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culture et histoire - Page 566

  • Une langue inconnue

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    Des chercheurs travaillant dans le sud-est de la Turquie, sur le site de Ziyaret Tepe, où se trouvait dans l'Antiquité l'ancienne ville assyrienne de Tushan, ont retrouvé sur une tablette d'argile vieille de plus de 2 500 ans des caractères cunéiformes retranscrivant une langue jusqu'ici inconnue. Cette tablette, cuite par le feu lors de l'incendie qui a détruit le palais de Tushan à la fin du VIIIe siècle av. notre ère, ce qui a permis de la préserver, comporte une liste d'environ 60 noms de femmes attachées à l'administration du palais, dont un ou deux seulement sont d'origine assyrienne, tandis que quelques autres s'apparentent au louvite ou au hourrite. Les autres noms féminins, les plus nombreux, appartiennent à une langue dont on ignorait tout jusqu'à présent Selon John MacGinnis, de l'Institut McDonald de recherche archéologique de l'Université de Cambridge, il pourrait s'agir d'une langue parlée par une population originaire de l'ouest de l'Iran, plus précisément de la région montagneuse du Zagros, à la frontière actuelle de l'Irak et de l'Iran, qui aurait été emmenée en captivité par les Assyriens. Cette langue pourrait être apparentée aux autres langues indo-européennes présentes autrefois au Proche-Orient.

    (Source : Journal of Near Eastern Studies, avril 2012).

  • La Petite Histoire : Fort Carillon, l’espoir de la Nouvelle-France

    Les Anglais étaient confiants. Trop confiants. Ils avaient mobilisé une armée d’une force encore jamais vue en Nouvelle-France : 15 000 hommes, soit quatre fois plus que les Français. Et pourtant, le désastre fut complet. À la bataille de Fort Carillon, le 8 juillet 1758 lors de la guerre de Sept Ans, le général James Abercrombie étalera toute son incompétence et enverra ses hommes à l’abattoir face à des Français déterminés et bien retranchés. Sur son cheval, le général de Montcalm n’aura cessé de veiller aux défenses, de motiver ses troupes et de donner l’exemple. L’éclatante victoire de ses hommes est à la hauteur de l’humiliation subie par les Britanniques qui auront cumulé un nombre incroyable d’erreurs. Retour sur cette victoire française qui fut, pour un temps, l’espoir de la Nouvelle-France.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-fort-carillon-lespoir-de-la-nouvelle-france

  • Florian Philippot : Agir face au coup d'accélérateur mondialiste (conférence)

  • 14-18 : POURQUOI NOS GRANDS-PÈRES ONT TENU

    Des dizaines de livres racontent la Première Guerre mondiale, ses héros et ses horreurs. Mais pour vraiment comprendre ce conflit, il faut connaître les mentalités de l’époque.

    Sur la photo, il sourit. Quel âge-t-il, ce soldat de la 5e compagnie du 94e régiment d’infanterie ? Environ 25 ans. Devant l’objectif, il brandit une boîte en fer. Et sur le couvercle de la boîte, qu’y a-t-il ? Une main. Une main arrachée, dont dépasse un entrelacs de veines, de nerfs et de chair. Et le soldat sourit : cette main soignée porte une chevalière. La chevalière d’un officier allemand. Un von und zu quelque chose, qui a dû être désintégré, quelques heures plus tôt, par un crapouillot français.

    La Grande Guerre, c’est cet instant où la violence atteint un tel degré qu’un garçon de 25 ans, parce qu’il est français, sourit en voyant les restes sanguinolents d’un autre garçon, de son âge peut-être, mais qui était «un Boche».

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  • Étonnants Néandertaliens !

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    On ne cesse d'en apprendre sur l'homme de Néandertal. L'étude attentive, par une équipe de chercheurs dirigée par David Frayer, professeur d'anthropologie à l'Université du Kansas, et Virginie Volpato, de l'Institut Senckenberg de Francfort/M., du squelette de « Regourdou », un Néandertalien découvert en 1957 près de la célèbre grotte de Lascaux, et plus spécialement de la robustesse des os de ses bras et de ses épaules, semble démontrer que l'homme de Néandertal utilisait, tout comme l’Homo sapiens, sa main droite de préférence à sa main gauche. C'est une découverte très importante, car l'usage préférentiel d'une main est lié à la latéralisation du cerveau. L'hémisphère cérébral gauche, qui contrôle la partie droite du corps, joue aussi un rôle essentiel dans le langage. Que les Néandertaliens aient été droitiers est donc une preuve supplémentaire qu'ils  possédaient également une capacité de langage. Autre découverte remarquable, due à George Ferentinos et ses collègues la mise au jour en Crète, ainsi que dans plusieurs îles ioniennes méridionales, notamment Zakynthos, Lefkada et Kefalonia, d'un outillage de pierre de style « moustérien », caractéristique des Néandertaliens, vieux d'environ 110 000 ans. Les îles en question étant situées à plusieurs kilomètres des côtes grecques, il semble probable que l'homme de Néandertal s'y soit rendu en bateau, ce qui signifierait que les Néandertaliens savaient construire des navires et naviguaient déjà en Méditerranée 50 000 ans au moins avant les premiers bateaux construits par l’Homo sapiens.

