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culture et histoire - Page 623

  • Les Croisés ont-ils précipité la chute de Constantinople ?

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    Il y a 567 ans, le 29 mai 1453, Constantinople, la capitale de l’Empire byzantin, tombait aux mains des Turcs ottomans. Quelles sont les causes de l’écroulement du dernier vestige de la Rome impériale ? « La prise de Constantinople en 1204 par les Croisés a affaibli l’Empire byzantin avant les Turcs ». Lors d’un débat sur France Inter, Natacha Polony opposait sa vision de la chute de la capitale byzantine à la thèse d’Éric Zemmour pour qui les croisades avaient sauvé l’Europe. Il défendait alors son dernier ouvrage dont un chapitre revenait sur ces événements historiques majeurs.

    Vous prendrez bien encore un peu de repentance ?

    L’argumentation de la rédactrice en chef de Marianne est particulièrement pernicieuse car elle ajoute à l’entreprise de culpabilisation visant les croisades. La gauche et les islamistes nous martelaient déjà que les croisades étaient une agression motivée par l’intolérance religieuse et la cupidité. Voici qu’elles auraient également causé la chute de l’Empire byzantin. Deux repentances pour le prix d’une !

    L’agression turque est bien antérieure aux croisades

    Il est pourtant aisé de constater que les attaques turques précèdent, et de loin, les événements de 1204. La défaite byzantine décisive de Manzikert a eu lieu le 26 août 1071. Elle a ouvert toute l’Anatolie à l’occupation des Turcs seldjoukides. En 1081, Nicée, ville importante située à 100 kilomètres de Constantinople, tombait. La situation était critique et l’Empire byzantin était à deux doigts de s’écrouler. À tel point que l’empereur Alexis Ier demande à plusieurs reprise l’aide du pape malgré le récent schisme de 1054 entre les Églises d’Orient et d’Occident.

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  • Dans Valeurs Actuelles, face à l'info : Onfray dévoile le thème des deux prochains numéros de sa revue.

    Michel Onfray. Photo © SYSPEO/SIPA

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

    En conclusion du débat avec Éric Zemmour, Michel Onfray a révélé que les prochains numéros de sa revue Front populaire pourraient traiter de “l’Etat profond” et “des Europes”.

    Vendredi 29 mai au soir, Éric Zemmour et Michel Onfray se sont retrouvés sur le plateau de l’émission Face à l’info, sur CNews, pour un débat de haute volée. Pendant une heure, les deux hommes ont notamment débattu du souverainisme, un thème qui leur est cher et que Michel Onfray a choisi de mettre en avant dans le premier numéro de sa nouvelle revue Front populaire, à paraître en juin. En toute fin d’émission, le philosophe a d’ailleurs laissé fuiter les potentielles thématiques des deux prochaines parutions de ce trimestriel. 

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  • Jean-Yves Le Gallou et Thomas Ferrier invités de l'émission "Le Soleil se lève" de ce mois

    Par Lucien Lachance
    "Le Soleil se lève" a rapidement conquis le coeur des internautes du camp national en proposant un contenu pluraliste mais respectueux et positif. 
    Aujourd'hui, nous vous proposons une émission sur le thème de l'Europe avec le célèbre Jean-Yves Le Gallou venu nous présenter son livre "Européen d'abord". Accompagné par le compagnon de Fiorina Lignier, Jacob, le talentueux Thomas Ferrier (publié aux éditions Synthèse nationale pour son livre Fascismes d'Europe cliquez ici) et Alexandre Cormier-Denis, le présentateur de l'excellente chaine nationaliste québécoise Nomos TV cliquez là
    N'hésitez pas à venir regarder cette émission, à vous abonner et à partager la vidéo un peu partout. 
    LE DÉFI DU MOIS : Dépasser les 5 000 abonnés de la chaine YouTube de Rokhaya Diallo ! 
    Bon visionnage, ça risque de vous plaire ! 
  • La grande transformation

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    Ci-dessus : travaux des champs et de la forge, bois gravés du XVe siècle.

