Sous l’intertitre « l’influence d’Israël » Le Monde daté du 3 septembre écrit « John Kerry a indiqué ne pas pouvoir envisager que le Congrès vote contre [le bombardement de la Syrie]. Laissant préfigurer l’argumentation de l’administration, il a mis en avant Israël, dont le réseau d’influence est connu pour son efficacité au Capitole ». Selon le Washington Post du 4 septembre : « les groupes pro-israélien et juifs soutiennent fermement l’option d’un raid militaire contre la Syrie et demandent un consensus bipartisan autour de l’usage de la force américaine ». (Pro-Israel and Jewish groups strongly back military strike against Syria). Pour éclairer cette situation Polémia rediffuse l’analyse que nous avions publiée en 2007 du livre de John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, professeurs émérites à Chicago et Harvard sur « Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine ». Un livre essentiel pour comprendre la succession des guerres de « l’empire du bien » au Proche-Orient. Polémia.
« Depuis ces dernières décennies, et en particulier depuis la Guerre des Six Jours en 1967, la pièce maîtresse de la politique moyenne-orientale des « États-Unis a été sa relation avec Israël. La combinaison du soutien constant à Israël et de l’effort lié pour répandre la “démocratie” dans toute la région a enflammé l’opinion arabe et islamique et a compromis non seulement la sécurité des États-Unis mais celle d’une grande partie du reste du monde.
« Cette situation n’a pas d’égale dans l’histoire politique américaine.
« Pourquoi les États-Unis ont-ils été prêts à mettre de côté leur propre sécurité et celle de plusieurs de leurs alliés pour soutenir les intérêts d’un autre État ? »
Telles sont les premières lignes d’un article, publié dans le numéro du 23 mars 2006 de la « London Review of Books » (LRB), sous le titre « The Israel Lobby », avec pour auteurs John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, l’un et l’autre professeurs émérites, le premier à l’Université de Chicago, le second à la Kennedy School of Government de Harvard. En fait, cet article avait été commandé dès 2002 par le mensuel « The Atlantic Monthly » qui, après avoir pris connaissance du travail des deux universitaires, avait renoncé à le publier. Les auteurs ont pensé le soumettre à d’autres revues mais ils se sont vite rendu compte qu’ils n’arriveraient pas à leur fin. Aussi décidèrent-ils de renoncer et de laisser leur texte de côté.
Bien leur en a pris, puisque c’est alors que la rédactrice en chef de la LBR les a sollicités et que le manuscrit a été publié.
« [La thèse] que nous avancions dans l’article était simple et directe. Après avoir fait état du soutien matériel et diplomatique considérable que les États-Unis fournissent à Israël, nous soutenions que des motifs d’ordre stratégique ou moral ne suffisaient pas à l’expliquer complètement. À nos yeux, ce soutien était en grande partie dû à l’influence politique du lobby pro-israélien, un ensemble d’individus et d’organisations travaillant activement à l’orientation de la politique étrangère américaine dans un sens pro-israélien. » Forts des expériences comme celles du conflit israélo-palestinien, de la guerre en Irak et des tensions avec la Syrie et l’Iran, « nous suggérions que cette politique était contraire aux intérêts des États-Unis et qu’elle était même nuisible aux intérêts à long terme d’Israël. »
Les réactions furent aussi immédiates que violentes. Après un foisonnement de critiques venant du lobby dénoncé par les auteurs et de ses membres, ce fut l’Anti-Defamation League (ADL) accompagnée des chroniqueurs du « Jerusalem Post » et des grands journaux américains qui brandirent la bannière de l’antisémitisme. Or les auteurs, qui exercent depuis de nombreuses années dans leur université respective, ne sont pas considérés comme des anticonformistes. Ils se placent constamment du point de vue de ce qu’ils appellent « l’intérêt national des États-Unis » pour exposer leurs critiques. En revanche, à l’étranger, l’article a généralement été bien perçu, avec même certains échos positifs en Israël. La controverse a donc fait l’objet d’une assez grande couverture médiatique, même si, en France, nos médias, très introvertis, ont été d’une discrétion exemplaire, comme ils savent si bien le faire sur les sujets qui fâchent.
La diatribe a débloqué la situation et « il semble que de plus en plus de monde ait compris qu’il fallait mettre ce sujet sur la table, et de plus en plus de gens n’ont pas demandé mieux que de pouvoir parler ».
