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Ci-dessus : travaux des champs et de la forge, bois gravés du XVe siècle.
À en croire ses partisans, l'économie de marché serait aussi naturelle qu'universelle. Elle aurait existé de tous temps, depuis le troc du bon sauvage jusqu'au raids boursiers des traders. Les travaux de l'économiste Karl Polanyi ont montré l'inanité de cette croyance et la grande diversité des systèmes économiques dans l'histoire.
Selon la vision libérale de l'histoire économique qui fait aujourd'hui office de doxa, le marché représenterait une forme naturelle et universelle de l'échange économique.
La naturalisé du marché repose sur une conviction d'ordre anthropologique : tout individu serait porté à rechercher son meilleur intérêt. L'échange intéressé de biens ou de services est dès lors conçu comme un attribut de la rationalité, une qualité consubstantieile à tout individu « normal », donc à toute société humaine. L'économie, au sens formel, se définit selon cette perspective comme le choix rationnel parmi des moyens rares en vue de satisfaire une fin. Le marché est alors interprété comme un mécanisme auto-émergent qui permet, dans son état idéal, à tous les individus de confronter leurs demandes et leurs offres. Ce mécanisme est supposé « neutre », puisqu'il se contenterait de régenter l'allocation optimale des moyens sans se prononcer sur les fins.
N°184, juin juillet 2020, 6,90 euros,
chez votre marchand de journaux
L'affiche du film Moonwalkers (2015), littéralement « ceux qui ont marché sur la Lune ». Mais voilà, ont-ils bien marché sur la Lune ? Dans le film d'Antoine Bardou-Jacquet, l'un des meilleurs agents de la CIA doit rencontrer Stanley Kubrick pour le convaincre de filmer un faux alunissage au cas où la mission Apollo 11 échouerait...
La « théorie du complot » boule complot d’une théorie ?
Brandir la menace de la théorie du complot est devenu une sorte de réflexe conditionné pour les journalistes. L'histoire n'a pourtant jamais été chiche en complots de toute sorte. Il en va différemment du complotisme délirant : son inépuisable imaginaire conspiratif le conduit souvent aux portes du réel. Mais il y a de la marge entre voir des complots nulle part et en voir partout.
Un spectre hante le monde : le complotisme, qui tétanise les salles de rédaction, terrifie les ministres et sape la confiance dans les institutions. Haro sur le complot, répète-t-on sur tous les tons et toutes les ondes ! L'Éducation nationale publie des vidéos anticomplotistes, les recteurs d'académie organisent des journées d'étude, l'AFP ouvre des cellules de fact cheeking, les médias centraux multiplient les services de « désintox ». Oui, le complotisme les rend fous. À quand une chaire au Collège de France avec Jean-Michel « Aplatie » ou Jean-Jacques Bourdin sur la théorie du complot ?
Mort il y a soixante-dix ans, l’auteur de 1984 reste un irremplaçable analyste des totalitarismes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, qui nous donne les clés pour comprendre l’empire du politiquement correct, mais aussi pour nous en défendre, analyse Matthieu Bock-Côté
Si les grands titres de presse n’ont pas oublié de marquer, en 2020, les soixante-dix ans de la mort de George Orwell, nom de plume par lequel s’est fait connaître Eric Blair (1903-1950), il n’est pas certain que cette commémoration ait été à la hauteur de son œuvre, qui a trouvé un nouvel écho en France depuis une vingtaine d’années. Jean-Claude Michéa a joué un grand rôle dans cette renaissance depuis la parution, en 1995, de son livre Orwell, anarchiste tory (Flammarion), où le philosophe français s’appuyait sur lui pour mener une sévère critique de la mystique du progrès et dénoncer la trahison du socialisme originel par la gauche idéologique. Michéa contribuera ainsi à la mise en valeur du concept de common decency, pour rappeler l’importance du commun des mortels et des gens ordinaires dans une époque obsédée par le culte de la “diversité”. Ce concept a pris depuis une grande place dans la vie publique, un peu comme la notion d’hégémonie culturelle empruntée à Antonio Gramsci est aujourd’hui citée toutes les familles politiques. Citer Orwell, un temps, semblait sophistiqué : c’est devenu presque banal.
En contact avec le groupe Baguette et Musette, voici les liens de leur page FB et de leur chaîne YouTube :
https://www.facebook.com/Baguette-Musette-100306598290197/
https://www.youtube.com/channel/UCD0D7CMu4FE1VmSgO3IHuwQ/videos
Voici la 7ème vidéo d'un groupe "avec une ligne patriote et royaliste" qui se fixe pour but "l'enracinement local sur les régions et identités françaises".
Ce groupe nous signale ses intentions : "Nous essayons de faire un condensé des cultures locales en parlant de plusieurs domaines comme l'architecture, la danse, la gastronomie, la langue, le chant, l'histoire, les paysages et les savoir-faire".
Cette 7ème vidéo traite de la déconstruction des mensonges sur le Moyen Âge.
Les suivantes traiteront d'autres Provinces et terroirs.
Illustration : Découverte de la Sainte Lance, miniature tirée des Passages d'outremer de Sébastien Mamerot, Jean Colombe (1430-1439).
André Posokhow
Dans le cadre des émissions « De Gaulle premières batailles », il a été possible, le 25 mai 2020, de regarder sur LCP un documentaire d’une heure sur les batailles de Montcornet et Abbeville auxquelles a participé le colonel De Gaulle à la fin du mois de mai 1940.
Ces deux engagements ont déjà été abordés dans un article pour Synthèse nationale. Il est juste de souligner le grand talent de Serge Tignères pour détailler les affrontements et pour faire revivre les combats d’il y a 40 ans dans les paysages d’aujourd’hui.
Les interventions d’historiens de haut niveau, aussi bien au cours du documentaire que pendant le débat de 40 minutes qui a suivi, ont évité bien des pièges de l’historiquement correct. Malheureusement ce n’a pas toujours été le cas de certains des propos tenus par la voix off tout au long du documentaire.
Le dernier numéro de Réfléchir&Agir