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culture et histoire - Page 1672

  • Laurent Brayard: « La grande majorité des médias français sont contrôlés »


    Laurent Brayard,Français habitant en Russie et rédacteur pendant un moment à la Voix la Russie, raconte sur son blog (1) une histoire assez étonnante qui lui est arrivée avec un journaliste français. Intrigué, nous avons voulu en savoir plus et il a bien voulu répondre à nos questions tout en nous offrant un panorama de la presse russe par la même occasion.



    1) Laurent Brayard, pourriez-vous d’abord brièvement vous présenter aux lecteurs ?

    Bonjour à vous, je suis un journaliste indépendant mais aussi un historien et un écrivain. Je vis en Russie, à Moscou depuis quatre ans, j’ai 41 ans. J’ai longtemps vécu en Bourgogne, ma terre de cœur mais les hasards de la vie et une grande histoire d’amour m’ont conduit vers la Russie.



    2) Sur votre blog, vous racontez une histoire vraiment étonnante. Un journaliste français, que vous connaissiez depuis longtemps, vous a avoué récemment vous avoir retiré de ses contacts twitter parce que ce que vous écriviez n’était pas dans ligne des rédactions françaises et que son rédacteur en chef lui avait fait le reproche d’être en contact avec vous. Pourriez-vous nous en dire plus ?

    Je suis en France depuis quelques semaines, à cause d’un grave accident qui a manqué de me coûter la vie. Ce séjour forcé m’a fait penser un moment que je pourrais vivre à nouveau en France avec ma compagne. J’ai donc cherché du travail et j’ai écumé tous les médias nationaux et les régionaux proches de ma région. Ayant travaillé pour La Voix de la Russie, média public russe, je savais déjà que je porterais à vie une sorte d’étiquette du genre « Kremlin » sur le front ! Mais j’ai vite compris que cela serait pire encore que ce que j’imaginais. Je n’ai pas qu’un ami qui travaille dans le journalisme. J’ai été surpris de l’absence de solidarité, par les silences ennuyés à la fois de mes amis et des rédactions. L’ami dont je parle, est un ami d’enfance, il travaille pour un très grand journal régional, l’un des plus importants de notre pays. Je ne peux pas, sans lui créer des ennuis, le citer, au moins par fidélité à notre amitié et par principe, je peux seulement ajouter que le journal en question est Sud-Ouest… une très grosse boutique, le 2e quotidien régional français. La conversation que j’évoque a eu lieu dans un cadre privé, des retrouvailles entre vieux amis. Ma surprise fut grande d’entendre mon camarade pendant la moitié de notre rencontre, me marteler que je devais, supprimer mes réseaux sociaux, disparaître de la toile si je voulais un jour travailler dans le journalisme en France et vendre des livres… L’histoire que je raconte est vraie, il a été sermonné par sa rédaction pour m’avoir dans ses contacts Twitter et a dû rendre des comptes. Pendant les quelques heures de notre conversation, il a vainement tenté de m’expliquer qu’il fallait absolument que je reste dans la rédaction d’articles dans une ligne modérée centriste, le plus neutre possible et en évitant d’écrire contre la gauche et en particulier ce qui pourrait froisser les milieux gays, de gauche ou des pouvoirs en place.

    Marie -Madeleine Courtial Lire la suite.... =>http://medias-presse.info/laurent-brayard-la-grande-majorite-des-medias-francais-sont-controles/4166

    1) http://laurentbrayard.blogspot.fr/

  • Discours de Florian Rouanet donné le 7 décembre 2013 à Lyon, à l’occasion du XVIe Forum de la Nation :

    http://www.youtube.com/watch?v=0fUv9uHtlKs&feature=youtu.be

  • La disparition en catimini de la chronologie à l’école élémentaire

    Tribune libre d’Aetius

    La quasi-disparition de Louis XIV, Napoléon Ier et autres grands personnages de l’Histoire de France, ainsi que l’abandon de la chronologie dans les programmes du secondaire ont fait beaucoup parler dans les médias, en revanche le silence fut assourdissant sur la disparition programmée en 2012 de la chronologie dès l’école élémentaire.

