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culture et histoire - Page 615

  • « La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée. »

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    Ces mots ne viennent pas d’un nostalgique de l’ française mais de Ferhat Abbas, ex-leader FLN et président de la République algérienne du temps du GPRA.

    On l’oublie souvent, mais l’identité algérienne n’existait pas avant 1830. Jusqu’au VIIIe siècle, les populations qui y vivaient étaient d’origine phénicienne, berbère, romaine et de religion majoritairement chrétienne. Ce sont les Arabes, peuple nomade venant du Moyen-Orient, qui ont envahi toute l’ du Nord et converti de force toutes ces populations. Ainsi, et après quelques siècles de domination arabo-islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico-romaine.

    Plus tard, au XVIe siècle, en profitant du chaos répandu par les Espagnols, mais aussi en soufflant habilement sur les nombreuses divisions existant entre les différentes tribus de la région, les Ottomans en prirent le contrôle, avec Alger pour capitale.

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  • SORTIE CETTE SEMAINE DU N°54 (ÉTÉ 2020) DE LA REVUE "SYNTHÈSE NATIONALE"

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  • L'Esprit Patriote sur les réseaux?!- Live-Relais de la chaîne jimleveilleur live

  • Et si De Gaulle n'avait pas existé ?

    En ce double anniversaire gaullien (la future « Jeanne d'Arc à moustaches » naquit le 22 novembre 1890 à Lille et s'éteignit le 9 novembre 1970 à Colombey) qui, n'en doutons pas, sera abondamment célébré, il nous paraît opportun de reproduire la percutante démythification publiée par Marcel Signac en juin 2000 dans Rivarol pour le 60e anniversaire du (faux) Appel du 18-Juin. E. de P.

    Il fut un temps, sous la IIIe République, où l'école primaire avait pour mission de faire croire au peuple des mensonges utiles - avant le 14 juillet 1789, c'était la tyrannie des prêtres et des rois, etc. - tandis que le lycée, pour une minorité, enseignait l'esprit critique. Aujourd'hui, la tendance est à une école primaire qui n'enseignerait plus rien, et la mission de conditionner les esprits est transférée au lycée pour tous.

    Rien de surprenant, donc, si un inspecteur général d'Histoire, Jean-Pierre Rioux, connu d'ailleurs par ses articles du Monde, vient de signer dans Ouest-France 18 mai) une présentation époustouflante de la défaite de 1940. C'est simple, et même plus que simpliste : « la France a d'abord été vaincue parce que cette poignée de gradés suprêmes, Pétain et Gamelin en tête, s'obstinait "dans" une stratégie militaire ringarde »; et « un seul a sauvé l'honneur », car le 18 juin il y eut « une espèce de Jeanne d'Arc à moustaches » (sic) pour sauver la France malgré les « manigances de Pétain et Laval pour ramasser le pouvoir ».

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  • Danger islamiste, guerres américaines, terreur écologiste : les romans prophétiques de Philippe Randa

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    « Une fois les vannes de l’immigration grandes ouvertes, le courant extrémiste de gauche a investi le créneau de l’écologie »

    Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

    (Propos recueillis par Guirec Sèvres)

    Désormais Philippe Randa se consacre à son site EuroLibertés, à ses éditions (Dualpha, Déterna, L’Æncre) et à ses diverses collaborations de chroniqueur politique, que ce soit dans les colonnes du quotidien Présent ou de la revue Synthèse nationale ; sans oublier, au sein du groupe TVLibertés, sa participation à l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie et Pierre de Laubier ou encore celle au « Bistrot Libertés » animée par Martial Bild… ce qui a fait oublier l’époque où il était surtout connu comme un romancier populaire particulièrement prolifique (une soixantaine de romans policiers, de science-fiction, d’espionnage, historiques ou érotiques) aux Fleuve Noir, aux Presses de la Cité ou encore dans les collections de Gérard de Villiers…

    À ce titre, plusieurs de ses romans (aujourd’hui réédités chez Dualpha) étaient particulièrement prémonitoires sur l’immigration, les épidémies ou encore… les dérives écologistes !

