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"« Alors que le monde entier se désole et s’émeut du dernier drame de Lampedusa, l’Afrique des dirigeants et autres chefs d’État se terre dans un silence tout en couardise et en lâcheté. À la suite d’un homme politique romain, qui a déclaré que ce drame était un drame italien, un autre a renchéri que c’était un drame européen, alors que, pour le pape François, c’est tout simplement “une honte” de laisser mourir ainsi “des gens qui fuient l’esclavage et la faim, à la quête de la liberté” . Déjà, en juillet dernier, le Souverain Pontife s’était rendu en personne sur cette île, au milieu des migrants, pour dénoncer la “mondialisation de l’indifférence” .
Autant il est normal que des voix qui comptent interpellent la conscience de l’Europe et du monde dit développé sur le coût humain de l’égoïsme des riches, autant il est anormal que les États africains, gros pourvoyeurs de ces migrants acculés de fait à la mort, ne disent rien. L’opinion, sur le continent, comprend mal pourquoi les dirigeants de l’Union africaine (UA) se tiennent cois, comme si ce drame ne les concernait que de très loin.
Les populations en cause partent pourtant du voisinage immédiat du siège de l’Union, situé à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, frontalière de l’Érythrée – d’où sont majoritairement originaires les quelque 500 passagers du bateau funeste. Les autres migrants venaient de Somalie, autre voisin de l’Éthiopie. Le mutisme des dirigeants de l’UA est d’autant plus déconcertant que l’Éthiopie assure actuellement la présidence en exercice de l’organisation "(suite).
Il a été de toutes les manifs, il s’est montré au premier rang devant toutes les caméras mais il est politique et là est toute la différence. Monsieur Copé a déclaré hier soir lors de l’émission des Paroles et des Actes qu’il n’avait jamais eû d’opposition à l’idée de mariage homosexuel. Preuve, il a défendu l’union civique. Néanmoins il reste opposé à l’adoption car l’enfant a besoin de l’altérité d’un père et d’une mère. De même, il ne reviendra pas sur la loi Taubira. Tout ça pour ça ? C’est bien les premiers mots qui nous viennent à l’esprit. Si certains croyaient encore qu’un politique pouvait être sincère ou que l’UMP allait se battre jusqu’au bout, c’est raté ! C’est toute la différence d’avec le PS qui ose revenir en arrière et d’une droite timide qui ne défait jamais. Pourtant, Copé comme tous les députés UMP, on l’a vu s’opposer au gouvernement sur le mariage homosexuel mais seulement pour un temps car c’était le bon moment pour revenir sur le devant de la scène. Fillon n’y est jamais venu. On sortait d’une lutte à mort entre les deux pour la présidence de l’UMP. C’était une bonne publicité ! Il s’agissait aussi de ne pas perdre toute une partie de l’électorat de droite qui s’est retrouvé dans les rangs de la Manif Pour Tous.
Monsieur Copé n’est donc qu’un opportuniste qui ne sait pas avoir des convictions jusqu’au bout. Il sait qu’aujourd’hui la loi Taubira n’est plus d’actualité politique. Il faut passer à autre chose qui sera vendeur. Cependant il a tort de croire que l’opposition à cette loi n’a pas d’avenir. L’ardeur est un peu retombée mais il y a toujours une persistance d’opposition. Un petit rien suffira à tout embraser. Une jeune génération arrive aussi. Le gender est en ligne de mire. Monsieur Copé vient donc de perdre toute une partie de son électorat. Y gagnera-t-il au change ?
Maintenant, les manifestants savent ce qu’il leur reste à faire pour les prochaines élections : demander des garanties et sanctionner les autres !
Les apparences sont parfois trompeuses, et elles trompent parfois tout le monde. Qui sait aujourd’hui que le « mariage homosexuel » est en fait encore illégal en France ? Qui sait aujourd’hui que la loi Taubira n’a pas été votée ? Qui sait aujourd’hui que des fraudes prouvées et reconnues ont eu lieu pendant le processus électoral de la loi Taubira à l’Assemblée nationale, annulant de facto la légalité et la légitimité du vote ?
