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culture et histoire - Page 620

  • Aux Mercredis de la NAR : #51 - Monique et michel Pinçon-Charlot pour leur livre “Le président des ultra-riches”.

    Mercredi 5 juin, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions une nouvelle fois Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot pour leur livre “Le président des ultra-riches”. Tous deux sociologues et anciens directeurs de recherche au CNRS, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont publié de très nombreux ouvrages qu’ils nous ont pour la plupart présentés. Spécialisés dans l’étude de la bourgeoisie et des dynasties financières, tous deux avaient vu en Nicolas Sarkozy le « président des riches » - qualificatif qui lui est resté. Après l’intermède François Hollande, lui-même si complaisant l’égard des milieux financiers, Emmanuel Macron s’est révélé comme “Le président des ultra-riches” selon le titre du livre que Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont publié aux éditions La Découverte. Pur produit de l’oligarchie, l’hôte de l’Élysée a comblé de cadeaux fiscaux ceux qui l’avaient porté au pouvoir et donné à la guerre de classe une intensité inédite, provoquant la révolte des Gilets jaunes qui ont significativement envahi les “Beaux quartiers…”

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/05/21/aux-mercredis-de-la-nar-51-monique-pincon-charlot-pour-leur-6240146.html

  • Nietzsch entre Volonté de puissance et Triomphe de la volonté

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    Avant d'être récupéré par des figures de l’intelligentsia parisienne post-soixante-huitarde comme Deleuze ou Foucault dans un sens libéral-libertaire, Nietzsche a longtemps été affublé d'une chemise brune.

    Parmi ses contempteurs les plus virulents, le philosophe marxiste Georg Lukacs, qui consacre dans La Destruction de la raison un chapitre à « Nietzsche, fondateur de l'irrationalisme de la période impérialiste », voit en lui le précurseur intellectuel du national-socialisme.

    Pourtant avant 1914, l'enseignement nietzschéen est surtout reçu par des dissidents et des radicaux féministes, socialistes et anarchistes. Certains marxistes présentent Nietzsche comme le chantre de la classe aristocratique dominante en Allemagne à la fin du XIXe siècle, alors que celle-ci lui serait plutôt hostile, son antichristianisme sapant les bases de la société traditionnelle. Quant à la droite allemande la plus virulente, celle des pangermanistes, elle le rejette. Friedrich Lange, auteur en 1900 d'un essai intitulé Gobineau und Nietzsche, affirme que la philosophie de Nietzsche est juste bonne « pour les névrosés et les littérateurs », « les artistes et les femmes hystériques ». De même, Otto Bonhard réfute « l’anarchisme nietzschéen ». Les rapports sont pires avec les antisémites. L'un des plus en vue est alors Theodor Fritsch. Premier traducteur allemand des Protocoles des sages de Sion et auteur d'un Antisemiten-Katechismus à la diffusion énorme, il finira député nazi. Recensant Par-delà bien et mal, il prétend n'y avoir trouvé qu'une « exaltation des juifs et une âpre condamnation de l'antisémitisme ». Il accuse Nietzsche d'être un « philosophe superficiel », ne nourrissant « aucune compréhension pour l'essence de la nation » et dont les écrits ne sont qu'« idioties superficielles d'un pauvre savant de pacotille, corrompu par les juifs ». Il est vrai que pour Nietzsche, qui dans Généalogie de la morale oppose la morale aristocratique à la morale de ressentiment - morale judéo-chrétienne à l'état pur -, l'antisémitisme contemporain, en s'attaquant à la richesse et au pouvoir des Juifs, n'exprime qu'un ressentiment des ratés de la vie.

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  • Michel Onfray annonce sa nouvelle revue Front Populaire.

    Avec ses amis, Michel Onfray a décidé de créer une revue pour penser les jours "d’après". Son nom: FRONT POPULAIRE. Les auteurs: d’anciens élus, des gilets-jaunes, des enseignants, des juristes, des journalistes, des démographes…

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • 1940 : Emmanuel Macron allonge la liste des défaites glorieuses françaises

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    Par Jean-Dominique Merchet

    En commémorant, ce dimanche, les combats de Montcornet (Aisne) de 1940, le président Macron a-t-il vraiment « regardé l’histoire en face », comme le promettait l’Elysée ? Dans un discours inhabituellement bref – seize minutes –, le chef de l’Etat n’a pas dévié d’un trait de la mythologie gaullienne et s’est prudemment abstenu d’analyser les causes de cette « étrange défaite » (Marc Bloch).

    Exaltant le « sacrifice » et le « courage » des combattants de mai- juin 1940, Emmanuel Macron a estimé que « les soldats français avaient mérité de la Patrie » et qu’ils étaient « des preux dans la défaite ».

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  • Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°18, consacré à Honoré d'Estienne d'Orves, sortira à la fin de cette semaine...