C’est tout naturellement que John Mearsheimer et Stephen Walt ont pensé que, même s’ils avaient déjà dit l’essentiel, un livre ferait progresser le débat. L’ouvrage a donc été publié aux États-Unis en septembre 2007 et son jeune frère en français, avec un titre traduit littéralement « Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine », a vu le jour en octobre dernier ; chef-d’œuvre d’érudition et de documentation, il consacre aux notes 23% des pages.
« Mearsheimer et Walt réussissent facilement à construire leurs arguments qui démontrent que le soutien des USA à Israël ne peut s’expliquer par des raisons ni stratégiques ni morales. Seul le pouvoir du lobby d’Israël peut expliquer l’amenuisement des causes morales et stratégiques qui ne cesse de s’amplifier avec le soutien d’Israël par les États-Unis, même au détriment de leurs intérêts stratégiques et nationaux. En fait, le pouvoir exécutif et législatif sont si totalement compromis par le lobby que les différents éléments de la politique US sur le Moyen-Orient « ont été conçus entièrement ou en partie au profit d’Israël, contre ses divers rivaux » », écrit, le 14 novembre 2007, Paul Craig Roberts (*).
Trois grandes parties :
- Le lobby et la politique américaine au Moyen-Orient ;
- Le mode opératoire du lobby ;
- Pourquoi est-il si difficile d’évoquer le lobby pro-israélien ?
« Nous avons trois devoirs à remplir », écrivent les auteurs, « nous devons convaincre les lecteurs :
- que les États-Unis fournissent à Israël un soutien matériel et diplomatique hors du commun ;
- que l’influence du lobby en est la raison principale ;
- que le soutien inconditionnel va à l’encontre de l’intérêt des États-Unis. »
Le développement des arguments se fera au cours de 11 chapitres dont le dernier explore divers moyens d’améliorer la situation.
La conclusion du livre pose sans ambage la question : Que faire ?
J. Mearsheimer et S. Walt apportent des solutions précises qui peuvent paraître trop générales au lecteur européen non familiarisé avec les véritables enjeux. Mais la force de conviction des auteurs incite à poursuivre la lecture jusqu’à la dernière ligne de la 390e page, les 110 dernières étant réservées aux notes.
Nous demanderons à nouveau à Paul Craig Roberts de conclure : « Il n’y a rien d’antisémite à propos de ce livre. Mearsheimer et Walt ne remettent pas en cause le droit d’Israël à exister ni la légitimité de l’État israélien. Ils estiment que les États-Unis doivent défendre Israël contre les menaces à sa survie. Ils ont même de la considération pour l’AIPAC, l’American Israel Public Affairs Committee, à titre de lobby américain légitime et non pas en tant qu’agent d’un Etat étranger. »
René Schleiter
© Polémia
27/11/07
(*) Paul Craig Roberts est économiste, ancien secrétaire adjoint au Trésor dans l’administration Reagan.
Information Clearing House, 14/11/07 :
http://www.informationclearinghouse.info/article18714.htm
http://www.polemia.com/contenu.php?iddoc=1194&cat_id=32
http://www.polemia.com/syrie-le-lobby-israelien-et-la-politique-etrangere-americaine/
anti-national - Page 943
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Syrie : le lobby israélien et la politique étrangère américaine
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9 septembre : manifestation contre la guerre en Syrie
Cette manifestation est organisée par le Collectif Non à la Guerre en Syrie. Elle est distincte et complémentaire de la manifestation du 7 septembre, et certains soutiens participeront aux deux manifestations afin de ne pas lâcher le gouvernement sur ce sujet.
Avec le soutien de Roland Dumas, Robert Menard, Nicolas Dupont Aignan, Paul-Marie Couteaux, Daniel Hamiche, Béatrice Bourges, Dominique Jamet, Frédéric Pichon, Catherine Rouvier, Le Rouge et le Noir, Nouvel Arbitre, Jacques de Guillebon, Aymeric Chauprade, Marion Maréchal Le Pen.
Collectif soutenu par : Le Rouge et le Noir, Nouvel Arbitre, Aymeric Chauprade, Jacques de Guillebon, Paul Marie Couteaux, M° Frédéric Pichon, Béatrice Bourges, Daniel Hamiche, Dominique Jamet, Le Salon Beige.
