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anti-national - Page 945

  • Lampedusa : Pleurs et grincement de dents…

     Il est inutile de revenir une fois de plus sur la dégradation générale de notre civilisation, que les initiateurs présentent comme un progrès et une sortie libératrice de l’obscurantisme, alors qu’on livre des proies sans défense a des requins moralisateurs et donneurs de leçon, dont Pierre Bergé est la parfaite illustration.

    L’émotion est à son comble en Occident après le spectacle des naufragés de Lampedusa. Le Pape y est allé de ses larmes et de ses déclarations qui secouent son homme, du genre : « Plus jamais ça ! ». Et je pense qu’on va affréter à l’avenir des bateaux bien tenus pour acheminer nos clandestins sur l’île en toute sécurité. De telle sorte que les « marches blanches » sur cette île, n’auront plus de blanches que le nom.

    Il faudrait être un animal pour n’avoir aucune compassion pour ces pauvres bougres exploités, entassés comme du bétail sur un vieux rafiot et finalement noyés à quelque milles des premières plages d’Europe.

    On aimerait aussi, pendant qu’on y est, que la même compassion étreigne les cœurs de nos bonnes âmes téléphages, à l’annonce de la persécution des chrétiens d’Orient — Syrie, Pakistan, Egypte — ou du Nigeria…

    Mais se lamenter sur les effets sans chercher à éradiquer les causes reste une constante des démocraties occidentales : cette société de « bandarlogues », comme les décrivait Kipling, est bavarde, prompte à légiférer, mais sans mémoire ni loi transcendante.

    Bonald en son temps, déjà, parlant de la mendicité infantile dans un article*, regrettait cette agitation émotionnelle à chaque drame, suivie de mesures curatives qui ne résorbaient pas le mal, car elles ne s’attaquaient pas aux causes : « Le médecin » écrivait-il « qui traite un chancre vif et rongeur, ne se contente pas d’ordonner des applications extérieures ; mais il défend sévèrement tout ce qui échauffe et irrite les humeurs et cherche par un régime tempérant à adoucir et purifier la masse du sang ».

    Bernard Lugan démontre avec talent que les « boat people » qui viennent s’échouer sur nos côtes sont le fruit des guerres soi-disant libératrices perpétrées par les occidentaux contre les états souverains d’Afrique et du proche Orient. Cet interventionnisme néo-colonial au nom de l’ingérence humanitaire ne fait qu’embraser toute ces régions en déstabilisant des Etats, souverains certes, mais n’entrant pas dans la conformité démocratique libérale capitaliste à l’anglo-saxonne, ce qui est un motif d’indignation suffisant pour tout mettre à feu et à sang. Mais que fait Hollande, me direz-vous ? Attendons-nous à des déclarations choc et à des coups de menton. On suivra les propositions des ONG pour améliorer la sécurité des passagers clandestins, après-tout c’est leur rôle. Tandis que les politiques, tout en battant leur coulpe sur la poitrine du peuple (égoïste et réactionnaire), ne souhaiteront pas remettre en cause leurs positions, tant, dans le domaine de la politique étrangère, en matière d’interventionnisme moralisateur et sanglant en faveur des islamistes, que dans celui de la politique intérieure en faveur de l’immigration afin de hâter le « grand remplacement » dont parle Renaud Camus. Nous n’avons pas besoin de chercher des motifs pour combattre ce régime qui produit des « élites » qui lui ressemblent. Chaque jour nous apporte la démonstration de son incapacité et de sa nuisance, et nous persuade un peu plus qu’il faut en finir et vite.

    Mais nous avons pu observer dans l’ambiance joyeuse de nos locaux vendredi dernier avec nos jeunes militants passionnés et lucides, que le « printemps des libertés » fait se lever une brise agréable et légère qui pourrait bien devenir une tempête. Il durera et grandira au delà des saisons naturelles et demain, soyons en sûr, les lys seront plus beaux et plus nombreux pour tapisser la route de notre prince jusqu’à Reims.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

    *Louis de Bonald, Quelques considérations sur les enfants trouvés et la mendicité

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lampedusa-Pleurs-et-grincement-de

  • Retour des veilleurs ce soir suite aux incidents hier à Paris

     

    Jean-Marie Guénois relate les incidents qui se sont déroulés hier soir à Paris :

     

    "A Paris, trois incidents ont, une nouvelle fois, opposé dans la nuit de lundi à mardi les forces de l'ordre au groupe des Veilleurs. Réuni dans un premier temps sur l'Esplanade des Invalides pour méditer sur le thème «loi et conscience», le groupe des Veilleurs s'est ensuite transporté, vers 23h30, Place du Palais-Royal, devant le Conseil d'État, non loin du Conseil Constitutionnel, pour continuer sa réflexion. [...]

