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culture et histoire - Page 623

  • La Petite Histoire : Le jour où la France a mis fin à la suprématie espagnole

    Le 19 mai 1643, en pleine guerre de Trente Ans, le jeune duc d’Enghien, plus connu sous le nom de Grand Condé, triomphe à Rocroi face à l’Espagne belliqueuse. Par cette victoire, en nette infériorité numérique, la France met ainsi un terme à la suprématie espagnole et surtout à l’invincibilité des « tercios », redoutables carrés d’infanterie bardés de longues piques. C’est le grand retour du royaume de France, dont le règne du jeune Louis XIV vient tout juste de commencer sous de très bons auspices, en tant que grande puissance. Le traité de Westphalie qui mettra fin à cette guerre en 1648 lui permettra de dicter à nouveau l’ordre européen, et au Roi Soleil de rayonner sur le monde.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-jour-ou-la-france-a-mis-fin-a-la-suprematie-espagnole

  • Tribune libre : Oui, le 8 mai 1945 est une date à célébrer.

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    Suite à la publication sur Synthèse nationale, il y a quelques jours, d'une tribune de notre Ami Bernard Plouvier sur la commémoration du 8 mai 1945 cliquez là, nous avons reçu un certain nombre de réactions, parfois contradictoires, sur ce sujet. Je dois dire que je ne pensais pas que, 75 ans plus tard, cette date susciterait autant de discussions. Quoiqu'il en soit, dans un souci de "Synthèse", nous mettons en ligne aujourd'hui cet article d'André Posokhow, bien connu pour ses chroniques sur divers sites non-conformistes. Chacun se fera ainsi son idée...

    Il est vrai que la Seconde Guerre mondiale est trop souvent racontée d'une manière simplifiée. Les choses n'étaient certainement pas aussi manichéennes que l'on veut bien le dire et les lignes de fractures sans doute beaucoup plus complexes. Dans le très prochain Cahier d'Histoire du nationalisme (n°18), consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la résistance monarchiste, initialement prévu pour mars dernier mais qui va bientôt sortir cliquez ici, Didier Lecerf revient d'ailleurs sur cette période pour le moins controversée de notre Histoire. 

    R.H.

    André Posokhow

    Certes pour nous, Français, la date du 8 mai 1945 ne peut revêtir la même importance et soulever la même ferveur que le 11 novembre, même pollué par un macron, symbole de la victoire sur l’armée allemande et des sacrifices de nos combattants.

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  • La fête est finie

    6a00d8341c715453ef0263ec18a5d7200c-320wiEn ce 10 mai, dimanche pluvieux, tous les habitants de la France, un peu en retard sur le reste de l'Europe, se préparent à revivre. Peut-être fêtera-t-on dans les prochaines années le 11 mai. Exagérons un instant le trait. Éclipsant la charmante mémoire de sainte Estelle, patronne de la Provence, cette journée deviendrait ainsi la fête du merveilleux déconfinement. La légende des hommes de l'État n'hésiterait pas dès lors à chanter au bon peuple la grâce de nos bons maîtres, nous ayant si généreusement octroyé la liberté de sortir de chez nous.

    Lequel des lecteurs de cette chronique accepterait pourtant de croire en cette fable ?

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  • L'Action Française face à la question sociale. Partie 1 : La condamnation du libéralisme.

    L’histoire du royalisme, souvent ignorée par les monarchistes eux-mêmes alors qu’ils devraient être hommes de mémoire, est pleine de malentendus, de bruits et de fureurs, mais elle est aussi passionnante et beaucoup plus riche qu’on pourrait le croire au regard des manuels d’histoire ou des articles de presse, souvent ricaneurs ou polémiques, qui lui consacrent quelques pages. Depuis quelques années, de nombreux colloques ont étudié l’Action française, accompagnés de publications universitaires ou érudites fort intéressantes, mais il reste encore de nombreux chantiers historiques à explorer sur cette école de pensée qui fut aussi (et surtout ?) une presse et un mouvement inscrits dans leur temps, avec toutes les pesanteurs de celui-ci et les risques d’incompréhension. Ces études, d’ailleurs, liées sans doute à l’esprit et aux inquiétudes de notre époque, pourraient être utilement complétées par celles sur les stratégies des princes de la Famille de France et sur les « royalismes provinciaux », parfois moins doctrinaires sans en être moins intéressants. A quand de grandes thèses sur les parlementaires royalistes d’avant 1940 ou sur la presse royaliste « hors-AF », comme La Gazette de France, dans laquelle écrivirent Maurras et Daudet, ou Le Soleil, fort peu maurrassienne ? La revue Lys Rouge, publiée il y a quelques années par la Nouvelle Action Royaliste, a ouvert quelques pistes de recherche qui mériteraient de ne pas être refermées avant d’avoir été complètement explorées…

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  • Jean de Brem : Le testament d’un Européen

    Jean de Brem Le testament d'un Européen.jpeg« Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade, doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. Je suis le prince débile issu d'une lignée de colosses et qui va peut être clore une race. »

    Cet avertissement prophétique ouvre Le Testament d'un Européen(1) paru en deux volumes en 1964 aux éditions de la Table Ronde.

    Son auteur, Jean de Brem, est mort un an plus tôt à l'âge de 27 ans. Cet ancien officier du 2e REP devenu journaliste militait activement à l'OAS. Les flics du régime l'assassinent en plein coeur de Paris alors qu'il corrigeait les épreuves de son essai, d'où les derniers chapitres moins développés.

    Histoire de l’Europe-Nation

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  • Quelle signification donner à la date mythique du 8 mai 1945 ?

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    Bernard Plouvier

    Cette date, célébrée un peu partout de nos jours, est un exemple d’erreur historique manifeste, répétée indéfiniment par les journalistes et les auteurs de manuels scolaires.

    C’est le 7 mai 1945 que les envoyés du successeur d’Adolf  Hitler à la tête du IIIe Reich, le Gross Admiral Karl Dönitz, désigné par le défunt Führer pour lui succéder à la Présidence du Reich, ont signé la capitulation allemande au QG (le SHAEF – Commandement Suprême Interallié des Forces Expéditionnaires) du général Dwight David Eisenhower, à Reims, avec date d’effet théorique fixée au 8 mai, à 23 heures (heure allemande).

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