre le milieu d’accueil et la représentation du monde que se faisait les nouveaux arrivants, il n’en va plus de même aujourd’hui. La République s’est en effet heurtée depuis une trentaine d’années à une vive résistance des milieux immigrés. Cette résistance « identitaire » est liée au nombre bien sûr, mais aussi à d’autres facteurs parmi lesquelles l’islam-civilisation joue un grand rôle.
Aujourd’hui, la République a abandonné son discours assimilationniste et encourage une immigration qu’elle n’a plus le courage d’affronter, multipliant les concessions et inventant de toutes pièces une doxa de la « diversité » d’autant moins diverse qu’elle cache un alignement sur l’homogénéisation marchande.
Qu’il y ait maintenant un « Secours Islamique » actif en France ne doit pas nous surprendre. N’y-a-t-il pas de nombreuses O.N.G. occidentales, chrétiennes ou laïques, qui agissent en Afrique au nom de l’humanitaire ?
Notre situation serait-elle différente si au lieu d’être gratifiés d’une immigration principalement musulmane, nous admettions sur notre territoire des Africains chrétiens ? Certains traditionalistes, toujours partisans de « leur » prosélytisme, se plaisent à le croire. Mais les rares statistiques disponibles infirment leur point de vue et montrent que nos hôtes africains d’origine chrétienne produisent les mêmes pathologies sociales liées au déracinement.
Non, le problème n’est pas essentiellement lié à l’islam.
Le changement de peuple, selon l’ancienne plaisanterie de Brecht, est maintenant devenu notre réalité quotidienne. Je ne pense pas que l’on puisse mettre fin à ce cauchemar en désignant l’islam comme nouveau défi à affronter pour les européens et puisque on ne peut s’engager sans identifier son adversaire; dénommons-le exactement.
C’est en dernière instance l’immigration ainsi que ces complices, comme ceux qui parmi nous la veulent expressément (par impuissance, jobardise ou calcul) et qui ont entrepris une guerre de longue durée contre notre identité afin de nous livrer sans défense à la déréliction d’un individualisme narcissique où s’abolit tout sens de la communauté.
Pierre Bérard http://www.europemaxima.com/
• D’abord mis en ligne sur La Droite strasbourgeoise, le 15 août 2013.
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La publicité élément clé de l’idéologie dominante (3/5)
C) Bombardement et bobardement publicitaire
C.1. Il y a des bobards publicitaires tout comme il y a des bobards médiatiques. D’une certaine façon la publicité n’est d’ailleurs qu’un bobard continuel, alors qu’il arrive parfois au système médiatique de délivrer une véritable information.
Exemples de bobards publicitaires :
- la valorisation de qualités imaginaires (ex. le cas célèbre des épinards… en boîte qui seraient bons pour la santé car ils contiendraient… du fer !, les produits bio, les jus de fruits en boîte qui contiendraient des vitamines…, les boissons énergisantes, etc.) ; le syndrome de Findus (« On est très à cheval sur la qualité de nos produits »). Voir aujourd’hui l’accent mis sur les produits « sans », en particulier dans l’agro-alimentaire (sans colorant, sans additif, sans sel ajouté, etc., y compris sur des produits qui n’en avaient pas de toute façon comme les soupes « sans conservateur » Liebig ; voir aussi le « zéro bla-bla » de MMA Assurances – Enjeux Les Echos de septembre 2013) ;
- les techniques de reconstruction du corps humain dans les photos publicitaires (cf. J.-P. Goude à propos de l’image de Grace Jones : « J’ai modifié une figure de la danse classique, l’arabesque, en lui ajoutant le pied flexe, qui est utilisé dans la danse africaine », « Je ne retouche pas, je n’aime pas ce mot … je déconstruis pour mieux reconstruire », Le Monde du 11/2/2012) ;
- les faux experts qui servent à donner une coloration pseudo-scientifique aux effets supposés des produits ou des faux témoignages (en fait, des photos issues des banques d’images – notamment Getty Images ou iStockphoto – où l’on voit que les mêmes personnes sont utilisées sous des identités différentes [« chercheur », « éleveur », « client »] pour des publicités différentes) ;
- faux avis de consommateurs sur Internet (ces avis influenceraient 70% des internautes, selon l’étude de l’agence Easy Panel/Testntrust d’août 2012 [LeMonde.fr du 3 juillet 2013]) ;
- la publicité rédactionnelle clandestine (ex. les magazines auto, les fausses consommations de carburant affichées par les constructeurs automobiles : des résultats obtenus en réalité dans des conditions limites) ;
- l’espace des appartements témoins artificiellement augmenté avec du mobilier qui n’est pas aux normes, etc.