Parce que le prétexte avancé de l’utilisation des armes chimiques par le gouvernement syrien n’est pas encore prouvé Autour de cette guerre règne une désinformation constante, de la part d’acteurs (gouvernement américain, islamistes radicaux, Arabie Saoudite, Qatar et même France) dont on ne peut pas dire que la sincérité et la transparence soient la règle. Au contraire, plusieurs falsifications d’ampleur, dont au moins une a conduit à la guerre d’Irak, ont jalonné l’histoire américaine et française. Autant de forgeries révélées sur le tard, une fois le mal fait. Les déclarations des rebelles sont évidemment sujettes à caution, les révélations des gouvernements américains et français sont forcément suspectes, et il est nécessaire d’attendre les conclusions des enquêteurs indépendants (qui d’ailleurs faisaient déjà état de rumeurs sur l’utilisation de gaz par la rébellion dès mai 2013).
Parce qu’il est hypocrite de prétendre qu’assassiner des civils avec du gaz serait plus condamnable qu’une autre forme d’assassinat Pourquoi mourir gazé serait-il plus effroyable que de mourir fusillé, égorgé, tailladé, brûlé ? En quoi cette dimension technique serait-elle suffisante pour franchir un seuil d’horreur ? Tout massacre est en soi horrible, et c’est mettre une indécente délicatesse de le juger supportable quand il est commis au fusil ou à l’arme blanche, et insupportable avec un autre agent. La France, l’Europe, les Nations Unies et l’Amérique ont laissé l’Algérie plonger dans une guerre civile atroce, ont laissé et laissent plusieurs pays africains être ravagés par des meurtres de masse. Ces dizaines de milliers de victimes n’ont pas eu droit à notre secours parce qu’on les massacrait de façon convenable ?
Parce qu’on ne peut déclarer une guerre pour des motifs moraux qu’à condition d’être toujours moral Pourquoi la France serait-elle le juste bourreau de la Syrie ? Quelle est sa légitimité ? S’est-elle dressée à chaque injustice récemment commise par les gouvernements chinois, massacrant les Tibétains, russe, massacrant les Tchetchènes ? Hormis protester, juger et donner des leçons, quel a été son engagement constant sur le terrain, indépendamment de ses intérêts, qui justifierait qu’elle puisse aujourd’hui assumer ce rôle de fléau moral de la Syrie ? A ce compte, d’autres guerres sont à déclarer immédiatement, par le monde, y compris en Afrique, où nous avons prouvé notre capacité à agir. Aucune guerre d’ingérence des XXe et XXIe siècle n’a été une guerre juste, quelque pays qui l’ait menée, car les motifs affichés ont toujours recouverts des intérêts de puissance, une volonté hégémonique et le plus souvent des désirs commerciaux – de soutien de l’industrie nationale ou de conquête de marchés extérieurs. Les « dommages collatéraux » des « frappes chirurgicales » des USA ont faits des milliers de victimes civiles : était-ce moral ? Les USA tuent à distance avec leurs drones, dans des pays où ils ne sont pas autorisé à pénétrer : est-ce moral ? Avec la guerre en Syrie, on rétablit le droit du plus fort… Est-ce moral ?
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Ils appellent à manifester le samedi 14 septembre à Paris :
“ J’appelle les patriotes à manifester le samedi 14 septembre pour la liberté d’expression et l’ensemble des libertés publiques ”.
Guy Rolland
“Vitus” – Ecrivain
“J’appelle les parisiens à se mobiliser en masse le samedi 14 septembre pour la défense des libertés publiques “.
Hugues Bouchu,
Président de la Ligue Francilienne
Une “mystérieuse affiche” comportant “un inquiétant appel à manifester” pour Esteban le 14 septembre fleurit aux quatre coins de Paris écrit “Le Parisien” (3/9). Ouh la la, j’ai peur. Mais je crois que j’irai quand même ».« Samedi 14 septembre, je représenterai le Parti de la France lors de la manifestation pour la défense des libertés publiques. Face à la légitime colère populaire, le gouvernement socialiste n’a pour seules réponses que répression policière aveugle, persécution judiciaire et dissolutions arbitraires. En soutien aux victimes de l’acharnement politique, médiatique, policier et judiciaire de la racaille socialiste, je manifesterai aux côtés de tous les patriotes attachés aux libertés fondamentales d’opinion et d’expression. »
Thomas JOLY
Secrétaire général du Parti de la France
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Pour une extension du domaine de la lutte… Non à la Guerre en Syrie par Frédéric Pichon
Si la contestation légitime du mariage unisexe et ses suites logiques (PMa GPa gender etc…) est plus que jamais légitime, celle-ci ne doit pas être exclusive d’autres combats au risque d’apparaître comme un combat communautariste.