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    Très attendu, ce Cahier n°18 cliquez ici, que nous devons à l'historien Didier Lecerf, sortira enfin dans les jours qui viennent. Il est actuellement à l'imprimerie. Initialement prévue pour la mi-mars, sa parution a dû être différée en raison de la crise sanitaire. Les choses rentrant petit à petit dans l'ordre, vous pourrez bientôt le recevoir.

    Nous remercions celles et ceux qui l'ont commandé depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour leur patience et leur compréhension.  

    Le livre Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là sera, lui aussi, disponible très prochainement.

    Commander :

    le CHN 18 cliquez ici

    Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/05/17/le-cahier-d-histoire-du-nationalisme-n-18-consacre-a-honore-6239100.html

  • "Pilote de guerre", une aventure héroïque de l'homme confronté à la défaite ou la remise en question personnelle

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    par Didier Lafargue

    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

    809928109.jpgParu en Amérique, Pilote de guerre évoque le drame vécu par Saint-Exupéry, aviateur en France, lors de la débâcle de 1940. Mobilisé dans l'armée de l'air, il dut accomplir des missions de reconnaissance photographique. L'une d'elles fut le vol effectué dans le nord de la France au-dessus d'Arras le 23 mai 1940, prétexte à l'écriture du roman.
    Démobilisé après l'armistice et persuadé que le salut pour son pays viendrait de l'Amérique, il s'exila aux Etats-Unis. Furieux d'entendre les Américains dire que les Français s'étaient mal battus, il entreprit la rédaction de ce livre pour montrer la vraie réalité de la guerre. Son entreprise permit à Saint-Exupéry de se livrer à une réflexion sur l'homme et les valeurs de la civilisation occidentale.
    Si l'on veut avoir la meilleure idée du contexte de l'époque, il faut s'imaginer l'Iliade racontée par un Troyen, les guerres puniques narrées par un Carthaginois.
    Il est par comparaison aisé d'évoquer une victoire, toujours une occasion d'affirmer son moi et de se hisser sur le pavois. On ne peut à ce sujet qu'opposer une épopée au récit d'une défaite dans la mesure où son caractère grandiloquent va à l'encontre de tout désir de lucidité. L'épopée vise au grandissement, voire à une exagération tendant à la valorisation de tout un peuple. Mais il peut exister un autre type de narration, propre des vieilles civilisations ayant acquis une profonde expérience de l'âme humaine, qui donne toute la mesure de celle-ci quand elle est confrontée à l'épreuve. C'est une vieille idée, l'être qui reçoit un coup de bâton connaît un état affectif lui donnant subitement une plus grande conscience de lui-même.

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  • La Petite Histoire : Detaille, le plus grand peintre militaire

    Ses œuvres sont mondialement connues et ont profondément marqué le monde de la peinture militaire. Par son souci extrême du détail et de la réalité historique, Édouard Detaille (1848-1912) s’est imposé comme le plus grand peintre militaire français. Il a fait ses débuts dans l’atelier du peintre Messonnier avant de participer à la guerre franco-prussienne de 1870. Cette expérience exaltera son patriotisme et le poussera à représenter la guerre sous sa forme la plus réaliste, parfois la plus crue. Après s’être attaqué à la guerre de 1870 et aux uniformes, le Premier empire deviendra son thème de prédilection, regroupant certaines de ses plus grandes peintures. Retour sur la vie et l’oeuvre d’un immense artiste français.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-detaille-le-plus-grand-peintre-militaire

  • Bernard Lugan « Ce ne fut pas une révolution mais un pastiche de révolution. »

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    Bernard Lugan ce ne fut pas une révolution mais un pastiche de révolution 1.jpegOn connaît bien Bernard Lugan, l'emblématique africaniste à la moustache rebelle, mais pas l'acteur de l'histoire. Dans Mai 68 vu d'en face (Balland), il nous livre sa vision des événements. Étudiant, il était alors le responsable du service d'ordre de l'Action française en région parisienne.

    propos recueillis par Thierry Durolle

    Quelle fut la genèse de Mai 68 ?

    Si nous voulons comprendre ce qui s'est passé, nous devons revenir à la chronologie. Mai 1968 est un épisode imprévu de l'Histoire qui a pour origine une cristallisation de plus en plus violente entre les divers groupes gauchistes existant ou en gestation, et les militants des mouvements nationalistes, essentiellement Occident et l'Action française. Cette cristallisation s'est faite à partir de 1966, avec une accélération en 1967, et une extrême radicalisation au début de l'année 1968. Le mouvement de Mai 68 naît à la faculté de Nanterre, laboratoire puis incubateur des événements entre le 22 mars, date à laquelle les divers groupes gauchistes, maoïstes, situationnistes et autres, ont entamé la prise de contrôle de la faculté des Lettres, et le 3 mai 1968, date de la fermeture de la faculté. La résistance s'est organisée autour de la FNEF (Fédération nationale des étudiants de France) présidée localement par Didier Gallot assisté de Patrick Buisson, et de l'Action française que je dirigeais, secondé par Alain Sanders. Le mouvement Occident n'avait pas de groupe structuré à Nanterre.

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