Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 615

  • Comment naissent les dictatures

    6a00d8341c715453ef0240a4ffd150200d-320wiEn verve en ce 27 avril, le vieux journal gauchisant Libé, si sournoisement complaisant depuis 2017, comme la plupart des médias subventionnaires, n'en peut visiblement plus avec l'adolescent imberbe de l'Élysée et son gouvernement chaotique.

    Citons quelques articles de tête dans son édition du jour :

    • Déconfinement : trouver la sortie du labyrinthe : incertitudes sur l’efficacité des mesures prévues pour l’après-11 mai, divergences et revirements chez les politiques et scientifiques, défiance des Français… Le gouvernement, qui dévoile son plan mardi, s’attend à recevoir des coups.

    • Tâche périlleuse pour Jean Castex, homme de terrain apprécié : le maire de Prades, ancien de la Cour des comptes et des cabinets de Xavier Bertrand, a été chargé de gérer le déconfinement…

    Lire la suite

  • Avec Jean Raspail, suivre d’abord ses propres pas

    Avec Raspail, suivre d'abord ses propres pas.jpeg

    Les romans de Raspail sont indémodables. Récemment, Albin Michel a eu la bonne idée de rééditer deux incontournables de son oeuvre : Les Pikkendorff et L’Anneau du pêcheur.

    Avec Sylvain Tesson, Jean Raspail partage le goût des chemins de traverse. Ces deux écrivains de Marine aiment à sillonner ces « chemins noirs », pistes en pointillés sur les cartes d'état-major. À Tesson les flèches des cathédrales, l'immense Asie, le Baïkal, le retour de la Bérézina et les routes cachées de la France profonde. À Raspail, les vastes Amériques, d'un bout à l'autre, les rapides québécois et les glaces filégiennes, mais aussi les confins imaginaires d'une Europe chevaleresque.

    On voudrait parfois faire de Raspail un écrivain à thèse, le réduisant au Camp des saints. Ce serait oublier qu'il est d'abord un explorateur le voyage précède la plume. Le premier inspire l'autre, la seconde accompagne le premier et le fait vivre pour toujours. Il est de multiples façons de voyager. Dans l'espace bien sûr, mais aussi dans le temps et dans l'imaginaire, au royaume des allégories, de la tenue, de l'attitude, du panache.

    Lire la suite

  • L'étrange défaite De mai 1940 au 11 Septembre 2001

    « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts, » disait Paul Reynaud en 1940. Les plus forts et les plus intelligents. Les Américains ne disent pas autre chose aujourd’hui, en Afghanistan et ailleurs. Mais le monde ne se laisse pas faire…

    Jean-Philippe Immarigeon est un de ces auteurs élégants, frondeurs et discrets qui élaborent patiemment une œuvre précieuse et considérable tout en semblant se jouer de tout et de rien, en illuminant les sujets les plus ardus et les plus graves d'un sourire moqueur. La grande affaire de ses trois précédents livres, c'était l'Amérique, sa névrose, ses secrets, ses mensonges. Son dernier opus, lui, plus ambitieux et tout aussi provocateur, traite de stratégie militaire, mais qu'on ne s'y trompe pas : c'est de métaphysique en réalité qu'il s'agit, au travers une analyse savante et iconoclaste de la défaite française de juin 1940. Son propos, cependant, n'est pas celui d'un historien il essaie au contraire de montrer en quoi le désastre de la débâcle que nous avons connue en 40 a quelque chose à nous dire sur celle que rencontrent les troupes de l'OTAN, aujourd'hui, en Afghanistan.

    Lire la suite

  • BANNI de Tipeee, Daniel CONVERSANO de RETOUR en LIVE pour parler des + belles villes d'Europe

  • Michel Guénaire Un libéral en guerre contre le néo-libéralisme

    Un libéral en guerre contrele néo-libéralisme.jpegAvocat, spécialiste de droit public des affaires, ancien universitaire, Michel Guénaire est un libéral de l’ancien temps qui s'efforce de renouer avec les grands classiques de sa famille de pensée, loin des clichés néo-libéraux, tout en dénonçant la vacuité identitaire d’une Europe amnésique, confrontée à un monde multipolaire de plus en plus conscient de ses spécificités.

