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culture et histoire - Page 568

  • Le Roi, la dette et la Révolution

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    Le Roi, la dette et la Révolution :

    Invitée par l’association Amitié et Action française à Châteaurenard, près d’Avignon le 9 septembre 2017, je suis intervenue pour évoquer le lien existant entre l’endettement dramatique du Trésor royal, la montée du libéralisme et la Révolution.

    Le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme est intervenu à la fin de la journée..

    http://re-histoire-pourtous.com/roi-dette-revolution/

  • Novlangue, langue de coton et autres langues de censure

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    par François-Bernard Huyghe

    Ex: https://www.cairn.info

    Contrôler la langue c’est pouvoir contrôler et orienter les populations. Des jargons professionnels à l’écriture inclusive, tout un arsenal s’étend pour faire de la nécessaire mise en ordre des mots et des propos une mise au pas des idées. Censure officielle et autocensure individuelle peuvent se conjuguer au service d’un totalitarisme verbal, régnant en faveur d’un supposé bien.

    La plupart des lecteurs conviendront que la langue (système de signes a priori fait pour cela) sert à communiquer. Mais elle fait aussi intérioriser un pouvoir : utiliser certains mots, d’une certaine façon, interdit de penser certaines idées.

    Jargon, novlangue et langue de coton

    Parmi les langues de pouvoir, nous distinguerons trois familles (ou trois logiques principales) : la famille jargon, la famille novlangue et la famille langue de coton. Étant entendu qu’il y a énormément de mariages et cousinages entre les trois branches.

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  • Homo sapiens : une présence en Europe plus précoce

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    L'homme « moderne » était présent en Europe occidentale plusieurs milliers d'années plus tôt qu'on ne le pensait. C'est ce que démontrent deux études indépendantes, réalisées l'une en Angleterre, l'autre en Italie. En 1927 des chercheurs avaient découvert dans une grotte située dans le Kent, dans le sud de l'Angleterre, une mâchoire supérieure ayant appartenu à un homme anatomiquement moderne et l'avait datée de 35 000 ans. Une nouvelle analyse chronométrique, menée par Erik Trinkhaus et ses collègues de l'Université Washington de St. Louis, montre que cet ossement est en réalité vieux de 41 500 à 44 200 ans. La seconde étude, réalisée sous la direction de l'anthropologue Stefano Benazzi, de l'Université de Vienne, porte sur deux molaires d'enfant retrouvées en 1964 dans la grotte de Cavallo, située en Apulie, près de la baie d'Uluzzo, dans le sud de l'Italie, qui avaient d'abord été attribuées à l'homme de Néandertal. Il s'avère maintenant que ces dents, vieilles de 43 000 à 45 000 ans, ont en fait appartenu à l’Homo sapiens et qu'elles représentent les plus anciens restes fossiles connus à ce jour de l'homme moderne européen. Du coup, c'est à ce dernier qu'il faut désormais attribuer la culture « uluzzienne », attestée sur plus de 20 sites italiens différents, dont les membres utilisaient des outils d'os, des ornements personnels et des colorants. Ces découvertes très importantes montrent d'abord que l’Homo sapiens a coexisté avec les Néandertaliens pendant une période plus longue qu'on ne le croyait. Elles montrent ensuite que l'homme « moderne » a atteint très tôt le Nord-Ouest de l'Europe, puisqu'il était déjà présent en Angleterre il y a plus de 40 000 ans.

    Sources Nature, 2 novembre 2011 Science Now, 2 novembre 2011

  • Tolkien en son royaume

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    C'est le monde de la foi

    Tolkien en son royaume 1.jpegLe lecteur, même instruit, ne fait pas immédiatement le rapprochement entre le monde de Tolkien et la foi catholique. Cet aspect, étudié dans le monde anglo-saxon, est peu abordé en France. Tolkien est davantage perçu comme un auteur porteur d'une vision écologique et New Age Pourtant, si on lit certaines de ses œuvres - notamment le Silmarillion et la riche saga de la Terre du Milieu - les emprunts à la théologie sont patents. Tout d'abord dans le récit des origines du monde. En effet, Ilúvatar est bien le Créateur, car il donne naissance aux Ainur, tous dotés de la « Flamme Immortelle » : une allusion à l’absence de la mort dans le dessein originel. Ces Ainur seraient proches des anges. Par ailleurs, l'un d'eux, Melkor, se révolte. « Melkor était le plus doué des Ainur en savoir comme en puissance », écrit Tolkien. Comment ne pas y voir une référence à la révolte du démon, le « plus sage de tous les anges avant d être le diable » (Tertullien) ? De même, Melkor est orgueilleux car il veut augmenter sa puissance et tout ramener à lui : petit clin d'oeil aux anges déchus qui « n’ont pas voulu rapporter à Dieu leurs excellences »

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  • Martin Peltier : « La guerre civile mondiale passe par l’histoire »

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    Nous publions ici un entretien accordé par Martin Pelter à Camille Galic, journaliste à Présent. Les habitués de Polémia ont déjà eu l’occasion de découvrir cet auteur passionnant. Pour commander ses dernier ouvrage, cliquez sur les titres de ses livres : La révolution arc-en-ciel en marche et L’empire arc-en-ciel.

    « Mondialisme, grand remplacement et islamisme procèdent d’une même révolution totalitaire »

    Présent : Martin Peltier, est-ce pour nous aider à combattre cette révolution « totale et globalisante » que vous récidivez cette année avec un nouveau live, L’Empire arc-en-ciel (1) ? Et en quoi diffère-t-il du premier ?