     

    Lundi soir, donc, une fois parvenus par petits groupes et rassemblés sur la Place du Palais-Royal, les 300 jeunes présents se sont vu «encercler» par les forces de l'ordre qui ont alors condamné l'accès et la sortie de cette place. L'organisation des Veilleurs dénonce ici un premier problème: «Le cordon des gendarmes mobiles qui entourait le groupe lui a interdit, en toute illégalité, de quitter la place, sans aucune raison», ni «sommation», ni «ordre de dispersion».

    Second incident signalé par les Veilleurs et confirmé par de nombreux témoins et vidéos, un jeune qui a souhaité rejoindre le groupe encerclé s'est trouvé, selon l'organisation, «violemment interpellé et conduit dans un commissariat de police», puis finalement relâché car «aucune infraction n'a pu lui être imputée». Les forces de l'ordre ayant même refusé, au moment de l'interpellation, qu'un avocat, directement témoin de la scène, puisse assister ce jeune.

    Me d'Everlange, l'un des avocats du «Collectif des avocats veilleurs» (une association d'une quinzaine d'avocats qui accompagnent cette initiative), raconte: «Aucune infraction n'a été commise: il y a eu volonté déterminée des forces de l'ordre de créer un incident. Ce jeune a été brutalement arrêté avec clés de bras, puis menotté et transporté. On a refusé que je puisse lui prêter assistance d'aucune manière». L'organisation signale également, en marge de cette soirée agitée, une «intimidation» d'ordre physique, de membres de forces de l'ordre, contre trois jeunes filles. «Mais, mademoiselle, c'est juste amical» aurait dit l'un des agents en cause à l'une des trois. Toujours choquée, elle préfère ne pas donner son identité.

    Troisième incident: autorisé finalement au bout de deux heures à quitter cette place mais au compte-gouttes, un groupe d'une trentaine de jeunes a voulu se rendre au commissariat de police du 8e arrondissement pour porter plainte pour atteinte à «la liberté d'expression» et «à la liberté de circuler» mais l'accès au commissariat leur a été refusé. Tout comme leur a été niée la possibilité de porter plainte. Un commissaire les aurait même invités à revenir un autre jour pour «porter plainte contre lui pour refus d'accéder à leur demande de plainte».

    «C'est là, assure Me D'Everlange, que les autorités changent de braquet: comme il n'y a pas de trouble à l'ordre public, la procédure des sommations n'a pas lieu d'être et les autorités se mettent donc à présent en dehors de la légalité en passant à un nouveau stade de répression contre les libertés individuelles. Notamment celle de s'exprimer, celle de se déplacer et celle de pouvoir déposer plainte». Charles Wattebled, l'un des porte-paroles des Veilleurs, conclut: «Nous ne pouvons pas accepter, ni nous habituer, au fait que la liberté d'expression et de circulation soit ainsi muselée.» [...]"

     

    En vertu de l'article 15.3 du code de procédure pénale, les forces de l'ordre sont tenues de prendre le dépôt de plainte.

     

    Voir aussi le reportage de Nouvel Arbitre.

    Michel Janva

  • On ne sait pas lire ni compter mais on connaît la laïcité

    L'OCDE publie une enquête menée depuis 2006 dans 24 pays et portant sur 166 000 adultes âgés de 16 à 65 ans. 7000 Français ont répondu à l'enquête. Le constat est mauvais pour les Français, qui se retrouvent tout en bas du classement dans les trois domaines étudiés: littératie, c'est à dire la capacité de comprendre et de réagir de façon appropriée aux textes écrits, la numératie ou l'utilisation des concepts numériques et mathématiques et la résolution des problèmes dans des environnements technologiques. L'OCDE n'a pas évalué le niveau de connaissance de laïcisme. C'est de la discrimination.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/on-ne-sait-pas-lire-ni-compter-mais-on-conna%C3%AEt-la-la%C3%AFcit%C3%A9.html

  • Après la dictature fiscale, l’imposture budgétaire

     

    Le projet de loi de finance pour 2014 a été présenté au Conseil des Ministres le 25 septembre dernier. L’abondance des commentaires médiatiques, souvent parsemés de mauvaise foi ou de cécité volontaire, ne permet pas d’y voir suffisamment clair.

