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anti-national - Page 946

  • L'enseignement du gender à l'école imposé par l'UE ?

    Communiqué de La Manif pour Tous :

    "Demain, 18 septembre, la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen soumettra au vote le rapport sur la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs. La Manif Pour Tous est particulièrement inquiète des dispositions envisagées en matière d’éducation sexuelle, de lutte contre les stéréotypes et d’éducation à l’égalité des genres. Elle dénonce fermement la volonté affirmée dans l’amendement 151 de promouvoir l’égalité de genre dans les programmes et manuels scolaires.

    Une nouvelle menace pour l’enfant et les libertés fondamentales

    La Manif Pour Tous dénonce l’amendement 151 de la députée européenne Barbara Matera (PPE) qui propose de rendre obligatoire des cours d’éducation sexuelle pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires des Etats membres. De tels cours n’ont certainement pas leur place en primaire, et d’autant moins qu’ils aborderaient notamment la question de « l’égalité des genres ». La Manif Pour Tous dénonce ce projet de promotion de l’identité de genre, notion qui fait débat chez les spécialistes et qui n’est pas un sujet pertinent à l’âge de l’école ! Imposée aux écoles, cet enseignement serait ainsi décidé sans concertation avec les parents, sans respect de leur rôle de premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.

    L’amendement 151 est une grave atteinte à l'article 26 (§3) de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule que le droit d'éducation est reconnu prioritairement aux parents. Il met en danger la liberté et le droit des parents à s'opposer à l'interférence d'acteurs étatiques ou non étatiques dans cette éducation. La défense d'un droit d'accès de l’enfant à une information scientifique et dégagée de tout jugement en matière de sexualité ne doit pas se faire sans l’implication des parents et l’assurance que les contenus contribuent à l’équilibre de l’enfant. Par ailleurs les concepts de genre n’entrent pas dans le champ « d’une information scientifique » et n’ont donc pas de place dans ce cadre.

    La Manif Pour Tous en alerte

    Le 18 septembre prochain, La Manif Pour Tous suivra avec attention les débats de la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen. Elle se prépare à se mobiliser et à mener toutes les actions nécessaires si cet amendement devait être adopté. La Manif Pour Tous demande aux députés européens de cette  commission permanente de prendre concrètement position à l’occasion de ce vote pour défendre les intérêts de l’enfant, le rôle de ses  parents et la neutralité des instances nationales d’éducation gravement mis en danger par ce rapport. Elle leur rappelle que :

    1. La Manif Pour Tous s’oppose fermement à la diffusion à l’école du concept de genre, notion floue et non scientifique conduisant notamment à la remise en cause des identités sexuelles homme/femme.

    2. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. La liberté d’éducation des parents est un droit fondamental et inaliénable qu’aucune institution ne peut retirer et que toutes les conventions internationales garantissent.

    3. La Manif Pour Tous défend les droits de l’enfant. Elle est prête à agir aussi bien au niveau français qu’au niveau européen"

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  • TF1 : obnubilé par le FN, Hollande dérape sur la fiscalité et s’enlise en Syrie