Ces tromperies sont néanmoins dangereuses pour les agences publicitaires quand elles sont découvertes (notamment par les mouvements consuméristes) car elles peuvent tomber sous le coup de la loi et finalement nuire à l’annonceur, c’est-à-dire lui faire une mauvaise publicité (exemple : condamnation récente de la Caisse d’Epargne Loire-Drôme-Ardèche pour publicité mensongère concernant six de ses placements – LeMonde.fr du 19 septembre 2013). Mais le public, soumis au bombardement publicitaire, a heureusement la mémoire courte !
C.2. La publicité comme les médias agit prioritairement sur la sensibilité du récepteur et non sur son sens critique.
Le développement de la logique de marques – qui est une tendance publicitaire contemporaine forte – vise justement à créer une relation émotionnelle avec le consommateur/cible afin de réduire son sens critique.
Cette évolution a notamment été mise en lumière par Naomi Klein dans son essai célèbre No Logo paru en 2000 au Canada.
C.2.1. De nombreuses études montrent la réalité de l’influence de la reconnaissance des marques sur la perception des consommateurs.
Au début des années 1980 une étude montrait que des personnes souffrant de maux de tête se sentaient plus soulagées en prenant un cachet d’aspirine d’un groupe pharmaceutique connu, plutôt que d’un autre moins connu mais de même composition.
Les travaux de McLure publiés en 2004 montrent de même l’influence de la marque sur l’appréciation explicite du produit par les consommateurs. Ils confirment les analyses plus anciennes, déjà citées par V. Packard en 1957, notamment sur les consommateurs de cigarettes (« Lors des tests ils ne sont pas capables de distinguer leur marque de cigarettes des autres. Ils fument donc vraiment une image », op.cit., page 48).
Les travaux des neuro-psychologues sur IRMF (Imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle) le confirment : en l’absence de marque reconnue, les zones du cerveau sont plus activées que dans le cas contraire, comme si le sujet devait faire un effort supplémentaire pour apprécier la qualité du produit ; l’anticipation du résultat « grande marque » a notamment influencé le traitement de l’information gustative dans le cas d’expérience portant sur les boissons (Etude PLos One citée par Pierre Barthélémy, 18/6/2013).
C.2.2. Le « branding » – la promotion des marques plutôt que des produits –traduit une inversion du rapport au produit. C’est le produit qui est un outil du marketing et non l’inverse. Le vrai produit c’est désormais la marque. Comme l’écrit le publicitaire américain Peter Schweitzer, « un produit c’est ce qui se fabrique en usine, une marque c’est ce qu’achète le consommateur » (cité par N. Klein, op. cit., page 304).
La publicité met de moins en moins l’accent sur la valorisation de la qualité intrinsèque du produit et du service qu’il est censé rendre, comme dans les années 1950 (ex. la machine à laver Machin libère la femme des tâches ménagères), que sur le « style de vie » censé découler de la possession de ce produit (ex. « des voitures à vivre » de Renault, « mon smartphone ma vie » selon Samsung ; Nike se présentait comme « une société de sport », qui ne vend pas des chaussures mais « améliore la vie des gens par le sport et la forme physique », d’après Phil Knight, son président (N. Klein, op. cit., page 57). Le bourgeois gentilhomme disait la même chose quand il affirmait que son père n’était pas marchand mais qu’il était fort obligeant en donnant des étoffes en échange d’argent !
