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culture et histoire - Page 620

  • L'Action Française face à la question sociale. Partie 1 : La condamnation du libéralisme.

    L’histoire du royalisme, souvent ignorée par les monarchistes eux-mêmes alors qu’ils devraient être hommes de mémoire, est pleine de malentendus, de bruits et de fureurs, mais elle est aussi passionnante et beaucoup plus riche qu’on pourrait le croire au regard des manuels d’histoire ou des articles de presse, souvent ricaneurs ou polémiques, qui lui consacrent quelques pages. Depuis quelques années, de nombreux colloques ont étudié l’Action française, accompagnés de publications universitaires ou érudites fort intéressantes, mais il reste encore de nombreux chantiers historiques à explorer sur cette école de pensée qui fut aussi (et surtout ?) une presse et un mouvement inscrits dans leur temps, avec toutes les pesanteurs de celui-ci et les risques d’incompréhension. Ces études, d’ailleurs, liées sans doute à l’esprit et aux inquiétudes de notre époque, pourraient être utilement complétées par celles sur les stratégies des princes de la Famille de France et sur les « royalismes provinciaux », parfois moins doctrinaires sans en être moins intéressants. A quand de grandes thèses sur les parlementaires royalistes d’avant 1940 ou sur la presse royaliste « hors-AF », comme La Gazette de France, dans laquelle écrivirent Maurras et Daudet, ou Le Soleil, fort peu maurrassienne ? La revue Lys Rouge, publiée il y a quelques années par la Nouvelle Action Royaliste, a ouvert quelques pistes de recherche qui mériteraient de ne pas être refermées avant d’avoir été complètement explorées…

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  • Jean de Brem : Le testament d’un Européen

    Jean de Brem Le testament d'un Européen.jpeg« Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade, doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. Je suis le prince débile issu d'une lignée de colosses et qui va peut être clore une race. »

    Cet avertissement prophétique ouvre Le Testament d'un Européen(1) paru en deux volumes en 1964 aux éditions de la Table Ronde.

    Son auteur, Jean de Brem, est mort un an plus tôt à l'âge de 27 ans. Cet ancien officier du 2e REP devenu journaliste militait activement à l'OAS. Les flics du régime l'assassinent en plein coeur de Paris alors qu'il corrigeait les épreuves de son essai, d'où les derniers chapitres moins développés.

    Histoire de l’Europe-Nation

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  • Quelle signification donner à la date mythique du 8 mai 1945 ?

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    Bernard Plouvier

    Cette date, célébrée un peu partout de nos jours, est un exemple d’erreur historique manifeste, répétée indéfiniment par les journalistes et les auteurs de manuels scolaires.

    C’est le 7 mai 1945 que les envoyés du successeur d’Adolf  Hitler à la tête du IIIe Reich, le Gross Admiral Karl Dönitz, désigné par le défunt Führer pour lui succéder à la Présidence du Reich, ont signé la capitulation allemande au QG (le SHAEF – Commandement Suprême Interallié des Forces Expéditionnaires) du général Dwight David Eisenhower, à Reims, avec date d’effet théorique fixée au 8 mai, à 23 heures (heure allemande).

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  • Le plus ancien fragment de corde de l’humanité a été découvert en Ardèche

    La plus ancienne corde au monde a été découverte en Ardèche. Une découverte qui en apprend un peu plus sur l’Homme de Neandertal. Il était capable de réaliser ce qui ressemble à une cordelette, bien avant Homo Sapiens.

    http://www.fdesouche.com/1364167-le-plus-ancien-fragment-de-corde-de-lhumanite-a-ete-decouvert-en-ardeche

  • Irak : un palais assyrien découvert sous les ruines d’une mosquée détruite par Daech

    Dans les décombres laissés par l’Etat islamique, des chercheurs allemands ont exhumé les vestiges d’un gigantesque édifice du VIIe siècle avant notre ère. La salle du trône mesure à elle seule 55 mètres.

    C’est dans ce palais que le roi d’Assyrie Assarhaddon réunissait sa cour, il y a près de trois millénaires. Longtemps restée cachée et inaccessible, la construction a émergé, triste ironie de l’histoire, des ruines d’une mosquée de Mossoul, détruite en 2014 par l’État Islamique.

    […]

    Un palais de 450 mètres de long

    D’après les archéologues, le palais est en partie conservé, ce qui est d’autant plus surprenant que l’ancienne ville assyrienne Ninive, aujourd’hui recouverte par les banlieues de Mossoul, a été fondée en 612 avant notre ère, puis largement détruite par les armées alliées des Babyloniens et des Mèdes. L’existence de la résidence royale était déjà connue depuis des décennies, mais personne n’avait pu y accéder jusqu’ici.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1364399-irak-un-palais-assyrien-decouvert-sous-les-ruines-dune-mosquee-detruite-par-daech

  • Le déclin de l’Occident bréviaire pour des années décisives

    Le déclin de l'Occident bréviaire pou des années décisives.jpeg

    Le déclin de l'Occident bréviaire pou des années décisives 1.jpegIl y a cent ans exactement paraissait Le Déclin de l'Occident, ouvrage magistral d'un des principaux penseurs de la Révolution conservatrice, Oswald Spengler (1880-1936)

    La parution du premier volume du Déclin de l'Occident, en avril 1918, quelques mois avant la fin de la Première Guerre mondiale, fit l'effet d'un coup de tonnerre. L'écho rencontré en Allemagne fut phénoménal, l'ouvrage remportant « le plus grand succès qu'un livre de philosophie historique ait connu [...] depuis Gibbon », selon l'historien Lucien Febvre. La première édition fut rapidement épuisée et, dans les dix années suivantes, des centaines de milliers d'exemplaires se vendirent. L'ouvrage, qualifié par Ludwig Wittgenstein de « vaste capharnaüm d'hypothèses en tout genre », eut un grand retentissement sur l'intelligentsia européenne de l'entre-deux-guerres, inspirant à Paul Valéry sa célèbre formule « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Les ventes de la seule édition anglaise atteignirent 25 000 exemplaires avant la Deuxième Guerre mondiale. La traduction française, parue originellement en 1931, est rééditée régulièrement chez Gallimard depuis 1948. Il faudra attendre 1957 pour que paraisse l'édition italienne dans une traduction de Julius Evola, qui précisera dans une introduction le sens et les limites de cette oeuvre.

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