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culture et histoire - Page 567

  • À la découverte des « Plus beaux villages de France »

    Depuis 1982, les « Plus beaux villages de France » ont leur label. Une bonne raison de leur rendre visite.

    Ils sont 31 en Midi-Pyrénées, 18 en PACA, mais on n'en trouve - pour l'instant ? -aucun dans le Nord-Pas-de-Calais, ni en Çhampagne-Ardennes. « Ils », ce sont les 157 membres de l'Association des plus beaux villages de France. Un label lancé en 1981 par un Corrézien, le maire de Collonges-la-Rouge, Charles Ceyrac, qui se décliné désormais dans 21 régions de France et d'Outre-Mer. Certains de ces villages ont une identité chrétienne très forte, comme Vézelay (Yonne), la « colline éternelle » chère à Maurice Clavel et Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d'Or), bien connu des fidèles traditionalistes, deux communes bourguignonnes où la Foi est un élément structurant de l'identité locale.

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  • Guerre d'Espagne : les volontaires internationaux du camp nationaliste

    Derrière un titre volontairement accrocheur, Les Brigades internationales de Franco, se cache l'un des meilleurs livres d'histoire contemporaine paru cette année. Il est signé par Sylvain Roussillon, longtemps nègre d'hommes politiques de premier plan, qui se passionne pour la Guerre d'Espagne depuis une trentaine d'années. Comme le lui a écrit le biographe de Franco et spécialiste français reconnu de la période, Bartolomé Bennassar : « Votre texte est très remarquable et mérite absolument d'être publié. » C'est heureusement chose faite.

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  • Le Palais-Royal, sulfureux écrin de la Révolution

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    Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille donna lieu à des scènes sanglantes, au massacre d'invalides, du gouverneur de la prison et du prévôt des marchands. Mais c'est au Palais-Royal que la Révolution avait fait ses premiers pas.

    Pour ceux d'entre eux, au moins, qui s'occupaient de politique intérieure, les nouvellistes parisiens avaient depuis longtemps pris l'habitude, lorsque furent convoqués les Etats-généraux, de se réunir au Palais-Royal, sous un grand marronnier appelé « l'arbre de Cracovie », à cause, explique Frantz Funck-Brentano(1) de l'analogie entre le nom de cette ville polonaise et l'expression « conter des craques ». À la veille de la Révolution, les lieux appartenaient à Philippe d'Orléans, cousin du roi et Grand-Maître du Grand-Orient de France, acquis aux idées nouvelles tant par ambition que par légèreté.

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  • L'histoire de France sacrifiée sur l'autel du mondialisme

    L’École n'enseigne plus l'histoire de leur pays aux jeunes Français. Elle s'occupe de former des citoyens du monde.

    Jean-Christophe est à plaindre. Ce professeur d'histoire et géographie en région parisienne aime son métier, est convaincu de l'importance de sa mission et de l'héritage à transmettre aux lycéens qui lui sont confiés. Alors il fait ce qu'il peut, en se battant pied à pied contre l’Éducation nationale, ses programmes ubuesques et ses inspecteurs butés, contre le parti-pris aussi de ne plus enseigner aux jeunes Français l'histoire de leur pays, si passionnante pourtant.

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  • Renan : la foi et la science

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    Ernest Renan n'est pas parvenu à concilier la foi et la science. Se n'est cependant pas sans tourments que l'auteur de La Vie de Jésus a renoncé à la première. La biographie que lui consacre Jean-Pierre Van Deth revient sur ce débat intérieur.

    Pour un catholique, se lancer dans la lecture d'une biographie de Renan peut paraître étrange, tant l'écrivain s est retrouvé au cœur d'une bataille idéologique violente, opposant l'écrivain féru de science et l’Église dans la seconde moitié du XIXe siècle. Avec le temps, c'est-à-dire avec la Grande guerre de 1914, ces querelles se sont estompées la science, au même titre que l’égalité démocratique, a prouvé que les massacres comptés en millions de personnes étaient possibles l’Église, quant à elle, avec son discours sur la charité et la paix entre les peuples, faisait figure d'étrange épouvantail, mais n'effrayait guère le nationalisme guerrier.

