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culture et histoire - Page 1793

  • L’Université d’Été de Génération Identitaire

    COMMUNIQUÉ : « En route pour Ithaque ! » du 12 au 17 Août
    « Le pouvoir socialiste semble avoir choisi de nous désigner comme ses ennemis, la Génération Identitaire ne le décevra pas ! ». C’est ainsi que se terminait le communiqué annonçant la création de Génération Identitaire à la fin de l'été 2012.
    Du toit de la mosquée de Poitiers au siège du PS rue de Solferino, en passant par notre campagne « Génération Solidaire » auprès des SDF et la mobilisation contre la loi Taubira, nous nous sommes efforcés depuis de tenir cette promesse.
    De telles opérations, tout autant que la structuration de Génération Identitaire, sont rendues possibles grâce à un effort permanent de formation des militants et responsables. L'Université d’Été qui se tiendra dans le Dauphiné (à proximité de Grenoble) du lundi 12 au samedi 17 août, s'inscrit dans cette démarche.
    Dirigé par une équipe de formateurs expérimentés, cette Université d’Été est une occasion unique d'apprendre, chanter, transpirer ensemble dans un cadre naturel d'exception, et ainsi de resserrer les liens entre les participants. 
    Cette session, intitulée « En route pour Ithaque ! », permettra, en parallèle de la formation militante, de s'intéresser à l’œuvre d'Homère et aux aventures d'Ulysse, mythe majeur de notre civilisation.
    Onzième rendez-vous de formation estivale pour les jeunes Identitaires, premier pour le mouvement Génération Identitaire, notre Université d'Été s'adresse en priorité aux cadres. Tout adhérent souhaitant y participer doit recevoir le parrainage d'un Conseiller fédéral.¢
    Lundi 12 au samedi 17 août, Dauphiné,
    Participation de 60 € par personne
    Renseignements et inscriptions :
    contact@generation-identitaire.com

    GENERATION IDENTITAIRE
    Site : www.generation-identitaire.com
    Messagerie : contact@generation-identitaire.com
    Facebook : http://www.facebook.com/GenerationIdentitaire
    Twitter : https://twitter.com/G_IDENTITAIRE

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Vers un nouveau militantisme (Partie 3)

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    Imaginons à présent ce que pourrait donner, de manière très générale et hypothétique, une force nationaliste-révolutionnaire construite sur de nouveaux principes, et entièrement dédiée à son objectif.
    Objectif :

    -Renverser la Vème République

    -la remplacer par un état social-nationaliste fondé sur :

    -le contrôle de l’économie par un Etat fort aux fonctions régaliennes,

    -sur une organisation locale et populaire à la base.
    Cela nécessite :
    -des tro
    upes (des penseurs, des cadres, des militants, des sympathisants,) aux compétences variées.

    -des réseaux (dans toute la société et dans tous les domaines, pas seulement le milieu faf ou gauchiste, mais partout ou s’exprime et ou s’appuie le peuple).

    -des moyens (diplomatiques, financiers, idéologiques, etc).

    -un front commun (c'est-à-dire tirer tous dans la même direction sans se gêner mutuellement si possible, et ne pas gâcher ses munitions sur des cibles inutiles).
    Aucune faction révolutionnaire en France ne dispose de cela.

    La structure révolutionnaire :

    Outils publics, organisation souterraine.

    Quelle que soient leurs noms, les fédérations, les courants politiques, les groupes, les cellules ou les sections devront être complètement clandestines.
    Finit les associations loi de 1901. Finit les cartes de membre, les bureaux avec pignon sur rue, les beaux logos et les sites officiels. Un mouvement clandestin est plus difficilement infiltré, et impossible à dissoudre. On ne peut pas le mettre hors la loi s’il n’a pas de charte ni de nom ni de liste d’adhérents…

    Les structures externes, associatives, logistiques ou diverses (maison d’édition, local associatif, syndicat, collectif de distribution de nourriture etc) elles, seront légales et déclarées. Elles ne seront que des outils au service de la force révolutionnaire et devront donc être gérées par le conseil révolutionnaire central. Par contre, les gens qui y travailleront ne seront que des sympathisants ou des bénévoles divers, sans liens direct avec l’organisation mais si possible encadrés par un militant révolutionnaire. Tout sera fait pour que les structures légales et apparentes n’aient aucun lien visible ni avéré avec le mouvement révolutionnaire, ni même sous-jacent. Elles doivent être le plus neutres possibles.