    Apaiser les Français en proie au "ras le bol" fiscal et réaffirmer sa détermination dans le dossier syrien : François Hollande s'est livré dimanche sur ces deux fronts à un exercice de pédagogie télévisé. Sans convaincre !
    Très attendu sur la Syrie alors que la France, aux avant-postes lorsque des frappes semblaient imminentes, a été tenue à l'écart de l'accord russo-américain intervenu samedi, le président l'a assuré sur TF1 : il s'agit d'une "étape importante, pas le point d'arrivée".
    "L'option militaire doit demeurer, sinon il n'y aura pas la contrainte", a souligné le chef de l'État, qui espère une prochaine résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, endossée par Moscou.¢
    Cette résolution, a poursuivi François Hollande, qui ne s'était pas exprimé longuement à la télévision depuis le 14 juillet, pourrait être votée "avant la fin de la semaine". Elle prévoirait explicitement "la menace de sanctions" contre le régime de Bachar al-Assad en cas de "manquement" à sa parole.
    Dès lundi, a-t-il rappelé, les chefs des diplomaties américaine, britannique et française, John Kerry, William Hague et Laurent Fabius, se retrouveront autour de lui à l'Élysée pour "mettre en forme" cette résolution.
    L'étape suivante, selon lui, serait la recherche d'une "solution politique" qui pourrait être au menu de l'Assemblée générale des Nations unies fin septembre à New York.
    Pour François Hollande, qui s'était déclaré "déterminé" à "punir" le régime syrien, la menace de frappes "a porté", conduisant le président russe Vladimir Poutine à "prendre une initiative" afin de rechercher une issue sur le tapis vert avec Washington.
    Le président de la République s'est attaché à convaincre une opinion publique rétive, loin de lui apporter le même soutien que pour l'intervention au Mali. Dans un récent sondage BVA, 60% des Français se disaient insatisfaits de sa gestion de la crise syrienne.
    HOLLANDE OMNIBULÉ PAR LE FN
    Sur le plan intérieur, le chef de l'État, qui avait promis une "pause fiscale" en 2014, a tenté d'apaiser le ras-le-bol des Français. Les premières tranches du barème de l'impôt sur le revenu, a-t-il confirmé, seront "allégées".
    "Aucune taxe nouvelle" ne sera imposée pour améliorer les comptes de la Sécurité sociale, a-t-il promis, écartant de facto la possibilité, évoquée dans la presse, de taxer des produits comme les cigarettes électroniques ou l'aspartame.
    "Très prochainement", a-t-il également déclaré, un crédit d'impôt sera accordé pour la rénovation thermique tandis que, selon lui, la future contribution climat énergie montera en puissance "de manière limitée" et n'aura "pas d'effet en 2014".
    Sur l'éventuelle taxation du diesel, objet d'un nouveau et substantiel couac gouvernemental, il est resté en revanche évasif, se contentant de noter que "ce n'est pas rendre service à l'écologie (...) que de la réduire à des impôts".
    Quant aux responsables écologistes qui avaient menacé de ne pas voter le budget si le diesel n'était pas davantage taxé, il les a appelés à ne pas se déterminer par rapport à "des congrès ou d'autres rendez-vous, mais par rapport à l'intérêt de la France".
    Autre sujet chaud sur lequel François Hollande était interrogé, le changement de cap de l'ex-Premier ministre UMP François Fillon sur l'attitude à adopter en cas de duel face PS-FN. Il y a "des règles, des digues, des principes", a-t-il observé.
    François Hollande a rappelé avoir appelé à voter Jacques Chirac lors de la présidentielle de 2002 alors que le candidat socialiste, Lionel Jospin, avait été éliminé au premier tour, laissant Jean-Marie Le Pen face au président sortant pour le deuxième tour.
    "Je ne me suis pas posé de questions, je n'ai pas regardé qui était le plus ou moins sectaire, la question ne se posait même pas", a-t-il dit.
    "Il y a un moment où ce qui nous rassemble - que se soit des gaullistes, des libéraux, des radicaux, enfin des républicains- (?), c'est une conception commune de la France et de la République, et c'est mon rôle de le rappeler", a ajouté le président.
    Sur le front du chômage, il l'a assuré : "On est tout près du but", à savoir une inversion de la courbe d'ici à la fin de l'année, "nous y sommes presque".
    Au centre, Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, a dénoncé une "désinvolture (...) complètement délirante" sur l'emploi, le chômage et la fiscalité.
    Pour Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'UMP, l'interview a "confirmé l'inconstance et l'inconsistance du chef de l'État". "Le seul point à retenir" est l'annonce "de nouvelles hausses d'impôts en 2014", la "pause fiscale n'étant qu'un leurre".
    À l'inverse, pour Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l'Assemblée, "le président de la République a fait taire ses contempteurs en délivrant une vision claire et nette de son action.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/2013/09/tf1-omnibule-par-le-fn-hollande-derape.html

  • 18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France

    Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
    Badinter, avocat juif né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en sauvant de la guillotine Patrick Henry.
    Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
    Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu n’avait que 48 ans.

    La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
    En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…

    Aujourd’hui, ce sont des centaines de milliers de bébés qui sont tués dans le ventre de leur mère, de nombreux Français (à qui l’on interdit de s’armer et se défendre) livrés aux criminels, et un degré de barbarie rarement atteint dans ce pays…

    http://www.contre-info.com

  • UE : la Charte des droits fondamentaux au service du lobby LGBT

    Lu dans cette étude à propos de l'influence des institutions européennes dans la dénaturation du mariage, cet aspect de la charte des droits fondamentaux, rejetée par le référendum sur le TCE en 2005 et réintroduite par le traité de Lisbonne :

