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culture et histoire - Page 1677

  • Le SAC, « police parallèle » du gaullisme

    Novembre 1981 : six mois après l’installation de la gauche au pouvoir, un député socialiste et un de ses collègues communistes se présentent de bon matin au siège de la Direction générale de la police nationale (DGPN) au 11, rue des Saussaies. Respectivement président et rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les activités du Service d’action civique (SAC), ils viennent explorer les archives du service des Renseignements Généraux (RG) pour y découvrir les secrets du mythique service d’ordre du mouvement gaulliste. Ils traversent la cour Pierre-Brossolette, du nom du résistant qui s’y est suicidé pour échapper aux interrogatoires de la Gestapo. Ils se dirigent ensuite vers l’escalier qu’empruntaient quelques années plus tôt des policiers traînant derrière eux, suivant les périodes, des militants communistes soupçonnés de trahir la France au profit de l’Union soviétique, des membres du Front de libération nationale (FLN) qui prétendaient enlever l’Algérie à la France ou des officiers déserteurs qui rêvaient d’abattre le général de Gaulle pour l’empêcher de conduire l’Algérie vers l’indépendance. 

         En s’engageant au nom de l’Assemblée nationale dans le couloir qui mène à ces lieux lourds d’histoire policière, les deux parlementaires dont toute la carrière politique s’est jusqu’ici déroulée dans l’opposition ont conscience de vivre un moment historique. Ils vont pénétrer dans l’ascenseur lorsqu’ils se heurtent à une cohorte de femmes de ménage portant des poubelles bourrées de papier. 
         « Vous arrivez trop tard, croit pouvoir ironiser le jeune fonctionnaire des RG qui accompagne les parlementaires. Dans les sacs, il y a tous les dossiers sur le SAC que nous faisons disparaître. » La plaisanterie ne fait pas sourire les visiteurs, elles les met même en colère. En effet, ils savent très bien qu’entre l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République et la constitution du premier gouvernement de Pierre Mauroy, des quantités de dossiers des RG ont été détruits et, lors de leur visite guidée, ils trouveront « intéressants mais incomplets » ceux qui ont par erreur échappé au grand nettoyage. Au terme de six mois de travail répartis en quarante-six séances et 159 heures d’auditions, la commission parlementaire devra en rendant son rapport le 10 juin 1982 se contenter d’admettre que, si elle a « parfois eu l’impression de toucher la réalité de près », elle n’est pourtant parvenue qu’à « lever un coin du voile » sur les activités du SAC. 
    Anticommunisme et truands rémunérés 
    Vingt-cinq ans plus tard, le voile continue toujours à dissimuler ce que fut exactement le SAC. Il a été crédité de tant d’actions d’éclat qu’il est difficile de savoir lesquelles lui appartiennent réellement et lesquelles ne sont que les constructions d’une paranoïa gauchisante. 
         Lorsqu’en en mars 1974 le quotidien Libération affirme par exemple, fac-similés de documents à l’appui, que le SAC prévoyait en mai 68 d’interpeller et de regrouper dans des stades un millier de militant syndicalistes et de politiques, l’information semble crédible. Bien qu’elle se soit révélée ultérieurement n’être qu’une manipulation des médias réalisée par les partisans de Valéry Giscard d’Estaing au détriment des responsables du SAC fidèles au général de Gaulle, son retentissement montre qu’il n’existait alors guère d’accusations contre le service d’ordre gaulliste qui paraissent outrancières.
         La petite partie des archives du SAC qui a été divulguée ne manque d’ailleurs pas de notes stratégiques, toutes destinées à sauver la France en cas de tentative de prise du pouvoir par les bolchéviques. Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que malgré sa réputation de disposer de commandos surentraînés, de caches d’armes et d’un fabuleux trésor de guerre, le SAC n’a pas réagi en 1981 lorsque les électeurs, en envoyant François Mitterrand à l’Elysée, ont fait entrer au gouvernement ses ennemis jurés, les communistes. Il n’a pas plus réagi non plus lorsque, le 28 juillet 1982, le conseil des ministres socialo-communiste a prononcé sa dissolution. 
         Le service d’ordre du mouvement gaulliste n’en a pas pour autant été un simple épouvantail. Les fragments mis au jour par la commission d’enquête parlementaire, les dépositions qu’elle a recueillies ainsi que les témoignages d’anciens du SAC montrent que, contrairement aux allégations répétées des dirigeants gaullistes, un véritable police politique parallèle a bel et bien existé en France pendant plus de vingt ans. 
         C’est tout à fait officiellement et conformément à la loi de 1901 sur les associations que le SAC est créé le 4 janvier 1960. Il prend la succession des réseaux de renseignement constitués à Londres pendant la Résistance et celle du service d’ordre du Rassemblement du peuple français (RPF), parti fondé par le général de Gaulle en 1947 et mis en sommeil six ans plus tard. Le SAC hérite ainsi d’un patrimoine génétique comportant une propension à l’action violente, une bonne dose d’anticommuniste, une méfiance constante envers les partis politiques classiques (y compris ceux de droite) et une suspicion permanente envers les services de sécurité officiels, soupçonnés de mollesse. 
