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Les voyages, la mondialisation, la civilisation, la science, le progrès ? Voici ce que cet élégant marginal écrivait au début de ses fameux et si peu lus tropiques :
« Est-ce alors que j’ai, pour la première fois, compris ce qu’en d’autres régions du monde, d’aussi démoralisantes circonstances m’ont définitivement enseigné ? Voyages, coffrets magiques aux promesses rêveuses, vous ne livrerez plus vos trésors intacts. Une civilisation proliférante et surexcitée trouble à jamais le silence des mers. Les parfums des tropiques et la fraîcheur des êtres sont viciés par une fermentation aux relents suspects, qui mortifie nos désirs et nous voue à cueillir des souvenirs à demi corrompus. »
« Son problème, c’est qu’il adore les déguisements : en militaire, en aviateur, etc. Il ne faudrait pas que les Français finissent par croire qu’il s’est déguisé en Président », raillait un proche du Président – désireux de rester anonyme, on le comprend un peu – dans les colonnes du Parisien, le 5 avril dernier.
C’est donc le blazer de Nicolas Sarkozy qu’Emmanuel Macron a sorti, dimanche soir, de sa penderie… déterminé, un poil conservateur, propre à rasséréner son électorat vieillissant et épris d’ordre qui, bien qu’habitué à avaler beaucoup de couleuvres, le soir aux infos, avec un petit whisky, peine à digérer ce qui ressemble cette fois à un boa constrictor : mieux que la chloroquine, l’indigénisme incarné par la très vertueuse et pacifique famille Traoré (en fais-je assez comme ça ?) a fait disparaître miraculeusement le Covid-19, en tout cas des écrans télé, et on peut le remercier bien bas car c’est sans doute grâce à lui, le deux poids deux mesures commençant à devenir géant, que nous pourrons nous rassembler tranquillement cet été sans devoir rendre compte du moindre château de sable ou pique-nique entre amis.
En publiant La guerre civile européenne, où il expose sa théorie du « nœud causal » entre communisme et nazisme, Ernst Nolte avait lancé voici une douzaine d'années la « querelle des historiens » en Allemagne et en Europe. Cet ouvrage essentiel vient enfin d'être traduit en français. Compte-rendu et entretien avec l'auteur.
Les fins de siècle se prêtent aux bilans historiques, aux longues rétrospectives, à la tentation des grandes synthèses où l'historien essaie de donner un sens à la période qui déjà se dérobe. Lorsque le siècle considéré est aussi le sien, même l'étude apparemment la plus distanciée et savante recèle toujours une part autobiographique.
La fin du XXe siècle n'a pas échappé à la règle, avec en particulier trois gros livres, tous écrits par des historiens arrivés à l'automne ou au soir de leur vie. Si l'on s'en tient à l'ordre de parution de l'édition originale de chaque ouvrage, il y eut tout d'abord le livre du philosophe et historien allemand Ernst Nolte (né en 1923), Der europäische Burgërkrieg 1917-1945, paru en 1987 et qualifié par son auteur de « version longue » d'un retentissant article, « Le passé qui ne veut pas passer », publié le 6 juin 1986 par le plus prestigieux des quotidiens allemands, la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Certains se souvenaient du nom de Nolte à cause de la lointaine traduction, à la fin des années soixante, de deux livres de lui consacrés aux fascismes. Mais des thèses soutenues dans Der europäische Burgërkrieg, on n'eut en France, à l'exception des germanistes et des historiens spécialistes de la période, qu'une connaissance très indirecte, par reflet, au travers de l'ouvrage collectif Devant l'histoire (Cerf, 1988), qui se faisait avant tout l'écho de la fameuse « querelle des historiens » allemands. Traduit et publié treize ans après sa parution, La guerre civile européenne est désormais disponible grâce au courage d'une jeune maison d'édition fondée et animée par Pierre-Guillaume de Roux, fils de l'écrivain et éditeur prématurément disparu. Sous-titré « National-socialisme et bolchevisme », il porte donc sur la période charnière du siècle écoulé, puisqu'il est évident que « la relation dialectique entre communisme et fascisme est au centre des tragédies du siècle » (1 ).
