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culture et histoire - Page 1597

  • Défendre des valeurs ou remettre en cause le désordre politique

    Lu dans L'Action Française 2000 :

    A"Le grand mouvement social de 2013 a fait naître beaucoup d'espoirs. Beaucoup d'espoirs car il s'agit du premier mouvement de masse de droite depuis la défense de l'école libre en 1984 ; beaucoup d'espoirs car ce mouvement s'est inscrit dans la durée ; beaucoup d'espoirs, surtout, car il a vu l'émergence d'une génération de militants, inexpérimentés, certes, mais qui ne demandent qu'à apprendre.

    D'aucuns ont cru voir dans cette émergence d'un militantisme de droite un renouveau du catholicisme politique. Il convient de distinguer deux démarches bien différentes : d'un côté, celle tendant à créer un véritable groupe de pression de défense de la famille, toujours plus professionnel, sur un modèle américain ; de l'autre, l'activisme militant visant à développer l'esprit de dissidence et de contestation globale du régime. La première est menée avec efficacité, en effet, par des catholiques pratiquants. Par son aspect universel, inhérent à sa finalité, cette lutte n'est pas politique, au sens où elle ne prétend pas proposer un système alternatif. Il ne s'agit d'ailleurs pas de lui en faire grief puisque tel n'a jamais été son objectif. Pour ces catholiques, la défense du bien commun s'accommode des formes actuelles du pouvoir. Depuis la funeste politique du Ralliement, le catholicisme romain français a, en effet, quitté la sphère du politique pour se réfugier dans celle, ô combien plus simple, de la morale. Cette évolution n'est peut-être que la traduction d'un autre aggiornamento, où la foi elle-même ne serait plus que spiritualité consensuelle et morale sociale.

    Les nouveaux apôtres de la dissidence tentent, au contraire, de cultiver l'idée qu'une alternative à l'oligarchie mondialiste en place est possible et nécessaire. En cela, ils mènent bien une lutte politique. Il faut comprendre alors que leur foi n'est pas le moteur de leur engagement dans la sphère publique, mais plutôt une armature, simultanément soutien et fardeau.

    Y a-t-il alors un véritable réveil ? Le catholicisme français fut souvent en proie aux luttes politiques : défense des États pontificaux, estocades de Guillaume de Nogaret, critiques des idéologies néfastes au XIXe siècle ; mais il s'est depuis lors départi de cette fonction pour se ranger dans l'analyse morale. N'est-ce pas d'ailleurs une des leçons à retirer des propos du pape François, quand il est obligé de rappeler que l'Église est bien une institution universelle plutôt qu'une belle ONG ? Et que toute prétention au beau et au sublime n'est pas incompatible avec la foi ? Privé de capacité à se sublimer, ramené sans cesse à la grisaille bourgeoise, y compris par l'Église elle-même, comment le catholique français pourrait-il développer une conscience politique qui lui est intrinsèquement étrangère ? Le développement d'un projet politique implique nécessairement une part de rêve et une recherche du beau qui sont à l'exact opposé du catholicisme occidental, étriqué dans son moralisme et sa pauvreté geignarde. Tout engagement demande un dessein, toute passion politique un destin, bien étrangers à la nature même de l'Église occidentale telle qu'elle s'est développée depuis le XIXe siècle.

    Il ne s'agit pas alors de demander à l'Église de sombrer dans une utopie bien éloignée des problématiques réelles de ses fidèles, mais davantage de recentrer son discours pour redécouvrir la clef d'une saine politique. L'engagement des jeunes catholiques est admirable puisqu'il s'accomplit dans une atmosphère peu propice à l'action concrète : charge alors à l'Église institutionnelle de quitter le champ du moralisme pour donner la substance dont ces jeunes coeurs ont besoin – quoique Shakespeare nous dise que le jeune sang n'a que faire des vieux décrets. Nous comprenons donc que les catholiques sont à l'orée d'un choix : prendre le parti d'un repli communautaire, essentiellement non politique, de défense des valeurs pour préserver un monde qui leur conviendrait – mission noble, mais tendant à oublier l'universalisme catholique ; ou alors sortir de cette logique pour remettre en cause fondamentalement l'ordre politique contemporain et faire leur la refondation d'un monde. De leur réponse dépendra sans doute la nature du réveil catholique et certainement sa valeur pour l'Histoire."