Parallèlement la dénonciation du deux poids deux mesures est un moyen d’étendre la lutte. Alors que la préfecture de police déploie 700 Crs pour dissuader les inoffensifs veilleurs, M. Valls envoie en renfort …24 Crs supplémentaires à Marseille alors que la cité phocéenne est en proie à des règlements de compte meurtriers à l’arme de guerre quasi quotidiens et que des jeunes français se font égorger par des bandes de voyous issus de la « diversité.
Il convient également de s’atteler à la dénonciation des origines de ce mal (égalitarisme et idéologie marchande libérale libertaire) ainsi qu’à ses méfaits (délocalisations, plans sociaux, immigration de masse, insécurité, éducation nihiliste et politiquement correcte commencée bien avant sous la droite libérale).
La guerre en Syrie dans laquelle veut nous entrainer notre capital de pédalo le Président Normal 1er s’inscrit dans cette extension du domaine de la lutte.
Alors que la Grande Bretagne a la sagesse de rester en retrait et que les experts semblent disculper le gouvernement syrien concernant l’utilisation de gaz, M. HOLLANDE qui n’a que mépris pour notre armée s’apprête à envoyer au front une armée aux moyens de plus en plus précaires avec la plus grande imprudence et ce pour contenter ses donneurs d’ordre du Qatar et de l’Arabie Saoudite.
Le principe de guerre juste suppose au moins trois critères qui en l’espèce font totalement défaut.
En premier lieu, la motivation idéologique hasardeuse liée à la prétendue utilisation de gaz par le régime syrien. On voit mal, alors que celui-ci est dans le collimateur des puissances occidentales, pourquoi celui-ci tendrait la verge pour se faire battre alors que militairement les forces du régime dominent les rebelles djihadistes venus du monde entier.
Ensuite, l’emploi de la force suppose que tous les moyens légaux et pacifiques aient été épuisés préalablement. Le conseil de sécurité des nations unies n’a pour le moment pas donné son feu vert et de nombreux pourparlers ont eu lieu entre le régime syrien et les représentants de l’ONU.
Enfin et surtout, il faut que cette entreprise dans laquelle la France risque de se retrouver seule, ait suffisamment de chances de succès et que le désordre qui résulterait d’une telle intervention ne soit pas pire encore que le mal existant.
Les exemples récents de chaos installé suite à des interventions de puissances occidentales ou avec leur complaisance ( Irak, Tunisie, Libye, Egypte) le plus souvent au profit des islamistes les plus radicaux aurait du servir de leçon à nos apprentis sorciers.
Le risque de prise de contrôle de la Syrie entraînera l’arrivée au pouvoir de djihadistes radicaux au détriment de nombreuses minorités ( chiites, alaouites et surtout chrétiennes victimes quotidiennement d’exactions de la part des amis de BHL).
En résumé, la France et le Monde n’ont rien à gagner et tout à perdre dans cette terrible guerre dont la motivation profonde est à rechercher dans la soumission grandissante de notre pays aux émirs du pétrole.Dans cette perspective, la lutte pour la paix doit constituer un nouveau front pour dénoncer ce gouvernement belliqueux, asservi à la finance, incapable de faire régner l’ordre dans les banlieues et d’assurer la sécurité de ses propres citoyens.Le printemps français doit aussi être le printemps de la Paix. La dénonciation de cette connivence par des moyens pacifiques et spectaculaires ( veilleurs devant les ambassades ou actions devant des entreprises appartenant au Qatar ou à l’Arabie saoudite) doivent apparaître comme un signal fort envoyé au gouvernement et à ses donneurs d’ordre.Là aussi on ne lâche rien ! -
La loi Taubira est l'aboutissement d'un travail de sape
Gaultier Bès, 25 ans, coordinateur de la marche des veilleurs, professeur de Lettres en banlieue lyonnaise, est interrogé par l'Homme Nouveau :
"La marche a été pour nous le moyen d'une plus grande ouverture aux enjeux de notre époque, d'une meilleure compréhension des problèmes de fond. La transformation du mariage civil en contrat indifférencié, l'institution du droit à l'enfant, le déni des identités sexuelles, tout cela n'est pas arrivé par hasard ou par le fait du prince. C'est l'effet d'un long travail de sape et d'une idéologie qui se déploie dans tous les domaines de l'existence. Notre vigilance ne saurait être schizophrénique, car c'est partout que la place de l'homme est remise en cause par le prométhéisme mercantile et technique."