Avec ce genre d’information, il y a de quoi non seulement faire tomber le gouvernement, mais surtout de quoi mettre un coup d’arrêt à la marchandisation de l’humain qui se prépare : PMA, GPA, commerce des enfants et « location du ventre des femmes » (dixit Pierre Bergé). Toute affirmation réclame des preuves. Quelles sont-elles ? On les trouve étalées aux yeux de tous dans les comptes-rendus officiels des séances à l’Assemblée nationale des 3 et 5 février 2013.
Une vidéo de l’Assemblée et quelques articles de presse les rapportent également. Qu’y lit-on, qu’y voit-on ? Les interventions de Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée, et les réponses des présidents de séance, Claude Bartolone et Christophe Sirugue. Dans des « rappels au règlement », Christian Jacob signale avoir vu des parlementaires dans l’hémicycle appuyer sur plusieurs boîtiers de vote, ce qui revient à « bourrer les urnes », et les présidents de séance, loin de nier les faits, les reconnaissent volontiers.
Nous proposons ci-dessous plusieurs pièces à conviction prouvant le trucage et le laisser-faire des présidents de séance :
Assemblée nationale - XIVe législature – Session ordinaire de 2012-2013 :
Extrait :
Christian Jacob : Mon intervention se fonde sur l’article 58 du règlement. Monsieur le président, j’appelle votre attention sur le bon déroulement des votes par scrutin public. Je souhaite que vous puissiez le faire vérifier par le service de la séance, grâce notamment aux enregistrements vidéos. Ce n’est pas la première fois que j’ai compté quelque 60 députés de la majorité présents pour un total de 148 votes. Je voudrais qu’on reste très attentif au fait que chacun vote uniquement à partir de son propre boîtier et seulement celui-ci.
(Exclamations sur les bancs du groupe SRC)
Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale : Je demande à chacun des présents de n’appuyer que sur le bouton de son boîtier. (…)
Christian Jacob : …et vous l’aurez noté, monsieur le président : depuis que vous avez invité chacun à ne voter que sur son boîtier, les votes de la majorité ont singulièrement baissé.
Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale : La parole est à M. Christian Jacob, pour un rappel au règlement.
Christian Jacob : Il a trait au bon déroulement de nos travaux, sur la base de l’article 58 alinéa 1. Dimanche, j’ai signalé au président de notre assemblée que certains collègues de la majorité utilisaient plusieurs boîtiers de vote.
Pascal Deguilhem : Cela ne se fait pas de votre côté, bien sûr !
Christian Jacob : Le président a fait remarquer que chacun devait se concentrer et ne voter que sur un seul boîtier, le sien. Le vote suivant, les résultats ont chuté d’une vingtaine de voix.
(Protestations sur les bancs du groupe SRC)
Vous vérifierez cela dans le compte rendu. À nouveau, lors du dernier vote, l’un de mes collègues a vu un député de la majorité appuyer sur trois boîtiers.
(Vives protestations sur les bancs du groupe SRC)
Marie-Françoise Clergeau, rapporteure pour avis :C’est acrobatique !
Audrey Linkenheld : Nous n’avons que deux mains ?
Christian Jacob : Monsieur le président, je vous demande officiellement de saisir le bureau afin qu’il puisse visionner le dernier vote, pour s’assurer qu’aucun député n’a appuyé sur trois boîtiers. Si les couplages sont bien faits – et je fais confiance au groupe SRC sur ce point –, cela représente un écart de six voix pour un seul député, ce qui peut être très grave pour les résultats.
(Applaudissements sur les bancs du groupe UMP – Protestations sur les bancs du groupe SRC)
Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale : Monsieur le président Jacob, la demande sera transmise au bureau. Je me suis permis de faire la remarque tout à l’heure, pour avoir observé de chacun des côtés ce type de pratique, que je trouve déplorable. J’observe néanmoins qu’un regard rapide sur les députés présents montre que, de toute façon, cela ne serait pas de nature à remettre en cause le sens du vote.
Comment un tel scandale peut-il passer inaperçu ? La dernière phrase de l’extrait ci-dessus nous met sur la piste : le président de séance y reconnaît ouvertement les fraudes mais les tolère sous prétexte que cela ne remet pas en cause « le sens du vote ».
