culture et histoire - Page 620
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Les cultures/civilisations sont inégales ?
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Pour une philosophie des héros et des saints Dialogue avec Robert Redeker
Robert Redeker est agrégé de philosophie : il participe à la rédaction du magazine Marianne. Livre après livre, il élabore une philosophie de l’esprit, face au matérialisme transhumain qui règne sur la société occidentale. Suite à un article paru en 2006 dans Le Figaro, prolongeant la pensée du pape Benoît XVI sur l'islam, il a été menacé par une fatwa. Il apparaît aujourd'hui comme l'un des héros discrets de la liberté de l'esprit au quotidien.
Dans votre dernier livre, Les sentinelles d'humanité, vous promettez une « philosophie des héros et des saints ». Vous n'avez pas peur d'aller reconnaître des chemins qui ne mènent nulle part ?
Vous savez, en philosophie, chez Heidegger en particulier mais de manière plus universelle encore, même les chemins qui ne mènent nulle part, mènent quelque part ceux qui les défrichent. Les héros et les saints ont une quête, dont ils ne savent pas forcément où elle va, même si elle a peut-être déjà trouvé pour eux. Ils sont à mes yeux des accomplissements de la nature humaine. Ce sont des personnes qui sont allés plus loin que les autres dans la découverte de leur nature. Attention : Thomas d'Aquin explique que la nature est toujours présente avec le risque du péché et l'arrachement à ce risque qui s'appelle la sainteté. Vous savez, c'est une idée importante, surtout aujourd'hui, de dire qu'il y a une nature humaine et qu'elle peut s'épanouir.
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Notre Actu #5 Les Pâques françaises
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Sur le Collectif Nemesis, culture nemesis le podcast : Femmes terroristes d’extrême gauche.
Pour approfondir ce sujet, nous vous conseillons:
- Faites entrer l'accusé - Florence Rey, Audry Maupin, tueurs nés
https://www.youtube.com/watch?v=BI0HKcZFMmw
- La Guerre sans visage de Claude Moniquet
- Le film "La bande à Bader" (2008) de Uli Edel
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L'ère libérale universelle
Depuis les deux décennies qui nous séparent de l’effondrement de l'empire soviétique, des pages et des pages ont été écrites, à droite comme à gauche, sur le libéralisme, sa grandeur, ses perversités, ses limites, sa victoire présente, sa défaite future, sa moderne pertinence ou au contraire ce qu'il y a en lui de rétrograde et d'inégalitaire. Synthèse par Philippe Raynaud.
L’idéologie libérale, dans sa double dimension politique et économique, demeure, aujourd'hui plus que jamais, une énigme absolue, et d'autant plus troublante pour nous, Européens et Occidentaux, que cette idéologie, devenue apparemment sans alternative et sans contradiction, semble désormais un horizon indépassable, c'est-à-dire très exactement ce qu'avait tellement prétendu être sa rivale vaincue, l'idéologie marxiste-léniniste - sans bénéficier toutefois de l'enthousiasme frénétique et sacrificiel que celle-ci avait su néanmoins susciter au cours du siècle précédent. Peut-être parce que le libéralisme est devenu depuis trop longtemps chez nous la traduction de « l'ordre établi », d'autant plus établi qu'il est dans son essence fort prosaïque, et que l'ordre ne fait jamais rêver, y compris lorsque le désordre croît, comme aujourd'hui avec la crise et le grand déclin traumatique de l'Empire américain.
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Sur le blog de Michel Onfray : le Président de la République, qu’est-ce qu’un chef? (2)*.
Venant de la banque, du libéralisme et de la haute fonction publique, personne n’a obligé Emmanuel Macron, huitième président de la V° République, à se réclamer du général de Gaulle, qui n’aimait ni la banque, ni le libéralisme, ni la haute fonction publique -qui le lui ont d’ailleurs bien rendu…
De la même manière, annoncer une présidence jupitérienne, avec une parole rare, ne relevait d’aucune autre obligation chez lui que de pure et simple communication électoraliste. Dans l’image officielle qu’il se fait et veut donner de lui, il choisit de poser négligemment son fessier sur le bord d’un bureau et de placer bien en vue trois volumes de la prestigieuse collection des éditions Gallimard: la Pléiade. On sait depuis que, dans ces trois volumes savamment choisis et mis en scène par son service communication, on trouve les Mémoires du général de Gaulle. -
Michel Maffesoli : La faillite des élites (conférence)
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Débat entre Alain de Benoist, Frédéric Rouvillois et Eric Zemmour
Quand on parle de la droite, tout le monde sait de quoi il retourne. Et pourtant, personne n'est capable d'en donner une définition rigoureuse. Où la situer ? Qui retenir ? Sur quels critères ? Le style de préférence aux idées ? Les idées de préférence aux nuées ? Ou encore l'autorité plutôt que la liberté et la liberté plutôt que l'égalité ? Tout cela, et d'autres choses encore, tant la droite est hétéroclite et finalement dissemblable. Pour y voir un peu plus clair, nous avons fait se confronter trois spécialistes de la droite.
Le Choc du mois : Comment définiriez-vous la droite ? Est-il possible de dire : ici finit la gauche, ici commence la gauche ?
Alain de Benoist : On ne pourrait le dire que si le clivage droite-gauche constituait une sorte de bande continue sur laquelle il n'y aurait qu'à déplacer le curseur pour savoir où l'on se trouve. Ce n'est pas le cas. « La droite » et « la gauche » n'existent tout simplement pas en tant qu'essences intemporelles. Tout ce que l'historien peut saisir, ce sont des configurations « de droite » ou « de gauche », qui varient considérablement selon les époques et les pays. En outre, ces deux mots n'ont de sens qu'au pluriel, il y a toujours eu des droites (ou des gauches) très différentes les unes des autres, certaines d'entre elles ayant plus d'affinités avec certaines gauches (ou certaines droites) qu'avec les autres droites (ou les autres gauches). Notons encore que les idées voyagent souvent, de droite à gauche et vice-versa selon les époques, l'écologisme ou le régionalisme ont pu apparaître comme « de droite » ou « de gauche ». À la fin du XIXe siècle, être pour la République désignait clairement l'homme de gauche. Ce n'est évidemment plus le cas aujourd'hui. D'autres thématiques sont inclassables le sens de la gratuité est-il de gauche ou de droite? Et la philosophie tragique ? C'est la raison pour laquelle les politologues n'ont jamais pu donner de la droite ou de la gauche une définition unitaire qui fasse l'unanimité. Toutes les définitions qu'on a proposées de la « vraie droite » ou de la « vraie gauche » n'ont jamais reflété que des opinions subjectives ou des préférences personnelles.
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NOTRE PATRIE !
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Journal du chaos
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