    Michel Janva

  • L’hommage des royalistes à Frédéric Mistral

    Le centenaire de la mort de Frédéric MISTRAL n’a pas été oublié par les royalistes marseillais. En complément du cercle d’étude de la semaine précédente voir ICI ils ont rendu un hommage public au grand poète provençal samedi 29 mars.

    Les militants et sympathisants de l’ACTION FRANÇAISE-Provence, venus avec drapeaux d’AF et de Provence, se sont retrouvés, sous les regards étonnés des promeneurs, devant le buste érigé sur le plateau du jardin Longchamp.

    Michel FRANCESCHETTI résuma la vie du patriarche de Maillane en insistant sur les trois résolutions prises après sa réussite au baccalauréat et qui guidèrent toute sa vie :

    "Premièrement : de relever, de raviver en Provence le sentiment de race que je vois s’annihiler sous l’éducation fausse et antinaturelle de toutes les écoles.

    Deuxièmement : de provoquer cette résurrection par la restauration de la langue naturelle et historique du pays, à laquelle les écoles font toutes une guerre à mort.

    Troisièmement : de rendre la vogue au provençal par l’influx et la flamme de la divine poésie."

    Il termina en montrant que Charles MAURRAS avait continué et complété l’œuvre de MISTRAL.

    Des fleurs furent déposées au pied de la statue, à côté des bouquets déposés auparavant par des associations félibréennes.

    La suite et d’autres photos sur le blog de l’Action française Provence

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-hommage-des-royalistes-a

  • La théorie du genre : un enjeu anthropologique

    C’est au nom de l’Égalité que la « théorie du genre » s’impose dans nos écoles avec l’ambition proclamée de « briser les stéréotypes », c’est-à-dire la différenciation sexuelle. La société civile s’en est alarmée et elle s’est mobilisée, en plaçant le débat sur le plan de la défense des valeurs morales.

    Or, il ne s’agit pas seulement de politique ou de morale mais d’anthropologie.

    Notre anthropologie, complexe, s’est élaborée dans trois cultures : la grecque, la latine et la sémite. Une grande partie de la culture antique a été sauvée par le filtre de la première synthèse judéo-chrétienne, effort de rigueur et de conciliation des Pères de l’Eglise, grecs et latins, orientaux et occidentaux.

    Or, l’anthropologie grecque est aux antipodes de la pensée qui s’exprime dés les premières lignes de la Genèse. Il est bien tentant de faire l’impasse sur ce texte incommode du commencement qui fournit les principes d’intelligibilité non pas de « qui est l’homme », mais de « ce qu’il est ». Et qui implique une notion décisive : celle de « nature humaine » dont l’un des pics de visibilité est le corps sexué.

    La destruction programmée de la différenciation sexuelle est rendue possible parce qu’elle se soutient invisiblement du  paradigme « naturaliste », ou darwiniste qui s’est imposé depuis deux siècles et qui affirme que l’homme provient d’une évolution biologique, qu’il est un animal perfectionné.

    Lire la suite

  • Ecole : nouvelles agressions contre les enfants

    Depuis fin 2013, une exposition-atelier intitulée "des elles, des ils" est diffusée dans diverses institutions de vulgarisation scientifique de France : le Forum Départemental des Sciences de Villeneuve d'Asq fin 2013, Cap Sciences à Bordeaux du 5 avril au 31 août, et ensuite d'autres villes, selon France Info

    A destination des enfants de 3 à 6 ans, elle veut faire la promotion de "l'égalité filles-garçons", mais s'appuie en réalité très clairement sur l'idéologie du genre. Découvrez cette vidéo de présentation de l''exposition, décryptée par Vigi-gender33.