    (Sources : PLos One, 24 août 2012 ; Journal of Archaeological Science, mars 2012).

  • L’origine des Indo-Européens

    gs6UobwDIgNuYVszPN-QKM0Okjg.gifLes travaux de l’Anglais Colin Renfrew ont apporté une vision nouvelle, proprement révolutionnaire, des sociétés protohistoriques d’Europe, ruinant les mirages de l’ex Oriente Lux. Lothar Kilian se limite au fait indo-européen. Son ouvrage permet de délimiter la patrie originelle du peuple indo-européen primitif. Ce territoire s’étendait, selon toute vraisemblance, de la Frise à la Volga. Au Nord, vivaient les peuples de langues finno-ougriennes ; au Sud, les Méditerranéens. En Afrique du Nord, les peuples hamito-sémitiques.

    ♦ Recension : Lothar Kilian, Zum Ursprung der Indogermanen : Forschungen aus Linguistik, Prähistorie und Anthropologie, Dr. Rudolf Habelt GmbH, Bonn, 1983, 178 p., 66 ill. Traduction française par Felicitas Schuler : De l’origine des Indo-Européens, Labyrinthe, 2001, préf. J. Haudry [consultable ici] [commandable ici]. Présentation éditeur : L'origine paléolithique de l'ethnie indo-européenne, attestée par l'existence, entre - 40 000 et - 15 000, en Europe et dans les régions périphériques du sud, d'une grande unité linguistique — l'européen primitif (Ureuropäisch) — est la thèse que développe cet ouvrage devenu un classique des études indo-européennes.

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  • Samedi 24 octobre, Paris : Michel Vial dédicacera son livre "La chute de l'empire occidental", à la Librairie Vincent

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  • Encore une nouvelle espèce humaine ?

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    Quatre fossiles humains découverts dans le sud de la Chine, trois en 1989 dans une grotte du Yunnan dénommée Maludong (la grotte du Cerf rouge), près de la ville de Mengzi, et un quatrième exhumé dès 1979 à proximité du village de Longlin, dans la région voisine du Guangxi, pourraient appartenir à une espèce humaine jusqu’ici inconnue. Ces restes, qui ne sont vieux que de 11 500 à 14 500 ans, époque à laquelle l’Homo sapiens était déjà présent depuis longtemps dans cette partie de l'Asie (et avait même déjà découvert l'agriculture), présentent en effet un surprenant mélange de caractéristiques archaïques et modernes, ainsi que des traits spécifiques encore jamais observés. En analysant les crânes et les dents de ceux qu'ils ont déjà appelés le « peuple du cerf rouge », les membres d'une équipe internationale de paléoanthropologues dirigée par Darren Curnoe, de l'Université australienne de Nouvelle-Galles du Sud, et Ji Xueping, de l'Institut d'archéologie du Yunnan, ont pu constater qu'ils possédaient notamment un front haut et large proche de celui de l'homme moderne, mais aussi des arcades sourcilières proéminentes, un menton presque inexistant et des os très épais, caractéristiques d'espèces beaucoup plus anciennes. Leur boîte crânienne était d'un volume assez modéré, et leurs molaires particulièrement larges. Peux hypothèses ont été émises : soit il s'agit d'une espèce autochtone inconnue ayant survécu sur place jusqu'à la fin de la dernière période glaciaire, soit de descendants d'une population ayant émigré d'Afrique à une date très précoce et qui n'aurait pas contribué génétiquement aux populations actuelles. On en saura sans doute plus lorsque l'ADN de ces fossiles aura pu être analysé, ce qui devrait être fait dans les mois qui viennent.

    (Sources : PLos One, 14 mars 2012 ; The Scientist, 15 mars 2012).

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  • Le Bien Commun n°22 d'Octobre 2020 disponible.

    667092701.9.pngLe numéro sera bientôt disponible en ligne ici : https://lebiencommun.net/kiosque/