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  • Achille, modèle de l'homme héroïque

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    Je dois vous parler ce soir de la mort héroïque en Grèce. Ce n'est pas facile. Je ne sais pas vraiment par quel bout commencer tant ils sont nombreux. Le plus simple est de débuter par le personnage qui incarne à nos yeux, et aux yeux des Grecs déjà, l'idéal de l'homme héroïque et de la mort héroïque : Achille. Dans les récits qui le concernent, non seulement dans l'Iliade mais dans des récits légendaires qui nous ont été transmis par d'autres sources, le dilemme est clairement posé à son propos d'un choix presque métaphysique entre deux formes de vie qui s'opposent. Achille est le fils d'un simple mortel, Pélée, et d'une déesse, Thétis — elle a essayé d'échapper à cette union avec un mortel que les dieux lui imposaient, en prenant toutes sortes de formes. Finalement, le vieux Pélée s'est uni à elle et ils ont eu beaucoup d'enfants au statut équivoque et que Thétis aurait voulu immortaliser. Dans le cas d'Achille, le tenant par le talon, elle le plonge, nouveau-né, dans les eaux du Styx. S'il arrive à se sortir de cette épreuve terrifiante — car le Styx c'est, d'une certaine façon, la mort —, toute la partie du corps qui aura été en contact avec l'eau deviendra immortelle. C'est ce qui arrive à Achille. Il est donc un être humain qui par sa personne, son passé, sa généalogie se situe au croisement du divin et de l'humain. Seul un petit bout de son corps est resté mortel : le talon — car il fallait bien que Thétis le tienne par un bout — et c'est de là qu'il périra.

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  • Jean-Jacques Rousseau, le grand homme de la gauche

    Le genevois, adepte de la démocratie directe, demeure depuis 200 ans un personnage mythique pour la gauche française.

    La démocratie moderne porte ancrée en elle, comme fondement et comme moteur, la passion de l'égalité, une passion très française. Cette passion de l'égalité, devenue mythe égalitariste, fait de Rousseau l'un des pères fondateurs de la gauche française, comme l'est Voltaire pour son anticléricalisme ou Marx pour sa doctrine de lutte des classes. En France, si l'on est de gauche aujourd'hui, on est souvent tout à la fois rousseauiste, voltairien et imprégné d'esprit marxiste.

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  • Des gravures à Stonehenge

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    Une image obtenue à partir d'un scanner laser : elle est tirée du plus grand ensemble de têtes de haches sculptées. À droite, les dessins de toutes les têtes de hache sont reproduite. Les claires sont de nouvelles découvertes.

    Une étude détaillée au scanner laser de l'ensemble des mégalithes de Stonehenge, le célèbre monument préhistorique de la plaine de Salisbury, en Grande-Bretagne, a permis la découverte de quelque 72 gravures de l'âge du bronze ancien sur cinq de ces pierres géantes. Invisibles à l'œil nu, elles représentent presque toutes des têtes de hache pointant leur lame vers le ciel et ont peut-être été tracées comme offrande votive à une divinité des tempêtes. Gravées dans la pierre non altérée, et donc de couleur plus claire, elles remontent à la période 1800-1500 ans av. notre ère, soit plus d'un millénaire après le début de la construction du site. L'examen de la façon dont la surface des pierres a été travaillée a par ailleurs confirmé que le monument a été construit, à l'origine, pour être vu à partir du nord-est, ce qui suggère qu'on y organisait des processions religieuses à certaines périodes de l'année. L'une des pierres du côté sud-ouest a aussi été délibérément façonnée pour permettre une ligne de vue jusqu'au soleil couchant le jour du solstice d'hiver. Il n'est pas sans intérêt de signaler qu'une autre étude, plus récente, a révélé que la région d'Amesbury, l'agglomération la plus proche de Stonehenge, était déjà habitée il y a plus de 10 000 ans.

    Sources : The Indépendant, 10 novembre 2012 <Métamag>, 4 juin 2014.

    éléments N°152juillet-septembre 2014