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Le politiquement correct appliqué à la Syrie, par Jean-Luc TARI
Le gouvernement américain a défini une limite à ne pas franchir par le régime syrien : il est interdit d’utiliser les armes chimiques. Or des gaz ont été utilisés contre des populations civiles d’après les médias occidentaux.
Une intervention militaire américaine est donc programmée pour punir le régime syrien. Toutefois il est rarement souligné la débilité du prétexte invoqué pour attaquer la Syrie.
En effet, ce distinguo entre les façons de mourir est une nouveauté consternante. C’est comme si après un attentat à la bombe dans le métro parisien, le gouvernement expliquait qu’il s’agit d’un acte acceptable. La recherche des coupables ne serait mise en œuvre que si un attentat avec des armes chimiques était commis. Un tel discours serait jugé complètement débile.
C’est pourtant celui qui est relayé par les médias politiquement corrects sans le moindre esprit critique. Les cerveaux des « bien-pensants » sont asphyxiés par l’idéologie politiquement correcte importée des États-Unis.
Le politiquement correct conduit à la nullité intellectuelle. Mourir par balles ou par des éclats de bombes est normal mais mourir asphyxié devient une abomination. Le sentimentalisme prend le pas sur la rationalité. Les bons sentiments remplacent la réflexion. Le droit d’ingérence humanitaire prescrit par le docteur Folamour se substitue à la raison d’État.
Normalement c’est l’intérêt national qui devrait prévaloir pour décider des opérations militaires. Mais en suivant les niaiseries politiquement correctes, les États devraient se comporter comme des ONG à but humanitaire.
La France veut emboîter le pas aux États-Unis pour intervenir en Syrie. Pourtant ce pays est en pleine guerre ethnique. Le régime syrien s’appuie sur la minorité alaouite chiite. Il est également soutenu par les chrétiens coptes qui redoutent des massacres si la majorité sunnite reprend le pouvoir.
Aucune intervention militaire ciblée ne peut changer cette réalité pluriethnique. De plus, le manichéisme ambiant empêche de prendre en compte la possibilité d’une manipulation par les forces rebelles. Elles ont peut-être utilisé des armes chimiques pour inciter les Occidentaux à intervenir.
Le gouvernement français devrait s’intéresser aux tensions ethniques en France plutôt que de guerroyer sans raison valable en Syrie. En effet, l’intérêt d’une expédition en Syrie n’est pas démontré. Le remplacement de la dictature actuelle par un régime islamiste ne présente a priori aucun intérêt pour la France.
Il existe toutefois une personne qui devrait trouver un intérêt à cette intervention. Le président pourrait redresser sa cote de popularité en décidant une opération militaire, comme le précédent malien l’a montré.
Mais on parvient à une conclusion gênante : l’intérêt du président ne coïncide pas avec l’intérêt de la France.
http://www.francepresseinfos.com/2013/09/le-politiquement-correct-applique-la.html#more -
Poutine : "Monsieur Kerry ment et il sait qu'il ment. C'est pitoyable." / 4 Sept.2013
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Le guépard ne lâche rien, Anne-Sophie et Christiane agents recruteurs du FN
On prête au défunt roi du Maroc, Hassan II, d’avoir dit un jour que le déclin de son pays serait signé le jour ou s’y construirait des maisons de retraite. Il signifiait par là que cela serait le signe tangible du délitement des liens familiaux d’entraide et de solidarité, notamment entre les générations, qui font aussi la force d’une nation, cette grande famille élargie…. Quelle aurait été sa réaction en apprenant que sur le modèle communautariste anglo-saxon, un promoteur britannique a décidé de bâtir une maison de ce type dans un village de l’Aude, mais une résidence de luxe précise le prospectus ,« un oasis privée pour la communauté gay et lesbienne qui souhaite mener une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la France ». Imaginons un seul instant la réaction des autorités morales progressistes si un promoteur basait demain sa publicité sur la réalisation d’ une résidence pour « hétérosexuels » désirant vivre « une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la France » Les mots n’auraient plus le même sens…
Nous l’avons vu en début de semaine avec les réactions indignées du microcosme au passage d’Alain Delon lundi dans l’émission C a vous sur France cinq animée désormais par Anne-Sophie Lapix.
