culture et histoire - Page 1595
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"Quand l'esprit est parti, la chair se décompose ! C'est vrai des sociétés comme des hommes"
Dans le dernier Politique Magazine, Hilaire de Crémiers estime que, quel que soit le jeu de chaises musicales effectué par Hollande, le régime vit ses dernières heures de décomposition :
"Hollande ne peut plus gouverner. Quoi qu'il fasse et quelque « truc » qu'il invente, il est dorénavant dans l'impossibilité pratique de réussir personnellement à redresser la situation ; en aurait-il l'intention, il n'a plus la capacité de faire aboutir quelque projet que ce soit, sur tous les points où les Français sont en attente des réformes nécessaires. Lui et son gouvernement d'idéologues, en deux ans, n'auront fait que casser la France davantage, détruire les familles, briser les liens sociaux, épuiser les patrimoines, accabler les entreprises, tuer même l'esprit d'entreprendre, décourager les braves gens, appauvrir le peuple, désespérer la jeunesse qui n'est plus éduquée, ni formée, ni élevée, abandonnée aux sinistres pitreries d'un prétendu grand maître éducateur, aggraver les souffrances matérielles et morales des Français dont cette petite bande de paltoquets sans cœur, sans envergure d'esprit, centrés sur leur « moi » de médiocres politiciens aussi prétentieux que vains, se moque éperdument.
D'ailleurs, pour aller jusqu'au bout de ce qu'il convient de signaler,Hollande était tout simplement aux ordres de quelques pervers « friqués »dont il est inutile de donner les noms, ses amis intéressés, pour certains ses copains de toujours, d'autant plus de gauche qu'ils se sont constitué des fortunes sans scrupule.Ce sont eux qui ont fait sa campagne électorale de 2012 et qui en ont assuré la trésorerie, sans que personne n'ait osé se pencher sur ce point litigieux, « l'affaire Cahuzac » servant opportunément de rideau de fumée.Hollande est donc totalement lié à cette clique d'hommes qui se croient tout permis, tandis qu'eux l'ont berné, le soutenant comme la corde soutient le pendu, l'ayant utilisé pour faire passer leur ensemble de lois et prêts à le lâcher à son triste sort de pauvre type, le nœud coulant au col, dans les semaines qui viennent, comme on jette un mouchoir souillé, dont on ne peut plus se servir, et comme lui, d'ailleurs, le grand humaniste, jette les femmes après usage.
Telle est la réalité du gouvernement de la France aujourd'hui. Les Français en comprennent assez pour en avoir le dégoût.C'est l'explication principale du vote-sanction des dernières élections municipales. Ce point essentiel n'a pas été assez souligné, les commentaires s'attachant toujours à des justifications grossières et superficielles.Ce n'est pas seulement un gouvernement d'une nullité évidente qui est rejeté, ce sont des comportements, des manières d'être, des mauvaises mœurs, des mensonges et, enfin, des institutions qui ne représentent plus les Français et qui ne sont plus que des instruments au service d'appareils partisans, donc des procédés de gouvernement aussi scandaleux que néfastes, en un mot un régime dans sa totalité avec ses modes de fonctionnement et ses hommes stipendiés qui sont condamnés. Tant mieux !
L'abstention massive, le discrédit où s'enfonce le Parti socialiste, la montée du Front national sont des signes qui ne doivent pas tromper. Le PS n'est jamais qu'un parti de « bobos » qui réussit encore à duper - mais de moins en moins - quelques électeurs qui s'imaginent être de gauche par sentimentalisme mal placé.
[...] L'homme qui aura cédé au goût du pouvoir, s'y perdra, allant de murs branlants en murs branlants et découvrant partout des trous béants que personne ne voudra ni ne pourra combler. Quand l'esprit est parti, la chair se décompose ! C'est vrai des sociétés comme des hommes.
Les élections européennes en mai, par un nouveau séisme d'amplitude plus forte, ébranleront encore davantage ce système déjà dévasté. [...] Dans tous les cas de figure envisagés, quel horizon politique pour la France ! Une agonie du système entretenue à dessein par une classe politique qui en vit. Alors que la France en meurt."
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Interview de Pascal Marchand, spécialiste de la géopolitique de l'Europe et de la Russie
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Un socialisme conservateur ?