         Peu de temps après sa naissance, le SAC va se déchirer entre les partisans de l’Algérie française et ceux qui suivent le général de Gaulle dans la préparation de l’indépendance. A l’origine idéologique, l’affrontement entre les deux tendances du mouvement devient physique avec la création par les défenseurs de l’Algérie française de l’Organisation armée secrète (OAS). Pour lutter contre cette véritable armée clandestine, dont l’un des objectifs est de faire disparaître le président de la République, le SAC se dote lui aussi d’une structure secrète. Ses membres les plus motivés infiltrent l’OAS et en livrent discrètement les responsables à la police officielle. Il leur est même arrivé, comme à Aix-en-Provence, de créer dans les universités de faux groupes activistes dans lesquels venaient se piéger les étudiants favorables à l’Algérie française.   
         Après la guerre d’Algérie, le SAC jouera le même rôle en Corse en tentant d’infiltrer le Front de libération nationale corse (FNLC) et, parallèlement, de mettre en place un mouvement anti-indépendantiste clandestin, le groupe Francia. Aidés par les services de renseignement officiels sous la droite puis par la cellule antiterroriste de l’Elysée sous la gauche, les mêmes militants du SAC poursuivront leurs activités parallèles dans l’île jusqu’en 1983 au moins et seront à l’origine de nombre de règlements de comptes sanglants. 
         Pour permettre au gouvernement de garder les mains propres en cas de problème, les responsables du SAC embauchent fréquemment des truands, parfois extraits de prison pour l’occasion, et leur confient les missions les plus risquées. Avec le SAC, les policiers prennent l’habitude de voir des personnages munis d’armes et de casiers judiciaires constants échapper à tout poursuite judiciaire en exhibant en cas d’interpellation une carte du SAC barrée de tricolore, un ordre de mission des RG, un « vrai faux » passeport diplomatique ou la carte de visite d’un hiérarque de la police. Durant cette période, les jeunes policiers, en particulier ceux des RG, entendent sans s’indigner leurs supérieurs leur conseiller sans ambages de ne pas faire de zèle avec ce profil de clientèle. 
         Ils se retrouvent d’ailleurs les mêmes personnages lorsqu’ils sont appelés à enquêter sur les violences commises par des « milices patronales » à l’occasion de conflits du travail. Les collaborateurs du SAC, souvent rémunérés, n’ont alors pas leur pareil pour faire évacuer les occupants d’une usine, disperser violemment un piquet de grève, implanter un syndicat maison ou dévaster une permanence communiste. L’utilisation d’hommes de main provenant du Milieu deviendra une des traditions du SAC et perdurera bien après la fin de la guerre d’Algérie, au moins jusqu’à ce que, dans les années 1975, les rênes du ministère de l’Intérieur passent des mains des gaullistes pour tomber dans celles des giscardiens. 
    Financements occultes 
    A côté de ces activités violentes mais somme toute assez classiques à l’époque, d’autres branches du SAC innovent en se préoccupant de fournir au mouvement gaulliste des sources de financement occultes. L’Afrique, domaine réservé de Jacques Foccart – conseiller du Général et l’un des fondateurs du SAC –, est en la matière un terrain de récolte privilégié. Sociétés d’import-export, collaboration avec les services secrets de l’Etat, trafics de stupéfiants ou d’armes, aucune des opérations permettant de récupérer de l’argent sale et de le blanchir n’est négligée. Une rumeur insistante, relayée par le Syndicat de la magistrature, attribue au même SAC un audacieux hold-up, celui commis en juillet 1971 à l’hôtel des postes de Strasbourg, qui rapportera à ses auteurs membres du gang des Lyonnais, près de 12 millions de francs. 
         A plusieurs reprises, la direction nationale du SAC, au sein de laquelle figurent les noms d’anciens compagnons de la France libre et de résistants comme Pierre Debizet, Charles Pasqua ou Paul Comiti, procède à des « épurations » destinées à débarrasser le service d’ordre du gaullisme des truands trop encombrants qui, après avoir été utilisés pour une mission, s’y sont incrustés. Le SAC change régulièrement la couleur et le format de ses cartes d’adhérent, radie ceux qui se sont trop fait remarquer, mais ne s’en retrouve pas moins tout aussi régulièrement à la rubrique des faits divers. Celui qui va susciter la mise en place de la commission parlementaire d’enquête et provoquer sa dissolution se déroule en Provence le 19 juillet 1981, près du village d’Auriol. 
         L’inspecteur de police Jacques Massié, responsable du SAC dans le département des Bouches-du-Rhône, est assassiné avec son épouse, leur fils, son beau-père, sa belle-mère et un de leurs amis. Les auteurs de six meurtres sont des militants du SAC, dont l’objectif était uniquement, affirment-ils, de récupérer des documents que Jacques Massié était susceptible de monnayer auprès des socialistes. Si les auteurs matériels de meurtres ont été identifiés, arrêtés et jugés, la question de l’existence d’un commanditaire de l’opération n’a jamais été éclaircie. Pierre Debizet, le secrétaire général du mouvement, a été inculpé et placé en détention provisoire avant que la Cour de cassation n’ordonne sa libération, en estimant que la tuerie d’Auriol représentait simplement l’aboutissement de conflits personnels et locaux entre membres du SAC et non un épisode particulièrement sanglant d’une association de malfaiteurs qui avait prospéré durant quelque vingt-deux années.