    Depuis la rentrée 2013, au cycle 3 (CE2, CM1, CM2), chaque année est centrée autour d’une ou plusieurs thématiques larges. Au CE2 l’Histoire sociale et économique ; au CM1 le religieux, le culturel et l’histoire politique jusqu’en 1789 ; au CM2 l’histoire politique après 1789. Certains thèmes sont ainsi traités sur plusieurs années : la Révolution française est ainsi abordée au CM1 (pour les valeurs de 1789 : liberté et égalité) et au CM2 (pour l’aspect politique : chute de la monarchie, République, Terreur, etc.).

    Auparavant étaient traités au CE2 la Préhistoire et l’Histoire de France jusqu’au début du Moyen Âge ; au CM1 l’Histoire de France du Moyen Âge au XVIIIe siècle ; au CM2 l’Histoire de France de la Révolution française à nos jours.

    A 8-9 ans, l’élève rencontre pour la première fois l’Histoire au cours de sa scolarité, comment se repérera-t-il dans le temps ? Que comprendra-t-il quand, au CE2, le maître passera directement de la romanisation de la Gaule aux relations entre les seigneurs et les paysans au Moyen Âge ?

    Ci-dessous, les programmes d’Histoire simplifiés aux CE2, CM1 et CM2. Le lien vers le bulletin officiel est en bas d’article.

    A noter que les programmes du primaire doivent être entièrement réécrits pour 2014. Il est malheureusement peu probable de voir le retour de la chronologie …

    ■ CE2

    La Préhistoire : premières traces de vie humaine, maîtrise du fer, début de l’agriculture, apparition de l’art.
    Les Gaulois.
    La romanisation de la Gaule.
    Les relations entre seigneurs et paysans.
    Les Grandes Découvertes.
    La Renaissance : quelques découvertes scientifiques.
    La France industrielle et urbaine (XIXe siècle), le travail à l’usine.
    Les Révolutions techniques et scientifiques au XXe siècle, la société de consommation.

    ■ CM1

    La christianisation du monde gallo-romain.
    La naissance et le développement du royaume de France.
    Le rôle de l’Eglise au Moyen Âge.
    Conflits et échanges en Méditerranée : l’Islam, les Croisades.
    La Guerre de Cent Ans.
    Les premiers empires coloniaux, traite des noirs et esclavage.
    La Renaissance artistique, la Réforme et les guerres de religion.
    Louis XIV, un monarque absolu.
    La Révolution française : l’aspiration à la liberté et à l’égalité.
    La colonisation (XIXe-XXe siècles).

    ■ CM2

    Les Lumières.
    La Révolution française, la République et la Terreur.
    Le Premier Empire : les grandes réformes de Napoléon Bonaparte.
    L’installation de la République et de la démocratie au XIXe siècle.
    La violence du XXe siècle : les deux conflits mondiaux.
    L’extermination des juifs et des tziganes : un crime contre l’humanité.
    La Ve République.
    La construction européenne.

    Bulletin officiel n°1 du 5 janvier 2012

    http://histoire.fdesouche.com/3246-la-disparition-en-catimini-de-la-chronologie-a-lecole-elementaire#more-3246

  • La Vérité sur le Ché

    http://www.youtube.com/watch?v=XK7J-6eIx-k

  • “Libération” bientôt en Seine-Saint-Denis ?

    PARIS (NOVOpress) - Rien ne va plus pour Libération, qui accuse sur l’année 2013 une perte d’un million et demi d’euros et une vertigineuse chute des ventes en kiosque de 30%. Le quotidien emblématique de la gauche bobo, dont les ventes n’ont cessé de dégringoler depuis l’arrivée de Nicolas Demorand (directeur de la rédaction de mars 2011 à juin 2013 et président du conseil de surveillance) doit trouver le moyen d’économiser trois millions d’euros. Rappelons au passage que le titre survit en partie grâce aux généreuses subventions de l’État : en 2010, pas moins de 14 millions lui ont été versés.