Mme Lapix était surtout connue jusqu’alors pour la manière détestable avec laquelle elle recevait Marine Le Pen dans l’émission politique de Canal plus qu’elle animait. Une hargne dont le résultat fut surtout de faire grimper par réaction le taux d’adhésion au FN. Cette fois elle a encaissé sans broncher les propos de la star sur le mariage homosexuel.
Invité a préciser les propos qu’il avait déjà tenu dans le Figaro Magazine en août , Alain Delon a réaffirmé qu’il n’avait « rien contre les gays qui se mettent ensemble » mais qu’il considérait l’homosexualité comme étant «contre-nature». « On ne va pas refaire le débat » (sic), s’est contentée de dire la délicate Anne-Sophie, courageuse, mais pas téméraire…
Le samouraï il est vrai se contrefout largement du politiquement correct, a tel point qu’il avait invité Jean-Marie Le Pen , les deux hommes se connaissent de longue date, lors de la cérémonie de remise de sa médaille des Arts et lettres…par Jack Lang ! Il insista tout particulièrement pour que le président du FN soit alors de la fête.
Dans une biographie qui lui fut consacrée il y a quelques années Delon enfonçait le clou: « Jean-Marie Le Pen est un ami disait-il. Il est dangereux pour la faune politique parce qu’il est le seul à être sincère. Il dit tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas, et que les hommes politiques s’interdisent de dire parce qu’ils sont trop démagogues ou trop trouillards.je vais vous le dire mais Le Pen, avec tous ses défauts et ses qualités, est peut être le seul qui aujourd’hui, pense d’abord aux intérêts de la France avant les siens propres »
En 1999, à l’occasion des élections européennes, Jean-Marie Le Pen avait publié ses « Lettres Françaises ouvertes » dont une notamment adressée à Alain Delon dans laquelle il rendait un bel hommage à la carrière exceptionnel d’un acteur hors norme. « Rares sont ceux qui comme toi, comme Brigitte Bardot, comme Autant-Lara, comme Mathieu osent se dire encore fiers d’être français et osent défendre le génie de la France »
«Ton indépendance farouche, Alain, ton côté je ne dois rien à personne et je vous emm…, ta vie en marge du show-biz et du prêt à penser conditionné, donne de toi l’image d’un homme libre », soulignait le Menhir.
Une espèce en voie de disparition ? Pas si sûr et dans un article du Point consacré aux jeunes frontistes mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire, le politologue Jean-Marc Lech constate (se désole) de ce que la génération montante refuse justement le prêt–à-penser et revendique, défende des valeurs traditionnelles.
« Avant, les jeunes s’engageaient en réaction, pour des causes comme SOS Racisme ou les manifs contre Le Pen de 2002 . Mais avec la Manif pour tous a émergé une génération de droite qui milite pour une cause, le FN », souligne M. Lech.
Jeunes et moins jeunes qui ont été confortés dans leurs convictions par le passage hier de Christiane Taubira sur France2 dans l’émission de David Pujadas, Des paroles et des actes , largement consacrée à sa calamiteuse réforme pénale
Un internaute commentant cette prestation sur le site du Point a résumé l’opinion de beaucoup de téléspectateurs : Madame Taubira « s’apprête par son laxisme et son idéologie à élargir toutes les voies pour un transfert de voix de certains électeurs socialistes vers le FN. »
« Hier soir, elle a montré son vrai visage, très orgueilleuse et pas agréable du tout avec ses interlocuteurs, elle s’est inscrite dans une stratégie d’évitement systématique, évoquant des invectives lorsque les questions devenaient précises. »
Mais qui a dit que Mme Taubira état systématiquement laxiste ? Dans une circulaire du 23 juillet, publiée au bulletin officiel le 30 août, elle donne aux parquets des instructions sur la lutte contre l’homophobie.