    Division et structure pyramidale
    Les militants devront travailler en cellules hermétiques. Tous les militants seront obligatoirement sous pseudo. Seul le chef de cellule (ou les chefs) peut rencontrer les autres chefs (qu’il ne connaît que sous pseudo, lui aussi) et participer aux différentes réunions de coordination. Cela réduira la contamination et l’infiltration des cellules, les scissions, etc. Les cellules de 3 à 10 membres maximum permettent aussi de réduire les conflits personnels. Si un type ne s’intègre pas dans une cellule, qu’il travaille dans une autre. Si une cellule éclate, le mouvement ne perdra qu’un nombre infime de militants.
    Les cellules devront se former à la base (quartier, ville) puis se fédérer progressivement (bureau régional, bureau national) vers le haut, et pas l’inverse.

    Organisation du bas vers le haut, le contraire de ce qui est fait actuellement.
    Eventuellement, un Comité Révolutionnaire Central pourrait être mis en place indépendamment, puis rattaché progressivement aux cellules autonomes, via les chefs de sections et les réunions de coordination. Comme ces chefs seront anonymes et travailleront de manière collégiale et invisible, on supprime automatiquement le conflit de chefs ou le « syndrome gaulois » du « moi je ne marche pas avec untel ni avec untel ».
    Ce serait difficile à mettre en place, certes, mais 100 fois plus efficace que la conception dépassée des partis classiques fonctionnant plutôt comme des gangs. . Les membres sont avant tout des militants, pas des amis. [En conséquence, si un mec fout le bordel dans la cellule, ne vient pas aux réunions ou désobéit aux ordres approuvés collectivement, il en est exclut et la mesure disciplinaire apparaît comme naturelle car basée sur une décision collective lors d’une réunion et non sur la volonté arbitraire d’un chef. ]
    Un tel modèle de structure ne se construira pas sans pertes, sans heurts, sans échecs mais dans une première phase il serait :

    -Bien plus dangereux pour le régime en place que tout ce que nous avons pu faire jusqu’à présent.
    -D’une efficacité décuplée sur tous les plans
    -Apte à mener la guerre sur un front large sans opposer les diverses tendances politiques ni les différe
    nts

    -Apte à faire émerger des chefs valables révélés sur leurs compétences réelles et leur capacité de sacrifice et de travail.

    -Apte à occuper tous les domaines de luttes (politique, associative, culturelle, économique en pensant de manière utile, plutôt que dogmatique ou romantique.
    -Apte à briser l’enfermement en recrutant des militants et des sympathisants en dehors d’une tribu définie et réduite. Une association de quartier qui distribue de la bouffe ce n’est pas fasciste. Un réseau invisible sans charte, sans nom, sans logo, sans sectarisme idéologique n’est pas « infréquentable ». Le militant révolutionnaire peut être un ultranationaliste fan de black metal, un col blanc apolitique ou un encarté de la CGT. De telles expériences ont déjà fonctionné.
    -Capable d’engendrer l’embryon d’un Etat révolutionnaire réellement capable de prendre le relais quand la Vème République s’écroulera ou perdra ses moyens (hausse des prix, situation de chaos, etc). [Un comité de quartier « apolitique », en cas d’absence de l’Etat, peur assurer dans l’urgence une gestion de la nourriture et de l’eau, et d’un coup, comme par magie, se doter d’un beau drapeau rouge & noir. Il peut même fonder une milice d’autodéfense légitime aux yeux des habitants, en cas d’émeute, etc…]
    Tout le monde parle de révolution mais on oublie qu’il ne suffit pas que le système s’écroule. Il faut avoir quelque chose pour prendre le relais de ce système.

    Dans une deuxième phase, une telle structure, pourrait, le jour ou l’Etat passe à un stade supérieur de décomposition (comme en Grèce) :
    -servir d’interlocuteur crédible à une puissance étrangère qui bénéficierait d’un changement de régime, et donc à recevoir des soutiens plus importants.
    -remplacer peu à peu un Etat de plus en plus démissionnaire, dans une société de plus en plus pauvre et anarchique, éclatée, aux structures sociales traditionnelles absentes. Etre présent pour les gens.
    -donner naissance à une branche armée capable d’entrer en guerre ouverte contre l’Etat en s’appuyant sur le peuple (comme l’a fait le Hezbollah au Liban, comme l’Aube Dorée est en voix de le faire en Grèce.).
    Il n’y a aucuns raccourcis pour la révolution. Le seul chemin, c’est la constitution lente et minutieuse de cette force.

