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culture et histoire - Page 644

  • Quand les Américains bombardaient les villes françaises

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    L'Amérique a pour habitude de dénoncer les crimes de ses ennemis pour justifier, en toute bonne conscience, ceux qu'elle commet sur une plus grande échelle.

    Après le bombardement d'un abri antiaérien d'un quartier résidentiel de Bagdad, qui a provoqué la mort d'environ quatre cents civils irakiens dans la nuit du 12 au 13 février, les autorités américaines ont prétendu qu'il s'agissait d'« un objectif militaire, un centre de commandement et de contrôle militaire qui adressait directement des instructions à la machine de guerre irakienne ». Et Martin Fitzwater, porte-parole de la Maison-Blanche, a précisé « Nous ne savons pas pourquoi des civils se trouvaient à cet endroit. Mais nous savons que Saddam Hussein ne partage pas notre respect de la vie humaine. En fait, il a montré, en différentes occasions, qu'il était prêt à sacrifier des vies et des biens pour mener à bien ses objectifs de guerre. »

    L'Amérique se drape dans les grands principes qu'elle n'a cessé de violer. Faut-il lui rappeler qu'elle a déversé 372 000 tonnes de napalm sur le Vietnam ? Faut-il lui rappeler qu'elle a exterminé plus de cent mille civils à Hiroshima, le 6 août 1945, et quatre vingt mille autres, trois jours plus tard, à Nagasaki ? Faut-il lui rappeler que ses aviateurs ont participé, le 14 février 1945, aux bombardements de Dresde, qui ont causé la mort de deux cent cinquante mille innocents, pour la plupart des réfugiés qui, fuyant les atrocités de l'Armée rouge, avaient cru trouver refuge dans cette ville dépourvue d'objectifs militaires (1) ?

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  • Royalistes : Formation et militantisme : Nantes, Toulouse...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/02/formation-et-militantisme-nantes-6216319.html

  • L’émeute comme tactique, par Philippe Germain.

    La prétendance du duc de Guise, Jean III de Jure, mérite toute notre attention car ce Prince timide, qu’on disait ne pas être préparé et ne pas croire à la restauration monarchique s’est paradoxalement singularisé stratégiquement. D’abord par la nature originale de sa prétendance et ensuite par son adhésion au modèle novateur du «  recours  ».

    ​D’abord le président du conseil Aristide Briand, conscient que, fin 1925, la IIIeme république était fragilisée et l’A.F. au sommet de sa combativité, chercha sans succès à amener Guise à ne pas faire acte de prétendant. Mieux, dès son exil en Belgique, Jean III ne retint pas l’option d’une prétendance d’affirmation du principe impliquant l’inaction pure et simple. Il fut frappant de constater que Jean III acceptait son rôle de prétendant sérieusement afin de préparer l’installation de son fils Henri sur le trône de France. Implicitement, suivant la terminologie de l’historien des droites Bertrand Joly, Jean III s’orientait vers l’option de l’aventure, celle de l’aventure capétienne. Ainsi, cela expliqua son agacement de ne pas voir l’Action française aux ordres et de mal tolérer de la voir incarner le royalisme depuis 1914, même consécutivement au choix d’une prétendance «  d’attitude  » (affirmation du principe !) par Philippe VIII.

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  • 14-18 Quand l'Europe avait choisi de se suicider

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    En des termes presque identiques, Marcel Déat et Ernst Jünger ont évoqué les horreurs de la Grande Guerre. La France et l'Allemagne y ont laissé le meilleur de leurs forces vives. Ce fut un immense gâchis dont l'Europe ne s'est jamais relevée.

    « Tout autour, sur les collines montent des geysers de fumée, des obus énormes tombent sur les forts, notre artillerie, tapie au flanc des moindres ravins, envoie par rafales de vraies nappes d'obus derrière les hauteurs, vers le nord, sans doute sur des rassemblements signalés par l'aviation. Nous poussons en avant jusqu'à la lisière du bois, mais une série de 150 nous obligent à rétrogader et à nous diluer. Le soir on nous alerte, et nous voilà partis vers le village de Chattancourt, dont les maisons brûlent. L'air est saturé de gaz lacrymogènes, d'extraordinaires lueurs éclairent parfois comme en plein jour ce fond de cuve où nous pataugeons. On nous rassemble aux abords du village, le chef de bataillon, le commandant Thomas, nous explique très brièvement qu'on va contre-attaquer quelque part en avant en direction du bois des Corbeaux. Personne ne sait où sont les lignes ni s'il y en a encore. Nous grimpons, un orage de 150 et de 210 s'abat sur la crête, les compagnies flottent dans le noir sous la pluie des explosifs. Un éclatement énorme m'éblouit, à deux mètres devant moi, je me sens soulevé par le souffle, je fais une pirouette et je retombe la tête la première dans un trou d'obus, le casque amortit la chute, personne n'est touché nous attendons à l'abri d'une espèce de talus qui a été la paroi d'un abri éventré et nous nous apercevons que nous sommes assis sur des cadavres. »

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  • La Petite Histoire : Le génie de Vauban face à l’invasion anglaise


    Au printemps 1694, alors que la France est engagée dans la guerre de la Ligue d’Augsbourg, des espions informent Louis XIV qu’une flotte anglo-hollandaise prépare une attaque non loin du port du Brest. Le roi charge alors Vauban de prévenir toute tentative de débarquement dans ce secteur stratégique. Avec extrêmement peu de moyens, grâce à son génie tactique et son sens du commandement, le maréchal va alors faire des miracles en repoussant l’ennemi, qui repart piteusement, allant même jusqu’à dissuader toute nouvelle attaque pour les siècles à venir…

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-le-genie-de-vauban-face-a-linvasion-anglaise

  • Maurice Bardèche Nuremberg ou la terre promise

    Maurice Bardèche Nuremberg ou la terre promise.jpegKontre Kulture réédite en un volume deux ouvrages de Maurice Bardèche devenus introuvables Nuremberg ou la terre promise (1948) et Nuremberg II ou les faux monnayeurs (1950) Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, l'auteur y délivre l'analyse critique la plus fine qui soit du système de domination mondiale qui venait de se mettre en place.

    Le présent ne surgit pas de nulle part. Il est de loin en loin dans l'histoire des moments de rupture où se jouent des choses décisives pour l'avenir. Ce sont des époques, au sens où l'entendait Bossuet : on s'y arrête pour considérer, comme d'un sommet, tout ce qui est arrivé devant et après. Y remonter est le seul moyen qui s'offre à l'historien de jeter un tant soit peu de clarté sur les chaotiques événements qui les ont précédés, car, dans l'obscurité de la lutte, une catastrophe se préparait. Et surtout, la compréhension de pareilles époques permet de décrypter les événements qui les ont suivis, jusques et y compris, lorsqu'il s'agit d'une période de laquelle nous n'avons cessé de subir l'influence, les événements présents.

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  • Présence de Julien Freund

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    Julien Freund, à l'heure où la pensée politique s'éteint dans un consensus mortifère, est l'un des derniers sages à l'ombre desquels il est bon d'apprendre. La sortie récente de son dernier essai, Philosophie philosophique (1), est l'occasion de mieux cerner une présence essentielle dans la philosophie politique contemporaine.

    Né en 1921, ancien résistant, politologue et philosophe, Julien Freund a dirigé l'Institut de polémologie de l'Université de Strasbourg. Mais, au-delà des titres officiels, il en est un que l'auteur de L'Essence du Politique (2) mérite à part entière celui de maître à penser pour une génération qui ne se résout pas à vivre l'éclipsé du politique.

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