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Le Centre Lesdiguières reçoit le jeudi 10 avril 2014 Hilaire de Cremiers sur "De la crise économique à la crise politique"
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"L'Imperium contre le mondialisme" - entretien avec Gabriele Adinolfi
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Vers l’abrogation de la liberticide loi Fabius-Gayssot ? Deux QPC validées
Lors de deux procès distincts, le directeur de Rivarol Jérôme Bourbon et l’historien Robert Faurisson et leurs avocats avaient posé deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), dénonçant l’inconstitutionnalité de la loi dite Fabius-Gayssot interdisant la recherche historique sur la Seconde Guerre mondiale et criminalisant la contestation de la prétendue “Shoah”.
Plusieurs QPC relatives à cette loi avaient été posées par le passé. Aucun n’avait été validée par un tribunal. Ces deux dernières QPC viennent de passer ce premier cap : le tribunal les a validées et elles ont été transmises hier à la Cour de cassation. Cette dernière doit maintenant l’examiner et, le cas échéant, la transmettre au Conseil constitutionnel qui devra se prononcer sur la constitutionnalité de la loi.
Entre autres personnalités, l’ancien ministre de la Justice Robert Badinter, lui-même juif et membre du PS, avait déclaré, en 2010 :
« Le Parlement n’a pas à dire l’histoire. Le parlement fait l’histoire, il n’a pas à la dire, ni à la fixer. Les lois mémorielles, que j’appelle des lois compassionnelles, qui sont faites pour panser des blessures, apaiser des douleurs – et je comprends ça parfaitement – mais elles n’ont pas leur place dans l’arsenal législatif. La loi est une norme. La loi a pour fonction de réglementer une société de prévoir son avenir. Elle n’a pas à prendre parti dans une querelle historique ou tout simplement à affirmer un fait historique même indiscutable. J’ajoute, il faut bien le prendre en compte : la Constitution ne le permet pas. Je le dis clairement, elle ne le permet pas […].
Rien ne permet au regard de la constitution au législateur de s’ériger en tribunal de l’histoire. Rien. » -
Damien Rieu, porte-parole de Génération identitaire, sur Radio Courtoisie
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Sortie prochaine du nouveau livre de Laurent Glauzy
Dans quelques jours.
Nous vous tiendrons informés. -
800e anniversaire de Saint Louis
Si l’imaginaire national se réfère spontanément aux lieux de mémoire chers à Pierre Nora, il faut admettre que les lieux qui se rapportent au souvenir de Saint Louis sont bien présents à notre bel aujourd’hui. À Paris, l’Arc de Triomphe, les Invalides, le Panthéon projettent les représentations de la gloire nationale.
Mais le surinvestissement symbolique que la République persiste à accorder à l’ouvrage de Soufflot n’est pas prêt d’effacer le prestige royal de Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle qui demeurent les suprêmes joyaux de la capitale. En dépit de la violence de la rupture révolutionnaire, les historiens organiques de la Troisième République se sont efforcés de réunifier les strates de la mémoire, en imposant parfois des images qui se sont fixées dans les têtes enfantines. C’est Ernest Lavisse, suivi par tous les manuels scolaires, qui a retenu de la chronique de Joinville un trait mythologique : Saint Louis rendant la justice sous son chêne auprès du château de Vincennes, dont le donjon aussi fait partie du patrimoine commun.
L’Église, particulièrement celle de Paris, aurait bien tort de ne pas jouer, elle aussi, du superbe instrument de la mémoire historique et de ses symboles. D’où la magnifique commémoration du huitième centenaire de la naissance de Saint Louis, centré autour de la monstration des reliques de la Passion, dont elle a reçu le legs. Fort heureusement, nous nous sommes débarrassés de la pudeur maladive qui inhibait, il n’y a pas si longtemps, toute velléité de référence au passé et aux traditions populaires. Mgr Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale, a montré, durant toute l’année dernière, comment on pouvait réanimer tout le patrimoine de Notre-Dame pour la joie de foules innombrables. Loin des lugubres offices, tétanisés par les réflexes iconoclastes, l’éclat du trésor réjouit les yeux, enchante les cœurs, d’autant qu’il renvoie au contenu substantiel de la foi et au mystère central de la Rédemption. [...]
Gérard Leclerc - La suite sur France Catholique
http://www.actionfrancaise.net/craf/?800e-anniversaire-de-Saint-Louis