    Guillaume Lenormand http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    Source: Rouge & Noir

  • Entretien avec Bruno Gollnisch : hommage à Jean Madiran, affaire Méric, Eduardo Rihan Cypel

  • Jean Madiran est mort

    Jean Madiran s’est éteint, hier mercredi 31 juillet, à l’âge de 93 ans.

    Disciple indéfectible de Maurras, combattant de la cause nationale tout au long de sa vie, c’est une grande perte pour notre famille de pensée.

    L’Action française adresse à ses proches, ainsi qu’à toute la rédaction du quotidien Présent, dont il fut le fondateur, ses plus sincères condoléances.

    Nous renvoyons ci-dessous à l’hommage de l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur Métablog ainsi qu’à celui de Philippe Maxence.

    Voir également l’article de Jeanne Smits dans Présent

    Les obsèques de Jean Madiran seront célébrées, ce lundi 5 août à 10 h en la chapelle Notre-Dame des Armées (Impasse des Gendarmes) à Versailles, par Dom Louis-Marie, Père Abbé du Barroux.

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • 4 août 1532 : traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France

    bzh_anne.jpgLes États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour « unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché ».
    Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532 :

    • il s’y nomme « père et légitime administrateur et usufruitier des biens de notre très cher et très aimé fils » et celui ci « Duc et propriétaire des pays et Duché de Bretagne »,
    • il rappelle la demande des États :
      - d’unir perpétuellement la Bretagne à la couronne de France,
      - de conserver les « privilèges, franchises, libertés et exemptions anciennement octroyées et accordés par les Ducs de Bretagne nos prédécesseurs »,
    • il confirme « perpétuellement », en tant que Roi et Duc, ces privilèges,
    • sous réserve des modifications que pourraient demander ultérieurement les États.

    http://www.contre-info.com

  • Vers un nouveau militantisme (Partie 2)

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    Personne ne prétend ici révolutionner le nationalisme français, la dissidence révolutionnaire et le militantisme en général. Nous n’inventons rien. Nous n’avons pas de solution magique. Et si nous en avions une, encore faudrait-il qu’elle soit appliquée patiemment, méticuleusement, systématiquement, et sur le long terme.

    Plutôt qu’une doctrine militante, nous proposons ici un ensemble de reflexes organisationnels et militants, qui peuvent éventuellement contribuer à changer la donne et à surprendre le système totalitaire auquel nous faisons face.

    UNE DISPOSITON MENTALE
    Avoir un objectif clair et commun.

    Le militant doit savoir ce qu’il veut. Assez précis pour être énoncé clairement, assez commun pour ne pas être sectaire et pouvoir englober plusieurs tendances. Par exemple :
    « Je milites pour :

    - le renversement, par tous les moyens, de la Vème République

    -l’instauration en France d’un Etat fort, indépendant, contrôlant l’économie, basé sur le mérite et la responsabilité politique des français, respectant et préservant l’identité et l’unité de la France. »
    C’est là une définition dans laquelle presque tous les nationalistes, et beaucoup de français peuvent se retrouver, quel que soit leur tendance.
    [Cela a été le succès de la doctrine communiste, qui a connu des dissensions parmi ses intellectuels, mais presque jamais parmis ses militants. L’ouvrier chinois et le guérillero péruvien étaient capables de résumer, en quelques phrases, la même idéologie et les mêmes objectifs (l’instauration d’une société communiste-collectiviste, l’abolition des classes, etc).]
    L’avantage d’un objectif clair, c’est que vous pouvez militer librement avec tous ceux qui partagent essentiellement le même objectif final que vous, même énoncé différemment. Il ne faut jamais confondre la ligne politique et l’étiquette politique. Certains « communistes » ou militants de « gauche » peuvent avoir une ligne politique beaucoup plus proche de la nôtre, contrairement à certains « patriotes » atlantistes et libéraux, et il faut éviter de se faire berner par leur étiquette.

    Au final, une parade au sectarisme mental et à l’enfermement dans le « ghetto faf ».
    Il faut avoir l’esprit le plus large possible et envisager la scène politique, associative, culturelle, économique, comme un échiquier comportant autant de pions qui sont des véhicules de nos idées, de notre vision du monde, de notre combat et de notre victoire.
    Autrement dit, si vous refusez de parler ou de travailler avec tous les gens qui ne sont pas ultranationalistes français, blancs, catholiques et habillés en militaires, vous n’accomplirez jamais rien. 