    Roger Faligot, Histoire de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/2013/12/le-sac-police-parallele-du-gaullisme.html

  • L’Afrique européenne est morte

    Tribune de Manuel Gomez
    La France en tout premier lieu et les Européens en général n’ont jamais rien compris à l’Afrique… et continuent à n’y rien comprendre ! Sans tenir aucun compte des ethnies qui peuplaient ce continent, les différentes nations colonisatrices ont créé des pays en imposant des frontières : soit naturelles (fleuves, forêts, déserts, etc.), soit géopolitiques.
    Ethnies totalement antagonistes mais que seule la présence coloniale pouvait fédérer dans une union provisoirement réelle : AOF et AEF. En 1960, à l’indépendance du Soudan Français devenu MALI, une requête avait été adressée à De Gaulle afin de le mettre en garde contre des décisions qui faisaient fi de la vie des nouveaux indépendants : « Puisque vous quittez le pays rendez-nous notre bien puisque vous nous l’avez arraché. Nous ne voulons pas que les Noirs ni les Arabes nous dictent leurs lois. Nous, les Touaregs, nous voulons nous diriger nous-mêmes. » D’entrée les Touaregs maliens prévenaient qu’ils n’accepteraient aucune autorité imposée par la force ou la politique. Mais comme il en était coutumier, De Gaulle n’a tenu aucun compte de ces avertissements et nous en payons aujourd’hui les conséquences.
    Résultat de ces erreurs :
         – Des centaines de milliers de morts ;
        – Une exploitation à tout va des matières premières situées en sous-sol ou en hors-sol en récoltant tous les bénéfices sans en réinvestir une partie importante dans le développement industriel.
    À l’indépendance ce sont des sociétés privées internationales qui ont poursuivi  l’exploitation de ces richesses naturelles en retirant davantage de bénéfices mais en n’investissant plus. La colonisation a aussi christianisé en apportant la bonne parole et les secours de l’Église. Depuis, la porte est restée largement ouverte à l’islam et à sa religion totalitaire, la charia, imposée par le sabre et par le sang et ainsi le pouvoir a changé de main. L’Afrique paye très cher cette mutation profonde et aujourd’hui elle appelle au secours ! L’instabilité règne du Sénégal au Soudan en passant par la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria, le Tchad et actuellement le Mali (car c’est loin d’être terminé) et le Centre-Afrique. Aucune stabilité n’est envisageable sans un redécoupage politique respectueux des frontières ethniques. Les Arabo-berbères n’accepteront jamais une domination négroïde sur des territoires qui furent durant des siècles les leurs pour effectuer des razzias et se fournir en esclaves. Il est plus qu’illusoire d’imaginer un seul instant, en Afrique, une cohabitation pacifique entre Blancs et Noirs, entre islamisés et christianisés. Comment veut-on parvenir à mettre en place une armée africaine supra-nationale quand l’Europe elle-même n’a pas réussi à la réaliser ? Chaque nation africaine a une armée pour défendre son propre territoire et, le cas échéant, attaquer celui des autres. Jamais une armée totalement indépendante n’assurera la sécurité de l’ensemble des pays africains. Dès 2012 une partie de l’armée malienne formée par les USA s’est immédiatement ralliée aux rebelles nordistes et ce par solidarité ethnique. L’Europe et plus particulièrement la France veulent croire que des élections démocratiques, à la mode occidentale, régleront tous les problèmes une fois la stabilité retrouvée. Ou du moins « on veut nous le faire croire » car nos gouvernants savent parfaitement qu’il s’agit là d’un alibi pour justifier des interventions dont la finalité est toujours inspirée par des intérêts économiques.
    Manuel Gomez, 12/12/2013
    Manuel Gomez est journaliste professionnel à la retraite (La Dépêche d’Algérie – L’Aurore-Paris et Le Méridional-Marseille), aujourd’hui écrivain – 14 livres publiés.
    http://www.polemia.com/lafrique-europeenne-est-morte/