    "La libéralisation ouverte par la Charte des droits fondamentaux - Pour le reste, les revendications encore insatisfaites à l'échelle de l'Europe en terme d'accès au mariage et à la parentalité pour les homosexuels pourraient être peu à peu résolues soit par la juridiction du Conseil de l'Europe appliquant la Conv. EDH, soit désormais par la Cour de justice de l'Union au moyen des nouveaux instruments que lui procure la Charte des droits fondamentaux à laquelle le traité de Lisbonne a conféré une valeur juridique contraignante. Depuis l'entrée en vigueur de la Charte, en effet, les juges européens semblent bien dotés juridiquement pour faire émerger un droit européen au mariage et à la parentalité homosexuels. Il faut souligner l'évolution notable entre la formulation du droit au mariage par la Convention et celle de la Charte. L'art. 12 de la Conv. EDH, à l'image de tous les textes internationaux, affirme qu'« à partir de l'âge nubile, l'homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant l'exercice de ce droit ». Les rédacteurs de la Charte, à l'art. 9, ont préféré ne pas préciser le sexe des titulaires du droit au mariage : « Le droit de se marier et le droit de fonder une famille sont garantis selon les lois nationales qui en régissent l'exercice. » Il s'agit d'une innovation remarquable de la Charte par rapport à la Convention. Non seulement elle dissocie le droit de se marier de celui de fonder une famille - ce qui permet notamment de prendre en compte les familles assises sur d'autres formes d'unions que le mariage -, mais elle ne précise pas le sexe des partenaires de ladite union ; ce qui ouvre la voie aux unions maritales homosexuelles, notamment. De l'union à la parentalité, il n'y a qu'un pas. Et le Parlement européen planche déjà sur le droit de la gestation pour autrui (GPA) au sujet duquel il vient de commander un rapport à quinze experts, offrant l'occasion au lobby homoparental de réclamer une convention internationale leur donnant accès à la maternité pour autrui."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Dr Dor condamné pour avoir offert des chaussons

    Communiqué de Laissez-les-Vivre :

    D"Fort du soutien inconditionnel et financier ( avec les fruits de nos impôts) du Gouvernement, le Planning Familial vient de faire lourdement condamner le docteur DOR.

    Celui-ci était poursuivi par deux plaignants :

    1) L'hôpital St Vincent de Paul à Paris pour un banal rosaire pour la vie dans la rue en 2011, comme SOS Tout Petits en organise régulièrement.

    2) Le Planning Familial parisien pour s'être introduit à deux reprises en 2012 dans les locaux public de cet organisme, y avoir déposé quelques tracts, et remis une médaille miraculeuse et des bottons de bébé en laine à une femme croisée dans l'escalier, alors qu'il quittait les lieux.

    S'il a été relaxé pour la première plainte, le docteur Dor a été condamné pour la deuxième à 10.000€ d'amende et 2.000€ de dommages et intérêts à la personne croisée en repartant. Circonstance aggravante dit la Cour, celle-ci étant catholique, elle fut d'autant plus traumatisée du geste compassionnel du docteur Dor.

    Sachant que même tricoté à la main, un botton de bébé en laine n'a pas spécialement de connotation confessionnelle, cela fait cher la marche d'escalier !"

    Cette peine pour entrave à l'avortement dépasse les réquisitions du parquet, qui avait demandé une peine de 8000 euros d'amende. Le lobby pro-mort se défend bien. Le parquet avait souligné "la pression morale et psychologique" et "les actes d'intimidation" (sic) exercés par le vieillard de 84 ans auprès de cette femme.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Parlement européen : 205 millions d’euros pour des bureaux supplémentaires

    STRASBOURG (NOVOpress via Lionel Baland) – Le Parlement européen va consacrer 205 millions d’euros à de nouveaux bureaux à Bruxelles. Le Député européen du parti flamand Vlaams Belang, Philip Claeys, estime qu’il s’agit d’un gaspillage scandaleux en temps de crise.

