Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 619

  • Il y a 45 ans les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche

    khmers.jpg

    Il y a 45 ans les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche et allaient massacrer près de la moitié de sa population…

    C’est le 17 avril 1975 que la capitale du Cambodge tomba aux mains des maquisards du Front uni national du Kampuchéa (FUNK). L’entrée de l’armée révolutionnaire fut acclamée par des dizaines de milliers d’intellectuels, de journalistes, de politiciens et de philosophes occidentaux qui se réjouissaient de la chute du gouvernement Lon Nol.

    Après avoir célébré la chute de Dien Bien Phu et l’abandon de l’Algérie aux terroristes du FLN, les intellectuels et journalistes français vont une fois de plus se distinguer dans l’innommable.

    Lire la suite

  • L'empire de la victimologie

    L'empire de la victimilogie.jpegBon an mal an, le complexe de supériorité des Européens s’est retourné en complexe d’infériorité. Des bancs de l’école à ceux de l’Université, c’est toute une époque qui est prié de relire l’histoire coloniale à la lumière de la déchéance européenne. Une Europe symboliquement jugée à Nuremberg et qui instruit elle-même son propre procès à charge. Un cas clinique de masochisme post-colonial qui réclame un traitement d’urgence.

    Est-ce que Chesterton pressentait la vague de repentance européenne quand il disait que le monde était plein d'idées chrétiennes devenues folles ? Peut-être. Mais le monde est finalement bien trop petit pour loger cette inépuisable soif de mortification. Pauvre Europe qui n'en finit pas de commémorer, non pas son glorieux passé, mais l'accablant passif (de la Shoah, du colonialisme, de l'impérialisme). Mea culpa, mea maxima culpa. Pauvre Europe sortie brisée de 1945 et qui n'a plus la volonté de prendre date avec l'histoire, tirant au contraire une gloire trouble de son ethnomasochisme, preuve de sa (nouvelle) moralité. En un mot, malade de son pénitentialisme et de sa morale humanitaro-sulpicienne - plus mièvre encore que celle qui faisait horreur à Léon Bloy.

    Lire la suite

  • Notre-Dame de Paris, un an déjà

    notredame1.jpg

    Arnaud Raffard de Brienne

    Un an jour pour jour après le terrifiant attentat qui embrasait la cathédrale Notre-Dame de Paris, le plus élémentaire des devoirs de mémoire impose de rappeler inlassablement l’évidence de son origine criminelle dont demeure d’ailleurs convaincue l’immense majorité de nos concitoyens. Preuve s’il en manquait des limites du pilonnage médiatique dont l’emprise, fort heureusement, laisse encore à désirer.

    Alors que l’incendie qui embrasa le plus symbolique des édifices catholiques et français, le premier jour de la Semaine sainte, pendant près de quinze heures, de la soirée du 15 avril 2019 au lendemain n’était pas encore maitrisé, le Parquet de Paris ouvrait une enquête, avant même 21 heures, pour « destruction involontaire par incendie ». D’emblée, alors que les flammes ravageaient encore la charpente de la cathédrale, par conséquent avant tout début de commencement d’enquête et, nous le verrons, contre toute vraisemblance, les autorités politiques, administratives et judiciaires imposaient donc la piste accidentelle à l’exclusion de toute autre. Cette précipitation suspecte devrait, à elle seule au moins, susciter la méfiance et l’on imagine d’ailleurs le tollé si la directive avait exclusivement mentionné la piste criminelle. Ils ont d’ailleurs vite été étouffés les propos tenus sur LCI, confirmant que l’accès aux échafaudages était simple et que des personnes « un peu louches » s’amusaient à grimper jusqu’aux charpentes les jours précédant l’incendie. Oublié tout aussi promptement le témoignage de la pourtant très conformiste chaîne BFMTV qui affirmait que « bien qu’au départ la piste criminelle est (sic) restée privilégiée… » et s’interrogeait : Cette tragédie est-elle alors d’ordre criminel ou accidentel ? ». Tous sont bien vite rentrés dans le rang.

    Lire la suite

  • Le mythe colonial

    Le mythe colonial.jpeg

    À défaut de raconter l’histoire des colonies, la plupart des « historiens » contemporains nous racontent des histoires, avec des Français dépeints en razzieurs mettant en sac tout un continent, alors que 95 % d’entre eux n'y avaient jamais mis les pieds, obsédés qu’ils étaient par la perte de l’Alsace-Lorrain. Quant à leurs petits-enfants, ils choisirent à 80% de dire non aux colonies. Trop chères et trop lointaines.

    Depuis leur démantèlement survenu en quelques décennies d'après-guerre, les empires coloniaux européens souffrent d'une réputation sulfureuse qui est censée plus ou moins, dans l'esprit de l'intelligentsia progressiste des deux rives de l'Atlantique, justifier la déchéance géopolitique du Vieux Continent et la condamnation morale de ses États-nations qui ont résulté de la défaite du Reich en 1945. Colonialisme, fascisme, antisémitisme tels sont les trois péchés cardinaux de l'Europe, au nom desquels son effacement civilisationnel au profit des États-Unis - réputés indemnes de ces monstruosités majeures, alors que la conquête de l'Ouest, de type intrinsèquement colonial, s'accompagna du plus grand génocide de peuples autochtones de l'histoire mondiale - doit se trouver à jamais ratifié.

    Lire la suite