  • Pourquoi les socialistes haïssent-ils les professeurs ?

    Ce qui se passe dans l’Éducation Nationale a un goût de déjà vu. C’est Claude Allègre qui avait décidé de « dégraisser » le mammouth, s’en était pris aux professeurs quasiment traités de fainéants et avait imposé sa « réforme » malgré l’opposition massive des professeurs et souvent des élèves et de leurs parents.

    Le PS l’a payé au prix fort : selon les sondages 150000 enseignants électeurs habituels du PS auraient voté pour Chevènement ou Besancenot. Résultat : Jospin éliminé au premier tour de la présidentielle.

    Avec Peillon, c’est « Allègre : le retour ». Il impose au nom de la « refondation républicaine de l’école » un train de réformes qui conduisent à accélérer la dislocation de l’école républicaine et préparent l’entrée massive du privé sur le terrain de l’éducation.

    Acte I : la réforme des rythmes scolaires. C’est Darcos, ministre de Sarkozy, qui avait imposé la semaine de quatre jours dans le primaire et projetait d’introduire des heures de projets prétendument éducatifs et culturels pendant les horaires scolaires. Ce que projetait Darcos et qu’il n’avait pas pu réaliser, c’est ce à quoi s’est employé Peillon, qui rétablit l’école sur cinq jours, mais sans la coupure du mercredi et en introduisant sous la responsabilité des communes du périscolaire à l’intérieur même de l’école, du périscolaire assuré par des « animateurs ». Beaucoup a déjà été dit sur les conditions ahurissantes de mise en œuvre de cette réforme : des animateurs sans formation, des agents municipaux sans qualification, sont brutalement promus au rang d’éducateurs en lieu et place des professeurs des écoles. Mais l’essentiel est ailleurs. Il ne s’agit pas tant de la mise en œuvre d’une réforme bâclée pour laquelle l’appareil des élus socialistes a été mobilisé pour applaudir le chef génial. Il s’agit des principes fondateurs de l’école : une partie du temps scolaire est passée sous la coupe des mairies, dépendant des moyens financiers et des groupes de pression locaux. C’est-à-dire que l’éducation nationale n’est plus nationale. Prolongement des projets d’établissement chers à Jospin, il s’agit de développer les écoles comme autant d’établissements autonomes, dirigés par un « manager » – il s’agit en effet de transformer le directeur d’école, de collègue en chef. Ces établissements autonomes pourraient ainsi être facilement mis en concurrence avec des entreprises privées d’éducation, à destination des enfants des classes aisées... Darcos et Ferry, anciens ministres de droite ont d’ailleurs chaudement félicité leur collègue Peillon.

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  • XVIe Forum de la Nation : Solidarité nationaliste : interventions de Mme Gandillon et Mlle Lussaud, et du représentant de GefangenenHilfe

    Intervention du représentant de l’association allemande de soutien aux victimes de la répression GefangenenHilfe (site : http://gefangenenhilfe.info/)

    Discours de la représentante des Caryatides, Marie-Claire Gandillon (Site : http://caryatides.fr/)

    Discours de Laura Lussaud pour le CLAN (Comité de liaison et d’aide nationaliste) (Site : http://asso-clan.fr/)

    http://jeune-nation.com/2013/12/xvie-forum-de-la-nation-solidarite-nationaliste-interventions-de-mme-gandillon-et-mlle-lussaud-et-du-representant-de-gefangenenhilfe/

  • Education : 10 propositions du Grenelle de la famillle

     

    Que proposer comme alternative au projet de Vincent Peillon qui espère remplacer les parents par l'Etat afin de (ré)éduquer les enfants ? Famille chrétienne a eu vent des 10 propositions du Grenelle de la famille, organisé par la Manif pour tous :

     

    "Premier principe :

    En vertu de la Déclaration des droits de l’homme de 1948, il appartient aux parents de déterminer l’éducation de leurs enfants. L’État ne peut en aucun cas remettre en question ce droit.

