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culture et histoire - Page 616

  • Tolkien...les songes nous guident, par Frédéric Poretti-Winkler.

    "Les mythes que nous tissons, même s’ils renferment des erreurs, reflètent inévitablement un fragment de la vraie lumière, cette vérité éternelle qui est avec Dieu. » (J.R.R Tolkien)
    Comment ne pas remonter au fond des âges dits « obscurs », qui ne sont en fait que la possibilité du tout, de l’humain comme des éléments de la création. De ces instants d’une nature non policée aux confins des mondes où règnent encore les divinités et dieux multiples, aux premières pénétrations du christianisme. On découvre alors l’extrême adaptation des sociétés naissantes, aux périls et risques nombreux, comme aux aventures merveilleuses. C’est là que parmi les forêts vivent encore Elfes et Trolls, Gobelins et Orques divers.

    Ces mondes de l’imagination, des contes et légendes, nous habitent, enfin, pour ceux dont l’esprit s’évade et s’envole. Ceux pour qui la vie demeure dans le regard et l’écoute des merveilles de la nature, l’essence de la vie. Pour ceux dont la dimension du monde n’est pas que matérialiste, dont l’invisible est multiple, étendu et souverain. Ce monde que Tolkien nous a décrit et qui vit à travers ses ouvrages mais pas que…
    Dans « La Communauté de l’anneau (Le Seigneur des Anneaux, Tome 1) », Tolkien s’exprime à travers ses personnages : « Tout ce qui est or ne brille pas. Tous ceux qui errent ne sont pas perdus. Le vieux qui est fort ne dépérit point. Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel. Des cendres, un feu s'éveillera. Des ombres, une lumière jaillira ; Renouvelée sera l'épée qui fut brisée, Le sans-couronne sera de nouveau roi. » Une émission récente mettait en valeur la vie de Tolkien : « Le fantastique fait puiser dans la réalité afin d’être fascinant » (A la recherche du Hobbit, Les Mondes de Tolkien). Tolkien nous fascine, faisant de son œuvre un hymne à la nature, à travers ses interprétations des contes et légendes médiévales revisités par son esprit fertile. Les dessins fantastiques qui inspirèrent les décors sont « une sorte d’alchimie, de mélange entre deux choses, il faut que la forme soit imaginative et fabuleuse mais que la matière, les textures et les couleurs soient réelles. Donc il faut regarder, regarder » dit l’excellent dessinateur John Howe. Celui-ci, parcoure les espaces presque inviolés de la Nouvelle Zélande où furent tournés les scènes du Seigneur des anneaux de Peter Jackson. Tolkien fait partie de notre univers comme de nos idées proches. Il exprime ses pensées à travers ses œuvres, comme il désigne l’adversaire dans les combats du « Seigneur des Anneaux ». L’adversaire est ce monde industriel, celui d’une course effrénée, dénoncé jadis par Bernanos, qui pervertit les paysages et détruit l’environnement comme nos vies. Dans Le Silmarillion, au chapitre 8, dans « Le Crépuscule de Valinor », on peut y lire : « Alors la Lumière Noire d’Ungoliant s’étendit jusqu’à noyer les racines des Arbres et Melkor s’élança sur la colline. D’un coup de sa lance de ténèbres, il blessa chaque arbre jusqu’au cœur d’une plaie béante et la sève se mit à couler comme du sang et se répandit sur le sol. Ungoliant alors aspira la sève et vint coller son bec noir sur les blessures jusqu’à ce qu’elles fussent exsangues. Puis le poison mortel qui courait dans ses veines vint envahir les Arbres et dessécha les racines, les branches et les feuilles, et ils moururent. Ungoliant avait encore soif et se jeta sur les Citernes de Lumière pour les assécher. A mesure qu’elle buvait, son corps exhalait des vapeurs noirâtres et s’enflait d’une manière si monstrueuse et gigantesque que Melkor lui-même fut pris de peur ». C’est le fruit du Libéralisme, de l’argent-maître, qui corrompt comme soumet les peuples à l’esclavage comme à la numérotation des êtres.

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  • Justice en coronavirus, par Jacques Trémolet de Villers.

    L’actualité judiciaire, évidemment, c'est le coronavirus, c'est-à-dire le néant : audiences supprimées, greffiers absents, délais de procédure repoussés. Seules demeurent les audiences pénales d'urgence sur les mises en liberté, par lesquelles les autorités aux abois envoient les prisonniers se faire confiner ailleurs.

    Cette situation dite exceptionnelle nous change peu puisque voici plusieurs semaines que les avocats en grève faisaient renvoyer toutes les affaires. L’après, dit le président de la République, ne sera pas comme l’avant. On veut bien le croire. Quand tout ce retard va déferler, il va falloir mettre les bouchées doubles. Notre magistrature est-elle prête pour soutenir cet assaut ? On déplore aujourd’hui l’état de misère dans lequel ont été laissées les urgences hospitalières. On déplorera la vétusté, le manque de moyens, l’abandon de la Justice.

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  • La première contre-révolution

    De nombreux historiens, moins sages analystes que propagandistes, ont souvent cantonné l'étude de la contre-révolution à l'éloge des vertus religieuses de la chouannerie ou à l'exégèse des maîtres de la théocratie. Cela a longtemps suffi à la droite « catholique et française toujours », cette ancienne droite de Mac Manon annexant les réactions au despotisme révolutionnaire à sa propre défense du trône de droit divin et de l'infaillibilité pontificale. Comme cela confortait l'histoire jacobine, trop heureuse d'assimiler l'opposition intellectuelle à la Révolution à de l'obscurantisme clérical ou à de l'illuminisme providentialiste, tout en réduisant les révoltes populaires contre l'absolutisme républicain à n'être qu'un combat d'arrière-garde livré par une coalition d'hobereaux et de paysans fanatisés.

