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culture et histoire - Page 1673

  • Nos institutions ne correspondent plus aux nécessités

    Extrait de l'éditorial d'Hilaire de Crémiers, à paraître dans le numéro de janvier de Politique Magazine :

    P"Il n’est pas de jour où des Français, des groupes de Français, ne protestent contre le carcan qui les étouffe et que le régime ne cesse de resserrer sur eux, tout en affirmant, comme pour se gausser, qu’il le fait au nom de la Liberté, de l’Egalité et, pourquoi pas, de la Fraternité.

    Pourquoi les Français n’osent-ils pas voir les raisons de leur malheur ? Les institutions, telles qu’elles fonctionnent, ne correspondent plus aux nécessités du siècle. C’est le cœur du problème politique français. Qui ne le comprend ? Du sommet de l’État jusqu’à la plus petite autorité investie de la puissance publique, il faudrait, dans cette période difficile, à l’encontre de ce qui se passe aujourd’hui, des personnes qui aient d’abord et fondamentalement le sens du bien commun et que rien ne puisse, d’une manière ordinaire, les en détourner. Voilà où va sans aucun doute le vœu politique du peuple français, le vrai, celui qui travaille, qui souffre et qui aime : il devine que ce serait là le salut de la France, mais il n’a pas la capacité d’imaginer ni encore moins d’exprimer un tel souhait.

    Quelle que soit la violence de la crise, le peuple intuitivement sait qu’en un tel cas il serait rassuré et qu’il se mettrait au travail avec goût. Le fait que l’État, et tout ce qui en relève, se simplifierait par l’évidente vertu d’une décision majeure qui l’arracherait aux luttes des partis et aux idéologies, entraînerait la France dans une voie de redressement général dont chacun sent un urgent besoin ; les responsabilités seraient conférées non plus en raison de choix idéologiques et partisans, mais en fonction de l’intérêt national et du bien public. Impossible, dit-on. Dans le cadre des institutions actuelles, oui, bien sûr. Mais personne ne sait dans quel état ces institutions se trouveront demain si la dégradation de la situation continue.

    [...] Tous les 1793 de l’histoire s’achèvent en anarchie qui appelle inéluctablement un retour à l’ordre. Mais les voici nos maîtres : leur visée totalitaire est absolue et dans tous les domaines, y compris familial, éducatif et religieux. Ces gens sans vergogne dictent leur loi au nom d’un Bien qu’ils définissent eux-mêmes. [...]

    Toutes les institutions ont été gangrenées par leur esprit de parti. C’est que leurs appareils s’en sont emparés ; ils vivent dessus, pas seulement financièrement, mais aussi médiatiquement, politiquement, même philosophiquement, car ils ont l’outrecuidance de légaliser par le biais des institutions leur misérable philosophie pour l’établir comme norme universelle. Comme dans 1984 ils réécrivent  l’histoire, ils fixent le bien et le mal, ils déterminent le vrai et le faux. Ils mettent toutes les forces sociales au service de leurs lois et de leurs décrets. Ils rendent ensuite l’administration complice et, pour plus de sûreté, ils la doublent de commissions, de comités, de hauts conseils, un appareillage supplémentaire où la gabegie n’entretient que la perversité.

    Fonctionnaires hauts et petits, élus sincèrement attachés à leur tâche, braves gens embringués dans des marchés de dupes, militaires de tous grades, tous ont eu cent fois l’occasion de s’en rendre compte : il y a derrière les organigrammes une machinerie et elle ne fonctionne que dans un seul sens, toujours le même. Cette constatation, chacun peut la faire. Elle ne relève pas de la théorie du complot. C’est comme ça et de plus en plus comme ça.

    Des comités d’éthique aux commissions spécialisées, des rapports d’experts aux innombrables décisions prises subrepticement et tout à coup imposées sans ménagement, c’est toujours les mêmes trucs indéfiniment resservis pour balayer l’objection et amener la solution, leur solution, prévue d’avance. On croit travailler pour la France, on travaille pour des coteries qui manipulent les partis et qui s’installent dans les lieux de pouvoir. Comment ne pas être écœuré ? Même en politique extérieure le risque est de voir les engagements de la France servir à d’autres buts que le souci réel des populations, alors que la France a un rôle évident à jouer en Afrique. Mais que peuvent penser des politiciens qui n’ont jamais réfléchi à ces questions ? [...]