    À en croire ses partisans, l'économie de marché serait aussi naturelle qu'universelle. Elle aurait existé de tous temps, depuis le troc du bon sauvage jusqu'au raids boursiers des traders. Les travaux de l'économiste Karl Polanyi ont montré l'inanité de cette croyance et la grande diversité des systèmes économiques dans l'histoire.

    Selon la vision libérale de l'histoire économique qui fait aujourd'hui office de doxa, le marché représenterait une forme naturelle et universelle de l'échange économique.

    La naturalisé du marché repose sur une conviction d'ordre anthropologique : tout individu serait porté à rechercher son meilleur intérêt. L'échange intéressé de biens ou de services est dès lors conçu comme un attribut de la rationalité, une qualité consubstantieile à tout individu « normal », donc à toute société humaine. L'économie, au sens formel, se définit selon cette perspective comme le choix rationnel parmi des moyens rares en vue de satisfaire une fin. Le marché est alors interprété comme un mécanisme auto-émergent qui permet, dans son état idéal, à tous les individus de confronter leurs demandes et leurs offres. Ce mécanisme est supposé « neutre », puisqu'il se contenterait de régenter l'allocation optimale des moyens sans se prononcer sur les fins.

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  • Le nouveau numéro d'Eléments est sorti...

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    N°184, juin juillet 2020, 6,90 euros,

    chez votre marchand de journaux

  • Oui aux complots, non au complotisme

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    L'affiche du film Moonwalkers (2015), littéralement « ceux qui ont marché sur la Lune ». Mais voilà, ont-ils bien marché sur la Lune ? Dans le film d'Antoine Bardou-Jacquet, l'un des meilleurs agents de la CIA doit rencontrer Stanley Kubrick pour le convaincre de filmer un faux alunissage au cas où la mission Apollo 11 échouerait...

    La « théorie du complot » boule complot d’une théorie ?

    Brandir la menace de la théorie du complot est devenu une sorte de réflexe conditionné pour les journalistes. L'histoire n'a pourtant jamais été chiche en complots de toute sorte. Il en va différemment du complotisme délirant : son inépuisable imaginaire conspiratif le conduit souvent aux portes du réel. Mais il y a de la marge entre voir des complots nulle part et en voir partout.

    Un spectre hante le monde : le complotisme, qui tétanise les salles de rédaction, terrifie les ministres et sape la confiance dans les institutions. Haro sur le complot, répète-t-on sur tous les tons et toutes les ondes ! L'Éducation nationale publie des vidéos anticomplotistes, les recteurs d'académie organisent des journées d'étude, l'AFP ouvre des cellules de fact cheeking, les médias centraux multiplient les services de « désintox ». Oui, le complotisme les rend fous. À quand une chaire au Collège de France avec Jean-Michel « Aplatie » ou Jean-Jacques Bourdin sur la théorie du complot ?

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  • 1984 : Quand George Orwell prophétisait l’avènement de l’empire du politiquement correct

    Mort il y a soixante-dix ans, l’auteur de 1984 reste un irremplaçable analyste des totalitarismes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, qui nous donne les clés pour comprendre l’empire du politiquement correct, mais aussi pour nous en défendre, analyse Matthieu Bock-Côté

    Si les grands titres de presse n’ont pas oublié de marquer, en 2020, les soixante-dix ans de la mort de George Orwell, nom de plume par lequel s’est fait connaître Eric Blair (1903-1950), il n’est pas certain que cette commémoration ait été à la hauteur de son œuvre, qui a trouvé un nouvel écho en France depuis une vingtaine d’années. Jean-Claude Michéa a joué un grand rôle dans cette renaissance depuis la parution, en 1995, de son livre Orwell, anarchiste tory (Flammarion), où le philosophe français s’appuyait sur lui pour mener une sévère critique de la mystique du progrès et dénoncer la trahison du socialisme originel par la gauche idéologique. Michéa contribuera ainsi à la mise en valeur du concept de common decency, pour rappeler l’importance du commun des mortels et des gens ordinaires dans une époque obsédée par le culte de la “diversité”. Ce concept a pris depuis une grande place dans la vie publique, un peu comme la notion d’hégémonie culturelle empruntée à Antonio Gramsci est aujourd’hui citée toutes les familles politiques. Citer Orwell, un temps, semblait sophistiqué : c’est devenu presque banal.

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