    Les organisateurs veulent y faire venir les enfants des écoles maternelles du département. Ainsi les familles n'auront pas le choix. D'autant que le document d'invitation envoyé aux enseignants est sans équivoque (cf notamment les phrases surlignées en jaune).

    Une pétition a été lancée. Après quelques heures de lancement, elle a déja réuni près de 10 000 signatures !

    Vigigender 33 exprime sa plus vive inquiétude devant cette initiative inutile, dangereuse et subversive qui cherche à prendre la place des familles, et risque de semer le trouble chez nos enfants dans l'acquisition de leur identité sexuée. De telles initiatives doivent être dénoncées et stoppées. Que l'on laisse enfin nos enfants grandir tranquilles !  

    Michel Janva

  • « Les Damnés de la presse » de Jean Christaki de Germain

    Faut-il s’étonner que, dans les sondages sur les professions les plus populaires, les journalistes végètent depuis des années en queue de peloton ?
    L’astucieux titre en coup de poing, « Les Damnés de la presse /Léchés, lâchés, lynchés » est un peu trompeur. Beaucoup moins polémique que ne le laisse à penser sa couverture, ce livre est plutôt une méditation, très littéraire (on y trouve même un poème), sur l’antique adage selon lequel « la Roche tarpéienne est proche du Capitole ». De plus, tous les exemples choisis – le « petit juge » Lambert de l’affaire Grégory, les anciens premiers ministres Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, Jérôme Cahuzac, l’écrivain maudit Richard Millet, DSK, le cycliste Lance Armstrong, Robert Ménard ou encore Christine Boutin – n’ont pas tous été léchés avant que d’être lynchés, la dernière citée, par exemple, n’ayant jamais été encensée par la presse.

    De l’hagiographie à l’hallali

    Reste que l’auteur, bien connu des auditeurs de Radio Courtoisie où il produit et présente l’émission « Promenade et flâneries aux domaines de poésie », a raison de souligner ce péché récurrent de la presse qui, ayant sans cesse besoin de chair fraîche pour se vendre et « financer son fonctionnellement quotidien », porte volontiers au pinacle ceux qu’elle vouera demain aux gémonies – encore que certains, comme par grâce d’Etat, échappent au pilori, tel Laurent Fabius que son implication dans le scandale d’Etat du sang contaminé n’empêcha jamais d’accéder par la suite aux postes les plus prestigieux, présidence de l’Assemblée nationale ou ministères régaliens. Ce jeu de massacre prend d’autant plus d’ampleur et se révèle d’autant plus meurtrier pour ses victimes que la versatilité des journalistes se double d’un rare instinct grégaire : il suffit que les chefs de meute donnent le la pour que le troupeau se déchaîne, de la presse de gauche à celle dite de droite.

    Versatilité, moutonnisme, aplatissement devant les puissants et acharnement contre les déchus, à tous ces vices de la gent journalistique s’en ajoute un autre : la tartufferie. Comment des chroniqueurs qui passaient pour les gens les mieux informés de Paris pouvaient-ils présenter en 2011 Dominique Strauss-Kahn « comme le candidat “irremplaçable” de la campagne politique à venir et comme le probable futur président de la République française » alors qu’ils n’ignoraient rien d’une érotomanie susceptible de le mettre en danger (ce que prouva surabondamment l’affaire Nafissatou Diallo) et le pays avec lui ? S’ils avaient volontairement occulté cet aspect du personnage, c’est, explique M. Christaki de Germain, parce qu’ils voulaient rééditer leur exploit de 2006 quand « tous les médias confondus ont créé ex nihilo la candidature de Ségolène Royal en projetant dans l’imaginaire populaire, plus d’un an avant le second tour de l’élection, l’idée sensationnelle d’un duel Royal-Sarkozy. En 2011, DSK était, plus d’un an avant l’échéance, le nouveau duelliste prêt à bondir dans l’arène. Avec force sondages, on avait virtuellement démontré que le destin était en marche. »

    On sait comment ce destin s’arrêta dans une suite du Sofitel de New York, mais la presse n’y perdit pas puisque à l’hagiographie succéda l’hallali, qui fit battre tous les records de vente, y compris au Nouvel Observateur, quelques mois plus tôt principal thuriféraire du nouveau damné.

