- Vendredi 17H15 : devant le palais de justice d'Angers 300 manifestants qui se sont déplacés peu après sous les fenêtres où C. Taubira est reçue : une bonne partie des manifestants pourra voir l'impensable : des membres du cabinet et du service de presse du ministre faire des doigts d'honneur et des bras d'honneur à la foule !
- l'info commence à monter et des photos s'échanger; à Paris, on commence à savoir ce qui s'est passé et le cabinet se fait remonter les bretelles
- Devant l'urgence de la rumeur qui enfle, le cabinet téléphone à quelques médias: un local, ce sera Angersmag et un national ce sera: Le Point : le message ? Les slogans de la manif pour tous étaient racistes il y a eu dérapage. Deux avantages :
- on détourne la vraie info sur une accusation grave
- on discrédite l'opposition à la loi.
anti-national - Page 922
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Désinformation sur la manifestation contre Taubira à Angers
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Non, le problème n’est pas essentiellement lié à l’islam
Suite à une information parue sur Novopress concernant le Secours Islamique en France, « Métro, R.E.R. … Jusqu’au 12 août, le Secours islamique en France (S.I.F.) s’offre une campagne de publicité massive dans les gares, sous-sols parisiens et lyonnais. Soit six cents affiches jouant la carte de l’action humanitaire », voici une courte réaction répondant à ceux qui ne voit que le problème de l’Islam sans comprendre qu’il est beaucoup plus large.
Pourquoi s’étonner de l’islamisation de la France, vieille terre chrétienne et précédemment païenne, quand l’on se réjouit de la christianisation de l’Afrique dont Bernard Lugan, non suspect de refléter un discours « mondialiste », a montré le rôle qu’elle avait tenu dans l’ethnocide de ce continent de pair avec son islamisation ?
L’immigration de masse qui touche l’Europe occidentale est principalement africaine, et donc essentiellement musulmane. L’idée selon laquelle ces populations devraient « s’assimiler » pour « s’intégrer » et perdre progressivement leurs usages religieux est une vieille lune qui faisait partie, autrefois, de l’évangile républicain.
Mais si le catéchisme républicain a fonctionné tant que l’immigration ne révélait pas une trop grande distance culturelle entre le milieu d’accueil et la représentation du monde que se faisait les nouveaux arrivants, il n’en va plus de même aujourd’hui. La République s’est en effet heurtée depuis une trentaine d’années à une vive résistance des milieux immigrés. Cette résistance « identitaire » est liée au nombre bien sûr, mais aussi à d’autres facteurs parmi lesquelles l’islam-civilisation joue un grand rôle.
Aujourd’hui, la République a abandonné son discours assimilationniste et encourage une immigration qu’elle n’a plus le courage d’affronter, multipliant les concessions et inventant de toutes pièces une doxa de la « diversité » d’autant moins diverse qu’elle cache un alignement sur l’homogénéisation marchande.
Qu’il y ait maintenant un « Secours Islamique » actif en France ne doit pas nous surprendre. N’y-a-t-il pas de nombreuses O.N.G. occidentales, chrétiennes ou laïques, qui agissent en Afrique au nom de l’humanitaire ?
Notre situation serait-elle différente si au lieu d’être gratifiés d’une immigration principalement musulmane, nous admettions sur notre territoire des Africains chrétiens ? Certains traditionalistes, toujours partisans de « leur » prosélytisme, se plaisent à le croire. Mais les rares statistiques disponibles infirment leur point de vue et montrent que nos hôtes africains d’origine chrétienne produisent les mêmes pathologies sociales liées au déracinement.
Non, le problème n’est pas essentiellement lié à l’islam.
Le changement de peuple, selon l’ancienne plaisanterie de Brecht, est maintenant devenu notre réalité quotidienne. Je ne pense pas que l’on puisse mettre fin à ce cauchemar en désignant l’islam comme nouveau défi à affronter pour les européens et puisque on ne peut s’engager sans identifier son adversaire; dénommons-le exactement.
C’est en dernière instance l’immigration ainsi que ces complices, comme ceux qui parmi nous la veulent expressément (par impuissance, jobardise ou calcul) et qui ont entrepris une guerre de longue durée contre notre identité afin de nous livrer sans défense à la déréliction d’un individualisme narcissique où s’abolit tout sens de la communauté.
Pierre Bérard http://www.europemaxima.com/
• D’abord mis en ligne sur La Droite strasbourgeoise, le 15 août 2013.
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La publicité élément clé de l’idéologie dominante (3/5)
C) Bombardement et bobardement publicitaire
C.1. Il y a des bobards publicitaires tout comme il y a des bobards médiatiques. D’une certaine façon la publicité n’est d’ailleurs qu’un bobard continuel, alors qu’il arrive parfois au système médiatique de délivrer une véritable information.