1400 ans d'histoire de l'esclavage en terre d'Islam. Documentaire historique présentant des témoignages de chercheurs Africains spécialistes du monde arabo-musulman et de l'Afrique subsaharienne. Où est aujourd'hui la descendance des millions d'esclaves capturés et déportés en Orient? La castration de l'homme noir était largement mise en oeuvre pour éviter le métissage dans le monde arabo-musulman.
Mise au point et au poing : je rappelle d'une part, que la France n'a jamais été un Etat esclavagiste et que le trafic d'esclaves se faisait entre tribus noires, puis entre noires et arabes et que, pour ce qui est de la France, seules quelques familles nantaises et bordelaises se sont enrichies par la traite négrière. Ce n'était pas un système d'Etat. Le "code noir" était une ordonnance pour protéger les noirs en donnant un statut juridique aux esclaves, par le baptême et une instruction. Par ce code, leur condition de personne était confirmée et ils ne devaient plus être considérés comme des meubles. D'autre part, c'est la colonisation française qui a mis fin à l'esclavage dans ses colonies.
« Je l’envie. La gloire l’attend, alors que j’ai dû courir après elle », ainsi s’exprimait Napoléon au sujet de son fils, le très attendu roi de Rome. Né le 20 mars 1810, celui que la postérité surnommera « l’Aiglon » avait en effet un destin tout tracé. Un destin impérial. La chute de l’Empire en 1815 en décidera autrement. Il n’aura régné, théoriquement, que deux semaines avant d’être conduit à Vienne par sa mère, et élevé en prince autrichien. On fera tout, à la cour, pour lui faire oublier ses racines glorieuses, avec lesquelles il renouera pourtant avec appétit et romantisme. Devenu héritier de la couronne impériale à la mort de son père, sa santé fragile ne lui réservera malheureusement qu’une destinée brisée.
Un communiqué commun de Riposte laïque et de Résistance républicaine :
Jeudi 18 juin prochain, nous fêterons les 10 ans de l’apéro-saucisson-pinard, qui avait vu plus d’un millier de personnes réunies sur les Champs-Élysées pour défendre nos traditions et pour attirer l’attention sur les prières de rues illégales qui avaient lieu chaque vendredi dans le quartier de la Goutte d’or, à Paris.
Grâce à cette initiative, le ministre de l’Intérieur de l’époque avait enfin interdit ces prières illégales mais tolérées (comme le ministre de l’Intérieur actuel tolère les manifestations interdites des clandestins et autres groupuscules racialistes de la diversité…), notre manifestation avait en effet eu un énorme retentissement, attirant l’attention à la fois sur l’islamisation de la France et sur les Résistants à celle-ci.
À l'occasion de la parution de La guerre civile européenne, Éléments a organisé une rencontre entre les historiens Dominique Venner et Ernst Nolte, dont les travaux portent sur la même période cruciale de l'histoire contemporaine : 1917-1945. Échange de vues sur le bolchevisme, le national-socialisme et le destin de l'Europe.
Dominique Venner : La « querelle des historiens » remonte à 1986, au 6 juin 1986 pour être précis, date à laquelle est publié en Allemagne votre article « Un passé qui ne veut pas passer ». Un an plus tard paraît La guerre civile européenne 1917-1945, que viennent de traduire en français les éditions des Syrtes. Vous y soulignez que le national-socialisme et le bolchevisme ne peuvent se comprendre que l'un par rapport à l'autre. Pour être plus précis, le « nœud causal » entre les deux idéologies réside dans l'émergence du national-socialisme comme réponse ou réaction au bolchevisme, à la menace de mort qu'il faisait planer sur la civilisation européenne. Comment expliquez-vous que cet article et ce livre aient suscité en Allemagne un tel scandale intellectuel ?