    Le régime ne fonctionne que pour lui-même, comme dans les pays en décomposition : c’est cette vérité qu’il faut comprendre. Les élections municipales et européennes agitent le marigot politique. Elles auront valeur de signe et encore ! La gauche tient si bien ce qu’elle a réussi à prendre dans les territoires qu’il y aura des surprises, mais peut-être pas dans le sens prévu. La fixation obsessionnelle sur le Front national est une habile méthode pour détourner l’attention.

    Tant que ce régime fonctionnera, tel qu’il fonctionne, il sera impossible d’avoir une juste représentation de la France, des Français, de leurs intérêts réels. C’est navrant, car, aujourd’hui, tout serait possible. Il est dans l’air du temps de nouvelles appréhensions de la réalité. La notion d’ « écologie humaine », qu’une nouvelle génération veut promouvoir, indique la voie d’une libération possible ; elle ne peut que déboucher sur une politique naturelle. Le système qui enserre la France relève de vieilleries idéologiques qui ne sont plus adaptées aux nécessités ni même aux volontés du moment. C’est vers ce renouveau que l’étoile doit nous guider."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/nos-institutions-ne-correspondent-plus-aux-n%C3%A9cessit%C3%A9s-.html

  • Un aumônier para témoigne sans langue de buis

    Alors que l’armée française est de nouveau engagée sur le théâtre africain, l’abbé Christian Venard, aumônier parachutiste, offre un saisissant témoignage sur son engagement sacerdotal et militaire dans « Un prêtre à la guerre ». Dans un livre d’entretiens avec le journaliste Guillaume Zeller, il raconte le cheminement de sa vocation dans un contexte difficile – les années 80 et 90, son arrivée au sein du diocèse aux armées, et les différentes opérations extérieures – les « opex » - auxquelles il a participé, du Kosovo au Mali en passant par la Côte d’Ivoire, l’Afghanistan ou le Liban.

    PSur un ton d’une grande liberté, mais dans une totale fidélité à Rome et une entière loyauté à l’égard de l’institution militaire, il témoigne aussi des difficultés de son ministère, inspiré par la figure de Charles de Foucauld. Un chapitre consacré à l’application du Motu Proprio aux écoles militaires de Saint-Cyr est particulièrement révélateur… Mais les pages les plus émouvantes de ce livre sont sans doute celles qui font le récit des moments tragiques au cours desquels l’abbé Venard – appelé « Padre » - doit annoncer aux familles la mort de leurs proches, tués en Afghanistan. Point culminant de l’ouvrage : ce 15 mars 2012, lorsque Mohamed Merah frappe à Montauban, tirant sur deux parachutistes qui expirent dans les bras du « Padre ». Et le Padre fustige la presse de caniveau, peu pressée de s'intéresser aux militaires :

    "Toutes ces nuances échappent aux grands médias qui nous agacent profondément. Avec leurs oeillères habituelles, ils placent les trois victimes dans un même lot. En dépit de toute évidence et sans vérifier leurs informations, ils décrètent que les trois victimes sont d'origine maghrébine, ce qui était faux pour Loïc, et de confession musulmane, ce qui était faux pour Loïc et Abel. Ce racisme inversé qui procède par amalgame amène les médias à privilégier à chaud, sans la moindre enquête sérieuse, la fameuse "piste d'extrême droite".  Malgré ma foi chrétienne, je voudrais dire le mépris le plus profond que j'éprouve à l'encontre de certains journalistes qui ont repris en choeur cette prétendue piste, mettant en cause des camarades parachutistes. Ils ont fait preuve d'une indignité absolue et ont donné une image honteuse de leur profession : celle, parfois trop vraie, d'une corporation de charognards. Aucun rectificatif n'a jamais été publié depuis. Cet épisode pose beaucoup de questions sur la manière dont le journalisme est pratqiué dans notre pays, sur son indépendance réelle et sur l'absence trop fréquente de déontologie au sein de cette profession."