Le ministre de la Justice exige des procureurs de la République de« sensibiliser les associations d’aide aux victimes et les services d’enquête de leur ressort sur la question spécifique des violences et discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ».
Elle recommande ainsi aux procureurs de « retenir systématiquement la circonstance aggravante de l’orientation sexuelle de la victime » et s’assurer « que les enquêteurs réunissent les éléments en ce sens ».
Quant il s’agit de défendre son bout de gras clientéliste constate Bruno Gollnisch Mme Taubira est capable de fermeté. Et tant pis si le Gaulois lambda ne rentre pas dans ses calculs…
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Attaque chimique en Syrie : des rebelles de la Ghouta avouent l’avoir causée
Des miliciens syriens dans la banlieue est de Damas dans la Ghouta orientale ont admis qu'ils étaient responsables de l'incident d'armes chimiques de la semaine dernière, imputé par les puissances occidentales aux forces de Bachar Al-Assad.
Ces aveux ont été faits pour la correspondante de l’agence américaine Associated Press au Moyen Orient, Dale Gavlak, dont la crédibilité est impressionnante. Elle a aussi travaillé pour National Public Radio (NPR) et écrit des articles pour la BBC News.
Elle assure que des miliciens syriens lui ont rapporté que l’accident a été causé en raison d’une mauvaise manipulation des armes chimiques qui leur avaient été fournies par l'Arabie saoudite. "Dans de nombreux entretiens avec des médecins, des résidents de la Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles,... beaucoup affirment que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de la perpétration de l'attentat au gaz (mortel)," ajoute Gavlak.
Les rebelles dévoilent aussi pour Gavlak qu'ils n'ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques ou même informés de ce qu'ils étaient. Il semble que les armes étaient initialement censées être données au front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda.
«Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Malheureusement, certains des combattants les ont manipulées de façon inappropriée déclenchant les explosions », assure un chef de milice nommé J., sous le couvert de l’anonymat. Il rapporte aussi que « les miliciens du front al-Nosra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, sauf dans les combats sur le terrain. Ils ne partagent pas les informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter et utiliser ce matériel ».
Ces conclusions sont reprises par un autre combattant nommé «K», qui dit Gavlak : «Ils ne nous ont pas dit comment manier ces armes ou comment les utiliser. Nous ne savions pas que c’étaient des armes chimiques. Nous n'avions jamais imaginé qu'ils s’agissait d’armes chimiques ».
Abou Abdel-Moneim, le père d'un rebelle de l'opposition, a également dit à Gavlak : «Mon fils est venu me voir il y a deux semaines, demandant ce que je pensais des armes qu'il avait été invité à réaliser», les décrivant comme ayant une structure en forme de tube, tandis que d'autres se présentaient sous forme d’énormes bouteilles de gaz.
Révélant que le milicien saoudien qui a fourni les armes est connu sous le sobriquet Abou Ayesha, Abdel- Moneim assure aussi que les armes ont explosé à l'intérieur d'un tunnel, tuant 12 rebelles dont son fils.
Dans son article, Gavlak assure aussi que plus d'une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien.
Le site sur lequel l’histoire est apparue à l’origine est Mint Press , une organisation médiatique légitime fondée dans le Minnesota. Il est signalé sur ce site que l’article a été rédigé avec la collaboration de Yahya Ababneh, un freelancer journaliste jordanien qui écrit pour Amman net, Saraya news, Gerasa News et autre.
Le site rappelle que le rôle présumé de l'Arabie saoudite dans la fourniture d’armes chimiques aux rebelles n'a rien d’une surprise, étant donné les révélations faites plus tôt cette semaine que les Saoudiens ont menacé la Russie d’attaques terroristes aux Jeux Olympiques d'hiver à Sotchi l'an prochain, à moins qu'ils abandonnent soutien le président syrien . " Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d'hiver de l'année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous, " aurait dit le prince Bandar au président russe Vladimir Poutine, rapporte The Telegraph.
Quant au site Infowar qui a repris l’article, il a indiqué que l’agence Associated Press l’a contacté pour confirmer que Dave Gavlak est correspondante chez elle mais que son histoire n'a pas été publié sous sa bannière.