« 4. Considérant que pour l’application de ces dispositions, la circonstance que, dans le cadre d’un scrutin public, le nombre de suffrages favorables à l’adoption d’un texte soit supérieur au nombre de députés effectivement présents au point de donner à penser que les délégations de vote utilisées, tant par leur nombre que par les justifications apportées, excèdent les limites prévues par l’article 27 précité, ne saurait entacher de nullité la procédure d’adoption de ce texte que s’il est établi, d’une part, qu’un ou des députés ont été portés comme ayant émis un vote contraire à leur opinion et, d’autre part, que, sans la prise en compte de ce ou ces votes, la majorité requise n’aurait pu être atteinte ; (…) »
On trouve un commentaire critique de ce tour de passe-passe juridique dans un article titré « Que se passe-t-il en cas de fraude électorale ? » sur un site officiel consacré à la vie publique :
« Un juge électoral, une fois saisi, peut sanctionner les fraudes, mais ce n’est pas systématique. En effet, la jurisprudence veut qu’une élection ne soit annulée, ou les résultats modifiés, que si les fraudes constatées ont eu pour effet de déplacer un nombre suffisant de voix pour fausser les résultats. Ainsi, des atteintes aux règles définies par le Code électoral peuvent rester impunies si elles n’ont pas eu pour conséquence de modifier les résultats. Certains spécialistes du droit électoral contestent cette ligne jurisprudentielle, qui ne participe pas, selon eux, à la moralisation des comportements à l’occasion des campagnes électorales. »
Il y a donc un scandale dans le scandale : non seulement des fraudes électorales ont lieu en toute impunité à l’Assemblée nationale, mais encore une jurisprudence datant de 1987 rend ces tricheries « légales » sous certaines conditions, notamment « si elles n’ont pas eu pour conséquence de modifier les résultats ». Il faut certainement comprendre : les résultats prévisibles. La question qui se pose tout de suite : si le résultat d’un vote est à ce point prévisible, alors pourquoi tricher ?
En outre, le bon sens le plus élémentaire veut que toute tricherie soit sanctionnée, quel que soit le résultat. Et un droit qui ne serait pas conforme au bon sens serait simplement illégitime. De plus, le droit et la philosophie du droit sont des disciplines précises du point de vue sémantique. Si, dans certaines circonstances, des fraudes électorales reconnues comme telles par le législateur ne sont pourtant pas dénoncées comme telles, avec pour conséquence l’annulation du scrutin, cela signifie que ces fraudes sont tolérées par le législateur et qu’elles sont donc devenues miraculeusement « légales ».
Cette jurisprudence revient donc à introduire discrètement dans le droit français le concept de « fraude légale ». Ce concept de « fraude légale » étant contradictoire dans les termes, donc inconsistant du point de vue strictement logique et linguistique, donc vide de sens (comme le concept de « cercle carré »), il est aussi de valeur nulle en philosophie du droit, et donc irrecevable en pratique du droit. Sauf à frauder à son tour avec le sens des mots et la réalité. Mais ce n’est pas parce que le Conseil constitutionnel dit que 2+2=5 que cela devient vrai…
Les faits sont là : la loi Taubira n’a pas été votée « légalement », c’est-à-dire sans fraude ; elle n’a donc pas été votée tout court. Au-delà des débats pour ou contre le « mariage homo », pour ou contre l’objection de conscience des maires, pour ou contre l’abrogation de la loi Taubira ou son remplacement par un pacte d’union civile, il faut donc rappeler simplement que la loi Taubira n’a pas été votée, et que le « mariage homosexuel » est en fait encore et toujours hors la loi dans notre pays.
La diffusion maximum de la vérité sur le non-vote de la loi Taubira pourrait bien être l’une des priorités de l’époque. Cette vérité encore confidentielle doit être rendue publique sur la plus large échelle, afin de l’ancrer dans les esprits et qu’elle devienne une vérité commune et sue de tous. Conserver présent à l’esprit qu’il y a eu des fraudes et que la loi autorisant le « mariage homo » n’est donc pas votée en France ne pourra que renforcer la détermination de tous les militants qui luttent contre la dénaturation et l’artificialisation du vivant. La révélation des fraudes à l’Assemblée permettra de déstabiliser profondément le mondialisme et ses représentants en France, le lobby LGBT et les idéologues de la confusion des genres et du pinkwashing (tactique d’influence israélienne consistant à porter des jugements de valeurs politiques sur la base du clivage (gay friendly or not).