Exemples de bobards publicitaires :
- la valorisation de qualités imaginaires (ex. le cas célèbre des épinards… en boîte qui seraient bons pour la santé car ils contiendraient… du fer !, les produits bio, les jus de fruits en boîte qui contiendraient des vitamines…, les boissons énergisantes, etc.) ; le syndrome de Findus (« On est très à cheval sur la qualité de nos produits »). Voir aujourd’hui l’accent mis sur les produits « sans », en particulier dans l’agro-alimentaire (sans colorant, sans additif, sans sel ajouté, etc., y compris sur des produits qui n’en avaient pas de toute façon comme les soupes « sans conservateur » Liebig ; voir aussi le « zéro bla-bla » de MMA Assurances – Enjeux Les Echos de septembre 2013) ;
- les techniques de reconstruction du corps humain dans les photos publicitaires (cf. J.-P. Goude à propos de l’image de Grace Jones : « J’ai modifié une figure de la danse classique, l’arabesque, en lui ajoutant le pied flexe, qui est utilisé dans la danse africaine », « Je ne retouche pas, je n’aime pas ce mot … je déconstruis pour mieux reconstruire », Le Monde du 11/2/2012) ;
- les faux experts qui servent à donner une coloration pseudo-scientifique aux effets supposés des produits ou des faux témoignages (en fait, des photos issues des banques d’images – notamment Getty Images ou iStockphoto – où l’on voit que les mêmes personnes sont utilisées sous des identités différentes [« chercheur », « éleveur », « client »] pour des publicités différentes) ;
- faux avis de consommateurs sur Internet (ces avis influenceraient 70% des internautes, selon l’étude de l’agence Easy Panel/Testntrust d’août 2012 [LeMonde.fr du 3 juillet 2013]) ;
- la publicité rédactionnelle clandestine (ex. les magazines auto, les fausses consommations de carburant affichées par les constructeurs automobiles : des résultats obtenus en réalité dans des conditions limites) ;
- l’espace des appartements témoins artificiellement augmenté avec du mobilier qui n’est pas aux normes, etc.
Ces tromperies sont néanmoins dangereuses pour les agences publicitaires quand elles sont découvertes (notamment par les mouvements consuméristes) car elles peuvent tomber sous le coup de la loi et finalement nuire à l’annonceur, c’est-à-dire lui faire une mauvaise publicité (exemple : condamnation récente de la Caisse d’Epargne Loire-Drôme-Ardèche pour publicité mensongère concernant six de ses placements – LeMonde.fr du 19 septembre 2013). Mais le public, soumis au bombardement publicitaire, a heureusement la mémoire courte !
C.2. La publicité comme les médias agit prioritairement sur la sensibilité du récepteur et non sur son sens critique.
Le développement de la logique de marques – qui est une tendance publicitaire contemporaine forte – vise justement à créer une relation émotionnelle avec le consommateur/cible afin de réduire son sens critique.
Cette évolution a notamment été mise en lumière par Naomi Klein dans son essai célèbre No Logo paru en 2000 au Canada.
C.2.1. De nombreuses études montrent la réalité de l’influence de la reconnaissance des marques sur la perception des consommateurs.
Au début des années 1980 une étude montrait que des personnes souffrant de maux de tête se sentaient plus soulagées en prenant un cachet d’aspirine d’un groupe pharmaceutique connu, plutôt que d’un autre moins connu mais de même composition.
Les travaux de McLure publiés en 2004 montrent de même l’influence de la marque sur l’appréciation explicite du produit par les consommateurs. Ils confirment les analyses plus anciennes, déjà citées par V. Packard en 1957, notamment sur les consommateurs de cigarettes (« Lors des tests ils ne sont pas capables de distinguer leur marque de cigarettes des autres. Ils fument donc vraiment une image », op.cit., page 48).
Les travaux des neuro-psychologues sur IRMF (Imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle) le confirment : en l’absence de marque reconnue, les zones du cerveau sont plus activées que dans le cas contraire, comme si le sujet devait faire un effort supplémentaire pour apprécier la qualité du produit ; l’anticipation du résultat « grande marque » a notamment influencé le traitement de l’information gustative dans le cas d’expérience portant sur les boissons (Etude PLos One citée par Pierre Barthélémy, 18/6/2013).
C.2.2. Le « branding » – la promotion des marques plutôt que des produits –traduit une inversion du rapport au produit. C’est le produit qui est un outil du marketing et non l’inverse. Le vrai produit c’est désormais la marque. Comme l’écrit le publicitaire américain Peter Schweitzer, « un produit c’est ce qui se fabrique en usine, une marque c’est ce qu’achète le consommateur » (cité par N. Klein, op. cit., page 304).
La publicité met de moins en moins l’accent sur la valorisation de la qualité intrinsèque du produit et du service qu’il est censé rendre, comme dans les années 1950 (ex. la machine à laver Machin libère la femme des tâches ménagères), que sur le « style de vie » censé découler de la possession de ce produit (ex. « des voitures à vivre » de Renault, « mon smartphone ma vie » selon Samsung ; Nike se présentait comme « une société de sport », qui ne vend pas des chaussures mais « améliore la vie des gens par le sport et la forme physique », d’après Phil Knight, son président (N. Klein, op. cit., page 57). Le bourgeois gentilhomme disait la même chose quand il affirmait que son père n’était pas marchand mais qu’il était fort obligeant en donnant des étoffes en échange d’argent !