Ernst Nolte : Le « scandale » réside dans le fait que j'ai pris au sérieux l'auto-interprétation que les nationaux-socialistes donnaient de leur engagement à savoir la lutte contre le communisme, avec les mêmes moyens que le communisme. Cette motivation est évidente dans la guerre germano-soviétique (1941-45), et on en trouve un exemple célèbre dans le discours de Himmler à Posen. Le chef de la SS raconte comment un commissaire de l'Armée rouge, voyant revenir un régiment défait au combat, convoque ses officiers et en exécute quelques-uns froidement. Loin de s'en offusquer, Himmler appelle ses troupes à une résolution plus dure et plus violente encore.
La réaction de Jean-François Touzé au nom du Parti de la France :
Jean Raspail est mort, quelques heures après avoir reçu les derniers sacrements, et c'est toute la France française qui porte le deuil.
Dire que Raspail fut un grand écrivain serait réducteur. Il était un auteur majeur de notre littérature, un explorateur aventureux, un anthropologue encyclopédique et un intellectuel de haute lignée que seuls l'ostracisme à l'égard de la famille nationale et la stigmatisation absolue de ceux qui portent nos idées, nos convictions et nos traditions, empêchèrent d'accéder à une reconnaissance institutionnelle de la Nation et de ses pairs même s'il remporta, en 1981, le Prix de l'Académie française pour "Moi, Antoine de Tournens, roi de Patagonie".
Le signal d'alarme que lançait son livre prophétique, "Le Camp des Saints", ne fut pas entendu par le peuple français. Nous mesurons aujourd'hui où nous aura menés cette surdité.
En 1984 alors que j'assurais la rédaction en chef des pages culturelles de National Hebdo, Roland Gaucher m'avait demandé de lui proposer une chronique hebdomadaire. Ce ne fut malheureusement pas possible et c'est au si talentueux et amical Michel de Saint Pierre que nous allions la confier. Mais je découvris, a cette occasion, un homme charmant, impressionnant de profondeur et de culture.
Le Parti de la France s'incline devant ce grand français qui, par la densité de son oeuvre, demeure immortel et restera un symbole de la fidélité a ce que nous sommes.
Adieu Jean Raspail. Le catholique fervent que vous étiez a trouvé son chemin ultime.
Un message de Martial Bild (TV Libertés) :
Homme de conviction, homme debout, homme de grand talent, Jean Raspail restera comme l’un des plus grands écrivains de la seconde moitié du XXème siècle. En dehors du roman visionnaire Le camp des saints, Jean Raspail a écrit un grand nombre de romans couronnés de succès parmi lesquels Septentrion, Sire et L’Anneau du pêcheur. Ses engagements patriotiques l’ont empêché de se faire élire à l’Académie française et pourtant, l’auteur de Qui se souvient des hommes rejoint la postérité et la reconnaissance éternelle de son public et de ses lecteurs. Jean Raspail était un ami sincère de TVLibertés dont il avait soutenu la création et le développement. Jean était âgé de 94 ans. A Dieu, Jean !
L’écrivain, journaliste et explorateur est mort samedi 13 juin à l’âge de 94 ans à l’hôpital Henry-Dunant à Paris, a appris Le Figaro. Adoré par certains, maudit par d’autres, l’auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie et du Camp des Saints a marqué la littérature française de son univers.
Le consul général de Patagonie n’est plus. Écrivain, explorateur, aventurier, poète... Jean Raspail a marqué la littérature française du XXe siècle. Avant d’être aventurier des mots, l’homme a parcouru les terres isolées. Épaisse moustache, sourcils broussailleux, visage taillé au couteau, Jean Raspail était un être obstiné, fier de ses positions, assumant de ses profonds yeux bleus sa foi catholique et son attachement à la monarchie. Un écologiste royaliste, utopiste et aventurier. Jean Raspail était un romantique.
À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1949