    Réserver ses cartouches pour l’ennemi :

    -La personne ou l’organisation en question est elle réellement nuisible, dans les faits, à notre but, à nos objectifs?
    -Si non, foutez-leur la paix à défaut de mieux. C’est le Statut Quo.

    -Si oui, est-ce par définition (le NPA trotskyste est par définition mondialiste) ou par récupération (la CGT ou certains mouvements patriotes) ?
    -Si c’est par nature, combattez ce mouvement.
    -Si c’est par récupération, allumez des contre-feux ou réinvestissez ce mouvement vous-même.

    UNE ORGANISATION DIFFERENTE

    On peut imaginer des alternatives aux éternels partis nationalistes traditionnels ::

    -Penser des structures qui se construisent du bas vers le haut (une section de nationalistes locaux, qui s’organise sur une base de coopération locale et de travail concret avec des objctifs de solidarité, quitte à fédérer cette section avec sa voisine, dans la ville voisine ou encore dans la région la plus proche).
    Fini les petits chefs autoproclamés et leurs ultimatums.

    -Si chef il y a, il doit se désigner sur le mérite, c'est-à-dire à la fois sur son efficacité, sur ces accomplissements, et sur l’unanimité du groupe qui décide de le suivre.
    Un intello ne fait pas forcément un bon chef. Un bon organisateur n’est pas forcément un grand théoricien. Il faut donc répartir les tâches selon les capacités de chacun. Çà peut paraître naturel, mais les nationalistes ne le font presque jamais.

    Une autre solution consiste, pour échapper au caporalisme, à se diviser en cellules non officielles (donc inexistantes sur le papier) de 4 ou 5 membres maximum. Ces cellules autonomes peuvent décider plus facilement, par unanimité, avec qui elles travailleront, ou, quand, comment. Moins de membres = moins de conflits de gestion et plus de transparence.
    La transparence, dans le travail de groupe, est essentielle.
    Une ligne de conduite, définie par notre camarade Lénine, résumait bien le fonctionnement idéal :
    « Liberté complète dans la discussion, discipline complète dans l’action ».
    A l’exemple de la section normande de 3ème Voie, toute action ou décision politique était débattue lors de la réunion mensuelle. Il y avait des règles strictes.
    Un chef de réunion proposait un ordre du jour. Personne ne parlait en même temps, chacun son tour. On arrivait finalement à l’unanimité générale, car toutes les questions avaient trouvé une réponse, toutes les suggestions avaient été écouté. Le militant qui désaprouvait radicalement annonçait d’avance qu’il ne participerai pas, et on savait dés lors sur qui compter, exactement, pour telle ou telle action.
    Une fois que l’on s’était mis d’accord, il n’y avait plus de place pour le manque de discipline, l’improvisation, la déconnade. Le militant indiscipliné, provocateur, bourré, en retard, etc, n’avait aucune excuse, et il ne pouvait pas dire « le chef ne m’aime pas ».
    Il faut se rappeler qu’un militant ne sera jamais un soldat. Il n’est pas payé, il est volontaire, et sur le côté, il a le plus souvent un emploi et une vie de famille. On ne peut donc le traiter éternellement comme de la merde et l’obliger à participer à des coups de buzz dont il sera la victime, ou à des actions qui ne le concernent pas.
    Un mouvement révolutionnaire se souciant du peuple, construit localement, và privilégier la mobilisation sur des thèmes qui impliquent directement les travailleurs français sur le plan local. Et ce seront le plus souvent des thèmes socio-économiques, licenciements, etc.
    Avec un petit nombre d’hommes déterminés, des structures de collecte, de distribution de bouffe ou de solidarité diverses peuvent être mis en place. C’est moins romantique que de défiler en uniforme paramilitaire, mais le vrai nationalisme commence comme cela.
    Concernant l’idéologie : un groupe de travail local, à objectif social, ne doit pas, ne PEUT pas être sectaire, ni ridiculement folklorique. L’idéologie ne doit pas passer en premier. D’abord la mobilisation, ensuite le message. Sinon c’est du prosélytisme, et le français déteste cela.

    Pour autant, cela est loin d’être suffisant.
    Deux organisations nationalistes ont fait le pari de s’organiser différemment. Le MAS (Mouvement d’Action Sociale) et les Nationalistes Autonomes.