     

    La lecture de la documentation officielle du Ministère des finances, bien qu’elle s’apparente à une propagande en bonne et due forme, nous y aide davantage. En découvrant ces documents, on s’apercevra au passage que la Marianne-Femen d’Olivier Ciappa n’a pas seulement pris place sur les nouveaux timbres-poste : elle figure à présent sur l’ensemble des documents officiels du gouvernement. S’agissant du budget, il aurait été plus pertinent de figurer Marianne en fantôme, tant le budget démontre la place que la République y occupe dorénavant. Car ce qui frappe le plus dans ce budget, du moins dans les explications ministérielles, c’est l’habileté avec laquelle le sujet du financement de l’Union européenne est évité ou étouffé.

    Ce financement se décompose en deux postes : les prélèvements au profit de l’Union européenne et la contribution au mécanisme européen de stabilité et à la banque européenne d’investissement. Ce dernier n’est pas présenté dans les dépenses de l’Etat, sans doute parce qu’il s’agit de dépenses exceptionnelles et a priori limitées dans le temps. Il est cependant intéressant de noter qu’en 2014 la France versera près de 5 Mds€ en plus du financement de l’UE, dont 1,6 Mds € à la Banque Européenne d’Investissement, organisme chargé de financer les entreprises européennes, potentiellement concurrentes des entreprises françaises, et 3,3 Mds€ au titre du mécanisme européen de stabilité (dont nous ne bénéficions pas). Mais passons. L’autre poste nous intéresse davantage, car c’est l’un de ceux qui augmentent dans ce budget, et de manière assez significative (500 M€ supplémentaires, soit +2,5%) : une augmentation intéressante au regard de l’estimation de la croissance française en 2013 (+0,1%). Il faut également se rappeler que ce budget sera très prochainement soumis à la Commission européenne, puisqu’elle a désormais la possibilité de demander à la France (comme aux autres Etats membres de la zone euro) de revoir sa copie jusqu’à ce qu’elle obtienne satisfaction. Au total, ce sont donc 21,5 Mds € qui iront dans les caisses de l’UE, sachant que le solde net de cette contribution aura un impact négatif direct de 7 à 8 Mds€.

    Ce qui frappe également, c’est l’application du gouvernement à convaincre les français que la France est sur la bonne voie, et plus encore à se gausser d’une réduction historique des dépenses de l’Etat en 2014. Il n’en est rien : d’abord, la baisse des dépenses est considérée hors impact du plan d’investissement d’avenir, une enveloppe de 11 Mds€ pour 2014. Pourquoi les séparer du budget, alors que certaines dépenses budgétaires vont aussi financer l’investissement ? Et une part de ces investissements n’aurait-elle pas été imputée à un budget classique ? Ne soyons pas totalement injustes : le fait qu’un commissariat présidé par M. Gallois valide les investissements réalisés dans ce cadre ne peut être qu’une bonne chose, mais elle masque difficilement un transfert de certaines dépenses budgétaires vers cette enveloppe, sans parler des quelques centaines de millions affectées à l’action du gouvernement, au sport ou à l’enseignement au titre de ces investissements d’avenir. Plus insidieusement, le gouvernement affiche et vante une baisse des dépenses en solde de 1,5 Mds€. Cette baisse reste bien évidemment trop modeste, mais le plus important, c’est qu’elle correspond rigoureusement à la baisse de la dotation des collectivités territoriales, qui bénéficieront en échange d’un dispositif leur permettant d’accroître leurs ressources. En d’autres termes, de créer ou augmenter des prélèvements locaux ou la dette des collectivités. Truffé de supercheries, le projet de loi de finance 2014 s’avère donc à l’image de son auteur : une belle imposture.

    Pierre Marchand - L’AF 2871

    Lire de Pierre Marchand également dans L’AF 2871 : " Finance, cinq années de crise "

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Apres-la-dictature-fiscale-l

  • Dérapage policier lors de la venue de Jean-Marc Ayrault à Metz

    Un comité d'accueil attendait le Premier ministre samedi à Metz. Une jeune mère de famille appréhendée brutalement par les forces de l'ordre samedi à Metz a écrit au Premier Ministre.