    Plusieurs pistes sont à l’étude, telles qu’une diminution de la masse salariale, mais aussi un déménagement en Seine-Saint Denis. On chuchote que l’équipe serait très réfractaire à l’idée de quitter ses vastes locaux du 3ème arrondissement, situés à deux pas du quartier très privilégié du Marais, pour aller dans un immeuble de Bagnolet surplombant le périphérique. La rédaction devrait pourtant se réjouir à la perspective d’intégrer un secteur cosmopolite, propice au multiculturalisme et au vivre-ensemble qui lui sont chers.

    http://fr.novopress.info/

  • Les secrets de la Réserve Fédérale Américaine

    Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois. »


    Cette phrase attribuée à Mayer Amschel Bauer montre toute l’ambition oligarchique de la Banque. Ce Bauer, plus connu sous le nom de ses armoiries rouges : Rothschild, avait dès 1773 le projet de remplacer l’aristocratie européenne par un nouvel ordre mondial financier. Au XIXème siècle la Maison Rothschild contrôlait la moitié de la fortune planétaire. En 1910, affiliées de près ou de loin avec les plus grandes puissances bancaires de l’époque : J.P. Morgan Company, Brown brothers Harriman, M.M. Warburg & Co., Kuhn-Loeb et J.Henry Schroder, elle pouvait prétendre façonner en coulisse, derrière les trônes et selon ses intérêts, le sens de l’Histoire.

    Le pouvoir d’émettre de la monnaie confère tous les pouvoirs.

    Et non l’inverse : ce n’est pas, comme il se devrait, l’Etat ou le roi qui décide de la création monétaire en fonction des besoins économiques du pays. Les grands banquiers, tous issus du commerce et trafic international  (chemins de fer, mercerie, cuivre, esclaves, diamants…), ont vite compris que pour augmenter la masse monétaire, -autrement dit pour continuer à s’enrichir en tirant avantage des surplus ou excédents de l’argent en circulation-, il fallait l’étalonner sur l’or. Ce métal précieux demeure une valeur stable, échangeable et universelle. Le cours des monnaies s’est ainsi internationalisé – premier pas dans la mondialisation- en se régulant par la mise en place de taux favorables.

    Nos grands banquiers prétendaient alors apporter une stabilité économique à leurs nations par une réglementation des échanges d’argent… Ils limitaient surtout le flux sortant d’or afin d’en maintenir des réserves importantes dans des banques centralisées, qui pouvaient en dernier recours refinancer les banques en difficulté de leurs pays respectifs et ainsi éviter crises et faillites !

    Mais ne nous leurrons plus : quiconque contrôle la masse monétaire contrôle les entreprises et les activités du peuple, et c’est là le réel intérêt des banques centrales. Elles s’organisent donc pour faire du profit et ce, indépendamment de toute institution et bonne volonté gouvernementale.

    L’objectif premier de ces richissimes oligarques est l’obtention d’un pouvoir suprême par la création de dettes intarissables. Pourquoi dit-on que «la fortune des Rothschild consiste en la banqueroute des nations»? L’incroyable livre d’Eustace Mullins, Les Secrets De La Réserve Fédérale, nous dévoile cela de façon alarmante.
    (NDLR Scriptoblog, a voir aussi sur le sujet : La Guerre des Monnaies : La Chine et le nouvel ordre mondial)

    La FED

    Au début du XXème siècle de puissants groupes bancaires majoritairement européens ont échafaudé aux Etats-Unis, alors seuls dépourvus de banque centrale, une législation monétaire dans l’intérêt des grandes entreprises et fortunes, ainsi qu’une administration adéquate – et dont le public ignorerait tout!

    En cet automne 1910, une poignée d’homme vont décider du sort de l’Amérique en particulier et du Monde en général via la mise en place d’une Réserve Fédérale qui ne sera de fait qu’une banque centrale. Une banque centrale censée combattre les monopoles financiers par…un monopole financier!