Joule et Beauvois soulignent d’ailleurs l’importance de l’étiquetage comme moyen de manipulation : l’étiquetage consiste à doter la personne que l’on veut manipuler d’une qualité fictive (ex. la générosité, le souci des pauvres, la clairvoyance, etc.) pour l’inciter à se comporter dans le sens voulu par le manipulateur ; cela conduit la personne à tisser un lien entre ce qu’elle est (en fait ce que le manipulateur dit qu’elle est censée être) et son comportement (ce que le manipulateur attend d’elle).
L’orientation de la publicité vers le « style de vie » plutôt que le produit lui-même s’inscrit dans cette mécanique d’étiquetage : elle consiste à faire croire que l’achat de tel ou tel produit recèlerait en lui-même de grandes valeurs de vie. Ainsi, dans les années 1990 il y a eu la mode de ce qu’on désignait ironiquement comme des « produits de bonté » (en achetant cette bouteille d’eau on versait quelques centimes à une noble cause humanitaire) ou, de nos jours, les produits « verts » (en achetant ceci… je sauve la planète) ou de « commerce équitable ».
Avec les « marques » on achète non plus un produit mais tout un environnement émotionnel fictif et un style de vie (lifestyle) associé à ce produit (« Ma crème, c’est tout moi », « Shopi : Tout un état d’esprit pour vous guider vers les produits qui vous ressemblent » ; publicité Buick : « Elle vous donne le sentiment d’être l’homme que vous êtes », etc.).
Le branding/style de vie aimerait enfin que le consommateur vive dans une marque, c’est-à-dire en étant soumis à une marque. Cela conduit à ce qu’on nomme la « voûte de marque », c’est-à-dire la vente d’une pluralité de produits n’ayant rien en commun, sinon de relever d’une même marque. Disney est le prototype de cette évolution : que la marque devienne la vie même. Walt Disney avait compris en effet que les gens qui regardaient ses films avaient envie de passer de l’autre côté de l’écran : d’où le premier Disneyland.
Les marques s’efforcent ainsi de se glisser dans le quotidien des gens pour qu’ils consomment, c’est-à-dire qu’elles cherchent à accompagner le consommateur partout et tout le temps. Ainsi Nike se positionne comme coach virtuel des consommateurs avec le slogan « On va vous aider à vivre votre passion » : le running et le fitness (passions créées par la publicité en réalité).
Scott Bedbury, vice-président marketing de Starbucks, déclarait ainsi que « Les consommateurs ne voient pas de différences énormes entre les produits » ; c’est pourquoi les marques doivent « établir des liens émotionnels » avec leurs clients : au moyen de « l’expérience Starbucks » (cité par N. Klein, op. cit., page 53). Voir aussi ce que déclarait l’auteur de la publicité de la Légende de Shalimar pour Guerlain, Brunon Aveillan : « J’aime faire rêver les gens avec des univers qui ne sont pas simplement centrés sur un produit » (Le Monde du 5 octobre 2013).
Le branding est donc un moyen de conquête de l’imaginaire personnel et de la culture (on parle alors d’halogo), notamment grâce au sponsoring d’institutions publiques et de manifestations culturelles ou sportives.
Michel Geoffroy, 6e Journée de la réinformation, 26/10/2013
http://www.polemia.com/polemia-6e-journee-de-la-reinformation-la-publicite-element-cle-de-lideologie-dominante-35/ -
L’écotaxe cristallise les tensions en Bretagne où la révolte gronde
La grogne des Bretons contre l’écotaxe est montée d’un cran lors d’une manifestation à la violence sans précédent, samedi dans le Finistère, et les opposants se sont donné rendez-vous samedi prochain à Quimper pour un rassemblement qui s’annonce comme le point culminant de la mobilisation.
Moins de 24 heures après les affrontements qui ont fait une dizaine de blessés aux pieds du portique écotaxe de Pont-de-Buis, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a assuré dimanche avoir “parfaitement entendu” et “parfaitement compris” le message exprimé par les manifestants.
Sur France 5, le ministre a affirmé qu’il remettrait des propositions au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lundi, comportant notamment des mesures pour l’agriculture et pour l’agroalimentaire. “Je ferai des propositions qui tiennent compte de ce que j’ai entendu et en même temps de ce que je sais être la situation en Bretagne et ailleurs“, a-t-il détaillé. Interrogé sur la possibilité d’augmenter la détaxe de 50% accordée à la Bretagne, M. Le Foll a estimé qu’il s’agissait d’”une bonne piste de réflexion“.
Les manifestants avaient annoncé la couleur en se rendant samedi devant le dernier portique écotaxe finistérien encore en état de fonctionner coiffés de bonnets rouges, symbole de la révolution antifiscale en Bretagne sous l’Ancien Régime.
Ils étaient un millier, au bas mot, avec 250 camions, des tracteurs aux remorques pleines de dizaines de tonnes de choux-fleurs, d’œufs, de bottes de paille et de pneus qu’ils ont enflammés.Les manifestants se sont heurtés à 150 gendarmes mobiles, renforcés en fin de journée par plus d’une centaine de CRS. “On fera tout, dans la limite du raisonnable, pour empêcher la destruction de ce portique“, a affirmé dimanche à l’AFP le préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine.