    Une profession décrédibilisée

    Ainsi va la presse… Faut-il s’étonner que, dans les sondages sur les professions les plus populaires, les journalistes végètent depuis des années en queue de peloton ? D’une nouvelle enquête Ipsos réalisée en janvier 2014 pour Le Monde, le CEVIPOF, la Fondation Jean Jaurès et France inter, il ressortait que seuls 23% des Français leur font confiance, 72% des sondés mettant au contraire en doute l’indépendance et l’intégrité des journalistes.

    Ne leur en déplaise, ce n’est pas la lecture des Damnés de la presse qui risque de les faire changer d’avis !

     Claude Lorne, 27/03/2014

    Jean Christaki de Germain, Les Damnés de la presse, préface d’André Bercoff, éditions du Rocher, mars 2014, 250 pages.

    http://www.polemia.com/les-damnes-de-la-presse-de-jean-christaki-de-germain/

  • etre vae victis

  • Julius Evola : "Le troisième sexe"

    Nous avons précédemment considéré la constitution des individus à l’égard du sexe (leur « sexualisation », le degré différent de leur qualité homme ou femme) comme quelque chose de préformé et de stable. Or, il faut faire entrer en question le cas où, au contraire, certains changements deviennent possibles sous l’effet de processus régressifs, favorisés éventuellement par les conditions générales du milieu, de la société et de la civilisation.

    A titre de prémisse, il importe d’avoir une idée plus exacte du sexe, dans les termes suivants. Le fait qu’exceptionnellement seulement on soit homme ou femme à cent pour cent et qu’en chaque individu subsistent des résidus de l’autre sexe est en relation avec un autre fait, bien connu en biologie, à savoir que l’embryon n’est pas sexuellement différencié au début, qu’il présente à l’origine les caractéristiques des deux sexes. C’est un processus plus tardif (à ce qu’il paraît, il commence à partir du cinquième ou du sixième mois de la gestation) qui produit la « sexualisation » : alors les caractéristiques d’un sexe vont prévaloir et se développer toujours plus, celles de l’autre sexe s’atrophiant ou passant à l’état latent (dans le domaine purement somatique, on a comme résidus de l’autre sexe les mamelons chez l’homme, et le clitoris chez la femme). Ainsi, lorsque le développement est accompli, le sexe d’un individu masculin ou féminin doit être considéré comme l’effet d’une force prédominante qui imprime son propre sceau, tandis qu’elle neutralise et exclut les possibilités originellement coexistantes de l’autre sexe, spécialement dans le domaine corporel, physiologique (dans le domaine psychique, la marge d’oscillation peut être beaucoup plus grande). Or, il est permis de penser que ce pouvoir dominant dont dépend la sexualisation s’affaiblisse par régression. Alors, de même que politiquement, par suite de l’affaiblissement dans la société de toute autorité centrale, les forces d’en bas, jusqu’alors freinées, peuvent se libérer et réapparaître, de même on peut vérifier chez l’individu une émergence des caractères latents de l’autre sexe et, par conséquent, une bisexualité tendancielle. On se trouvera donc de nouveau face à la condition du « troisième sexe », et il est évident qu’un terrain particulièrement favorable au phénomène homosexuel sera présent. La condition, c’est un fléchissement intérieur, un affaiblissement de la « forme intérieure » ou, mieux, du pouvoir qui donne forme et qui ne se manifeste pas seulement dans la sexualité, mais aussi dans le caractère, dans la personnalité, dans le fait d’avoir, en règle générale, un « visage précis ». On peut alors comprendre pourquoi le développement de l’homosexualité même parmi les couches populaires et éventuellement sous des formes endémiques est un signe des temps, un phénomène qui rentre logiquement dans l’ensemble des phénomènes qui font que le monde moderne se présente comme un monde régressif.