    Un bel hommage aux prêtres et aux soldats d’aujourd’hui et, incontestablement, un cadeau à faire pour Noël.

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Gilles de Rais »

    Merci Anna !

  • En relisant nos maîtres: Pierre Château-Jobert

    Conan (son surnom dans la Résistance) allie la gloire et le côté « mytho » du parcours d’officier para : Cnon appelé en 1936, colonel en 1956, promis aux étoiles (stagiaire du CHEM en 59), commandant d’un bataillon SAS en 43, sautant sur Port-Said à la tête de son régiment en 56 ; à la cohérence doctrinale d’un Jean Ousset, à qui d'ailleurs il doit beaucoup.

    Nous osons affirmer qu’il est l’officier français qui a le plus approfondi l’étude politique, philosophique, et finalement métaphysique des guerres que la République lui a fait mener, en en tirant des conclusions pratiques. C’est bien à ce titre qu’il figure dans la rubrique « en relisant nos maitres ». Cela n’est pas allé de soi, comme lui-même l’a toujours répété. Confronté aux manifestations de la Révolution (Libération, Indochine, Algérie), c’est au fil des constats et des interrogations sur le pourquoi, et le "pour quoi" des combats, que cet homme d’action a construit sa réflexion, par tâtonnements successifs, mettant sa peau au bout de ses idées, et s’efforçant sans cesse de mettre ses actes d’officier en cohérence avec la doctrine politique et sociale catholique, qu’il a découverte chemin faisant.

    Mort en 2005, il laisse une œuvre doctrinale ramassée, dense, cohérente, et toute tournée vers l’engagement, autour d’un principe de pensée et d’action : la Contrerévolution.

    Feux et lumière sur ma trace : son autobiographie, passionnante et d’une grande valeur pédagogique car elle allie le récit des exploits militaires à l’exposé des questionnements puis du cheminement intellectuel et spirituel de Conan.

    Le manifeste politique et social, exposé des fondamentaux de ce l’ordre politique et social naturel, sur I-Moyenne-2948-manifeste-politique-et-social.net les bases de la doctrine catholique.

    La doctrine d’action contrerévolutionnaire (DA), exposé méthodique des façons d’agir concrètement pour lutter contre la Révolution sous toutes ses formes, chacun dans son milieu social et professionnel naturel

    La confrontation Révolution-Contrerévolution, déclinaison de la DA pour les temps de troubles graves et de clandestinité. C’est le seul de ses ouvrages qui ait un peu vieilli, car rédigé dans le contexte à la possible invasion soviétique des années 70/80.

    A ces quatre fondamentaux il convient d’ajouter, la Voix du Pays réel, et SCOR (SOS contre la Révolution), sorte de compendium du manifeste, de la DA, et d’éléments de description historique de la Révolution dans l’esprit du « Pour qu’Il règne » de Jean Ousset, avec beaucoup de citations très utiles.

    « La Contrerévolution, c’est le contraire de la Révolution » cette formule ramassée de Joseph de Maistre, que  Conan cite dans la DA, résume toute sa pensée dont on peut citer ces quelques extraits.

    « Tout ce qui va à l’encontre de la dignité de l’homme et porte préjudice à ses vrais droits ou à l’accomplissement de ses devoirs, est l’expression d’une révolte contre l’ordre naturel : c’est la Révolution."

    "La Contrerévolution s’oppose à toutes les formes de la Révolution en vue de rétablir un ordre conforme à une juste conception de l’homme, de l’économie sociale et de la communauté humaine."

    "Si on entend par Révolution une négation de toutes les valeurs d’Etre (...) la Contrerévolution qui est son opposition, a tout le sens positif, constructif, que contient l’affirmation du principe d’Etre ; et son côté destructif des manifestations du mal n’est que secondaire."