Lors des affrontements, un manifestant a été grièvement blessé et deux autres légèrement, et côté gendarmes on dénombre six blessés légers, a-t-il précisé.
C’est la première fois que ces manifestations contre l’écotaxe, qui durent depuis plusieurs mois en Bretagne, atteignent un tel niveau de violence. Dans les rangs des manifestants, on ne parlait même plus de manifestation mais de “révolte“.
En Bretagne, depuis début août, trois portiques ont déjà été rendus inopérants, dont un abattu.
Mais l’écotaxe cristallise aujourd’hui toute la grogne des Bretons qui voient l’agriculture et l’agroalimentaire, piliers de leur économie, s’effondrer, et les plans sociaux se multiplier comme chez le volailler Doux ou plus récemment chez Gad SAS où plus de 800 emplois ont été détruits.
Les élus bretons, même socialistes, ne sont pas en reste pour demander au gouvernement de revoir sa copie sur l’écotaxe, ou tout bonnement son annulation. Le député PS du Finistère, Jean-Jacques Urvoas, a réitéré dimanche sur I>TELE la demande d’”ajournement” de l’écotaxe pour cette région que réclament “l’ensemble des députés de Bretagne et les collectivités bretonnes à majorité socialiste“.
Si le gouvernement a promis de possibles ajustements d’ici la mise en service de l’écotaxe poids lourds, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier, et un rabais de 50% pour la Bretagne, il refuse cependant de céder sur sa date de mise en application.
“Elle est prévue pour le 1er janvier“, a ainsi réaffirmé dimanche sur Europe 1 le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici, tout en ajoutant : “Nous entendons qu’il y a des crispations, voire des colères, des inquiétudes. C’est la raison pour laquelle nous avons fait des adaptations“.
L’ex-ministre UMP Xavier Bertrand a appelé à “suspendre” l’entrée en vigueur de l’écotaxe prévue au 1er janvier 2014 “partout” en France, estimant sur “BFM Politique” RMC-Le Point que son application était en l’état “impensable“.
“Je comprends leur colère et je comprends qu’ils manifestent“, a commenté de son côté sur France 3 Marine Le Pen, présidente du Front national (FN).
AFP (via La Dépêche)
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La publicité élément clé de l’idéologie dominante (2/5)
B) La « société de l’information », société de l’intrusion publicitaire
B.1. La publicité est dans une relation symbiotique avec les médias
B.1.1. La publicité ne pourrait pas se passer aujourd’hui du système médiatique et réciproquement.
Il y a une osmose entre les deux domaines (des affiches de film ressemblent à des publicités, des films servent à faire la publicité des produits (cf. le film Diana et les marques de luxe : « Les marques sont d’autant plus intéressées que Diana a eu de vrais liens avec elles. Et son image est non seulement glamour mais également associée aux actions caritatives », Paul Morizet, directeur mode et luxe de Corbis Entertainment, Les Echos du 1/10/2013. Voir aussi la publicité La Légende de Shalimar pour un parfum de Guerlain ; des acteurs de cinéma ou des vedettes du sport et des médias jouent ou posent pour des publicités : ex. la campagne « What else ? » de G. Clooney pour Nespresso ; la publicité, comme les médias, utilise la transmission de mots, d’images et de sons comme vecteurs).
Significativement c’est en 1934, en réaction contre l’interdiction de la publicité à la radio, que M. Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis, créait ainsi sa propre radio, Radio-Cité (La Correspondance de la presse du 29 juillet 2013) illustrant l’alliance durable entre médias et publicité.
B.1.2. Les ressources publicitaires font vivre les médias (cf. Ils ont acheté la presse, Picollec, 2013) ou au contraire les font mourir (ex. la mise au pas du Figaro Magazine dans les années 1980, la mise à mort de Médias en 2011) ; une grille de programmes ne peut désormais être pensée qu’en fonction de la manne publicitaire escomptée. La course à l’audience au sein des médias est en réalité une course aux recettes publicitaires. De fait les agences publicitaires sont devenues des poids lourds médiatiques (ex. Publicis) et aussi économiques.
B.1.3. Les médias vendent en échange du « temps de cerveau disponible » au bénéfice des messages publicitaires : en fait ils vendent les lecteurs/spectateurs aux annonceurs et non pas l’inverse.
L’étude de TFI-TNS Worldpanel Mediaway parue en 2010 montre, par exemple, que les campagnes de publicité télévisée ont fait progresser de 15% la part de marchés des marques auprès des personnes qui y étaient exposées ; de même 58% des campagnes télévisées génèrent des progressions de parts de marché en volume, sur la période 2007/2009 ; et 58% des personnes interrogées estiment que la publicité télévisée « rend les marques plus proches d’elles » (Les Echos du 14 mai 2010).
« Vu à la télé » : une accroche publicitaire symbolique de la symbiose médias/pub !
B.1.4. Le style publicitaire et le style de l’information médiatique se ressemblent beaucoup (pauvreté du vocabulaire, accent mis sur la sensibilité [images] aux dépens de la réflexion, préférence pour la nouveauté comme l’illustre le double sens du mot « nouvelles » ou « new(s) », etc.).