Joule et Beauvois soulignent d’ailleurs l’importance de l’étiquetage comme moyen de manipulation : l’étiquetage consiste à doter la personne que l’on veut manipuler d’une qualité fictive (ex. la générosité, le souci des pauvres, la clairvoyance, etc.) pour l’inciter à se comporter dans le sens voulu par le manipulateur ; cela conduit la personne à tisser un lien entre ce qu’elle est (en fait ce que le manipulateur dit qu’elle est censée être) et son comportement (ce que le manipulateur attend d’elle).
L’orientation de la publicité vers le « style de vie » plutôt que le produit lui-même s’inscrit dans cette mécanique d’étiquetage : elle consiste à faire croire que l’achat de tel ou tel produit recèlerait en lui-même de grandes valeurs de vie. Ainsi, dans les années 1990 il y a eu la mode de ce qu’on désignait ironiquement comme des « produits de bonté » (en achetant cette bouteille d’eau on versait quelques centimes à une noble cause humanitaire) ou, de nos jours, les produits « verts » (en achetant ceci… je sauve la planète) ou de « commerce équitable ».
Avec les « marques » on achète non plus un produit mais tout un environnement émotionnel fictif et un style de vie (lifestyle) associé à ce produit (« Ma crème, c’est tout moi », « Shopi : Tout un état d’esprit pour vous guider vers les produits qui vous ressemblent » ; publicité Buick : « Elle vous donne le sentiment d’être l’homme que vous êtes », etc.).
Le branding/style de vie aimerait enfin que le consommateur vive dans une marque, c’est-à-dire en étant soumis à une marque. Cela conduit à ce qu’on nomme la « voûte de marque », c’est-à-dire la vente d’une pluralité de produits n’ayant rien en commun, sinon de relever d’une même marque. Disney est le prototype de cette évolution : que la marque devienne la vie même. Walt Disney avait compris en effet que les gens qui regardaient ses films avaient envie de passer de l’autre côté de l’écran : d’où le premier Disneyland.
Les marques s’efforcent ainsi de se glisser dans le quotidien des gens pour qu’ils consomment, c’est-à-dire qu’elles cherchent à accompagner le consommateur partout et tout le temps. Ainsi Nike se positionne comme coach virtuel des consommateurs avec le slogan « On va vous aider à vivre votre passion » : le running et le fitness (passions créées par la publicité en réalité).
Scott Bedbury, vice-président marketing de Starbucks, déclarait ainsi que « Les consommateurs ne voient pas de différences énormes entre les produits » ; c’est pourquoi les marques doivent « établir des liens émotionnels » avec leurs clients : au moyen de « l’expérience Starbucks » (cité par N. Klein, op. cit., page 53). Voir aussi ce que déclarait l’auteur de la publicité de la Légende de Shalimar pour Guerlain, Brunon Aveillan : « J’aime faire rêver les gens avec des univers qui ne sont pas simplement centrés sur un produit » (Le Monde du 5 octobre 2013).
Le branding est donc un moyen de conquête de l’imaginaire personnel et de la culture (on parle alors d’halogo), notamment grâce au sponsoring d’institutions publiques et de manifestations culturelles ou sportives.
Michel Geoffroy, 6e Journée de la réinformation, 26/10/2013
http://www.polemia.com/polemia-6e-journee-de-la-reinformation-la-publicite-element-cle-de-lideologie-dominante-35/ -
L’écotaxe cristallise les tensions en Bretagne où la révolte gronde
La grogne des Bretons contre l’écotaxe est montée d’un cran lors d’une manifestation à la violence sans précédent, samedi dans le Finistère, et les opposants se sont donné rendez-vous samedi prochain à Quimper pour un rassemblement qui s’annonce comme le point culminant de la mobilisation.