Sourcehttp://www.oragesdacier.info/2013/09/attaque-chimique-en-syrie-des-rebelles.html
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Frigide Barjot vs La Manif pour Tous
Suite aux attaques à répétition de Frigide Barjot à l'encontre de LMPT et à ses tentatives de créer la zizanie, et suite à une tentative de conciliation hier soir qui a échoué, LMPT communique :
"Frigide Barjot avait annoncé en direct à la télévision, le 26 mai dernier, que « La Manif Pour Tous a fait son temps », au moment même où des centaines de milliers de personnes manifestaient pour dire NON à la loi Taubira. Elle ne s’est pas rendue, par ailleurs, aux invitations ultérieures de La Manif Pour Tous (Conseil d’administration et Assemblée générale de l’association, proposition de rencontre informelle « au vert » au cours de la 2e quinzaine d’août). Une discussion a simplement eu lieu ce jeudi 5 septembre, dans un climat de confiance et de franchise.
Nous constatons que des points de convergences importants existent entre La Manif Pour Tous et L’Avenir Pour Tous (mouvement fondé par Frigide Barjot fin mai 2013), en particulier le refus de l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe et de la légalisation des mères porteuses.
Nous constatons également des points de divergences significatifs dans les nouvelles prises de position publiques et médiatiques de Frigide Barjot. Outre sa volonté répétée de promouvoir une union civile pour les couples de même sexe – pourtant écartée lors du débat parlementaire et qui n’est pas d’actualité compte tenu de l’absence de tout dialogue et du mépris affiché par le gouvernement –, elle se disait favorable à l’adoption simple et déterminée à garantir les droits pour les couples de personnes de même sexe à l’éducation des enfants ou « homo-éducation. » Ces interventions marquent ainsi une rupture avec le positionnement de La Manif Pour Tous depuis son lancement il y a près d’un an.
La Manif Pour Tous regrette par ailleurs les critiques injustifiées dont elle a été la cible de la part de Frigide Barjot au cours de l’été, dans la presse ou sur les réseaux sociaux. La Manif Pour Tous précise notamment que son ancienne porte-parole, Frigide Barjot, n’a jamais été « virée », contrairement à ce qu’elle a pu affirmer, mais qu’elle a librement décidé de poursuivre son action en dehors de La Manif Pour Tous et ce, dès le 26 mai. La Manif Pour Tous regrette d’ailleurs aussi les critiques de Frigide Barjot sur le mouvement des Veilleurs auquel La Manif Pour Tous renouvelle toute sa sympathie et son soutien.
La Manif Pour Tous, qui n’a pas changé dans ses objectifs et messages depuis sa création, continue et continuera à se mobiliser contre la loi Taubira, dont elle demande toujours l’abrogation, contre son fondement qu’est le concept du genre, contre ses conséquences logiques - l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe, la légalisation des mères porteuses - et contre l’absence de reconnaissance de l’objection de conscience pour les officiers d’état civil forcés de célébrer des mariages Taubira.
La Manif Pour Tous rappelle que le mariage ne peut être conclu qu’entre un homme et une femme. Elle réaffirme, en rappelant qu’elle condamne toute forme d’homophobie, qu’un enfant ne peut qu’être reconnu issu d’un homme et d’une femme et que, dans la mesure du possible, il a le droit d’être élevé par un père et une mère (Convention internationale des droits de l’enfant). Il ne peut être délibérément privé de père ou de mère, de racines familiales, ni d’altérité sexuelle dans son éducation.
La Manif Pour Tous est profondément reconnaissante à Frigide Barjot pour l’immense travail qu’elle a réalisé et le rôle qu’elle a joué pour contribuer à l’émergence d’un grand mouvement, aux côtés des autres initiateurs, porte-parole, volontaires et sympathisants de La Manif Pour Tous. Unis dans leur diversité, ils poursuivent tous ensemble leur action commune au service de l’homme, de la femme, de l’enfant, de la famille et du bien commun.
Au regard des points de convergences importants qui existent, nous proposerons volontiers à Frigide Barjot de s’associer aux événements de mobilisation que La Manif Pour Tous organisera dans le futur contre les projets contraires au bien commun tels que, par exemple, celui de l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe."