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culture et histoire - Page 1244

  • Le Salon Beige, un site "ultra catholique"

    Il aura fallu attendre les attentats islamistes pour que Bruno Roger-Petit ose citer l'entretien avec la bête immonde Marion Maréchal Le Pen sur Radio courtoisie, en partenariat avec Le Salon Beige. Et le grand résistant se fait le héraut de la laïcité républicaine, celle qui a confisqué les biens de l'Eglise, expulsé les congrégations et qui veut aujourd'hui interdire les crèches dans l'espace public :

    6a00d83451619c69e201bb08947e9f970d-320wi.png"[...] la pensée dévoilée de Marion Maréchal-Le Pen est d’essence contre-révolutionnaire. Elle est celle que portent, depuis 1789, tous les courants politiques extrémistes antirépublicains, qui ont tenté, par tous les moyens, notamment sous le régime de Vichy, de restaurer une France catholique au-dessus de tout, y compris et surtout au-dessus de la République bâtie sur la Déclaration des Droits et l’Homme et du Citoyen.

    Terrible passage que celui où Marion Maréchal-Le Pen, encouragée par son interviewer [Grégoire Boucher], juge qu’il n’y a pas de raison de mourir pour la République et la laïcité. La certaine idée de la France que se fait la petite-fille de Jean-Marie Le Pen (entre Charles Maurras et son ami Jacques de Guillebon, intellectuel catholique ultra qui serait devenu son inspirateur) est encore plus réactionnaire que celle de l’ancêtre fondateur du Front national qui lui, n’avait jamais subordonné son action à une vision intégriste du catholicisme français appliquée à la sphère publique.

    Au-delà de la manifestation de la tradition ultra-catholique, l’entretien est aussi instructif en ce qu’il acte une formidable opération de triangulation et préemption des concepts et droits républicains. [...]"

    Heureusement qu'il y a les catholiques pour occuper les laïcistes. Sinon ils devraient se cantonner à parler de la charia.

    Michel Janva

  • Le capitalisme financier : un jeu de poker menteur ?

    Le scandale de la Société générale et de son trader Jérôme Kerviel a tenu l’actualité durant les deux premiers mois de cette année, à la suite de l’annonce de la perte par la banque de 4,9 milliards d’euros, due, selon cette dernière, aux « imprudences » de son collaborateur. Cette triste aventure bancaire montre les limites d’une économie qui se veut ultra-libérale et qui, sans un encadrement politique rigoureux et cohérent, dérive sur un « laisser faire » non contrôlé par un « Etat de droit » et donc préjuciable à l’ensemble des citoyens, et sur une permissivité abusive érodant la responsabilité individuelle.

    Le premier réflexe de la Société générale a été d’essayer de se dégager de toute responsabilité pour la reporter exclusivement sur son trader qu’elle qualifia de « fou » et même de « terroriste ». Le 22 avril, une dépêche de l’agence Reuters tombait, apportant un témoignage accablant pour la Société générale : Michel Zollweg, directeur du Trading surveillance office, le « gendarme » officiel d’Eurex, marché de la Bourse allemande, accusait la Société générale de ne pas avoir tenu compte des alertes qui lui avaient été lancées, en vain selon lui, en 2007.

    Or, trois semaines avant cette dépêche, dès le 27 mars, sortait en librairie un livre, « Le Joueur / Jérôme Kerviel seul contre tous », sous la signature de Paul-Eric Blanrue, historien, spécialisé dans l'étude des mystifications de l'histoire, et de Chris Laffaille, journaliste à « Paris-Match », qui, très rapidement, s’étaient interrogés sur les mécanismes bancaires qui avaient pu aboutir à une telle déconfiture. A l’issue de leur propre enquête, ils parvenaient à des conclusions différentes de celles avancées par la Société générale. Polémia a rencontré Pau-Eric Blanrue.
    Polémia 

    - Polémia - Paul-Éric Blanrue, vous sortez un nouveau livre, écrit avec Chris Laffaille, journaliste à « Paris-Match », consacré cette fois à Jérôme Kerviel et au scandale de la Société générale : « Le Joueur, Jérôme Kerviel seul contre tous » (Scali, 2008). Qu’est-ce que ce livre nous apprend de nouveau sur cette affaire ?

    - Paul-Eric Blanrue - C’est la première enquête de l’intérieur sur cette incroyable gabegie. Les grands médias ne sont pas parvenus à interviewer certaines personnes dont nous avons réussi à obtenir le témoignage : des traders, d’anciens agents de la Socgen (aujourd’hui, c’est le black-out total au siège social de La Défense…), des camarades de fac de Kerviel, l’ex petite amie du trader, etc. Par manque de temps, d’envie ou de budget, les journaux traitent l’information de plus en plus vite, presque par-dessus la jambe. Notre « Joueur » veut prendre date et participer au débat dès aujourd’hui en apportant sa pierre à l’édifice, grâce à des témoignages et des aperçus nouveaux. Mais nous avons aussi cherché à lever le voile sur le capitalisme financier, le marché des produits dérivés et l’activité des traders, que nous tentons d’expliquer en termes simples, afin que tout le monde puisse comprendre ces activités obscures qui régissent la vie de nos sociétés. Car c’est souvent sous les termes complexes que se cachent les impostures les plus énormes…

    Pol. - Que peut apporter le témoignage d’une ex-petite copine à la compréhension d’une affaire financière aussi nébuleuse ?

    P.E.B. - Notre ouvrage présente une alternative à la thèse officielle, qui fait de Kerviel un « fou », un « terroriste » (ce sont les mots employés par la hiérarchie de la banque) voire un « pirate informatique », ce qu’il n’est en aucun cas. L’ancienne fiancée de Kerviel s’est ouverte à nous parce qu’elle savait que nous ne tomberions pas dans le piège médiatique, qui consiste à ressasser les données fournies par les trois agences de communication engagées par la Socgen pour gérer le dossier. Du coup, elle nous a aidés à livrer une image de Kerviel différente de celle qui était véhiculée. Loin d’être un golden boy à la Tom Cruise dans « La Firme » ou un joueur de poker invétéré, Kerviel est un type simple, issu de la moyenne bourgeoisie bretonne (son père était forgeron à Pont-Labbé, sa mère y est coiffeuse), qui allait au boulot en métro et s’habillait sobrement… C’est quelqu’un de sérieux et de discret, qui ne partait pas en vacances, ne sortait pas beaucoup. Ce portrait psychologique nous a été confirmé par les autres témoignages que nous avons réunis, ce qui nous permet d’éclairer les motivations de Kerviel sous un angle absolument nouveau. Kerviel n’est pas celui qu’on a décrit. Nous n’en faisons pas un saint ni un héros, mais il n’est pas non plus le diable !

    Pol. - Pour vous, Kerviel est coupable ou innocent ?

    P.E.B. - Même s’il a fait environ un mois de prison, tant qu’il n’a pas été jugé Kerviel doit être considéré comme innocent. Question de principe. Le juge van Ruymbecke n’a pas retenu contre lui le chef d’escroquerie : on sait déjà qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel de la part du trader. C’est fondamental, puisque cela accrédite les dires de Kerviel, à savoir qu’il a travaillé pour sa banque, et pas pour son profit. Le même juge a tenu à ce que Kerviel soit remis en liberté, ce qui n’a guère fait plaisir au Parquet, qui s’est entêté à vouloir le jeter au cachot. De notre côté, nous ne disons pas que Kerviel n’a pas commis de faute. Il a produit de faux e-mails, par exemple, il a explosé son plafond, il a créé un compte parallèle pour pouvoir parier de grosses sommes. Le tout est de savoir si le fait d’exploser ses limites d’engagement est un problème légal ou juste une faute professionnelle, car tel est le fond du dossier. L’instruction le dira. Il conviendrait aussi de savoir si ses managers savaient ce que faisait cet agent et s’ils l’ont laissé faire plus ou moins consciemment. Pour son supérieur direct, Eric Cordelle, par exemple, Kerviel était un « bon trader » : il l’a dit et répété au juge… N’oublions pas que Kerviel a reconnu formellement ses petits arrangements avec le protocole devant ses supérieurs, le juge et la brigade financière, ce qui plaide au moins pour sa bonne foi. J’ajoute qu’il n’a jamais été en fuite après la découverte de sa fraude, contrairement à ce que certains médias ont laissé entendre… On a vraiment dit tout et son contraire sur ce personnage, vraiment !

    Pol. - Tout de même, il a fait perdre près de 5 milliards à la Socgen, soit plus du double de ce qu’ont coûté à la banque la crise des subprimes…

    P.E.B. - Sans jouer sur les mots, ce n’est pas lui qui a perdu ces milliards directement mais la Socgen qui, une fois informée qu’il avait engagé pour 50 milliard d’euros - soit plus que les fonds propres de la banque - a débouclé ses positions au plus mauvais moment, en pleine crise des subprimes. Ce que peu de gens disent, en revanche, c’est qu’au 31 décembre 2007 Kerviel avait fait gagner 1,4 milliard d’euros à la Socgen et qu’il n’a pas été pris parce qu’il avait perdu mais parce qu’il cherchait à cacher des gains illicites ! Dans notre livre, nous expliquons étape par étape comment on en est arrivé là…

    Pol. - Mais la banque était contrainte de déboucler, sinon elle risquait la faillite…

    P.E.B. - Pourquoi n’a-t-elle pas stoppé Kerviel avant janvier 2008 ? Tout est là. Pour nous, la banque est co-responsable de ce qui est arrivé. Dès 2005, la Socgen sait qu’il arrive à cet employé de miser des sommes dépassant les limites autorisées. Mais la seule sanction que Kerviel ait encourue, c’est de n’avoir pas vu ces gains intégrés dans ses bonus de fin d’année. C’est un peu juste, non ? Mais il y a pire : tout au long de l’année 2007, il y a eu 93 alertes concernant ce trader et aucun des contrôles n’a réagi. Nous expliquons dans « Le Joueur » qu’il y a un très grave problème de contrôle au sein de la banque. Ces contrôles qui sont prétendument une spécialité de la Socgen ! Savez-vous que les contrôleurs ont des qualifications inférieures à celles des traders, qui les méprisent en retour ? Savez-vous que les mots de passe ne sont quasiment jamais changés pour des raisons banales de pratique ?

    Pol. - Tout système n’a-t-il pas ses failles ?

    P.E.B. - Encore ne faut-il pas que ce système encourage ses agents à dépasser les bornes. Si on donne des Ferrari à des fans d’automobile en leur faisant comprendre qu’il n’y aura pas de gendarmes ni de radars sur les routes, vous pouvez dès à présent prévoir qu’il y aura des dépassements de la vitesse légale et même des accidents graves ! Or savez-vous que les opérations des traders ne sont vérifiées régulièrement que sur les soldes qu’ils présentent et non sur le détail de ces soldes ? Si les traders veulent inventer de faux comptes avec de fausses contreparties et de faux deals, ils le peuvent ! Comment s’étonner ensuite qu’il leur arrive de mettre leur banque en danger ? Qui dit également qu’il suffit aux contrôleurs d’un vulgaire mail de confirmation pour s’assurer qu’une contrepartie dispose des fonds suffisants pour une transaction ? et que les filières internes de la banque échappent par principe à ce type de vérification pourtant élémentaire ? Quand on pense à ce que les banques font subir à leurs clients qui dépassent les limites de leur compte courant, il y a de quoi se poser de sérieuses questions.

    Pol. - Pour vous, Kerviel n’est-il qu’un élément isolé qui a déraillé ou a-t-il une signification plus générale ?

    P.E.B. - Kerviel est le résultat de la logique perverse du capitalisme financier et de l’hyperspéculation, qui représente 80% des transactions mondiales. Aujourd’hui, la richesse vient des paris en Bourse. Le système veut des joueurs, il en a : ce sont les traders, ses bras armés. Il n’est pas étonnant que certains d’entre eux se prennent… au jeu et prennent des risques énormes pour réussir à faire gagner beaucoup d’argent à leur banque, même si celle-ci ne le leur demande pas directement. Le jeu est une drogue, et on n’est rarement drogué qu’à moitié. Kerviel est, d’une certaine façon, l’annonciateur du dérèglement fatal d’un système devenu fou, qui, selon de nombreux experts, va imploser tôt ou tard, nous conduisant à une nouvelle crise de 1929. Il serait temps d’inverser cette logique démente.

    Propos recueillis par R.S., 25/04/08

    Paul-Eric Blanrue et Chris Laffaille, « Le Joueur / Jérôme Kerviel seul contre tous », éditions Scali, mars 2008, 150 p., 14,25 €

    Paul-Eric Blanrue

    http://archives.polemia.com/article.php?id=1665

  • Juvin - Le renversement du monde


    Très bonne entrevue d'Hervé Juvin sur des axes que nous défendons.

    renversement.jpg

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Premier Forum de la dissidence de Polémia – Introduction de Jean-Yves Le Gallou

    Année 2015, année radicale ! Attentats, invasion migratoire, guerre en Europe, guerre au Proche-Orient.
    2015, année radicale parce que l’histoire revient au grand galop.
    2015, année radicale parce que des cycles historiques s’achèvent.

    Allons du moins important vers le plus profond.

    Le petit cycle historique des petites alternances à répétition s’achève.

    Un coup les socialistes, un coup les centristes du RPR, de l’UMP puis des Républicains : voilà un spectacle qui lasse, un spectacle qui n’aura plus cours dans les années qui viennent malgré l’inertie d’un électorat ahuri par les MédiasDePropagande.

    Le cycle historique de déconstruction de toutes les traditions.

    Enfanté à Berkeley et Woodstock, propulsé en France par Mai-68, il s’épuise lui aussi. La loi Taubira sur le « mariage gay » aura été son chant du cygne. Des forces immenses se sont levées. C’est le réveil des permanences anthropologiques dont nous parlerons lors de la première table ronde, animée par Philippe Christèle et Gabrielle Cluzel, avec Béatrice Bourges, Charlotte d’Ornellas et Thibaud Degarde.

    Le cycle de culpabilisation commencé en 1945 a terminé son expansion !

    Au départ, il a concerné l’Allemagne et sa responsabilité dans la « Shoah ». Puis, curieusement, cette culpabilité s’est étendue à tous les pays d’Europe appelés à partager la culpabilité allemande à laquelle on a ajouté, pour faire bonne mesure, les crimes de la colonisation et de l’esclavage. Les peuples d’Europe de l’Est refusent aujourd’hui ce fardeau. Partout à l’Ouest des mouvements identitaires se réveillent et retrouvent la fierté d’être européen, la fierté de notre histoire, de notre civilisation. Ce sera l’un des sujets de la table ronde sur l’identité avec Renaud Camus, Julien Rochedy, Damien Rieu.

    Le cycle de 1914 analysé par Dominique Venner dans son maître ouvrage, Le Siècle de 1914.

    A l’issue du désastre de la première guerre mondiale plusieurs idéologies ont prospéré : le fascisme et le nazisme, le communisme soviétique, le mondialisme marchand américain. Fascisme et nazisme ont disparu en 1945. Le communisme soviétique s’est effondré sur lui-même en 1989. Reste Le Mur de l’Ouest [qui] n’est pas tombé, selon le titre du livre d’Hervé Juvin. Pas tombé ou plutôt pas encore tombé. Car la révolte gronde contre l’américanisation du monde. Les frontières font leur grand retour : entre les Etats au sud et à l’est de l’Europe ; entre les civilisations à l’intérieur des territoires nationaux. Et malgré la superpuissance américaine c’est le retour de la multipolarité du monde : les BRICS (Brésil, Russise, Inde, Chine, Afrique du Sud) pèsent plus de 3 milliards d’habitants ! Retournement impensable, il y a seulement un an : François Hollande se tourne vers la Russie, alliée de Bachar el-Assad, pour bombarder les positions de l’Etat islamique.