    L’entretien donné en 1976 au mensuel Lecture et Tradition, et relaté ici, vous permettra en quelques minutes de mieux connaitre ce maitre dont les principes ont toutes les qualités pour constituer la colonne vertébrale et l’unité d’action des insurrections légitimes d’aujourd’hui – si, précisément, nous ne voulons pas qu’elles servent la Révolution !

    Paula Corbulon
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/en-relisant-nos-ma%C3%AEtres-pierre-ch%C3%A2teau-jobert.html

  • Déligitimer la République

    C'est le titre prometteur de la dernière tribune de Bernard Pascaud. Extrait.

    "Enfin, et peut-être surtout, le leitmotiv obsessionnel aux valeurs de la République semble une abstraction qui ne fait pas oublier les réalités vécues : fiscalité oppressante, chômage de masse, précarité étendue, retraites rognées, insécurité croissante, ascenseur social en panne, école en échec, familles spoliées, mariage dénaturé, justice en crise, immigration incontrôlée, diplomatie en berne, armée affaiblie, endettement public abyssal, corruption institutionnalisée, Conseils de contre-pouvoir aux ordres, Europe préférée à la France, intérêt national sacrifié aux partis et aux groupes de pression, partis discrédités, syndicats anémiés, représentation nationale faussée... Cette triste litanie, hélas non exhaustive, est la vraie vie sous les valeurs de la République. Soit celles-ci sont la vraie cause des difficultés et de la descente pour tous, soit elles sont la cause de l’incapacité intrinsèque à les résoudre. Les démonstrations sont possibles, point par point.

    Mais il y a plus : il y a la réalité de plus en plus totalitaire de la démocratie. Son intensité varie selon les dirigeants en place (et les actuels sont des champions), mais loin d’être un déviationnisme aux grands principes elle est une mécanique qui déploie son infernale spirale. La conception démocratique de l’Etat a opéré ce que le théologien ca tholique canadien William Cavanaugh appelle dans un livre récent une migration du sacré. Si le roi absolu était soumis à toutes sortes de contre-pouvoirs (loi divine, loi naturelle, lois fondamentales), le peuple souverain n’a d’autre référence et d’autre limite que sa propre volonté.   Il en va de même de ceux qui gouvernent en son nom, la démocratie directe n’étant qu’exceptionnelle. Là est la source d’une conception omnisciente et proprement totalitaire de l’Etat. Le sacré a migré de l’Eglise vers l’Etat et dans le nouvel Etat, il n’y a plus, comme sous la monarchie, distinction et alliance des pouvoirs temporels et  spirituel, mais confusion des dits pouvoirs. La démocratie religieuse, pour parler comme Maurras, déifie l’Etat :   il est à la fois roi, créateur et rédempteur, ou si l’on préfère souverain, législateur libre, et prétendu libérateur de l’individu. Cette confusion est la matrice du totalitarisme. Cela est patent aujourd’hui."

    Paula Corbulon

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les traîtres de l’histoire de France