    1. Rédaction d’une charte de la liberté éducative proclamant le droit inaliénable des parents à choisir l’éducation de leurs enfants.
    2. La tâche de l’école doit clairement être recentrée sur l’instruction et transmettre les éléments d’une culture commune, notamment à travers l’enseignement de l’histoire et des classiques.
    3. Toute institution, de l’école au lycée, ayant la charge d’accueillir des enfants doit se doter d’un projet et le remettre aux parents.
    4. Dans chaque unité pédagogique doit être rédigée une charte harmonisant les règles de vie commune qui s’appliquent dans les rapports des élèves entre eux et avec leurs professeurs.
    5. Les parents doivent être informés du contenu des activités périscolaires et ont un droit de regard sur ces activités et la possibilité d’en dispenser leurs enfants.

    Second principe :

    La famille, par l’éducation qu’elle transmet aux enfants, contribue de façon privilégiée au bien commun et doit donc être aidée dans cette tâche dans le respect du principe de subsidiarité.

    1. Dans chaque commune, une Maison pour la famille, gérée principalement par les associations familiales, doit permettre aux familles de trouver un lieu où elles puissent trouver le soutien nécessaire.
    2. Mise en place de formations de type « école des parents pour impliquer les parents, notamment dans la prévention et la lutte contre les addictions et les violences
    3. Mise en place d’un dispositif de prévention des troubles de l’enfant par le biais d’un outil de diagnostic, d’orientation et de prévention composé de psychologues, éducateurs et parents.
    4. Mise en œuvre d’un dispositif de soutien impliquant spécialement les seniors et destiné à accompagner le tandem famille école. Ce dispositif pourrait s’appuyer sur l’idée de contrat de génération.
    5. Ouverture dans chaque département d’une maison d’accueil de jour pour les enfants handicapés permettant de soulager temporairement leurs parents."
    http://www.lesalonbeige.blogs.com/
  • Francis Cousin : "Critique du concept de désinformation"

    Le concept de désinformation est insuffisant. Il nous donnerait à croire que le système matraque, que le système par une technique de renversement construit le Faux. Or, le Faux n’est pas une construction diabolique et complotiste d’états majors petits, moyens ou grands, le Faux, est la substance même du fétichisme de la marchandise, c’est une immanence.

    Bien évidement, il y a des états majors dans les services qui organisent, mais ils n’ont aucun pouvoir, ils sont eux mêmes dans la mystification du fétichisme, ça ne sont pas les états majors qui organisent le fétichisme de la marchandise, c’est le fétichisme de la marchandise qui manipule et qui organise les états majors.

    Extrait de l’émission : "Francis Cousin : L’Être contre l’avoir" sur Méridien Zéro

    Le concept équivoque de désinformation, mis en vogue ces temps derniers par ceux qui souhaiteraient voir se mettre en place une autre forme d’économie politique de l’aliénation et qui aboutit finalement à faire croire que le mensonge résulterait d’une simple utilisation inadéquate et malveillante de l’authenticité qu’il conviendrait uniquement de changer en bon usage de réinformation, oublie que c’est la marchandise qui est en soi pure contre-vérité.

    Tant que le fétichisme de la marchandise existera, et peu importe là quelle faction étatique en assume la gestion, le renseignement et l’investigation, la vérité officielle du spectacle démocratique ne saurait être autre chose que la perfide impérialiste du marché, puissance la plus hostile qui puisse être pour la vraie passion de vérité humaine.

    Ainsi, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, tous les contre-médiatiques qui voudraient simplement changer d’État et modifier la donne de l’argent, omettent de voir que le faux ne résulte nullement de soi-disant mauvais jugements, observations ou déductions mais qu’il est, a contrario, l’impeccable conclusion du bon raisonnement spectaliste de l’intellection marchande".

    Francis Cousin, "L’Être contre l’avoir", p.19.

    Déniché sur L’Heure Asie

    http://la-dissidence.org/2013/12/01/francis-cousin-critique-du-concept-de-desinformation/