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  • Alain de Benoist vous empêchera de vous endormir ! 2/3

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    Ce qui a pu contribuer à choquer certaines bonnes âmes, indépendamment des raccourcis qui ont été donnés de sa pensée et de la partialité pure et simple de biens des commentateurs, c'est tout simplement que, chez Alain de Benoist, toutes les questions méritent d'être posées. Ce ne sont pas les réponses qui suscitent la défiance, car, encore une fois, elles sont toujours très nuancées, et devraient donc de ce fait, dans la plupart des domaines, susciter un relatif consensus. Mais on n'est tout simplement plus habitué, en France, à entendre certaines interrogations formulées on pense plus commode de ne plus s'interroger sur ce qui fait vraiment problème, de peur d'avoir à en tirer des conclusions susceptibles de miner l'optimisme ambiant; on applique en tout et pour tout la politique de l'autruche, certains que le wishful thinking nous prémunira contre toutes les difficultés - et à force de se répéter qu'il n'y a pas de mur, on en vient à se persuader qu'il sera inutile de chercher le moyen de le contourner. Chacun peut donc continuer en paix de vaquer à ses occupations (qu'il s'agisse de briguer des postes et des honneurs, de gagner un statut - universitaire ou autre -, c'est-à-dire en somme de participer comme les autres au grand jeu de la consommation…).

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  • Alain de Benoist vous empêchera de vous endormir ! 1/3

    Alain de Benoist vous empêchera de vous endormir !.jpeg

    Un livre sur l’évolution du christianisme, un essai sur l’identité, plus les deux volumes de « C’est-à-dire », qui réunissent des entretiens et des témoignages sur les grands enjeux théoriques, politiques et culturels de la fin du deuxième millénaire… Alain de Benoist est entré en 2007 avec une brassée d’analyses et de réflexions propres à nous laisser pour de longs mois l’esprit en éveil. Nous en aurons besoin ! Invitations à la lecture par Paul Masquelier

    Si Critiques-Théoriques, par son ampleur, sa profondeur de vue et sa richesse philosophique, restera probablement comme l'ouvrage théorique majeur d'Alain de Benoist - et comme son opus de référence, où l'auteur synthétise le mieux les différents aspects de sa pensée et en explicite les fondements premiers -, les deux épais volumes de C'est-à-dire (350 pages chacun !) en constituent quant à eux l'incontournable pendant journalistique et politologique. Ce monumental recueil rassemble une quantité exceptionnelle d'entretiens, de témoignages et de débats, publiés essentiellement entre le début des années 1990 et le milieu des années 2000, dans des revues françaises, mais aussi très souvent dans des revues étrangères. Une bonne partie des textes est donc inédite en français - et certains d'entre eux sont même inédits tout court, puisque destinés à des publications collectives qui n'ont pu voir le jour, ou se sont vus finalement censures par les revues qui les avaient commandés (sous la pression inquisitrice de la police médiatique de la pensée ou tout simplement par dogmatisme idéologique). Quand on voit la qualité des textes qui se sont ainsi trouvés relégués au fond d'un tiroir, soustraits à la lecture du public pour des années, et qui nous seraient même restés définitivement inconnus si la parution de ce livre n'était venue leur donner enfin une première vie, on ne peut que désespérer de l'incurie de tous ceux qui directement ou indirectement, ont choisi par bêtise ou par confort de renoncer à ces publications dans leurs colonnes...

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  • L'édit royal de 1315 : quand la Monarchie abolit l'esclavage.

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    Le 3 juillet 1315, il y a 705 ans, le roi Louis X le Hutin, fils de Philippe le Bel, signe un édit, applicable en tous lieux du domaine royal (en fait, le véritable royaume de France, et non les terres sur lesquelles le roi avait « seulement » la suzeraineté), qui abolit le servage et toute forme d’esclavage sur ceux-ci, ce dernier terme pouvant correspondre à la définition d’esclave communément admise de « personne humaine considérée comme une propriété privée de ses libertés, qui ne peut changer d’activité et maintenue dans un état de servitude à l’égard d’un propriétaire, état entretenu par la force ou sous une forme non contractuelle explicite ». En fait, l’esclavage lui-même avait déjà quasiment disparu du monde occidental sous la pression de l’Eglise et parce que, dès les rois mérovingiens (et parfois sous l’influence ou la régence de leur épouse ou mère, comme la reine Bathilde au VIIe siècle, sans doute ancienne esclave et devenue sainte quelques décennies après sa mort), cette pratique « d’abord » économique n’avait plus guère de défenseurs, pour des raisons autant économiques que religieuses. L’édit clôt par la loi un processus déjà quasiment abouti.

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  • 5 juillet 1962 : le massacre d’Oran, avec la complicité de De Gaulle

    57818539.gif?resize=208%2C245Ce 5 juillet à Oran (environ 100 000 Européens y résidaient encore à ce moment), alors que le prétendu « cessez-le-feu » avec le FLN était en vigueur depuis 3 mois, suite à la trahison gaulliste, se déroula une terrible chasse aux Blancs.

    « On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.
    On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents. »

    Bilan : 3 000 morts et disparus.

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