Pour conclure, lançons un avis à tous les maires de France : en 2013, il vous est toujours interdit de « marier des homosexuels » car aucune loi n’a été votée qui l’autorise ; invoquer l’objection de conscience pour refuser de « marier des homosexuels » est donc superflu car les homosexuels n’ont pas le droit de se marier en France.
Et un avis à la population française et à tous ceux qui luttent pour l’humain, le mariage, la famille et la protection de l’enfance (Manif pour tous, Civitas, Printemps français, Fils de France, Veilleurs et Sentinelles, Hommen et Antigones, Avenir pour tous, Radio Courtoisie, etc.) : la loi Taubira sur le « mariage homo » n’a pas à être abrogée, ni annulée, ni remplacée par un pacte d’union civile car la loi Taubira autorisant le « mariage homo » n’a pas été votée.
« Qui tient les écoles de France tient la France ! » Tout était déjà dit au XIXème siècle dans cette maxime de Jean Macé, instituteur, journaliste politique et franc-maçon...
De fait, ce que l’on appelait « enseignement » hier, et que l’on baptise « éducation nationale » aujourd’hui, a toujours fait l’objet d’une lutte d’influence sans merci.
Jules Ferry et Jules Grévy, républicains acharnés, anticléricaux et francs-maçons, savaient parfaitement ce qu’ils cherchaient en voulant arracher l’enseignement à l’Eglise de France. Le but, sous le prétexte fort louable par ailleurs, d’apporter un enseignement gratuit et ouvert à tous, était bien de déchristianiser la France en déchristianisant d’abord l’école. Ne nous y trompons pas : le conflit qui resurgit de façon récurrente entre l’école laïque et l’école privée n’est qu’une survivance et une résurgence de ce conflit initial.
L’éducation nationale, en plein désarroi aujourd’hui, n’en est pas moins un fief de gauche et il convient de s’en réjouir. Il semble en effet normal que les acteurs d’une longue et consciencieuse manipulation des esprits récoltent ce qu’ils ont semé. Pour nous en convaincre, nous observerons le phénomène sous l’angle de trois dogmes de l’éducation nationale : l’égalitarisme, l’anti-autoritarisme, le progressisme.
- Un égalitarisme forcené.
Ces maîtres de l’éducation de nos enfants, qui ont eu leur moment de gloire pendant le « joli mois de mai », ont refusé tout système d’émulation et combattu l’élitisme. Le résultat, c’est que le niveau scolaire moyen est aujourd’hui affligeant ainsi que l’a révélé la presse récemment : élèves de sixième illettrés, élèves de troisième ne sachant que syllaber, bacheliers incultes. Et tous doivent se contenter d’un enseignement adapté à des jeunes Français d’origines multiples qui éprouvent des difficultés à comprendre la langue vernaculaire... [...]
Invité jeudi soir de l’émission « Des Paroles et des actes », Jean-François Copé a du faire face à une Alsacienne qui lui a rappelé (ou appris) le sort économique de nombreux Français.
Kosovo, août 2013 : un étrange mélange d’absurde, d’horreur, de charme et de merveilles. Au Kosovo, l’intervention « occidentale » contre la Serbie, effectué au nom de la protection humanitaire des Albanais musulmans, a débouché sur l’épuration ethnique des Serbes orthodoxes. Quatorze ans plus tard, voici le témoignage d’une correspondante italienne sur la situation réelle. Polémia.
Kosovo, août 2013
L’absurdité d’un « Etat » qui naît de bombardements de civils et d’intérêts étrangers plutôt que d’une histoire et d’une volonté nationales.
