Le 15 septembre dernier le Président de la république s’est exprimé devant les préfets sur le thème : « défis et priorités du nouveau quinquennat et le rôle des préfets dans la mise en œuvre de la politique gouvernementale ». Très devoir pour étudiants de Sciences Po. La déclaration était largement passée inaperçue jusqu’à ce que quelques journalistes remarquent que parmi les défis énumérés figurait « la transition démographique » associée dans le propos présidentiel aux flux migratoires. Etait-ce une officialisation du « grand remplacement » ? Qui n’existe pas mais que chacun constate dans certains territoires français.
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[Tribune] Macron et la transition démographique : confusion et trahison
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Le médecin la déclare en « fin de vie », elle se réveille et le poursuit en justice
Cinq ans après les faits, le Conseil d’État vient de rejeter une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par la famille de Linage. Elle poursuit le médecin chef du service de réanimation de l’hôpital de la Roche-sur-Yon pour « faute déontologique » suite à la façon dont il a traité Amélie de Linage, mère de cinq enfants.
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Pendant 30 ans dans le même état que Vincent Lambert, elle milite aujourd’hui contre l’euthanasie
Une patiente en état pauci-relationnel (comme Vincent Lambert, assassiné par la justice française) pendant trente ans a été sortie de son mutisme imposé par des techniques thérapeutiques de haut niveau en Suisse. Elle peut désormais s’exprimer et milite contre l’euthanasie.
Un fil Twitter partage son histoire :
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Les électeurs chiliens décident de garder la constitution établie sous Pinochet (1973-1990) à une écrasante majorité et rejettent ainsi un prétendu droit à l’avortement
Alors que les bureaux de vote ont fermé il y a deux heures au Chili, le résultat du référendum ne fait déjà plus aucun doute.
Les électeurs avaient le choix entre « Je refuse » et « J’approuve » la nouvelle constitution.
Après le dépouillement de 88,1% des bureaux de votes (34 139 sur 38 757), « Je refuse » avait 2 688 261 suffrages d’avance sur « J’approuve » alors qu’il ne reste que 1,55 million de votes à compter. Le résultat est pour l’instant de 6 944 426 « Je refuse » et de 4 256 165 « J’approuve ».
Le « Je refuse » a pour l’instant 62% des suffrages exprimés et restera probablement au delà de 60%.
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Le nombre des avortements pratiqués légalement en Pologne a été dix fois moindre en 2021 qu’en 2020
C’est le fruit de la nouvelle législation qui protège davantage la vie de l’enfant à naître. Selon le ministère de la santé, le nombre d’avortements est tombé à 107 (cent-sept) l’année dernière. En France c’st 230 000…
Fin octobre 2020, le Tribunal Constitutionnel (TC) polonais a jugé que l’avortement eugénique était inconstitutionnel. Jusqu’à la publication de l’arrêt du 22 octobre 2020, le droit polonais prévoyait que le droit à la vie était protégé dans la phase prénatale, à l’exception de 3 circonstances décrites dans la loi sur la planification familiale.
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USA : Clarence Thomas, le juge de la Cour suprême qui terrorise l’establishment
Le silencieux Clarence Thomas fait actuellement couler beaucoup d’encre, outre-Atlantique. Depuis le 24 juin, en effet, et l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis, le juge conservateur est désigné comme bouc émissaire par la bien-pensance américaine, ayant subi la disgrâce. En siège depuis plus de trente ans, il ne fait pourtant pas partie des récents sages nommés par Donald Trump. Pourquoi, alors, cet intérêt soudain pour le juge de 74 ans, doyen de la Cour, au point de désormais surnommer cette dernière « The Thomas Court » ?
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Avant de donner un avenir à nos enfants, donner des enfants à notre avenir, par Jean-Frédéric Poisson
Le 5 mai dernier, un texte en projet de la Cour suprême des Etats-Unis (désormais majoritairement conservatrice) visant à renverser l’arrêt Roe vs Wade a été diffusé par Politico [1]. Cet arrêt, voté en 1973, établit une protection fédérale constitutionnelle au « droit à l’avortement », et fait depuis jurisprudence. Cette interprétation de la Constitution américaine est la seule base juridique fédérale sur l’avortement : le Congrès n’a jamais réussi à voter de loi régulant ou bannissant l’accès à l’avortement. Si le projet est mené à bout, on reviendra alors à la situation de 1973 où chaque Etat légiférait indépendamment sur ce sujet. Environ la moitié des Etats américains pourrait alors restreindre considérablement l’accès à l’avortement.
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La bataille mondiale de l’avortement
Mi-mai, le gouvernement colombien a annoncé avoir adhéré à la Déclaration de consensus de Genève, un accord diplomatique « pro-vie » lancé en 2020 sous l’administration Trump et signé par 35 Etats représentant 20% de la population mondiale. Trois pays du Conseil de l’Europe l’ont signée (Pologne, Hongrie et Géorgie). Le Guatemala et la Russie l’ont également rejoint ces derniers mois, alors que l’administration Biden en a retiré les Etats-Unis.
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Etats-Unis, la gauche pro-avortement fomente la guerre civile
La violence continue aux États-Unis en réaction au projet de la Cour suprême de revoir la constitutionalité de la sentence Roe contre Wade qui légalisa une loi fédérale en faveur de l’avortement dans tous les Etats.
La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki s’est fendue de déclarations scandaleuses pour soutenir, contre la loi, les manifestants devant les maisons des juges. La presse libérale évoque des scénarios de guerre civile et le maire démocrate de Chicago appelle à « prendre les armes ». La gauche progressiste et nihiliste souffle un vent de guerre civile sans scrupule.
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La grande bataille de l’avortement ne fait que commencer
Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), revient sur l’affaire qui secoue les partisans de la culture de mort : le renversement attendu par la Cour Suprême des États Unis de l’arrêt Roe vs Wade. L’ECLJ est intervenu en tant qu’“amicus curiae” dans l’affaire en cours auprès de la Cour suprême.
Est-ce que l’on peut dire que ce projet de jugement de la Cour suprême supprime le droit à l’avortement ?
Non. Ce projet d’arrêt ne déclare pas l’avortement contraire à la Constitution, comme le fit par exemple la Cour constitutionnelle polonaise en 2020 à propos de l’avortement eugénique : il rend au peuple et à ses représentants le pouvoir de trancher cette question, comme c’était le cas avant l’arrêt Roe v. Wade de 1973.