    Il aura fallu 3 ans et l’élection du président-pantin Wilson pour promulguer officiellement la Loi de la Réserve Fédérale et attribuer ainsi tout pouvoir à une banque par le contrôle privé de la monnaie en lieu et place du contrôle public. Ou comment voler au peuple le pouvoir de battre monnaie et d’en réguler la valeur.

    Le cerveau de ce projet: le Baron Alfred Rothschild – petit fils de Mayer Amschel et directeur de la Banque d’Angleterre. Le principal instigateur et bénéficiaire: Paul Warburg. Sans ce dernier, envoyé de la maison bancaire allemande Kuhn, Loeb & Co., il n’y aurait pas eu cette Loi supérieure aux lois de l’Etat. Ajoutez les Lazard Frères, Lehman Brothers, Goldman Sachs, la famille Rockefeller et celle de J.P. Morgan comme actionnaires privés et cardinaux (et non fédéraux comme le sous entend la dénomination de cette banque), et vous comprendrez comment depuis 1914 les destinées politiques et économiques des américains sont dirigées. Vous comprendrez surtout comment les guerres, les révolutions, les crises et les dictatures dans le Monde sont commanditées par une poignée de financiers amoraux et apatrides.

    Une oligarchie qui ne peut rien prévoir mais tout provoquer.

    La première grosse mobilisation de crédit de la Réserve Fédérale Américaine (fondée sur l’impôt  sur le revenu alors créé) fut pour financer la Première Guerre Mondiale. La FED a dépensé l’argent du contribuable américain au rythme de dix milliards de dollars par an pour que la guerre perdure alors que les pays belligérants, englués dans une boucherie insensée, recherchaient la paix dès 1916…

    Pourquoi le président Wilson leva l’embargo sur le transport des armes vers le Mexique en pleine décade révolutionnaire ?

    Pourquoi les financiers de la Réserve Fédérale ont-ils apporté des fonds à Lénine et Trotski si ce n’est pour renverser le régime tsariste tout en maintenant la Russie dans la Première Guerre Mondiale.

    Pourquoi cette crise agricole américaine de 1920 à 1921 si ce n’est pour se rembourser d’agriculteurs trop indépendants, dans l’Ouest du pays, qui refusèrent de dilapider leur argent dans les spéculations sibyllines d’une Banque trop lointaine.

    Pourquoi les principaux actionnaires de la Réserve Fédérale, alors opportunément tous éclipsés du Marché dès février 1929, ont-ils laissé la population et le pays se kracher dans une Dépression mémorable ?

    Quelles étaient les réelles ambitions de Gordon Richardson, banquier le plus influent du monde de 1973 à 1983 et alors patron de la Banque d’Angleterre ? N’était-il pas avant le président de la J. Henry Schroder Company of New York (l’un des autres actionnaires de la Réserve Fédérale) de 1962 à 1973 ? Et ne parlons-nous pas ici de cette banque, la Schroder donc, qui approvisionna  l’Allemagne de 1915 à 1918, finança Hitler et rendit possible la Deuxième Guerre Mondiale, favorisa l’élection du président américain Herbert Hoover quelques mois avant la crise de 1929 (et pour laquelle ce dernier resta étrangement inactif) ? Cette même banque, qui associé à Rockfeller dès 1936, mandata au début des années 80 deux secrétaires très influents de l’administration Reagan : Schultz à l’Etat et Weinberger à la Défense.

    De telles connexions ne peuvent que nous interpeler. Mais il semblerait, encore une fois, que l’ivresse démocratique corrompe notre raison au point que nous laissons faire sans réagir les caprices oligarchiques d’un empire au masque trop charitable…

    Cédric Bernalas.
    Article initialement publié sur Diktacratie

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/62-le-meilleur-du-web/economie/1219-les-secrets-de-la-reserve-federale-americaine