    Voici la lettre qu'elle a envoyée au Premier Ministre, à Aurélie Filippetti, François Grosdidier, Sénateur de Moselle, Marie-Jo Zimmermann, Député de Moselle, M Dominique Gros, Maire de Metz :

    "Mère de famille habitant à Metz, je souhaitais assister le samedi 5 octobre à votre discours lors de l'inauguration du Mettis, malheureusement je n'ai pas pu vous écouter ni participer à la fête. Alors que je me tenais devant le podium où se tenaient les discours, je me suis faite emmener violemment par deux policiers, qui m'ont évacuée de la place de la gare sans me donner la moindre explication. Ils m’ont d’abord demandé de quitter les lieux, mais n’ont pas pu motiver leur requête. Devant cet abus d’autorité et souhaitant assister à votre discours, j’ai refusé de les suivre. C’est à la suite de mon refus, qu’ils m’ont bloquée par une clef de bras comme si je représentais un danger pour l’assemblée, puis traînée sur 50 mètres pour me mettre à l’écart, alors que je ne faisais rien, ne menaçais personne, ne criais pas, ne sifflais pas. Ils m’ont expliqué ensuite que leur seul grief contre moi était d’avoir participé aux manifestations contre la loi Taubira et d’être fichée comme telle par les renseignements généraux présents en nombre ce jour là.

    Est-ce à dire qu’aujourd’hui en France, le pays des droits de l’homme, on ne puisse plus circuler librement, ou même penser autrement ? A croire qu'il vaut mieux porter un tee-shirt du Che Guevara et dresser un drapeau CGT pour pouvoir marcher sans être appréhendé. Il s'agit simplement d’un délit de faciès. Et cela m'inquiète sur votre vision de la démocratie. Sachez que les forces de l'ordre sont consternées et démotivées d'appliquer de tels ordres si absurdes. Il suffit de leur parler pour le comprendre. Vous ne voulez pas nous entendre, mais écoutez au moins les forces de l’ordre !

    Monsieur le premier ministre, je suis une mère de famille inquiète et qui entend continuer à le dire, tant que des lois sournoises et malveillantes pour les familles seront votées, tant que nombre de vos ministres continueront de réclamer la PMA pour tous, tant que les associations familiales ne seront pas sérieusement consultées sur des lois qui bouleversent notre civilisation, tant que l'idéologie du genre s'immiscera dans les écoles et dans les crèches. Les familles sont en colère et elles continueront de l'exprimer chaque fois que cela sera nécessaire et ce, malgré la répression de votre police politique. Vous pouvez déployer tous les dispositifs de police que vous voulez à chacun de vos déplacements, aussi démesurés soient-ils, et ce, jusqu'à la fin du mandat présidentiel, cela ne changera en rien notre détermination. Faites un geste envers les familles, engagez le dialogue."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Gouvernement réduit les pensions des anciens combattants

    PptEt quand on entend "anciens combattants", cessons de n'imaginer que des vieillards de 90 ans. Souvent aidés par des associations ou des structures non-étatiques, certains n'ont pas 25 ans et ont déjà beaucoup donné. Image extraite de ce livre "Pour la France" découvert par ce site (Série de photos commentées).

    Lu ici :

    "Le gouvernement aux abois vient de s’en prendre à une population à laquelle personne n’avait jusqu’à ce jour osé s’attaquer : las anciens combattants, victimes de guerre et pupilles de la Nation. Ils ont droit à une pension d’un niveau modeste, 1.739 € par an en 2013 au maximum, pour laquelle l’État contribue à un niveau allant de 12,5 % à 60 %. Le projet de loi de finances pour 2014 ramène à 20 % cette majoration. Il fallait oser…

    On en attend 10 millions d’économie en 2014 et 30 millions en 2015.

    Parallèlement, on vient d’inventer une nouvelle alloc’ de 434 € par mois au profit des cancres de moins de 25 ans trop illettrés pour pouvoir postuler à un « emploi d’avenir » (emploi aidé par des fonds publics) pour lequel il convient de manier la langue correctement, les chiffres, l’orientation géographique, et donc une claire expression orale afin de satisfaire aux demandes, même basiques.

    On expérimente la chose sur 10 000 jeunes : si je calcule bien, cela fait quand même quelque 52 millions d’euros.

    Les anciens combattants et les pupilles de la Nation n’y suffiront pas".

    (Merci à ED) Lahire

  • Manifestation pour l'objection de conscience à Nantes

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    Michel Janva

  • Touche pas à nos fêtes chrétiennes ! Pétition à signer

     

    Lettre de Daniel Hamiche

    Madame, Monsieur,

    Le gouvernement actuel de la France a été manifestement surpris par la vigueur du christianisme français qu’il pensait sans doute agonisant.