B.1.5. Les commanditaires des campagnes publicitaires sont les mêmes que ceux qui possèdent les médias : l’oligarchie financière et de grandes entreprises mondiales. Médias et publicitaires ont de fait les mêmes patrons ou les mêmes clients et la même cible : la population est donc en réalité un temps publicitaire et inversement
On rappellera que la moitié du temps libre serait passée devant un écran, selon l’enquête INSEE « Emploi du temps » (Le Monde du 10/11/2011). Selon l’enquête de Médiamétrie (Media in life), les Français déclaraient avoir 40 contacts avec les médias par jour en 2009 (Le Monde du 5/3/2010), 41 contacts en 2011 (Le Monde du 2/3/2011) et 42,5 en 2012 (La Correspondance de la presse du 15 mars 2013) ; 75% des personnes interrogées consultent au moins 3 médias par jour (La Correspondance de la presse du 15 mars 2013).
Ce qui signifie que le temps d’exposition publicitaire suit la même progression.
La pression publicitaire journalière (nombre de messages publicitaires présents dans l’environnement et pas uniquement dans les médias) serait estimée de 500 à 2000 en environnement urbain (voir site etopia.be) avec un taux d’attribution moyen de 60% (phénomène par lequel des personnes exposées déclarent reconnaître le message qui leur est montré et qui sont capables de citer sans erreur l’annonceur correspondant au message publicitaire).B.2. Le temps médiatique
B.2.1. Personne n’est donc à l’abri de l’emprise publicitaire en Occident de nos jours, ni dans le temps ni dans l’espace, ni les enfants ni les adultes ni les vieux. Le bombardement de messages publicitaires est permanent et de nature totalitaire.
• Les enfants et les adolescents constituent en particulier une cible publicitaire majeure.
Cela est vrai depuis les débuts de la publicité. V. Packard cite une vedette de la télévision américaine qui déclarait en 1956 : « Je ne dis pas que l’on doive forcer les enfants pour qu’ils harcèlent leurs parents afin qu’ils achètent des produits vantés à la télévision, mais je ne peux nier qu’on agit tous les jours en ce sens » (op. cit., page 151). Cinquante ans après, l’explosion des moyens de communication n’a fait que renforcer le phénomène.
On estime aujourd’hui qu’à 18 ans un jeune décide au sein de la famille de 90% des achats le concernant directement, de 73% des achats de ses petits frères et sœurs, de 65% des achats de la famille et de 48% des achats des parents pour eux-mêmes (Eléments, hiver 2004-2005).
La présence d’enfants encourage en outre l’équipement numérique des ménages, selon l’étude du ministère de la Culture sur « Les ménages et les technologies de l’information et de la communication en France et en Europe en 2012 » (La Correspondance de la presse du 31 mai 2013). Enfin, le poids économique des adolescents augmente avec leurs ressources (argent de poche, petits jobs). Les enfants et les jeunes sont donc un fort enjeu de publicité.
On rappellera qu’au début de l’année le bureau américain chargé de la protection des consommateurs (Federal Trade Commission) a alerté sur le fait que les boutiques en ligne d’Apple et de Google et les applications pour appareils portables pour enfants collectaient des informations privées et les partageaient souvent avec des développeurs et des commerciaux, permettant d’envoyer des publicités personnalisées (La Correspondance de la presse du 3 janvier 2013). L’étude Kids TV Report citée plus haut montre aussi que les géants du Web proposent tous désormais des programmes TV jeunesse (Amazon, Hulu, Itunes ou Samsung, par exemple) dans une logique de fidélisation commerciale (La Correspondance de la presse du 12 septembre 2013).
Dans son ouvrage Born to Buy (2005), l’Américaine Juliet Schor affirme que l’enfant moyen regarde par an plus de 40.000 messages commerciaux (soit plus de 100 par jour !) sans compter les publicités se glissant dans les films, les jeux vidéo et l’Internet. On rappellera à cet égard qu’en 2010 55% des enfants de 11 à 13 ans possédaient un compte Facebook, selon le baromètre Calysto (Le Monde du 26 avril 2011).
• Les femmes de la classe moyenne ont aussi été une cible publicitaire majeure et ancienne, dans la mesure où les études montraient qu’elles décidaient une part importante des dépenses des familles.
• Les seniors deviennent aussi une cible, pour la promotion de la « silver economy ». Bref toute la population !
• Les espaces « sans publicité » vont en outre en se réduisant car on assiste dans le même temps à un phénomène de privatisation de l’espace public (sponsoring, privatisation et sous-traitance des services publics ; voir la transformation de la Gare St-Lazare en centre commercial, etc.) qui s’accélère depuis la fin du XXe siècle.
La publicité a par exemple aussi conquis, sinon créé, le sport contemporain. Comme le déclarait significativement le directeur d’Imalis : « Pour nous la coupe du monde [de football] est un levier. C’est l’un des moments forts où chacun veut montrer son appartenance tribale » (Le Monde du 18 juin 2010). On pourrait même se demander si aujourd’hui le sport, devenu « spectacle sportif », et la publicité n’ont pas fusionné en Occident (non seulement le sponsoring ; ex. la mode du jogging a aussi été encouragée par les vendeurs d’équipements et par le cinéma américain, alors que ses vertus réelles sont douteuses).