    Le rapport sur l’immigration : un négationnisme raciste anti-français
    Quand on lit ce rapport de « prétendus experts » qui devra servir de base à la réflexion gouvernementale, on a du mal à y croire. Cela ressemble à l’un de ces faux qui circulent sur internet et qui sont de l’intoxication. Pour le moment, cependant, personne n’a démenti la réalité du rapport, même si on peut estimer maintenant qu’il ira aux oubliettes.
    On peut même penser qu’il sera fatal à Jean-Marc Ayrault et précipitera un remaniement gouvernemental. Car c’est le premier ministre qui a  salué le sérieux de ce travail. Ce document confirme donc qu’ il y a en France des «  experts », gens présentés comme faisant partie de l’« élite » qui sont des traîtres à l’ histoire et l’identité de leur pays, qui haïssent la France et les français au point de vouloir les faire disparaître. Ces négationnistes de l’histoire et de l’identité française devraient être poursuivis au nom des lois antiracistes qui devraient leur revenir comme un boomerang dans la figure.
    En fait, ils veulent une France où les français soient réduits en dhimmitude par l’immigration arabo-musulmane. Ce grand remplacement de population annoncé par certains avec lucidité, ils ne veulent pas l’encadrer. Ils veulent lui donner tous les moyens de s’imposer et de prendre le pouvoir pour faire de notre pays un appendice du monde arabo-musulman. Cela ne peut s’expliquer que par la psychanalyse et une haine mortifère de soi, par une haine  fondamentale de ce qu’a été la France et de ce qui doit l’être encore et à jamais, même en tenant compte des évolutions.
    Ils se détestent tant qu’ils veulent disparaitre. Ils ont raison de se détester car ils sont vraiment le pire de  ce qu’un  pays peut produire. Un  système politique qui produit de tels experts est condamné. Ce sont des «  renégats », c’est à dire des non musulmans qui se mettent au service de l’islam et  plus largement de l’étranger, mais de l’étranger identifié très largement à une religion.
    C’est tellement gros que certains à l’Ump se demandent s’il ne s’agit pas tout simplement d’une manœuvre pour gonfler le score du Fn aux prochaines élections municipales et européennes. Ce texte sur l’intégration  qui renonce à l’intégration est un rapport sur la dissolution de l’identité historique de la France. Ce sont les français, coupables de tout, qui doivent accepter la loi des migrants et des étrangers porteurs de notre avenir. C’est tellement abject qu’on se demande vraiment comment on peut fabriquer de tels experts et écouter ces négationnistes d’une histoire qui a donné au monde l’une des plus belles civilisations.
    Porter le foulard, remplacer Racine, Corneille et Molière par l’étude de l’arabe dialectal ou du bambara,  gommer Napoléon et étudier l’histoire de  l’Afrique noire du moyen âge,  ignorer Versailles, le Louvre, au profit d’un Kral zulu… ce n’est pas seulement valoriser l étranger, c’est nier le génie français.
    Voila ce qu’en pense l’essayiste Malika Sorel qui exprime globalement l’ahurissement des intellectuels issus justement de l’immigration. « Ce rapport rompt avec l’intégration et propose un tournant majeur axé sur la conflictualité. Il veut bouleverser la société française et part du principe que la France est coupable et raciste et qu’il faut tout remettre en cause. Il prône une société multiculturelle alors que c’est un modèle conflictuel, où il n’y a pas de normes. Dans le détail, je reproche à ce rapport particulièrement trois points. D’abord, sa volonté de remettre en cause la suprématie de la langue française en voulant reconnaître “la place essentielle” de la langue parlée en famille. Ensuite, ce rapport vise à modifier le contenu des programmes d’histoire en voulant intensifier la transmission de l’histoire colonialiste et esclavagiste. Or, ce sont des thèmes qu’il faut replacer dans leur contexte. Ce rapport veut élever les enfants issus de l’immigration contre la France. Enfin, la proposition de supprimer la loi sur le voile est une provocation pure et simple. C’est très grave. Cette loi pacifie justement les écoles et fait qu’un enfant est considéré comme un élève, pas comme un religieux. »
    Elle dit différemment la même chose que nous. Ce rapport est une honte et ses auteurs méritent le plus grand des mépris. On retiendra un nom, celui de l’homme qui porte ce rapport et en est fier apparemment : Thierry Tuot, conseiller d’Etat, celui qui a remis au gouvernement le rapport « La grande nation : pour une société inclusive », sur les politiques d’intégration depuis trente ans. Il y est ainsi suggéré de mettre en place un « titre de tolérance » pour régulariser par étapes une grande partie des sans-papiers inexcusables, ou encore d’apaiser les débats sur l’islam, notamment en arrêtant de s’appesantir sur le port du voile et d’enseigner l’identité arabo orientale de la France.
    Au regard des réactions, cela n’ira donc sans doute pas plus loin qu’un ballon d’essai ou une provocation instrumentalisée, chacun jugera. Mais si le pouvoir allait un jour dans cette direction pour flatter « ses »  électeurs et jouer avec une démocratie communautariste comme en Afrique par exemple, on rappellera aux experts du négationnisme de la France cette maxime : « qui sème le vent récolte la tempête »
    Raoul Fougax, le 15/12/2013
    Source : Metamag.fr
    http://www.polemia.com/les-traitres-de-lhistoire-de-france/