     

    Précisons que Philip Claeys a posé une question à ce propos en tant que député européen et a reçu une réponse après près de… 5 mois, alors que d’un point de vue réglementaire la réponse doit être fournie dans les 30 jours.

    http://fr.novopress.info/

  • Syrie : le casse-tête franco-américain

    Quitte ou double de deux états immergeants.
    John Kerry, au terme d’une conférence de presse, s’est laissé aller à inviter les Syriens à détruire leurs arsenaux d’armes chimiques. Les Russes saisissent alors la balle au bond et surenchérissent sur l’ « imprudente » avancée du Secrétaire d’État américain en proposant que lesdites armes chimiques soient effectivement placées sous contrôle international. Damas donne immédiatement son accord, aussitôt suivi par Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies.
    La réaction en chaîne laisse perplexe. Elle semble en effet trop synchrone pour ne pas être tout à fait fortuite. Il s’agit probablement d’une démarche négociée dans les coulisses du G20, toutes les parties disposant ainsi d’une sortie de crise idéale en sauvant la face. À la surprise générale, le discours adressé à la nation américaine ce mardi 10 septembre a d’ailleurs été conciliant. Cela a forcément déplu à Jérusalem qui a fait distribuer de dérisoires masques à gaz à ses populations alors que le gaz sarin se révèle létal par simple contact avec la peau.
    À court ou moyen terme la guerre aura probablement lieu : les Occidentaux s’engageront en Syrie. La France en tout cas s’y emploie fortement. François Hollande a indiqué, à l’issue du Conseil de Défense restreint sur la Syrie, réuni mercredi 11 septembre à l’Elysée, que Paris « restera mobilisé pour sanctionner l’usage d’armes chimiques par le régime syrien ». Paris entend par ailleurs « explorer toutes les voies au Conseil de sécurité » de l’ONU pour un « contrôle effectif et vérifiable » des armes chimiques, a précisé le communiqué présidentiel.
    Mardi, la Russie avait jugé « inacceptable » le projet français de résolution à l’ONU, qui « conférait aux autorités syriennes la responsabilité » d’une utilisation des armes chimiques, le 21 août, près de Damas et avait proposé une résolution contraignante pour faire suite à la proposition russe adressée à la Syrie de placer sous contrôle international son stock d’armes chimiques afin de le démanteler. Mardi soir, la France s’est dite prête à modifier, dans certaines limites, son projet de résolution et a souhaité pourvoir en discuter avec la Russie. Le projet de résolution que la France entendait présenter au Conseil de sécurité de l’ONU imposait à la Syrie de déclarer ses armes chimiques dans les quinze jours suivant l’adoption de la dite résolution et d’ouvrir immédiatement les sites concernés aux inspecteurs des Nations unies, faute de quoi Damas s’exposerait à des mesures punitives. La France en habile tacticienne avait rattaché cette résolution au chapitre VII de la charte de l’ONU, qui autorise de fait le Conseil de sécurité à infliger des sanctions qui peuvent aller jusqu’au recours à la force. La Russie s’oppose justement à toute référence au chapitre VII. Pour Paris, l’option de frappes contre la Syrie reste envisagée en cas d’échec de la diplomatie.
    Les objectifs de cette intervention possible n’ont toujours pas été précisés par Paris, ni d’ailleurs les risques encourus  dans cette opération. Bachar el-Assad n’a pas manqué de rappeler sur CBS qu’il n’était pas seul en cause et qu’une multitude d’acteurs non gouvernementaux seraient susceptibles de s’en prendre aux intérêts américains et français au Proche-Orient ou ailleurs. Le ministre des Affaires Étrangères russes, Sergei Lavrov lui faisait écho en prédisant une « explosion de terrorisme » dans toute la région.
    Le sort de la présidence d’Obama se jouera dans les jours qui viennent. L’opinion publique américaine est contre la guerre. Malgré Prism, les Etats-Unis ne contrôlent plus réellement l’information et la communication. Ce qui est maintenant en jeu c’est non seulement la politique étrangère d’Obama mais le rôle même des États-Unis dans l’ordre mondial existant. Les deux votes au Sénat et au Congrès scelleront la présidence Obama. En réalité, le Président américain commandant en chef des armées n’a nul besoin de la permission du Congrès pour utiliser la force. Ce qui se passe généralement, comme ce fut le cas pour la résolution fatale du Golfe du Tonkin en 1964 qui a conduit à la guerre du Vietnam, et plus récemment de la résolution autorisant George W Bush à envahir l’Irak, c’est qu’une autorisation du Congrès de portée générale est donnée quelque temps avant l’opération. Rappelons aussi que, lors des frappes aériennes de 1999 contre la Serbie et lors de l’extension de l’implication étatsunienne dans la campagne de 2011 contre Mouammar Kadhafi en Libye, le Congrès a voté contre les opérations militaires. Mais Bill Clinton, dans le premier cas, et Obama, dans le second, ont outrepassé ces votes. Barak Obama discrédité comme François Hollande dans sa politique intérieure a besoin d’obtenir un soutien précis et spécifique..
    En deux ans, depuis Kadhafi, le monde arabe a changé et explosé (Tunisie, Egypte). Les Etats-Unis sont en faillite (Détroit, Chicago), l’opposition au pouvoir fédéral s’accélère et en appelle même à la scission territoriale (Texas). le Président américain ne peut plus ignorer l’opinion du Congrès et du peuple américain. Il serait pour lui politiquement suicidaire qu’il se  passe de l’avis du Congrès alors qu’il en a besoin plus que jamais à l’automne. Une chambre dédaignée serait en effet moins encline à faire des compromis au moment où s’annonce une nouvelle épreuve de force sur le budget et un éventuel blocage des institutions dans la discussion sur le renouvellement du plafond de la dette fédérale.
    Le Pentagone lui-même est opposé à la guerre. Cela est ressorti de manière évidente du témoignage au Sénat du général Martin Dempsey, président du comité des Chefs d’État-major. Robert Scales, un général à la retraite, très bien au fait de ce qui se passe dans l’armée, a diffusé un communiqué dans lequel il affirme que les généraux américains sont « embarrassés d’être associés à l’amateurisme des efforts de l’Administration Obama » et à une entreprise guerrière qui « viole tous les principes de la guerre ». Ils étaient, ajoute-t-il, « indignés à la perspective d’un acte de guerre destiné uniquement à donner du crédit à la mention irréfléchie de lignes rouges ». Tout cela fait quand même désordre même si à la différence du Congrès, l’armée américaine comme toutes les armées du monde et bien sûr, comme l’armée française obéit aux ordres.
    Depuis le G20 de St-Petersburg, nous savons que le monde est scindé en deux, que deux blocs distincts, peut-être demain antagonistes commencent à se dessiner. Dans ce maelstrom, l’Europe doit avant tout sauvegarder ses intérêts.
    Michel Lhomme, Metamag, 12/09/2013
    http://www.polemia.com/syrie-le-casse-tete-franco-americain/