    Le MAS survit tel un réseau fantomatique à l’origine de très bonnes initiatives. Mais ce n’est pas suffisant. La revue Rébellion ou la radio Méridien Zéro sont de bons outils, mais il s’agit d’intellos fafs qui parlent à des intellos fafs avant tout. Bref, peu de prise sur le populo et peu de capacité de nuisance ou de contre-attaque face au système.
    Les nationalistes autonomes, très bon concept qui voulait copier les black blocks, ont eux aussi soufferts de l’arrivée de petits chefs qui ont mené à des querelles. Leur amateurisme, leur indiscipline et leurs limites géographiques ont réduit leur marge d’action.
    Ces deux mouvements ont toutefois été des expériences très intéressantes, et il faut s’en inspirer.
    Une organisation de nationalistes sans partis, sans chefs, divisée en cellule, doit faire face à plusieurs dangers :
    -se désagréger faute de ciment idéologique (d’où l’utilité d’un programme clair, court et commun).
    -sombrer dans le n’importe-quoi.

    -sombrer dans l’invisibilité et l’inaction.
    -devenir sectaire

    Pour illustrer un peu, on peut imaginer une sorte de « MAS » national, non-existant officiellement, au programme social et national clair, compréhensible et assez large pour englober de droite à gauche des ultranationalistes charnels (tendance Œuvre Française) et des syndicalistes ouvriers, comme des français lambdas…
    Cette organisation se mobiliserait avant tout dans le quotidien, rebâtissant des organisations sociales qui prendraient le relais d’un Etat disparaissant et démissionnaire (exemple du Hezbollah, le parti chiite libanais et premier fournisseur d’emplois dans son pays, possédant une branche militaire et ses propres hôpitaux, crèches, écoles, ateliers, etc).
    Au-delà, les membres de ce parti investiraient au maximum toutes les manifs et les champs de revendication politiques, sur le terrain. En s’y rendant naturellement, de manière autonome, car se serait non un ordre venu d’en haut mais un réflexe militant, une part de leur formation.
    Ainsi, quelle que soit la manif (contre le mariage gay ou contre la réforme des retraites), il s’y trouverait un bloc « rouge & noir » solide, combattif, autonome mais aussi discipliné et lucide, qui serait présent pour combattre et non pour se défouler. Ce serait l’ébauche d’une vraie force révolutionnaire et réellement dangereuse pour le système en place.

    Guillaume Lenormand http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    Source: Rouge & Noir

  • Découverte en Écosse du plus ancien calendrier connu au monde

    Les archéologues ont découvert un calendrier lunaire dans l’Aberdeenshire, en Écosse, qui est vieux de près de dix mille ans.

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    Le plus vieux calendrier du monde, constitué de fosses ayant pu maintenir des poteaux, aurait été découvert dans le Nord de l’Écosse.

    Leurs résultats montrent que leurs auteurs avaient développé une pensée sur le temps et avaient trouvé un moyen de le suivre à une période de l’histoire qui était encore à l’âge de pierre.

    La découverte est considérée comme à la fois surprenante et importante car ce calendrier est deux fois plus vieux que le calendrier qui était auparavant considéré comme le premier calendrier officiel, créé en Mésopotamie il y a 5000 ans.

    Mais ici [en Ecosse], il a été découvert une construction permettant de suivre les phases de la lune il y a près de 10.000 ans.

     

    Les scientifiques appellent maintenant cette construction en Ecosse qui semble imiter les phases de la lune pour suivre les mois lunaires le plus ancien calendrier connu au monde.
    « Ce que nous voyons ici est une étape majeure dans l’apparition du concept de temporalité dans l’humanité, c’est peut-être le début de l’histoire elle même », a déclaré Vincent Gaffney, professeur d’archéologie du paysage à l’université de Birmingham, qui a dirigé l’équipe qui a analysé les fosses et leurs fonctions.

    On parle aussi du « calendrier du champ Warren », en référence à la superficie des terres dans l’Aberdeenshire où le calendrier a été trouvé, la découverte consistant en un réseau de 12 fosses et arcs. Ces fosses et arcs semblent représenter les phases de la lune, passant de la croissance et la décroissance à l’arc central, correspondant aux mois lunaires de l’année.

    Cependant, a déclaré le professeur Gaffney, puisque l’année lunaire ne correspond pas à l’année naturelle, la séquence a dû être calibrée annuellement, et le site semble s’aligner sur le solstice d’hiver, ce qui indique que chaque année, il a été calibré et maintenu au bon moment. [...]

