Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 566

  • La Petite Histoire – La véritable histoire de la série Barbares

    Le mois dernier sortait sur Netflix une nouvelle série intitulée « Barbares ». Se voulant historique, elle raconte l’histoire de la révolte des peuples germains contre l’empire Romain, menant directement à la bataille de Teutobourg qui fut un véritable désastre pour les légions de Varus. Cette victoire orchestrée par Arminius, un Germain élevé à Rome, marquera un tournant dans l’histoire comme dans l’identité germanique. Dans cet épisode, je reviendrai sur la véritable histoire de cette bataille et surtout sur la façon dont Netflix l’a transportée à l’écran. La réalité historique a-t-elle été respectée ?


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-la-veritable-histoire-de-la-serie-barbares

  • Philippe de Villiers : « La Vendée est l'œil de Caïn de l'histoire de France »

    Philippe de Villiers.jpegDéputé français au Parlement européen, ancien ministre et ancien président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers vient de publier chez Albin Michel une biographie très originale du grand chef royaliste Charette. Il a bien voulu revenir pour Monde et Vie sur cet étonnant succès.

    Monde et vie : Vous attendiez-vous à un tel succès pour ce livre qui a d'ores et déjà dépassé les 35000 exemplaires ?

    Philippe de Villiers : je ne m'attendais pas du tout à un tel succès. Je suis très surpris de cet engouement qui ne se dément pas. Il s'explique visiblement par le bouche à oreille. Je pense que c'est une réaction à l'esprit de l'époque qui porte tellement à la désespérance. Le spectacle politique actuel est affligeant. Les gens ont besoin de se ressourcer, de prendre de la hauteur. Charette et Hollande sont deux planètes totalement différentes.

    Lire la suite

  • La Guerre de 1914: entre littérature et images

    La Guerre de 1914  entre littérature et images.jpeg

    Œuvres d'écrivains ou simples lettres de poilus, les témoignages des soldats qui ont connu la Première Guerre mondiale, encore si proche de nous, sont toujours poignants. Ce conflit héritier de la Révolution a fait basculer le XXe siècle dans le sang.

    En 2008, l'historienne Yaël Dagan avait consacré un excellent ouvrage à la Nouvelle Revue française fondée par Gide. La particularité de l'œuvre résidait dans le fait que l'auteur étudiait exclusivement la période de la Grande Guerre et le début des années 1920, comme pour mieux saisir la particularité de l'époque, scellée par l'immense conflit franco-allemand. L’angle, ici, était résolument historique. Avec Écrivains dans la Grande Guerre, France Marie Fremeaux nous offre, elle, une autre et belle variation sur le même thème, mais cette fois dans le monde des Lettres en général.

    Lire la suite

  • Redécouvrir la bataille d'Alésia

    Redécouvrir la bataille d'Alésia.jpeg

    Alésia, connaît pas ? Nul ne pourra plus le prétendre après avoir lu le livre que Yann Le Bohec a consacré à cette bataille célèbre, après laquelle nos ancêtres les Gaulois devinrent peu à peu gallo-romains.

    Encore Alésia !… N'a-t-on pas déjà tout dit sur la fameuse bataille de ce début du mois d'octobre 1952 avant J.-C, qui opposa le chef arverne Vercingétorix aux armées romaines de César ? Il semble que non et le spécialiste de l'Antiquité Yann Le Bohec vient nous le prouver dans un admirable petit livre publié dans la collection L'Histoire en batailles des éditions Tallandier.

    Lire la suite

  • BISMARCK, LE RUDE PÈRE DE L’UNITÉ ALLEMANDE

    Il gouvernait « par le sang et par le fer ». Et c’est ainsi qu’Otto von Bismarck parviendra à l’unification politique de l’Allemagne autour de la Prusse, il y a 140 ans.

    Les Français ont peu de raisons de l’aimer : il fut jadis leur implacable adversaire. Et pourtant, Bismarck, personnage majeur de l’histoire européenne, mérite d’être connu. On doit à Jean-Paul Bled, professeur émérite à la Sorbonne, des biographies de François-Joseph, de Marie-Thérèse d’Autriche ou de Frédéric le Grand, dont on retrouve la facture dans l’ouvrage qu’il consacre aujourd’hui au père de l’unité allemande : rigueur de la documentation, clarté de l’écriture *.

    Lire la suite

  • Contraint par la situation sanitaire, Terre & peuple annule sa Table ronde de décembre prochain...

    Un communiqué de Terre & peuple :

    Nous traversons une période « mouvementée » qui bouleverse nos habitudes et qui vient restreindre nos libertés…

    Il y a beaucoup à dire sur la situation et les méthodes employées pour tenter d’y remédier, mais ce n’est pas là l’objet de notre propos. Chacun d’entre nous sait où trouver les bonnes informations, sait comment interpréter les mesures qui s’additionnent et sait surtout qu’il faut être prêt pour un autre monde…qui souhaitons-le, devienne un jour le nôtre !

    Ainsi, dans le contexte actuel, et face aux dispositions imposées par l’actuel gouvernement, la tenue de notre Table Ronde en décembre, est annulée…

    Lire la suite

  • La droite française contre le racisme

    La droite française contre le racisme.jpegLe nationalisme français traditionnel, tel qu'il fut notamment théorisé par Charles Maurras, a tout au long du XXe siècle rejeté vigoureusement le racisme. Parce que celui-ci est perçu, dans ce courant ce pensée, comme totalement étranger à ce qui a fait la France.

    « Si le racialisme de Gobineau n’a pas fait école en France », écrit Pierre-André Taguieff, c'est notamment du fait « de l'incompatibilité du nationalisme français, incarné par l'Action française (fondée en juin 1899), avec toute forme de matérialisme biologique. »(1) Charles Maurras (ci-contre), en effet, traitait volontiers le comte de Gobineau, excellent littérateur mais également l'un des pères du racialisme, de « Rousseau gentillâtre » ou de « stupide et indigne Français », selon l'humeur mais avec une réelle constance. Selon le théoricien du « nationalisme intégral », la pensée de Gobineau était en ce domaine pénétrée de germanisme et d'esprit allemand. Comme Maurras l'écrira le 10 octobre 1926 dans son quotidien L’Action française : « Nous sommes des nationalistes. Nous ne sommes pas des nationalistes allemands. Nous n’avons aucune doctrine qui nous soit commune avec eux. Toutes les falsifications, tous les abus de textes peuvent êtres tentés : on ne fera pas de nous des racistes ou des gobinistes. »(2)

    Lire la suite