    Il semble désormais souhaiter le réveil de la trop fameuse "guerre des deux France", en multipliant les agressions antichrétiennes.

    Dernière agression en date : Mme Dounia Bouzar, récemment nommée par le Premier ministre, souhaite que deux fêtes chrétiennes soient remplacées par la fête juive de Yom Kippour et la fête musulmane de l’Aïd. Nous ne pouvons pas laisser faire cela : nier les racines chrétiennes de notre pays ne peut qu’aggraver l’inquiétante crise morale et spirituelle que la France traverse. Un pays sans mémoire est un pays sans avenir et, comme le disait le général de Gaulle, si l’Etat est laïc, la France est chrétienne.

    Pour le moment, cette "proposition" n’est qu’une initiative privée. Mais il y a fort à parier que ce soit un coup d’essai médiatique pour "tester" les résistances. Si nous restons passifs, nous pouvons être certains que, non seulement cette "suggestion" deviendra rapidement réalité, mais qu’elle sera vite aggravée. On risque d’en arriver rapidement aux délires iconoclastes de la Terreur, visant à éradiquer tout rappel de la présence chrétienne dans l’histoire de France, qu’il s’agisse de "laïcisation du calendrier" (refus de compter les années à partir de la naissance du Christ) ou de "laïcisation des paysages" (destruction des églises de nos villages)... Il faut donc donner un coup d’arrêt à ce processus funeste, tant qu’il en est encore temps.

    C’est pourquoi j’ai pris l’initiative d’une pétition au Premier ministre réclamant un rejet clair et net de cette agression antichrétienne.

    Pour qu’elle soit efficace, nous devons absolument être des milliers à dire notre refus de ce laïcisme sectaire.

    Alors signez vite et faites signer cette lettre, dont voici le texte :

    Monsieur le Premier ministre,

    Mme Dounia Bouzar, que vous venez de nommer à l’Observatoire de la laïcité, vient de "proposer" de remplacer deux fêtes chrétiennes par la fête juive de Yom Kippour et la fête musulmane de l’Aïd.

    Nous notons d’abord que les instances représentant la communauté juive n’ont jamais posé une telle revendication, ce qui laisse à penser que la communauté juive pourrait être instrumentalisée dans cette affaire par Mme Bouzar.

    Mais, surtout, nous constatons, comme toutes les personnes connaissant un tant soit peu l’histoire de notre pays, que, selon le mot fameux du Général de Gaulle, si l’Etat est laïc, la France est chrétienne.

    Violer la société pour en faire un espace religieusement neutre est parfaitement absurde. A moins que vous n’ayez aussi pour projet de raser toutes les églises de village qui offensent sans doute la laïcité, selon les canons de Mme Bouzar.

    Nous pouvons certes comprendre que l’Etat souhaite proposer des jours fériés aux différentes religions existant dans notre société. Mais, dans ce cas, pourquoi discriminer les bouddhistes, les hindouistes, et les fidèles de toutes les autres religions ?

    D’ailleurs, il existe bien des jours fériés religieusement neutres. La France compte 11 jours fériés, dont 6 seulement ont un rapport avec la religion chrétienne - encore que le lundi de Pentecôte ne soit plus qu’un "demi jour férié", puisqu’une importante partie de la population active travaille ce jour-là. Le 1er janvier, le 1er mai, le 8 mai, le 14 juillet et le 11 novembre n’ont aucune connotation religieuse. Si votre gouvernement souhaite remplacer des jours fériés par les fêtes de Yom Kippour et de l’Aïd, il peut fort bien utiliser ces jours religieusement neutres. Mais comment ne pas voir dans la proposition de Mme Bouzar un nouvel acte d’agression antichrétienne ?

    Nous tenons donc à vous dire solennellement que, pour nous, chrétiens de France, une telle réforme serait une déclaration de guerre, non pas seulement au christianisme, mais aussi à l’être historique de la France. Pourtant, les Français qui ont voté pour votre majorité n’ont certainement pas voté pour que vous rallumiez la trop fameuse "guerre des deux France".

    Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir dissiper au plus vite nos inquiétudes.

    Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre très haute considération et de notre vigilante attention.

    Cliquez ici pour signer la pétition et envoyer cette lettre.