    Allons plus loin ! Un autre cycle touche à son terme : le cycle des Lumières. Il a promu la laïcisation de l’universel. Mais c’est au retour des particularités et des communautarismes que nous assistons. Qui ne voit en France que la sacro-sainte assimilation « républicaine » est un leurre ? et qu’elle est balayée par la grammaire des civilisations.

    Voilà l’arrière-plan de nos travaux, pendant que sur le devant de la scène deux séries de forces s’affrontent :

    – du côté du monde dominant, le MIM, le Matérialisme immigrationniste marchand, la finance et les banques qui achètent les consciences et les MédiasDePropagande qui ahurissent l’opinion ; des médias qui ont une vision congelée de la situation et imposent le politiquement correct aux partis politiques (tous les partis sont à des degrés divers média-dépendants) ;

    – du côté du monde dominé, trois acteurs se lèvent :

    –le peuple sous le choc des réalités économiques, sociales, migratoires ;

    -les vrais intellectuels qui rompent avec la vulgate médiatique ;

    –la « Génération 2013 », ces jeunes militants nés des combats de la Manif pour tous et des actions identitaires.

    Une triple révolte survient :

    – celle de l’opinion, frappée par le choc des faits ;

    – celle des intellectuels qui acceptent de penser la réalité hors des bornes fixées par le politiquement correct ;

    – une révolte générationnelle aussi, bien exprimée par Julien Langella, dans son livre manifeste La Jeunesse au pouvoir, où cet identitaire dresse un constat lucide sur la manière dont les « vieux » (qu’il oppose à la figure respectable des « aînés ») ont dilapidé l’héritage qui leur avait été transmis et contribué aux difficultés que traverse la jeunesse – une jeunesse qui peut se reconnaître dans cette formule de Marion Maréchal Le Pen : « Je ne serai pas de la génération qui s’excuse mais de celle qui revendique son héritage. »

    Les dominants ont le pouvoir et l’argent. Les dominés s’appuient sur le réel, l’intelligence, la jeunesse et l’enthousiasme de ceux habitués à combattre du faible au fort. L’objectif de la Journée de la dissidence est précisément de réunir autour des grands bouleversements qui viennent des intellectuels dissidents et des acteurs de la « Génération 2013 ».

    Leur arme ce n’est pas seulement le bulletin de vote, c’est la dissidence de tous les jours !

    La dissidence c’est un art, une attitude, dont nous parlera Robert Ménard. Ménard, le Cyrano de Bergerac des batailles municipales :

    J’aime raréfier sur mes pas les saluts,
    Et m’écrie avec joie : un ennemi de plus !

    La dissidence, c’est désobéir aux faiseurs d’opinion. « Etre dissident aujourd’hui c’est refuser de ne pas voir et même de ne pas dire. C’est faire sécession », selon Renaud Camus. Etre dissident aujourd’hui, je cite ici, Béatrice Bourges : « c’est aller à l’encontre de l’historiquement correct, de l’économiquement correct, du politiquement correct, du religieusement correct, de l’artistiquement correct. Etre dissident aujourd’hui, c’est arrêter de faire acte de repentance par haine de la France, c’est être patriote et en être fier. »

    La dissidence, c’est penser et agir autrement. Marcher en forêt plutôt que déambuler dans les grandes surfaces commerciales. Monter dans les arbres pour empêcher leur abattage pour construire des parkings. Eteindre la télévision. Grimper sur les toits des mosquées pour s’opposer à la colonisation musulmane. Occuper une église pour éviter sa destruction. Apprendre aux enfants qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on leur raconte à l’école. Moquer les lubies des pédagogues. Respecter et faire respecter les règles de politesse. La dissidence c’est combattre la novlangue : utiliser le mot de clandestin, non celui de migrant ; dire que le mariage pour tous est une foutaise ; reconnaître à la suite du général De Gaulle, repris par Nadine Morano, que « les Français sont avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne ».