Moins de 24 heures après les affrontements qui ont fait une dizaine de blessés aux pieds du portique écotaxe de Pont-de-Buis, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a assuré dimanche avoir “parfaitement entendu” et “parfaitement compris” le message exprimé par les manifestants.
Sur France 5, le ministre a affirmé qu’il remettrait des propositions au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lundi, comportant notamment des mesures pour l’agriculture et pour l’agroalimentaire. “Je ferai des propositions qui tiennent compte de ce que j’ai entendu et en même temps de ce que je sais être la situation en Bretagne et ailleurs“, a-t-il détaillé. Interrogé sur la possibilité d’augmenter la détaxe de 50% accordée à la Bretagne, M. Le Foll a estimé qu’il s’agissait d’”une bonne piste de réflexion“.
Les manifestants avaient annoncé la couleur en se rendant samedi devant le dernier portique écotaxe finistérien encore en état de fonctionner coiffés de bonnets rouges, symbole de la révolution antifiscale en Bretagne sous l’Ancien Régime.
Ils étaient un millier, au bas mot, avec 250 camions, des tracteurs aux remorques pleines de dizaines de tonnes de choux-fleurs, d’œufs, de bottes de paille et de pneus qu’ils ont enflammés.Les manifestants se sont heurtés à 150 gendarmes mobiles, renforcés en fin de journée par plus d’une centaine de CRS. “On fera tout, dans la limite du raisonnable, pour empêcher la destruction de ce portique“, a affirmé dimanche à l’AFP le préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine.
Lors des affrontements, un manifestant a été grièvement blessé et deux autres légèrement, et côté gendarmes on dénombre six blessés légers, a-t-il précisé.
C’est la première fois que ces manifestations contre l’écotaxe, qui durent depuis plusieurs mois en Bretagne, atteignent un tel niveau de violence. Dans les rangs des manifestants, on ne parlait même plus de manifestation mais de “révolte“.
En Bretagne, depuis début août, trois portiques ont déjà été rendus inopérants, dont un abattu.
Mais l’écotaxe cristallise aujourd’hui toute la grogne des Bretons qui voient l’agriculture et l’agroalimentaire, piliers de leur économie, s’effondrer, et les plans sociaux se multiplier comme chez le volailler Doux ou plus récemment chez Gad SAS où plus de 800 emplois ont été détruits.
Les élus bretons, même socialistes, ne sont pas en reste pour demander au gouvernement de revoir sa copie sur l’écotaxe, ou tout bonnement son annulation. Le député PS du Finistère, Jean-Jacques Urvoas, a réitéré dimanche sur I>TELE la demande d’”ajournement” de l’écotaxe pour cette région que réclament “l’ensemble des députés de Bretagne et les collectivités bretonnes à majorité socialiste“.
Si le gouvernement a promis de possibles ajustements d’ici la mise en service de l’écotaxe poids lourds, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier, et un rabais de 50% pour la Bretagne, il refuse cependant de céder sur sa date de mise en application.
“Elle est prévue pour le 1er janvier“, a ainsi réaffirmé dimanche sur Europe 1 le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, tout en ajoutant : “Nous entendons qu’il y a des crispations, voire des colères, des inquiétudes. C’est la raison pour laquelle nous avons fait des adaptations“.
L’ex-ministre UMP Xavier Bertrand a appelé à “suspendre” l’entrée en vigueur de l’écotaxe prévue au 1er janvier 2014 “partout” en France, estimant sur “BFM Politique” RMC-Le Point que son application était en l’état “impensable“.
“Je comprends leur colère et je comprends qu’ils manifestent“, a commenté de son côté sur France 3 Marine Le Pen, présidente du Front national (FN).
AFP (via La Dépêche)