    Daniel Hamiche

    Directeur de l’Observatoire de la christianophobie

    PS : Pour lire, diffuser, signer et faire signer notre lettre, vous pouvez soit vous rendre sur notre site, soit sur notre page Facebook.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Touche-pas-a-nos-fetes-chretiennes

  • Les quatre maux de la Défense

    Alors que la passion partisane égare un certain nombre de commentateurs, sur ce blog et ailleurs, qui préfèrent leur frénésie à l'analyse complexe des faits, tentons de voir ce qui ne va pas dans la Défense. Il me semble possible de lister quatre problèmes majeurs : la masse salariale, Louvois, l'entraînement des forces, les exportations. 

    1) La masse salariale du ministère de la Défense augmente alors que les effectifs diminuent. On peut discuter du niveau de cette hausse et de ses causes, mais le fait est là. C'est évidemment un problème structurel considérable. Tout l'édifice construit depuis la professionnalisation de 1996 - et renforcé par la loi de programmation de 2008 - reposait sur l'idée suivante : moins d'hommes mais mieux équipés. Il y a aujourd'hui beaucoup moins d'hommes, mais cette réduction n'a pas permis de dégager des crédits pour financer les équipements. Le gouvernement précédent a été généreux avec les personnels de la Défense en termes de soldes, traitements et primes de départ. La masse salariale globale a donc augmenté. Le ministère du Budget, comme la Cour des comptes, ont à juste titre fait grise mine.   

    On se retrouve aujourd'hui avec des armées et un ministère qu'il faut "repyramider", c'est-à-dire où il faut réduire le poids des catégories supérieures par rapport aux subalternes. Chacun voit bien de quoi il s'agit : combien de colonels font des tâches qui ne sont pas de leur niveau ?  Ce repyramidage  est à la fois compliqué et douloureux. Compliqué ? Prenons l'exemple d'une frégate : l'équipage a été réduit mais il fait appel à des personnels plus qualifiés, donc mieux payés. Douloureux ? C'est le blocage des avancements, naturellement très mal vécu par les intéressés.

    2) Louvois. Pas besoin de faire un dessin : il ne se passe pas une semaine sans que des situations ubuesques soient rapportées, en ce qui concerne le versement des soldes. Parmi les témoignages que je reçois, en voici un qui résume le problème : " Jeune retraité de l'armée de terre et rayé des contrôles depuis le 1er mai dernier, j'ai eu la joie de découvrir dans ma boite à lettres un courrier de mon ancienne administration. J'ai été étonné, j'ai reconnu l'envoi caractéristique des bulletins de solde. Et c'était bien un bulletin de solde. J'ai été soldé pour le mois de septembre de... roulement de tambour : 1 centime d'euro !"

    Entre les impayés et les trop-perçus (ces derniers étant apparemment supérieurs aux premiers), les relations compliquées avec le fisc, les bricolages de garnison pour trouver des solutions (des bons d'achat dans des grandes surfaces ! Allez réinscrire cela dans la comptabilité publique...), la situation est lamentable. C'est un véritable scandale national, dont on ne voit pas l'issue. S'il avait touché une autre population que les militaires (ou les petites entreprises victimes des défaillances du système de paiement Chorus), le pays aurait été secoué par des vagues de protestation. Je  laisse imaginer aux usagers quotidiens du chemin de fer les conséquences sur la circulation des trains d'un tel fiasco à la SNCF...
    Jean-Dominique Merchet - La suite ici

  • Le PCD s'insurge contre les Gay Games

    Charles-Henri Jamin, Président du Parti Chrétien-Démocrate s’insurge contre le projet d'organisation de GayGames en 2018 à Paris :

    « Dans une tradition multiséculaire, les jeux olympiques sont porteurs de valeurs universelles liées au goût de l'effort et à la fraternité. Aucune déclinaison communautariste ne peut se justifier autrement que par une manipulation de l’esprit du sport et des Jeux Olympiques au profit de revendications qui n'ont rien à voir. Indéniablement, l’organisation des GayGames constitue une promotion de lobbies gays et lesbiens qui utilisent à des fins militantes la beauté et la notoriété d'un rendez-vous sportif qui appartient au patrimoine mondial. Le Parti Chrétien-Démocrate appelle les Français, et plus spécialement les Parisiens, qui financeraient sur leurs impôts, cette manifestation en 2018, si Paris était retenu comme ville d'accueil, à résister là aussi à une dérive inacceptable »

    Et devinez qui est le président d’honneur de l’organisation française ? Pierre Bergé. Encore lui. Et le parrain : le grand couturier et militant LGBT Jean-Paul Gaultier.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/