  • Comment faire face à la désinformation publicitaire ? Sixième Journée de réinformation de Polémia le 26 octobre

    Pourquoi s’attaquer à la publicité ?

    Parce que c’est le plus formidable moyen de contrôle des esprits : 2% du PIB y sont consacrés, c’est considérable. Dans beaucoup d’entreprises, le deuxième poste de dépenses après les salaires c’est la « com » ! Staline ne disposait pas du dixième des moyens de persuasion dont usent – et abusent – les grands oligopoles publicitaires. Certes, Staline avait le goulag mais nous, c’est dans un goulag mental que nous sommes enfermés.

    Un goulag mental contrôlé par des oligopoles !

    Oui, en France les messages publicitaires (ce qui entre dans nos têtes) et les achats d’espace (ce qui fait vivre ou mourir les médias) dépendent du bon vouloir de deux grands opérateurs-prédateurs : Publicis (Maurice Lévy et la famille Badinter) et Euro-RSCG (Stéphane Fouks, l’ami de DSK, le publicitaire de Hollande et Valls).

    Et la fusion de Publicis et d’Omnicom (le géant américain) va créer un mastodonte mondial capable d’aligner 130.000 agents de propagande ; 130.000 propagandistes chargés de formater l’opinion en créant des besoins d’achat superficiels et en véhiculant le message idéologique dominant : mondialisme, antiracisme, rupture des traditions.

    Que va apporter la Journée de réinformation de Polémia ?

    Une description clinique et construite de la situation : Michel Geoffroy analysera « la publicité comme élément clé de l’idéologie dominante » ; Romain Le Cap présentera dans un diaporama « 10 ans de conditionnement politiquement correct » ; Bruno Gabriel décortiquera « les techniques de manipulation publicitaire ».

    La Journée apportera-t-elle aussi des éléments positifs ?

    Une première remarque d’abord : décrire, dénoncer une tyrannie, c’est déjà l’affaiblir. Voilà une première utilité de cette journée. Mais, vous le savez, apporter du positif est dans le génome de Polémia. Nous ferons des propositions pour aider les Français à échapper à l’ahurissement publicitaire. Robert Ménard, créateur de Boulevard Voltaire, apportera un message sur « comment se libérer de la tyrannie publicitaire ? ». Quant à J.H. d’Avirac, il ouvrira des perspectives sur « marketing de l’offre et marketing de niches : peut-on réconcilier publicité et identité ? ».