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    Vue aérienne de Warren field.

    Les créateurs du calendrier sont identifiés comme un groupe mésolithique, se référant à un groupe de cultures entre Paléolithique et le Néolithique. Les trois groupes appartiennent à l’âge de pierre, et le mésolithique était un groupe de transition qui a réussi à s’adapter à la cueillette et à la pêche ainsi qu’à l’économie de la chasse. La question demeure : pourquoi ces chasseurs-cueilleurs suivaient les phases de la lune ? Aux fins de la chasse ? Pour étudier les corps célestes ?

    Une théorie vient du membre du projet, le Dr. Christopher Gaffney, archéologue de l’Université de Bradford :
    « Pour les communautés préhistoriques de chasseurs-cueilleurs, sachant que les ressources alimentaires étaient disponibles à différents moments de l’année, les suivre a été cruciale pour la survie. Ces communautés s’appuyaient sur les animaux migrateurs pour la chasse et manquer les passages de ces animaux était une cause potentielle de famine. Ils avaient besoin de noter soigneusement les saisons pour se préparer au passage de ces ressources alimentaires, donc de ce point de vue, notre interprétation de ce site comme un calendrier saisonnier prend tout son sens. »

    Phys.org (traduction fdesouche) http://histoire.fdesouche.com

  • Vers un nouveau militantisme (Partie 1)

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    LE SYSTEME EN PHASE DE TRANSITION

    J’écris cet article au moment ou le conseil des ministres prononce la dissolution de l’œuvre Française, une structure âgée de 50 ans, pierre angulaire du nationalisme français d’après-guerre. Que ce soit dit clairement, je ne partage que très peu de choses avec les aspirations, la doctrine et les objectifs de l’œuvre. En réalité, cette dissolution est emblématique, puisqu’elle s’inscrit dans une période de répression généralisée et de durcissement visible du système totalitaire français (et par delà mondialiste) à toute opposition nationaliste (mais aussi syndicale, anti-impérialiste, écologiste…). La dissolution de l’œuvre Française intervenant juste après celle de 3ème Voie, des JNR, de l’association Envie de rêver (mouvements opposés à l’œuvre, pourtant), le tout basé sur un motif déconnecté et futile, on est en devoir d’en tirer des conclusions.
    L’Etat, plus que jamais, est aux abois. Plus que jamais, la situation française est instable. En conséquent, de ‘’’la main de fer dans le gant de velours » », il ne reste plus que la main de fer, pour nous nationaliste et dissidents. La brutalité de la répression du mouvement pourtant fort présentable du « « printemps français » », les flics qui plaquent les mains sur les bouches des gens qui huent le Président le 14 Juillet, les tabassages, les escadrons de la milice de Paris, l’arrestation du père de famille Varg Vikernes sur une base de soupçon injustifié, sont autant d’éléments qui prouvent que :
    -le système a peur

    -le système est parano

    -le système tape sur tout ce qui bouge, et se fout de plus en plus que ce soit visible

    -le système peut même désormais taper « préventivement ».
    C'est-à-dire que virtuellement, nous pouvons être arrêtés et emprisonnés, dissous, interdits, neutralisés, à n’importe quel moment.
    Autrefois nous étions dans une « dictature molle ». Aujourd’hui nous allons vers une dictature assumée.
    On peut rajouter la collusion à visage quasi-découvert entre le gouvernement et des groupes d’actions comme les FEMEN, les antifas, ou encore les salafistes. Et peut être demain des faux patriotes ou des militants récupérés, manipulés dans des partis pro-système.

    On a ainsi vu que tout mouvement construit et déclaré, même s’il est le plus légal, le plus irréprochable possible, est passible de dissolution arbitraire. Même quand la raison officielle de cette dissolution est complètement déconnectée de la réalité (un militant de 3V se défend contre une agression = un mouvement pétainiste ennemi de 3V est dissout). Que ce mouvement ne soit pas réellement dangereux pour le système n’est même pas une garantie. La conjoncture politique peut faire qu’un ministre soit obligé de taper sur les « fachos », les « rouges » ou « les bougnouls » pour répondre à l’actualité du moment. Nul ne peut prévoir les raisons et les exigences de la politique.
    Cela ne servant à rien de créer un mouvement officiel si ce n’est pour lutter et grandir, et tout mouvement de ce type qui connaît le succès (ou pas) étant condamné à être dissout un jour ou l’autre, il nous faut repenser tout notre militantisme.