En conclusion, la publicité c’est la même chose que les médias, mais dit autrement.
Or ces espaces commerciaux ne sont plus des espaces publics, des forums où l’on peut par exemple manifester (les manifestants politiques sont interdits de centre commercial au motif qu’il s’agit d’un espace privé). Non seulement la publicité envahit tout mais elle neutralise tout.
Le nombre d’espaces où seule la publicité commerciale est autorisée progresse. La publicité moderne a pour caractéristique, en effet, d’envahir l’espace où elle s’introduit ou le support qu’elle utilise.
B3) Les techniques publicitaires ne se dissocient plus des techniques de communication
B.3.1. La publicité colle étroitement au développement des nouvelles technologies de communication car l’indice d’influence d’Internet serait 2 fois plus élevé que celui de la télévision et 5 à 6 fois plus fort que celui de la presse.
Les dépenses publicitaires se concentrent donc sur les médias en expansion (principalement Internet et les tablettes) et diminuent dans les médias en déclin relatif (télévision et surtout presse écrite).
A noter que les dépenses mondiales de publicité dans les nouvelles technologies s’élèveraient selon Magna Global (Mediabands) à 378 Mds € dont 23% pour les médias numériques en 2013, avec une forte croissance sur les moteurs de recherche (+14,6%), la vidéo en ligne (+21%) et les formats mobiles (+54%) (La Correspondance de la presse du 17 juin 2013). Aujourd’hui en Europe, selon l’Adex Benchmark Report (IAB Europe /IHS), Internet représenterait ¼ de la publicité (la publicité en ligne ne représentait que 10,6% encore en 2006) ; les investissements dans la publicité en ligne dépassent désormais ceux de la presse quotidienne (Les Echos du 29 août 2013).
91% des internautes sont exposés quotidiennement à la publicité diffusée sur Internet (étude Adyoulike et Ifop du 29 au 31 mai 2013 – La Correspondance de la presse du 1er juillet 2013). Selon cette étude sur Internet et la télévision, les Français seraient exposés à 70 publicités par jour sur chacun de ces supports.
B.3.2. Des techniques de plus en plus sophistiquées sont mises au service de la publicité.
On notera au préalable que la littérature est peu prolixe sur les outils aujourd’hui mis en œuvre par les agences de publicité. On attend encore le J. Assange ou l’E. Snowden des agences de publicité et de marketing ! A noter que de son temps déjà V. Packard se plaignait de l’opacité des publicitaires quant aux techniques mises en œuvre (op.cit., page 13).
Les nouvelles technologies permettent en tout cas une action d’influence ciblée, donc plus efficace, plus réactive et aussi moins coûteuse qu’une publicité à caractère général (moins chère qu’un affichage dans un grand quotidien ou un spot télévisé). C’est pourquoi les grandes marques s’en emparent avec avidité (ex. Nike cible de plus en plus sa publicité sur le web, le street marketing et les réseaux sociaux [« Running avec Nike »]).
Ces techniques permettent de passer d’une publicité « industrielle » cherchant à toucher le plus vaste public possible au moyen de supports de grande diffusion spectaculaire (presse, cinéma, affiches, télévision) à une approche beaucoup plus individualisée et « intelligente » (comme il y a des bombes intelligentes…) des cibles. C’est notamment le grand apport de la publicité sur Internet, les écrans nomades et les réseaux sociaux ; ils permettent en effet :
a)- le ciblage du profil de l’internaute puisque celui-ci laisse des traces. On estime que 40 à 50% de ces traces seraient utilisées à des fins publicitaires (cahier du Monde n° 21214 du 3 avril 2013), malgré l’interdiction de croisement des fichiers. Concernant uniquement la France, la CNIL a mené son audit sur 250 sites Internet « régulièrement fréquentés par les internautes français » au terme duquel « il apparaît que 99% d’entre eux collectent des données à caractère personnel » (LeMonde.fr du 13 août 2013). La CNIL et l’INRIA avaient déjà relevé, dans leur rapport « Mobilitics », l’utilisation des données des smartphones sous le système d’exploitation Apple à des fins publicitaires : notamment accès à Internet, géolocalisation du mobile, accès à l’identifiant unique de l’iPhone, voire accès aussi au carnet d’adresses et au calendrier de l’utilisateur, etc. (LeFigaro.fr du 11 avril 2013). A noter aussi que les cookies ne sont pas effaçables des applications mobiles…
Comme le déclare Nicolas Teisseire, associé au cabinet Roland Berger, « avec les données Internet, les publicitaires peuvent s’adresser à l’identité virtuelle de la personne » qui est plus précise que les données par CSP, par exemple, et mieux connaître le profil du client, donc lui proposer les produits qu’il est susceptible de demander (Cahier du Monde n° 21214 du 3 avril 2013).