    Le Choc du mois : Comment l'avocat des affaires plutôt libéral que vous êtes en est-il venu à écrire des livres qui remettaient assez profondément en cause l'orthodoxie du néo-libéralisme ?

    Michel Guénaire : Mon point de départ est, en effet, un engagement libéral. À vingt ans, je lisais Benjamin Constant, quand mes condisciples vivaient encore dans la vénération du marxisme. Après avoir embrassé un temps la carrière universitaire, j'ai rejoint le barreau d'affaires en 1990, un an après la chute du mur de Berlin. J'ai alors assisté à l'éclosion d'un nouveau modèle économique mondial, qui prenait progressivement ses distances avec l'héritage du libéralisme classique. Je m'y suis intéressé. Mes essais ont ainsi recueilli les observations et les leçons que je tirais de la mondialisation. Ma formation de base étant celle d'un publiciste (c'est-à-dire un spécialiste de droit constitutionnel, de droit international public et de régulation des marchés), je me suis d'abord penché sur une notion de plus en plus discréditée dans la doxa de l'économie néo-libérale : le pouvoir. Quid du pouvoir et de ses enjeux dans une société exclusivement organisée autour de la seule loi du marché ? C'est nouveau. Car, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, les libéraux de notre temps ont largement déformé la pensée et le combat de leurs devanciers, qui, au XIXe siècle, ne songeaient nullement à remettre en cause la légitimité du rôle de la puissance publique. Voyez l'inventaire qu'ont fait Charles Gide et Charles Rist des passages de La Richesse des Nations où Adam Smith évoque le rôle positif de l’État. D'autres que Smith, pareillement libéraux, n'ont pas manqué de souligner la part prépondérante que tient l'Etat dans l'organisation de la société. Si en réalité dans l'univers mental des néo-libéraux, on a pu à ce point associer libéralisme et anti-étatisme, c'est qu'on s'est focalisé sur le souvenir de la première lutte des libéraux contre la Monarchie, à l'exclusion des autres traditions libérales.

    Lire la suite

  • Celui qui fut Weber le rouge est mort.

    94909107_10213787343077274_8392362626050424832_n.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé

    Je ne suis pas de ceux qui rient dans les cimetières et, même si je pense avec Vitellius et Charles IX, que le cadavre d'un ennemi sent toujours bon, je ne me réjouis pas de la mort de quiconque quand le temps a fait son oeuvre. Mais tout de même.

    Weber fut un militant révolutionnaire marxiste léniniste acharné, déterminé et enragé, aux côtés de Krivine, au temps des JCR puis de la Ligue. Au début des années 70, il habitait juste a coté de chez moi boulevard Saint Marcel. Tout le quartier était couvert d'autocollants d'Ordre nouveau dénonçant la présence de celui qui était bien une crapule gauchiste.

    Ni sa mutation ultérieure en sénateur socialiste fabiusien, ni son riche mariage qui lui ouvrit les portes des milieux patronaux, ne peuvent faire oublier les imprécations haineuses du directeur de "Rouge" et de l'orateur idéologue et activiste dont nous avons gardé la mémoire.

    Spéciale dédicace à tous ceux de nos camarades d'alors qui ont connu la douceur des arguments en acier trempé de la LCR.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/04/27/celui-qui-fut-weber-le-rouge-est-mort-6233493.html

  • Tolkien… Les songes nous guident (2)?, par Fréderic Poretti-Winkler.

    Le chemin de la libération est clair, il se désigne sous le nom du Roi, mais pas n’importe lequel, celui qui possède des valeurs et qui est à cheval, aurait dit Bernanos. Celui qui vient du fond de nos consciences, sang divin de la terre du peuple et qui symbolise la chevalerie éternelle, dont nous sommes les serviteurs, « peuple et Roi » sont de droit divin disait Marcel Jullian. En 1943, s’adressant à son fils Christopher, Tolkien dit : « Mes opinions politiques penchent de plus en plus vers l’Anarchie (au sens philosophique, désignant l’abolition du contrôle, non pas des hommes moustachus avec des bombes), ou vers la Monarchie « non constitutionnelle ».

    Lire la suite