    Dans une société égalitaire et démocratisée (au sens large du terme), dans une société où n’existent plus ni castes, ni classes fonctionnelles organiques, ni Ordres ; dans une société où la « culture » est quelque chose de nivelé, d’extrinsèque, d’utilitaire, et où la tradition a cessé d’être une force formatrice et vivante ; dans une société où le pindarique « Sois toi-même » est devenu une phrase vide de sens ; dans une société où avoir du caractère vaut comme un luxe que seul l’imbécile peut se permettre, tandis que la faiblesse intérieure est la norme ; dans une société, enfin, où l’on a confondu ce qui peut être audessus des différences de race, de peuple et de nation avec ce qui est effectivement en dessous de tout cela et qui a donc un caractère informel et hybride – dans une telle société agissent des forces qui, à la longue, ne peuvent pas ne pas avoir d’incidence sur la constitution même des individus, avec pour effet de frapper tout ce qui est typique et différencié, jusque dans le domaine psychophysique. La « démocratie » n’est pas un simple état de fart politique et -social ; c’est un climat général qui finit pas avoir des conséquences régressives sur le plan existentiel. Dans le domaine particulier des sexes, peut sans doute être favorisé ce fléchissement inférieur, cet affaiblissement du pouvoir intérieur sexualisateur qui, nous l’avons dit est la condition de la formation et de la propagation du « troisième sexe » et, avec lui, de nombreux cas d’homosexualité, selon ce que les moeurs actuelles nous présentent d’une façon qui ne peut pas ne pas frapper. D’un autre côté, on a pour conséquence la banalisation et la barbarisation visibles des relations sexuelles normales entre les jeunes des dernières Générations (à cause de la tension moindre due à une polarité amoindrie). Même certains phénomènes étranges qui, à ce qu’il semble, étaient très rares précédemment, ceux du changement de sexe sur le plan physique – des hommes qui deviennent somatiquement des femmes, ou vice-versa -, nous sommes portés à les considérer selon la même grille et à les ramener à des causes identiques : c’est comme si les potentialités de l’autre sexe contenues en chacun avaient acquis, dans le climat général actuel, une exceptionnelle possibilité de réapparition et d’activation à cause de l’affaiblissement de la force centrale qui, même sur le plan biologique, définit le « type », jusqu’à saper et à changer le sexe de la naissance.

    Dans tout ce que nous avons pu dire de convaincant jusqu’ici, il faut seulement enregistrer un signe des temps et reconnaître l’inanité complète de toute mesure répressive à base sociale, moraliste et conformiste. On ne peut pas retenir du sable qui glisse entre les doigts, quelle que soit la peine qu’on veuille se donner. Il faudrait plutôt revenir au plan des causes premières, d’où tout le reste, dans les différents domaines, y compris celui des phénomènes considérés ici, n’est qu’une conséquence et agir sur ce plan, y produire un changement essentiel. Mais cela revient à dire que le commencement de tout devrait être le dépassement de la civilisation et de la société actuelles, la restauration d’un type d’organisation sociale différencié, organique, bien articulé grâce à l’intervention d’une force centrale vivante et formatrice. Or une perspective de ce genre ressemble toujours plus à une pure utopie, parce que c’est dans la direction exactement opposée que va aujourd’hui le « progrès », dans tous les domaines. A ceux qui, intérieurement, n’appartiennent pas et ne veulent pas appartenir à ce monde il reste donc seulement à constater des rapports généraux de cause à effet qui échappent à la bêtise de nos contemporains et à contempler avec tranquillité toutes les excroissances qui, selon une logique bien reconnaissable, fleurissent sur le sol d’un monde en pleine décomposition.

    Julius Evola, L’Arc et la Massue, chapitre III (1968).

    http://la-dissidence.org/2014/04/03/julius-evola-le-troisieme-sexe/