Un « pays » où le choc des civilisations se manifeste en tout : aux noms serbes barrés sur les panneaux ; aux cimetières chrétiens en ruines parce qu’il est interdit aux Serbes de s’y rendre ; aux drapeaux albanais plantés sur les milliers de maisons en construction avant même que celles-ci ne soient finies…
Le peuple serbe, celui-là même qui baptisa les fleuves, montagnes et villages du Kosovo ; qui y construisit ses splendides monuments ; qui mit en valeur le territoire, y est aujourd’hui enfermé dans des enclaves, prisons à ciel ouvert. Dangereux d’en sortir car chaque contact entre les deux communautés, serbe et albanaise, pourrait dégénérer en un conflit qui enflammerait à nouveau la poudrière balkanique. Et de toutes façons, il n’y a rien ici pour un Serbe hors de son enclave.
Les Serbes des autres villes et villages de ce qui était encore avant 2008 une région de la Serbie, ne peuvent toujours pas retourner dans leur maison. Ils en furent sauvagement chassés durant les pogroms de 2004 où huit d’entre eux trouvèrent la mort et une grande part de leur patrimoine religieux et architectural fut détruite (1). L’absurde est que cette chasse au Serbe se produisit devant 20.000 soldats des forces militaires internationales, immobiles et incapables de freiner la furie albanaise.
Avec le départ forcé d’environ 300.000 Serbes, la situation s’est beaucoup calmée. Pourtant, on tue encore au Kosovo. En avril 2013 un vieil homme serbe a été assassiné pour avoir revendiqué la propriété de sa maison. Oui, ici l’on meurt pour vouloir vivre sur la terre de ses ancêtres (2).
Alors on reste dans son enclave. Cela signifie ne plus avoir de travail, être coupé du reste du monde, devoir prendre un des rares bus rigoureusement titrés « service humanitaire » pour se rendre chez le médecin… à plusieurs centaines de kilomètres : en général à Kosovska Mitrovica, cette absurde ville coupée en deux par un pont où les positions des snipers (albanais au sud, serbes au nord) sont encore aménagées et prêtes à l’emploi.
Mitrovica, une ville de la République du Kosovo pour certains, une ville de la Serbie pour d’autres.
La contradiction de cet Etat fantoche se profile dès que l’on y pénètre, en traversant la douane kosovare d’une part (où sont toujours présents les militaires de la mission européenne Eulex) et, quelques mètres plus loin, une simple ligne administrative de la Serbie qui ne reconnaît pas l’existence de la République du Kosovo et jure qu’elle ne lâchera jamais ses citoyens restés dans le berceau de leur nation.
Une promesse cependant peu visible dans ces enclaves : pourquoi si peu est-il fait ? Pourquoi est-ce la solidarité internationale, et souvent de petites associations de bénévoles, qui sont là pour fournir le matériel nécessaire à ce qui reste de quelque hôpital quand il y en a un ? Pourquoi sont-ce ces associations (Amici di Decani, Belove Revolution, Solidarité Kosovo) qui, avec les monastères, parviennent à porter un repas quotidien aux Serbes des enclaves les plus isolées ?
Parce que la réalité des enclaves serbes c’est l’abandon : politique, médiatique, humain.
En Kosovo et Métochie (3) ce ne sont pas seulement ces situations qui rappellent l’horreur de la guerre et des pogroms, c’est la suie partout visible dans les anciens quartiers serbes ; les traces de bombardements ; les établissements productifs détruits ou abandonnés ; les gravats des monastères démolis ; la présence des soldats internationaux devant chaque site chrétien…
Et si cette horreur ne saute pas encore aux yeux, les plaques érigées en honneur des terroristes de l’Uçk s’en chargeront : tous les deux cents mètres un monument, décoré du récurrent drapeau rouge avec l’aigle noir à deux têtes. Car dans la tradition des Albanais, chaque place où a coulé le sang albanais devient terre albanaise. Une autre façon – outre la volonté de se faire identifier comme les seuls « kosovars » (4)– de légitimer leurs revendications sur ce territoire.
L’horreur, ce sont aussi les plaques des dizaines ou des centaines de Serbes victimes d’un des plus féroces trafics d’organes de l’histoire (5) ; et aussi les jeunes filles qui vendent leur corps et leur dignité pour quelques euros.
Ce sont les conditions d’existence d’un peuple européen qui nous ressemble tant, mais qu’une situation politique empêche de vivre comme nous, la dépression qui touche les plus âgés, ceux qui ont connu une vie « normale » avant la guerre et l’indépendance.