    En étudiant les idées, les doctrines et les stratégies du parti aristocratique (le « Parti noir » entre 1789 et 1791, La Première contre-révolution de Jacques de Saint-Victor vient réviser judicieusement cette vision étroite de la résistance à la Révolution et ouvre un champ d'explorations intellectuel fertile pour qui veut dépasser l'horizon politique républicain. Cet essai nous révèle un continent méconnu de la pensée politique française aux racines vénérables et aux intuitions souvent lumineuses, un courant d'idées aussi éloigné de l'économisme libéral que du fétichisme de l'Etat et du volontarisme jacobin.

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  • L'héritage pourri du maoïsme

    6a00d8341c715453ef0240a4fe97dc200d-piOn devrait toujours se méfier quand les hommes de l'État parlent de pédagogie. Or un certain catastrophisme ambiant semble encouragé par une partie des pouvoirs publics. Cette tendance se voit aggravée par les médias. Elle incite hélas trop de nos contemporains à attendre leur salut des autoritarismes... à commencer par celui de Pékin pour faire face à cette crise actuelle du virus chinois où ce régime porte pourtant la plus grande part de responsabilité.

    Gardons nous donc d'envier en quoi que ce soit les pouvoirs totalitaires. Leurs réussites, apparentes et mensongères, fugaces et factices se payent toujours au prix fort.

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  • Une bonne nouvelle : réédition prochaine des deux premiers Cahiers d'Histoire du nationalisme

    Publiés au printemps et à l'été 2014, les deux premiers numéros des Cahiers d'Histoire du nationalisme étaient épuisés depuis plus de trois ans. Une quinzaine de livraisons de cette collection de référence sont venues les compléter.

    Le n°18, consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et aux monarchistes et nationaux engagés dans la Résistance en 1940, initialement annoncé pour le mois de mars, sortira en juin cliquez ici. Il en sera de mêmes pour les rééditions du n°1 (Léon Degrelle) et du n°2 (François Duprat).

    Comme nous vous en avions tenus informés à la fin mars, nos imprimeurs ont été contraints de suspendre leurs activités en raison du confinement. Dès que celui-ci sera levé, nous pourrons à nouveau, nous aussi, reprendre notre travail d'éditeur. Les commandes seront alors livrées.

    Mais que tout cela ne vous empêche pas de commander dès maintenant ces deux rééditions indispensables pour mieux connaître l'histoire de notre famille politique.

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    CHN n°1 Léon Degrelle, témoignages et documents cliquez ici

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    CHN n°2 François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/04/23/une-bonne-nouvelle-reedition-prochaine-des-deux-premiers-cah-6232602.html

  • Le numéro 1188 (20 avril 2020) de Royaliste est paru...

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    SOMMAIRE du numéro :
    Cible : monétiser !
    La Nation française
    Économie : la fin d'un monde ? par Nicolas Palumbo.
    Des fractures dans l’Union, par Sylvie Fernoy.
    Cloud souverain, encore d’actualité ? par Guillaume Villers.
    Covid 19 : ce qui nous a manqué, par André Grandier.
    L’Écho du net : « New deal », par Loïc de Bentzmann.
    La Quinzaine sociale.
    Les Chemins du Monde
    Venezuela-USA : le conflit rampant, par Marc Sévrien
    La crise sanitaire en Afrique de l’ouest, par Yves La Marck.
    Voix étrangères, par Yves La Marck.
    Les Faits marquants.
    Synthèse
    « Opération Barbarossa » : la guerre absolue, par Bertrand Renouvin.
    Les Idées
    Les conditions de la renaissance, par Jean, comte de Paris.
    Puisque tout s’est arrêté..., par Gérard Leclerc.
    Montalembert, libéral empêché, par Annette Delranck.
    Dans les revues.
    Correspondance
    Les lecteurs de Royaliste face à la crise sanitaire.
    Le Mouvement royaliste
    L’autorité morale du discours d'Élisabeth II, par Denis Cribier.
    Brèves royales, par Frédéric de Natal.
    Actualités de la Nouvelle Action Royaliste.
    Editorial
    Il faudrait décider ! par Bertrand Renouvin
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    Pour nous contacter : Royaliste, rédaction-administration :
    Bloc C, BAL 13 – 36,38, rue Sibuet, 75012 PARIS
    lejournal@nouvelle-action-royaliste.fr
    ROYALISTE PARAIT RÉGULIÈREMENT ET ACCROÎT MÊME SA PAGINATION SUR 16 PAGES, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire actuelle.
    Vous recevez donc votre journal en version numérique, sous format PDF, lors de sa parution.
    Cependant, nous avons été contraints de suspendre la diffusion en version papier jusqu’à la fin des mesures de confinement et le rétablissement complet du service postal.
    Dès que la situation sera redevenue normale, nous adresserons aux lecteurs qui en feront la demande les exemplaires papier qu’ils n’auront pas reçus.
    Nous vous remercions de votre compréhension. Royaliste a besoin de votre soutien dans cette période difficile.