Ces techniques permettent en outre de calculer avec grande précision le retour sur investissement des campagnes.
b)- un effet d’orchestration et de bouche à oreille, beaucoup plus efficace pour la publicité qu’un discours de marque (cf. travaux de K. Lewin déjà cités) : les ¾ des mentions d’une marque sur Internet ne seraient pas aujourd’hui le fait de la marque elle-même (Cahier du Monde n° 21214 du 3 avril 2013). De fait, ce sont les consommateurs eux-mêmes qui deviennent des agents publicitaires.
c)- une interactivité propice à la fidélisation des clients. Le directeur marketing de Proctor et Gamble affirme que la campagne interactive pour le rasoir Gillette « Fusion proglide power » (sic) a permis de « gagner de la préférence de marque, ce qui est le but de toute campagne télévisée traditionnelle ; et de faire tester notre produit : 90% des internautes qui ont été sur nos pages ont consommé » (Les Echos du 23 mai 2011) ; voir aussi la méthode « play along » qui associe à des jeux télévisés des internautes, ce qui permet de « qualifier » un public, donc de le cibler ; de même Nespresso a mobilisé les 7 millions de membres de son club pour imaginer une nouvelle campagne publicitaire avec G. Clooney (Le Monde du 7/11/2009). Bel exemple de victimes contribuant à resserrer la maille du filet publicitaire !
d)- d’une façon générale l’utilisation d’outils informatiques permet une plus grande flexibilité du support publicitaire (cf. panneaux publicitaires J.C. Decaux pour La Redoute qui présentent des vêtements différents selon… la météo ambiante grâce à des capteurs – cf. Cahier du Monde n° 21214 du 3 avril 2013). Et le suivi du consommateur est plus étroit (cas des produits en gondole qui changent de place pour se trouver sur le trajet du client dont les attentes ont été ciblées et qui a été géolocalisé, études de « eye tracking » observant le cheminement du regard du client sur un rayon de supermarché, filmage pour analyse du comportement des clients devant un étalage, la plupart du temps à leur insu). Le magazine en ligne britannique Quartz a aussi révélé la mise en place à Londres de poubelles « intelligentes » équipées de wi-fi qui absorbent les données des smartphones des passants pour leur proposer des publicités ciblées (LeFigaro.fr du 14 août 2013).
e)- enfin, les nouvelles technologies permettent de multiplier les écrans : « To be everywhere, everytime » (cf. le développement des panneaux publicitaires sous forme d’écrans). Le but est de faire que le spectateur puisse voir partout et à toute heure l’émission de son choix, donc être soumis partout à la publicité, grâce à l’informatique nomade. C’est bien la réalisation de la prédiction d’Orwell : la télévision qu’on ne peut éteindre et qui vous regarde (ce que fait Internet).
La société de l’information, tant vantée par l’oligarchie, est donc aussi une société de l’intrusion publicitaire et donc de l’emprise commerciale croissantes.
Michel Geoffroy, 6e Journée de la réinformation, 26/10/2013
http://www.polemia.com/polemia-6e-journee-de-la-reinformation-la-publicite-element-cle-de-lideologie-dominante-25/ -
PEA, PEL, assurances-vie : l’Etat socialiste s’attaque sauvagement à l’épargne des Français
MAJ 27/10/13 : devant l’émoi suscité par cette loi, le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche que le gouvernement allait extraire les plans d’épargne en actions (PEA), plans d’épargne-logement (PEL) et épargne salariale. Mais d’autres formes d’épargne restent frappées, et surtout, la préparation des esprits se poursuit.
Les députés ont voté mercredi une hausse brutale du taux de «prélèvements sociaux », à 15,5 %, pour certains contrats d’assurance-vie, les plans d’épargne en actions (PEA) et plans d’épargne logement (Pel).
Ils ont décidé que cette mesure s’appliquait dès le 26 septembre (avant le vote donc, pour empêcher les gens de réagir), sur les placements faits à partir de 1997 !
Il s’agit donc bien d’une mesure rétroactive, prenant au piège les Français qui ont pu épargner .Ils n’osent pas encore taper directement dans les comptes bancaires, mais on y vient par étapes.
Une mesure scandaleuse et injuste à l’encontre du peuple, votée par 64 voix contre 22 (sur 577 députés, payés une fortune)…
Le gouvernement espère ainsi extorquer au peuple 600 millions d’euros.
Le prétexte évoqué cette fois est le fameux trou de la sécurité sociale (creusé par l’Etat en bonne partie au profit des étrangers).
Tiens, c’est le même montant que l’Aide médicale d’Etat (AME), versée gracieusement à tous les clandestins qui entrent en France en violant la loi !
Ca nous rappelle aussi les 500 millions d’euros d’aide à la Tunisie islamisée promis par François Hollande en juillet dernier !Ou encore, la dette actuelle de l’Algérie antifrançaise envers la France, et qui s’élève à … 600 millions d’euros !
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Les Sentinelles reviennent sur leur action au domicile de Manuel Valls
Via un communiqué de presse, les sentinelles ont tenu à apporter un éclairage suite à leur action au domicile de Manuel Valls mais aussi sur leurs motivations:
« Vendredi 25 octobre soir onze Sentinelles sont allées monter la garde devant le domicile du ministre de l’Intérieur.
Un important dispositif policier a immédiatement été mis en place et a chassé les Sentinelles.