    BILAN RAPIDE DES METHODES NATIONALISTES FRANCAISES

    . Si je me démarque aujourd’hui du milieu nationaliste français (définition trop limitée à mon gout), les propositions que je ferais ici lui sont destinées en premier lieu, car j’ai pu observer et vivre ses traditions militantes.
    En quoi se résume essentiellement l’activité des nationalistes français ? (hors-FN)
    -Des partis hiérarchiques dont la tête est souvent fixée à Paris.

    -Un chef charismatique, un intellectuel ou un militant historique.
    -Chez les groupuscules plus réduit, une implantation géographique limitée à une seule région (NB dans le sud, Autonomes en Lorraine, etc).

    -une doctrine (que le militant de base ne connaît pas souvent).

    -un sigle et une esthétique (esthétique parfois contraire à la doctrine, et toujours sujette à conflit et à critique de la part des autres nationalistes qui confondent les deux).
    -des sections publiques, avec des membres. Sois on « en est » et on prend sa carte, sois on « en est pas ».
    -Des ordres qui tombent d’en haut, et souvent sans explication (même quand ils sont intelligents).

    Par ailleurs, ces partis nationalistes n’ayant aucune visée électorale, leur militantisme consiste en :

    -coller et tracter, de manière irrégulière, avec des textes dénonciateurs, mais sans solutions ou alors très vagues.
    -des actions romantiques (amusantes et parfois utiles, mais toujours aléatoires et déconnectées de toute stratégie globale) : baston contre les « ennemis », trollage de conférence, contre-manifestation bordeliques, actions symboliques visant à faire le buzz et toujours en réaction à l’actualité.

    -organisation de conférences (déjà plus intéressant), mais trop souvent réservées aux intellos fafs, en langage imbitable, ou alors encore une fois sur des thèmes romantiques très généralistes et déconnectés du quotidien).

    -« manifestations » ou plutôt défilés nationalistes, soit pour commémorer (un mort, un évènement historique) soit pour s’opposer à quelque chose (l’islamisme, l’immigration ou la mondialisation dans les cas les plus audacieux). Malheureusement, les thèmes de ces défilés (sauf quelques tentatives audacieuses, mais isolées) restent conscrits au même domaine culturel et civilisationnel, rarement à l’économie ou au social.

    -participation déclarée ou non à des manifestations générales, très rares et toujours sur un thème culturel et « de droite ». Fait exceptionnel résumé par la mobilisation contre le mariage homosexuel, qui reste malheureusement encrée « à droite » et dont les nationalistes ont été la chaire à canon et non le cerveau.

    L’IMPASSE

    L’opposition radicale et révolutionnaire actuelle, quelle qu’elle soit, est dans une impasse, comme nous l’a montré l’exemple nationaliste. Le groupe politique non-électoral mais déclaré n’a que ces options peu ragoutantes :
    -Il peut servir d’idiot utile par le gouvernement pour taper sur les vrais dissidents (à l’intérieur de son propre courant politique, tel les antifas attaquant Michel Colon, ou en face), ou encore pour mener des actions inutiles mais choquant l’opinion publique (et justifiant des lois répressives ou autres mesures dictatoriales).
    -Il peut végéter sur le long terme avec un effectif stagnant et une relative discrétion, se bornant à des activités culturelles.
    -Dans les deux cas il peut être dissout à tout moment, sans justification, et ses membres persécutés sans raison, de manière « préventive ».
    Conclusion : même si parfois, ces partis accomplissent un réel progrès idéologique ou militant, ils sont tous condamnés à l’écroulement ou à la disparition le plus aléatoire et le plus imprévisible. Le travail est perdu, les militants se dispersent, se regroupent dans un autre parti, parfois même opposé à celui de la veille, sans trop savoir pourquoi. Certains se complaisent à ne plus rien faire, d’autres virent vers l’intellectualisme.
    Le système a parfaitement compris que la dissidence (nationaliste ou sociale) a un boulevard face à elle. Il a donc établi un solide barrage pour l’empêcher de prendre ce boulevard, et elle se retrouve donc enfermée dans une impasse.
    Puisqu’on ne peut pas briser le barrage, il faut le contourner ou arriver par d’autres rues.

    Guillaume Lenormand http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    Source : Rouge & Noir