Voici donc le résultat de siècles de déplacements artificiels de populations et de stratégies géopolitiques étrangères.
Le charme d’un peuple qui a maintenu son identité
Le Kosovo c’est aussi le charme d’un peuple qui, malgré l’horreur et l’absurdité de sa situation, a maintenu vivante son identité à travers les siècles, pendant lesquels diverses forces et empires ont tenté de faire oublier son histoire et sa culture. Ottomans, Austro-Hongrois, Yougoslaves de Tito, Albanais et Américains. Non, il n’est pas si facile d’effacer l’existence des Serbes en Kosovo et Métochie !
Une identité forte, faite de fierté et d’obstination, d’extrême hospitalité et dignité. Un des traits de caractère serbes les plus séduisants est leur haut sens de la famille, unie, harmonieuse et nombreuse. La revoilà l’obstination serbe : il vit dans un enclos dévasté mais ne connaît pas le fils unique et continue à faire des enfants !
Impossible donc de ne pas tomber sous le charme des personnes rencontrées le long du chemin : celles qui ont décidé de rester sur leur terre quoi qu’il en coûte, maintenant, et transmettant la civilisation serbe au Kosovo ; celles qui consacrent leur vie à aider cette minorité ostracisée, à améliorer le monde dans ce petit coin du continent. Une présence qui procure joie et espérance aux autochtones et qui se concrétise dans la construction de maisons pour les plus démunis, la création d’écoles, de cantines populaires, de fermes sociales, l’approvisionnement hospitalier et pharmaceutique… Une fraternité européenne touchante et… nécessaire, car tout manque ici. Du lait à la liberté.
Et s’il y en a pour ne pas vouloir partir, c’est aussi parce que le Kosovo est le cœur historique de la Serbie, siège de l’Eglise et du patriarcat serbe orthodoxe (6). C’est en entrant dans un de ses nombreux monastères que l’on en comprend la portée : l‘émerveillement l’emporte. Le patrimoine religieux et architectural est d’une incroyable richesse : depuis les somptueuses icônes qui recouvrent chaque centimètre des intérieurs des monastères jusqu’aux reliques mystérieusement intactes du saint roi de Serbie Stefan, aux premières traces d’alphabet cyrillique reporté sur une antique croix de bois, au grandissime – par taille et importance – chandelier fait de la fonte des armes des héros tombés à la bataille de Kosovo Polje (7). Oui, c’est ici que tout cela se trouve, ici, c’est la terre sacrée des Serbes. Avec la beauté en plus.
Ces monastères sont bien plus que des lieux de culte ou des galeries d’art. Ils font partie intégrante de la société serbe. Ils sont le refuge instinctif de la population en cas de danger, le lieu de travail de nombreux habitants des enclaves, l’autorité et la représentation pour un peuple séparé de ses institutions. Les prêtres et les moines sont en étroit contact avec la population et font preuve d’une chaleur humaine et d’un sens du réel qui souvent font défaut ailleurs. Leur fonction sociale est évidente : guides spirituels, bien sûr, mais garants d’une identité surtout.
Pour combien de temps encore cette identité, cette culture, ces personnes résisteront-ils ?
Audrey D’Aguanno, 8/10/2013
Notes :
1. Cent cinquante églises ou monastères y ont été détruits depuis la guerre de l’OTAN de 1999. Pendant la même période, quatre cents mosquées ont été bâties, grâce aux générosités d’autres pays comme la Turquie ou l’Arabie Saoudite. 2. Après les pogroms les Albanais se sont installés dans les maisons des Serbes, qu’ils continuent d’occuper abusivement. Les archives ayant été brûlées et avec elles les cadastres, impossible pour les Serbes de prouver la propriété de leur demeure, qu’ils devraient de toute façon enregistrer auprès de l’administration ou de la police kosovare… entièrement composées de Kosovars d’ethnie albanaise. 3. Le nom complet de la région, Kosovo et Métochie, est d’origine serbe. Le second terme faisant allusion à « la terre des monastères » il fut abandonné car témoignant de son passé serbe et chrétien. Ces mots n’ont, en revanche, aucune signification en langue albanaise. 4. Le terme de kosovar semble désormais désigner les habitants ethniquement albanais du Kosovo, au grand dam des Serbes. 5. La plupart des enquêtes sur le trafic d’organes (source de financement de l’Uçk) ont été ensablées par l’ONU. L’actuel premier ministre et ex-commandant de l’Uçk, Hashim Thaci, ainsi que plusieurs autres hauts fonctionnaires du Kosovo sont toujours mis en examen pour leur implication dans ce trafic. 6. La région compte la plus grande concentration de sites sacrés chrétiens des Balkans. 7. La bataille de Kosovo Polje a opposé, en 1389, 12.000 guerriers serbes à 50.000 soldats de l’armée ottomane. La défaite des Serbes signa le début de la conquête turque des Balkans.