    Martin Peltier : Depuis la parution de la Révolution arc-en-ciel (en abrégé RAC) en octobre 2019, l’agenda de l’arc-en-ciel s’est accéléré, témoin les campagnes de terreur via BLM et la Covid-19, prévues aux chapitres 7 et 10 de la Révolution arc-en-cielL’Empire arc-en-ciel (EAC) a été conçu en même temps que la Révolution arc-en-ciel, il en est le complément nécessaire. J’ai publié en urgence car il était vital que les nationalistes perçoivent clairement que ce qu’on nomme crise, mondialisme, grand remplacement, islamisme, et autres détails procèdent d’une même révolution totalitaire. Ainsi ai-je montré d’abord objectifs et méthodes. Maintenant je répertorie les moyens, les forces en action, les inspirateurs. L’histoire et la politique ne sont pas des sciences, la théorie n’y a pas sa place : lisez Marx, vous y trouvez des observations justes, mais sa théorie est fausse et trompeuse. Je procède à la manière de Maurras, j’examine ce qu’on peut nommer l’actualité longue, et j’en tire des leçons. Pour donner des armes intellectuelles à ceux qui défendent la France, l’Europe, et leur civilisation chrétienne.

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  • “Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” (III/III), par Arnaud Imatz 3/3

    Dans les années trente, de Gaulle ne considère pas la question sociale comme primordiale. Un officier supérieur doit s’attacher d’abord et avant tout à la mise en œuvre des meilleurs moyens de l’indépendance de la nation. Dans une lettre du 13 novembre 1937 à son ami Jean Auburtin, il s’en explique : « Pour moi, je suis dans les chars jusqu’au cou ». Dans cet immédiat avant-guerre, tout semble se ramener pour lui à des phénomènes psychologiques de jalousie et d’envie, d’un côté, d’orgueil et d’égoïsme, de l’autre. Avant d’être un penseur social, le général de Gaulle sera toujours un philosophe de la souveraineté, de l’indépendance et de la liberté. Mais sa pensée sociale va émerger à Londres, pendant les années de guerre, après le long silence des années vingt et trente. Le premier discours du général de Gaulle où apparaît la question sociale est celui de l’Albert Hall, le 15 novembre 1941, un mois et demi après la Charte du Travail promulguée par le régime de Vichy, le 4 octobre 1941. Le discours d’Oxford, du 25 novembre 1941, est aussi essentiel pour comprendre la pensée du Général car il y évoque le rôle de la machine, l’avènement des masses et le conformisme collectif qui battent en brèche les libertés individuelles. L’économie est certes importante, mais elle n’est qu’un moyen au service de fins plus hautes. Dès lors, tout système où l’économie est une fin en soi, qu’il s’agisse du capitalisme sauvage ou du collectivisme totalitaire se trouve écarté. Le gaullisme pose comme postulat la primauté de l’homme sur l’économique, sur le technologique et sur tout système doctrinaire.

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  • “Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” (III/III), par Arnaud Imatz 2/3

    Le 19 décembre 1965, de Gaulle est réélu président de la République contre François Mitterrand avec 54,5 % des suffrages. Ce second mandat sera marqué par trois virulentes polémiques, restées fameuses, qui débordent largement le cadre de la France. Après la fin de la guerre d’Algérie, le Général peut dénoncer pleinement toute forme de colonisation et il ne s’en prive pas. Il soutient les politiques d’indépendance, d’équilibre, de paix et de non alignement et défend le principe de l’intégrité territoriale. Alors que les États-Unis combattent au Viet Nam, dans un discours prononcé à Phnom Penh, le 1er septembre 1966, de Gaulle critique l’intervention américaine et affirme le droit de peuples à disposer d’eux-mêmes. Le 24 juillet 1967, dans un discours à Montréal, il soutient les intérêts des « Français du Canada »  et la souveraineté du Québec (« Vive le Québec libre ! »), ce qui ne manque pas de choquer les canadiens anglophones (le Time le traite même de « dictateur sénile ») mais aussi une grande partie des milieux politiques et médiatiques de l’Hexagone qui manifestent leur forte réprobation (Il en est ainsi notamment du Monde, du Figaro et des politiciens antigaullistes, tels Pleven ou Lecanuet, mais aussi de gaullistes, comme le premier ministre Georges Pompidou, qui juge le propos excessif).

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  • Un code secret Viking décrypté après 1200 ans

    Un code retrouvé sur des dalles de granit en Suède et datant d’approximativement l’an 800.

    Le texte crypté fait référence à l’empereur Théodoric le Grand, le roi des Ostrogoths et dirigeant du ‘Royaume Ostrogothique d’Italie indépendant’ entre 493 et ​​526. Les dalles devaient forcément lui être postérieures.

    Bien que les dessins dans la roche pourraient faire penser à de simples gribouillis ou à des décorations dénuées de sens, une équipe de chercheurs, dirigée par le professeur Per Holmberg de l’Université de Göteborg, y a vu un code et a tenté d’en découvrir le sens. Dans un article publié par l’Université d’Uppsala, l’équipe explique comment elle a réussi à déchiffrer ledit code viking.

    Combinant les découvertes de la sémiotique, de la philologie, de l’archéologie et de l’histoire de la religion, l’étude permet de comprendre le monument dans le contexte socioculturel et religieux du début de l’âge viking en Scandinavie. L’inscription consiste, selon l’interprétation proposée par les chercheurs et relayée par le Sun, en neuf questions énigmatiques (le mystère devient palpitant !).

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    https://www.suavelos.eu/un-code-secret-viking-decrypte-apres-1200-ans/