    La dissidence c’est montrer qu’on n’est pas dupe des fumisteries de l’art dit contemporain qui n’est que l’art comptant pour rien.

    La dissidence c’est prendre de la distance vis-à-vis des règles managériales des grandes entreprises et du jargon des grands cabinets conseils anglo-saxons. Se méfier de leur « déontologie », arme de tromperie et de conformisme. S’émanciper de la tyrannie des chiffres, de la dictature des procédures, du « reporting », des tableaux Excel et des Powerpoint. S’efforcer de parler français et délaisser le franglais et le basic English. Vaste programme, voyez-vous !

    Etre dissident aujourd’hui c’est prendre la parole partout et ne pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe, d’homophobe, de xénophobe, d’intégriste et de fasciste ! C’est demander des comptes aux responsables du chaos, hommes politiques impuissants ou hommes de médias arrogants. Etre dissident c’est entarter ceux qui le méritent. Etre dissident c’est ne pas s’écarter au passage des cortèges officiels toutes sirènes hurlantes : nos insignifiances ne le méritent pas.

    Etre dissident c’est courir le risque des poursuites judiciaires, des interpellations, des gardes à vue, des condamnations. Etre dissident c’est ne pas faire confiance à la justice de son pays et à ces juges chamarrés qui arborent à leur boutonnière des Légions d’honneur comme des crachats sanglants sur leur indépendance.

    Voilà pourquoi nous avons placé cette journée sous le triple magistère de Raspail, Soljenitsyne et Snowden.

    Jean Raspail qui a prophétisé ce qui arrive dans Le Camp des saints, un livre génial qu’il a payé de 40 ans d’ostracisme.

    Alexandre Soljenitsyne, dissident de l’Est, puis de l’Ouest, qui a connu le goulag soviétique et le moulag occidental.

    Edward Snowden qui a révélé les écoutes mondiales de la NSA américaine et à qui la France a refusé l’asile politique !

    Voilà des figures tutélaires du courage et de la lucidité. Bref de la dissidence.

    Sortez de vos tanières ! Bougez-vous ! Prenez des risques ! Le temps est venu de l’offensive. Ce n’est pas à vous d’avoir peur. Nous sommes l’avant-garde !

    Jean-Yves Le Gallou, 21/11/2015

    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-introduction-de-jean-yves-le-gallou/

  • La culture française est imprégnée de catholicisme : donc certaines revendications musulmanes n'ont pas droit de cité en France

    Marion Maréchal Le Pen était l'invitée de TF1 LCI RTL le Figaro. A partir de la 7e minute, elle revient sur son entretien donné à Présent :

    Michel Janva

  • L’Amérique du sud a été peuplée il y a 15.000 ans

    Selon les nouvelles informations reçues grâce aux fouilles archéologiques récentes, les chercheurs ont pu estimer que l’Amérique du sud avait été peuplée par les hommes il y a près de 15.000 ans. Les résultats archéologiques ont été rendus publics dans la revue PloS One. 

    Des fouilles archéologiques ont été effectuées au Monte-Verde, dans le sud du Chili. Les chercheurs ont retrouvé des outils en pierre, ainsi que des restes d'animaux cuisinés et des restes végétaux. Tout cela montre la présence d'hommes à cette époque.

    Selon l'auteur de la découverte, une grande partie des pièces retrouvées étaient faites de matériaux en provenance d'autres endroits en Amérique du sud. Parmi les pièces retrouvées, les chercheurs ont pu distinguer des os de grands mammifères.

    Il y a près de 40 ans, les scientifiques se sont mis d'accord sur l'idée que l'Amérique du sud avait reçu ses premiers habitants, notamment des nomades d'origine asiatique, il y a près de 13.000 ans. Les chercheurs liaient leur apparition à une culture précise. Ces nouvelles fouilles archéologiques ont permis de découvrir des traces d'une communauté plus ancienne. Ses habitants travaillaient les outils d'une autre façon.
    http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20151121/1019708535/amerique-sud-peuplee.html

  • Chronique du 18 novembre 2015 :: "De l'action révolutionnaire"

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