Quelques heures auparavant, place Vendôme, l’horloger Blancpain était victime d’une tentative de cambriolage (Le Parisien édition en ligne du 26 octobre 2013). Il s’agit du troisième acte de grand banditisme place Vendôme en quelques semaines, mais la Police préfère s’intéresser en priorité aux Sentinelles pourtant totalement pacifiques, postées devant le ministère de la Justice.
Rappel historique :
Le 31 août dernier la Préfecture de police de Paris a intimé l’ordre à un malheureux commissaire de police d’organiser une conférence de presse improvisée sur le Parvis de la Défense, pour rappeler l’arrêté préfectoral interdisant à la Marche des Veilleurs de se rassembler à la Défense, de rejoindre à pied la place de la Concorde et de s’y installer pour la dernière grande Veillée de la Marche.
On connaît le succès de cet arrêté : les Veilleurs se sont rassemblés sur le Parvis de la Défense, ont rejoint à pied la place de la Concorde, et s’y sont retrouvés à plus de cinq mille pour la Veillée.
C’est lors de cette Veillée que les Veilleurs Debout ont annoncé leur décision d’adopter leur nouveau nom de « Sentinelles ». Tous les mouvements spontanés et indépendants issus de La Manif Pour Tous cultivent une profonde solidarité. Et les Veilleurs Debout souhaitaient témoigner ainsi de leur volonté de ne pas brouiller l’image des Veilleurs en se distinguant mieux par un nom différent.
Le mot « Sentinelles » avait en outre pour objet de faciliter l’internationalisation du mouvement.
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RACISME l'hypocrisie de s.o.s racisme une imposture
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Comment Détruire les Nations avec l'Amour et la Tolérance
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Diverses façons pour anéantir les nations et démolir l’Europe.
1) Promouvoir le biculturalisme. L’Histoire montre qu’aucune nation ne peut survivre quand deux langues, deux cultures, ou plus, s’opposent en son sein. (Ex : Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Irlande, Liban, …la liste est longue).
2) Valoriser le multiculturalisme. Encourager les immigrants à conserver leurs cultures. Les sociétés multiraciales et multiculturelles doivent consacrer toute leur énergie à maintenir la paix entre les différentes communautés qui la composent.
3) Faire l’éloge de la diversité, plutôt que de l’unité. Les divers groupes culturels mettent en avant et revendiquent leurs spécificités, plutôt que leurs points communs. Il ne reste alors plus comme facteurs de cohésion que la « tolérance » et le « pluralisme ».
4) Maintenir le groupe, dont la démographie est la plus forte, dans l’illettrisme. Une sous-classe en expansion, non-assimilée, sous-éduquée, hostile à la majorité, et dont l’énorme taux d’échec scolaire (ou de condition sociale) sera prétendument le produit des discriminations et des préjugés de la majorité.
5) Amener le monde des affaires à soutenir financièrement le multiculturalisme. Miser et investir dans l’identité ethnique. Mettre en place un culte de la « victimisation » et le business de la rancœur, au travers d’une industrie de la revendication qui rejettera systématiquement la responsabilité de l’échec des minorités, sur la majorité des populations. Imposer une religion de la « repentance » et de la culpabilité, au nom du « devoir de mémoire ».
6) Rendre tabou tout propos qui va à l’encontre du culte de la diversité. Trouver un terme comparable à celui de « l’hérétique » du 16ème siècle. « Raciste » par exemple ou encore « extrémiste ». Ce mot devra interdire toute discussion, tout débat, tout argumentaire et paralyser la pensée et exclure tout opposant des discussions.
7) Faire en sorte que les lois sur l’immigration deviennent inapplicables. Imposer un ensemble de mythes ou de chimères, selon lesquels, par exemple, l’immigration massive (invasion et/ou colonisation) est un phénomène normal qui ne peut être arrêté, et qui en outre est un bienfait pour la société vieillissante.
Ce petit mode d’emploi en 7 points clé, permet l’avènement d’une société « diverse », paisible et stable. A la restriction près que cette société est une parfaite utopie allant à l’encontre de tous les précédents historiques.
Le multiculturalisme est-il seulement destiné à reconnaître les apports des autres cultures et des minorités ethniques ? Ou dénonce-t-il systématiquement l’homme blanc comme « oppresseur », « colonisateur », « destructeur » ou même « pollueur » tout en idéalisant les non-européens, à la fois plus « humains » et moins matérialistes ?
A qui profite le multiculturalisme ?
Les adeptes du Nouvel Ordre Mondial se servent du multiculturel et du métissage, comme d’un levier pour fragmenter les nations jusqu’alors culturellement homogènes. Ces nations homogènes représentent en effet un obstacle à un gouvernement centralisé. En revanche, une société éclatée en clans antagonistes sera bien trop divisée pour pouvoir s’y opposer.
«Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la Nation.», selon feu le baron Edmond de Rothschild.(cf. n°775 d’Entreprise 07/1970).
La vision multiculturelle d’une société harmonieuse et tolérante, basée sur la diversité ethnico-culturelle est une fiction collective et dangereuse qu’il faut combattre par tous les moyens, car notre survie en dépend.Pieter KERSTENS.
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