    Rendez-vous samedi 26 octobre.

    J.Y. Le Gallou  http://fr.novopress.info

    - Samedi 26 octobre 2013, Salle Dosnes-Thiers, Place Saint-Georges, Paris (IXe).

    Source : Polémia.

  • Délitement communautariste de la France : nouvelles lois contre les « discriminations »

    PARIS (NOVOpress via Kiosque courtois) – C’est en effet la question que l’on peut légitimement se poser avec les deux propositions de lois déposées mardi au Sénat et à l’Assemblée nationale. A l’initiative du député PS de Seine-Saint-Denis Razzy Hammadi (photo) et de la sénatrice Europe Ecologie Les Verts Esther Benbassa, ces propositions de lois visent à mettre en place un recours collectif en matière de discrimination.

    Ces recours sont inspirés des modèles américains des « class actions ». Ces derniers offrent la possibilité, pour des personnes s’estimant victime d’un préjudice commercial, environnemental, social ou encore sanitaire, lié à son genre, son orientation sexuelle, son handicap ou son origine ethnique, de déposer plainte de façon collective. Aux Etats-Unis, ces recours collectifs ont abouti sur une « judiciarisation » exponentielle de la société : tout devient désormais sujet de possibles condamnations devant les tribunaux.

    Les groupes de pression « antiracistes », dont les pouvoirs sont déjà exorbitants, vont en sortir encore renforcés

    Comme le soulignent leurs initiateurs, ces propositions sont le fruit d’un long « lobbying » du milieu associatif, et tout particulièrement du président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), Louis-George Tin, ainsi que de la LICRA.

    Lorsqu’une condamnation pour discrimination sera prononcée, ces recours collectifs permettront à toute personne estimant avoir subi un préjudice similaire de se manifester dans les six mois qui suivent, et de prétendre être indemnisée. Ainsi, un immigré qui s’estime victime d’un délit de faciès pourrait être indemnisé sur la base d’une condamnation déjà existante. D’autre part, ces propositions renforcent le pouvoir des associations antiracistes puisque les victimes doivent passer par leur biais pour être reconnue comme telle. Ces associations avaient déjà vu leurs pouvoirs renforcés avec la possibilité de se constituer partie civile lors d’une discrimination, débouchant sur une véritable traque des citoyens. L’instauration de tels recours en France laisse donc présager d’importantes dérives.

    http://fr.novopress.info

  • Maaloula, village chrétien martyr

     

    La Syrie n’a pas terminé son chemin de croix.

    C’est un village assis sur le versant sud des pentes de la chaîne montagneuse de l’Anti-Liban, un village connu pour ses refuges troglodytes.

     

    Là, à Maaloula, se réunissaient les premiers chrétiens persécutés pour célébrer leurs cultes il y a deux mille ans. On y trouve le monastère grec-catholique de Mar Takla ombragé par un arbre dont la tradition fait remonter les racines à sainte Thècle. Ce témoin de la foi, disciple de l’apôtre Paul, selon un récit apocryphe, « Les actes de Paul et Thècle », y a son tombeau. C’est l’une des trois dernières localités dans le monde où l’on parle encore l’araméen, la langue du Christ. C’est un village symbole pris d’assaut par la frange islamiste de l’opposition à Assad. Déterminée, elle a assassiné des chrétiens après avoir vainement exigé qu’ils se convertissent à l’islam. Le village devait célébrer la fête de l’Exaltation de la Croix hier.

    Maaloula est un nom désormais largement connu en Occident. Cette localité de quelques milliers d’âmes à 55 kilomètres de Damas, est un village martyr. Au petit matin, le 4 septembre dernier, les rebelles islamistes ont lancé une attaque contre la bourgade jusque-là épargnée au milieu du conflit. Les rebelles, dont des djihadistes du Front al-Nosra associés à Al-Qaïda, avaient auparavant envoyé un véhicule militaire conduit par un kamikaze contre le barrage de l’Armée syrienne régulière, tuant les huit soldats qui protégeaient le village. Une fois la localité privée de protection militaire, les rebelles le surplombant ont tiré des obus et à la mitrailleuse anti-aérienne sur son centre. Le nombre de victimes varie selon les sources, ainsi que les méthodes d’assassinat, une agence d’information officielle iranienne parlant même de décapitations de chrétiens, sans confirmation des villageois. [...]

    Jean Degert - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Maaloula-village-chretien-martyr