L’affaire date du 20 août mais n’a été révélée qu’hier. Karim Benkeltoum, étranger délinquant multirécidiviste, qui n’a jamais été expulsé du territoire, se promène ce soir là avec une autre racaille. Il est armé d’un long couteau. Ils croisent la route d’un Français qui commande des frites dans un établissement, en compagnie de son jeune fils de 9 ans.
L’immigré attaque alors le Français en criant « je vais égorger du Français » et en brandissant son couteau. Un témoin qui avait constaté auparavant le comportement étrange de l’Arabe intervient avec une matraque ; l’immigré fuit en gueulant : « sales Français, on va vous saigner ! »
Six mois de prison seulement ont été requis. Imaginons un instant l’hystérie politico-médiatico-judicaire si l’agresseur était un Français de souche et la victime un brave Maghrébin avec son fils de 9 ans…
"Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, a rencontré cet après-midi Christine Lazerges, Présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Objectif : échanger sur la primauté des droits de l’enfant et rappeler l’opposition de La Manif Pour Tous à la libéralisation pour les couples de femmes de la PMA (Procréation Médicalement Assistée).
La Manif Pour Tous a rappelé les droits de l’enfant à connaître sa filiation et, dans la mesure du possible, à être élevé par son père et sa mère. C’est-à-dire qu’il existe, de fait, des situations dans lesquelles un enfant n’est pas élevé par ses deux parents, ou même aucun des deux. Mais, pour La Manif Pour Tous, il est inacceptable que des enfants soient délibérément privés de père ou de mère, qui plus est par la loi !
C’est pourquoi La Manif Pour Tous, avec la majorité du peuple français, condamne l’ouverture de l’adoption aux couples de même sexe rendue possible par la loi Taubira dont elle demande l’abrogation (sans réatroactivité). C’est aussi la raison pour laquelle elle se prépare à mobiliser à nouveau les citoyens français face au risque évident d’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, nouvelle revendication de l’ultra-minoritaire lobby LGBT (Lesbiennes Gays, Bisexuels et Transexuels). Ce projet irait ainsi clairement à l’encontre des droits de l’enfant puisqu’il reviendrait à considérer qu’il existe un « droit à l’enfant », ce qui n’est pas le cas, ainsi que l’affirme la CNCDH elle-même. Il serait injuste de privilégier le désir de l’adulte à avoir un enfant – aussi compréhensible soit-il – plutôt que de reconnaître le besoin primordial de l’enfant d’avoir un père et une mère et d’y répondre. Autoriser la PMA aux couples de femmes, c’est créer une nouvelle inégalité entre enfants, ceux qui ont un père et une mère et ceux que l’on prive délibérément de père. La Manif Pour Tous rappelle qu’aujourd’hui la pratique de la PMA est encadrée et qu’elle n’est autorisée que pour les couples homme-femme dont la stérilité est médicalement reconnue.
Sur ce sujet de la libéralisation de la PMA, la CNCDH attend l’avis du CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) pour reprendre sa réflexion. Ludovine de La Rochère a rappelé que le CCNE avait été entièrement renouvelé quelques semaines après que M. Hollande ait déclaré qu’il s’en tiendrait à l’avis de ce comité sur l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe et aux célibataires…
De son côté, Christine Lazerges s’est engagée à auditionner La Manif Pour Tous le moment venu. Le collectif a pris bonne note de cet engagement, dont elle remercie la Présidente de la CNCDH."